ing brussel ekedin 5km short

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ing brussel ekedin 5km short par damiengallu (membre) (212.87.110.xxx) le 02/02/05 à 17:18:49

bonjour je souhaiterai savoir si vous connaissez cette course au mois d'avril
ING Brussel ekedin 5km short
et qui pourai me dire ce que c'est un ekedin
merci
damien

ing brussel ekedin 5km short par Frédéric (membre) (193.252.43.xxx) le 02/02/05 à 17:44:52

Damien,
Ekiden, mot japonais (eki : station, étape; den : transmission), course en relais.

Fred

ing brussel ekedin 5km short par damiengallu (membre) (212.87.110.xxx) le 02/02/05 à 17:46:06

oki car il y a aussi a cette course un marathon par relai

ing brussel ekedin 5km short par damiengallu (membre) (212.87.115.xxx) le 03/02/05 à 20:19:46

???

ing brussel ekedin 5km short par Philap (invité) (194.29.98.xxx) le 04/02/05 à 08:07:21

Tu trouveras les infos ici :
http://www.sport.be/running/ing/

ing brussel ekedin 5km short par damiengallu (membre) (212.87.108.xxx) le 04/02/05 à 19:32:21

oué je connai deja
merci quand meme

ing brussel ekedin 5km short par ObjectifParis (invité) (62.4.212.xxx) le 04/02/05 à 21:45:08

"l'EKIDEN possede une antique tradition du Japon : celle des relais de poste. On perpétue ainsi le souvenir des messagers qui allaient de ville en ville au XVIème siecle

Cette épreuve de relais se déroule sur la distance du marathon avec des équipes de six coureurs se relayant sucessivelent sur les distances de 5-10-5-10-5-7.195 sur un circuit de 5 km ce qui rend cette épreuve populaire car les spectateurs et les acteurs peuvent suivre avec beaucoup d'intérêt le déroulement de l'EKIDEN"
Cfr pub Mizuno

Eh voilà !

ing brussel ekedin 5km short par damiengallu (membre) (212.87.108.xxx) le 04/02/05 à 22:02:15

oui c'est tout a fait sa
il a une course un marathon en relai et qui compte aussi pour le championnat de belgique alors il va y avoir du haut niveau

ing brussel ekedin 5km short par Frédéric (membre) (82.123.219.xxx) le 04/02/05 à 23:52:00

Bonjour,
Pour avoir une idée de la façon dont se court un Ekiden au Japon, copie d'un message que j'avais écrit il y a un peu plus d'un an.
Fred
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Aux origines de l’Ekiden

Tokyo, quartier de Chyodaku, 1er janvier 2004

Malgré l’heure très matinale et le froid vif une foule compacte se presse au carrefour de Hibiya et Kasumigaseki (littéralement « barrière de brume ») et sur Sakuradadori (l’avenue du champ de cerisiers), à quelques centaines de mètres du palais impérial. Tous ces Japonais emmitouflés seraient-ils venus voir passer l’empereur dans sa Rolls-Royce amarante ou attendre l’ouverture d’un magasin vendant en avant-première la toute dernière console de jeux? Pas du tout, ils se pressent pour assister au départ de la quatre-vingtième édition de l’Ekiden Tokyo-Hakone, l’une des courses les plus populaires de l’archipel.
Ekiden, en japonais « Eki » signifie « station, étape », et « den » « transmettre ». A l’époque Edo (1603-1867), des messagers à pied parcouraient la route du Tokaido entre Edo (ancien nom de Tokyo) et l’ancienne capitale impériale Kyoto, située 500 kilomètres plus au sud. Ces émissaires du shogun Tokugawa couraient ainsi entre chaque relais sur cette mythique route du Tokaido, popularisée au milieu du XIXe siècle par la série de dessins de Hiroshige « Les 53 étapes du Tokaido ».
Aujourd’hui les messages sont transportés par la poste, le téléphone ou par internet, et les voyageurs pressés empruntent le Tokaido Shinkansen qui relie les deux villes en un peu plus de 2 heures. Mais la tradition est restée, et au début du XXe siècle des étudiants ont eu l’idée de se mesurer dans le cadre d’une épreuve sportive par équipe disputée au début de chaque année. Ainsi depuis plus de 80 ans, les 1er et 2 janvier, se déroule le Tokyo-Hakone Ekiden, de Tokyo à Hakone le premier jour (107,2 km), et sur le trajet retour le lendemain (109,2 km). Entre Tokyo et Hakone en passant par Kawasaki, Yokohama, Fujisawa, Chigasaki et Odawara, plus de 3 millions de spectateurs enthousiastes vont encourager les athlètes, pour qui être sélectionné pour cette course représente un très grand honneur. Les coureurs sont des étudiants des plus grandes universités japonaises et pour ces écoles la conquête du trophée est un objectif majeur qui dépasse le seul cadre sportif. Chacun des cinq relayeurs parcourra à peu près un semi-marathon avant de transmettre l’écharpe relais (aux couleurs de son école) qu’il porte autour du torse à son camarade.
La course est difficile car il n’y a que 22 équipes en compétition, et dès le départ les coureurs se retrouvent isolés ou en très petit groupe, et pour certains la course s’apparente à un véritable contre la montre, couru à plus de 19 km/h de moyenne. Les coureurs donnent le maximum de leurs possibilités, et dès leur relais terminé ils sont réchauffés, massés puis ils partent se reposer car le lendemain ils effectueront sur le trajet inverse le relais qu’ils viennent de courir.
Les spectateurs massés le long du parcours agitent des fanions aux couleurs de leur équipe favorite ou à celles du sponsor de l’épreuve (la bière Asahi) et encouragent chaque concurrent en criant « Gambate, gambate » (courage). Le dernier relais est le plus difficile car la route quitte les rivages du Pacifique pour s’élever brutalement vers les montagnes de Hakone et l’ambiance sur les dix derniers kilomètres est comparable à celle que l’on connaît à l’occasion de l’ascension de l’Alpe d’Huez par les coureurs du Tour de France, les meilleures places étant occupées dès l’aube par des spectateurs venus parfois de loin et qui se réchauffent en chantant, en buvant (du thé en général, du saké tiède parfois) en attendant le passage des coureurs qui sera l’occasion de vociférations et d’encouragements disons, démonstratifs.
Cette année, à la fin de la première journée de course, les écarts étaient serrés et tout restait possible pour cinq universités. L’équipe en tête affichait un temps de 5 h 32 minutes, ce qui représente une des meilleures performances jamais réalisée sur les 107,2 km du parcours. Mais la course du lendemain s’annonce difficile car les coureurs se sont dépensés sans compter, et si les conditions météorologiques étaient parfaites (beau temps frais), le vent du nord qui soufflait dans la bonne direction sera en revanche défavorable aux coureurs sur le trajet retour vers Tokyo.
Les journalistes de la chaîne TBS, qui a retransmis la course en direct pendant plus de 6 heures (8 à 12 millions de téléspectateurs) se risquent à quelques pronostics.
Le 2 janvier le temps est un peu couvert et le vent s’est calmé. Les coureurs s’élancent ensemble dans la longue descente vers la côte Pacifique, et les spectateurs sont toujours aussi nombreux, enthousiastes et démonstratifs. Certains concurrents ont mal récupéré des efforts consentis dans la montée de la veille, et comme les derniers relayeurs du premier jour sont les premiers à repartir les écarts se font presque immédiatement. Les coureurs de l’université de Kowaza dai gaku semblent intouchables, les 30 secondes d’avance du premier jour augmentent progressivement et leur dernier relayeur, qui a couru en deux jours l’équivalent d’un marathon à plus de 19 km/h, arrive largement détaché, offrant la troisième victoire consécutive à son équipe sous un tonnerre d’applaudissements.
Mais compte tenu du matraquage publicitaire assené pendant les deux jours de retransmission télévisée, je me demande si le grand vainqueur ne serait pas le sponsor Asahi bière.
En France les courses Ekiden sont très codifiées, ça se court sur un marathon en relais de 6 coureurs, mais avec des relais d’inégale distance.
Au Japon il existe toutes sortes d’Ekiden, sur diverses distances, y compris des courses de fond sur piste (3000 m steeple ekiden par exemple, très spectaculaire), mais à mon avis la course la plus dingue est celle du Mont Fuji, courue au début du mois d’août. Sur 65 kilomètres aller-retour, les coureurs partent de Gotemba à 600 mètres d‘altitude pour une vingtaine de kilomètres de course sur route, puis vers 1500 mètres d’altitude on quitte la route pour attaquer les pentes finales du Fuji, constituées d’un mélange de gros sable et de cendre qui roule sous les pieds et qui remplit les chaussures, et de caillasses au delà de 3000 mètre d’altitude pour arriver après 13 kilomètres de montée infernale au sommet à 3770 mètres et repartir dans l’autre sens pour une descente vertigineuse vers le point de départ. Une vraie courses de dingues, courue en 2003 dans le brouillard le plus total…
Je vais retrouver des photos de l’édition 2002 et je vous en parle un de ces jours.

Quelques liens photos (texte en japonais, mais les photos sont suffisamment explicites) :
http://www.ekiden-photos.net/
(photo de la page d’accueil: vainqueur de l’Ekiden Tokyo-Hakone)

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