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Lutte contre le dopage : les analyses d’échantillons sont-elles au point ? par Sadok (invité) (92.135.140.xxx) le 10/08/12 à 09:00:59
Je lance ce débat qui a été probablement déjà traité sur ce forum.
Tout est inscrit dans le titre.
Selon vous la science et les analyses réalisées par les agences de lutte contre le dopage sont elles au point pour détecter avec une parfaite fiabilité les traces de produits prohibés ?
A contrario : pensez-vous que les progrès de la science mis au service des tricheurs font que ces derniers ont encore et toujours une longueur d’avance sur les moyens à la disposition des agences de lutte contre le dopage ?
Enfin comme corollaire: est ce que nous avons raison de soupçonner tel ou tel athlète de se doper alors même que les agences de lutte antidopage ont très probablement passé au crible leurs analyses d’urine, leurs analyses de sang et leur passeport biologique ?
Merci pour votre contribution.
Lutte contre le dopage : les analyses d’échantillons sont-elles au point ? par (invité) (86.210.127.xxx) le 10/08/12 à 09:40:23
Bien sûr que non, elles ne sont pas au point : toujours un TGV de retard.
On devrait à présent afficher les résultats de n'importe quelle compétition sportive en précisant : SRDCPU
(Sous Réserve De Contrôle Positif Ultérieur).
Lutte contre le dopage : les analyses d’échantillons sont-elles au point ? par Sadok (invité) (92.135.140.xxx) le 10/08/12 à 09:58:59
Certes toujours un TGV de retard mais il y a aussi les agences nationales antidopage qui ne sont peut-être pas toutes sur la même longueur d'ondes.
Est-ce que toutes les agences nationales antidopage ont les mêmes moyens, la même politique et les mêmes velléités que l'AFLAD ?
On se souvient qu’à une certaine époque en Espagne et aux USA (pour ne citer qu’eux) les agences nationales antidopage avaient eu du retard à l’allumage.
Donc : il y a le problème du retard scientifique des agences par rapport aux tricheurs mais il y a aussi les activités et les performances des agences antidopage qui sont à géométries variables.
Lutte contre le dopage : les analyses d’échantillons sont-elles au point ? par (invité) (92.128.115.xxx) le 10/08/12 à 11:27:26
nous n'arriverons jamais à résoudre le pb du dopage donc autant le légaliser, les athlètes seront ainsi mieux encadrés par un règlement et un staff médical.
Lutte contre le dopage : les analyses d’échantillons sont-elles au point ? par trape (invité) (90.37.94.xxx) le 10/08/12 à 12:04:24
Au gendarme et au voleur, c'est toujours le voleur qui gagne en premier, sans compter la question de la problématique que représente la fiabilité relative des méthodes utilisées, mais bornée par la connaissance du moment.
Comme dans toute décision de justice, des innocents ont été condamnés, déclarés "dopé" alors qu'ils sortaient naturellement de la norme, et par manque de fiabilité à 100% du process de contrôle retenu. Cela s'était vu avec le dépistage de la prise d'anabolisants faisant appel à l'épitestostérone.
Lutte contre le dopage : les analyses d’échantillons sont-elles au point ? par l'équipe (invité) (147.98.1.xxx) le 06/12/12 à 12:19:17
Mis à jour le 05/12/2012 19:44:36
Athlé-Dopage :
Quatre médaillés des JO 2004 déchusHuit ans après les JO d'Athènes, le CIO a identifié de nouveaux cas de dopage et a décidé de sévir. Quatre lanceurs de l'Europe de l'Est perdent ainsi leur médaille.L'Ukrainien Juri Belonog, champion olympique du poids aux JO d'Athènes, en 2004, perd son titre. (L'Equipe)
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Quatre athlètes médaillés lors des Jeux Olympiques d'Athènes, en 2004, ont perdu leur bien. Le Comité International olympique a annoncé cette décision mercredi suite à de nouvelles analyses de leurs tests antidopage montrant qu'ils étaient positifs aux stéroïdes à l'époque. L'Ukrainien Juri Belonog perd ainsi son titre du poids, le Bélarusse Ivan Tikhon sa médaille d'argent du marteau, alors que la Bélarusse Irina Yatchenko (disque) et la Russe Svetlana Krivelyova (poids) sont privées du bronze. Le nom d'un cinquième médaillé, lui aussi positif, sera annoncé plus tard par le CIO en raison de retard dans la procédure.
Depuis 2004, le CIO a le droit de faire tester une deuxième fois les échantillons pendant huit ans, soit la durée pendant lesquelles le Laboratoire antidopage de Lausanne conserve les fioles, dans un grand congélateur, au sous-sol. Le CIO a demandé au laboratoire de repasser 105 tests d'Athènes au crible des nouvelles méthodes de détection, avant qu'ils ne perdent toute valeur.
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