Récit Accompagnantrice Belvès 2014 enfin !

Aller tout en bas au dernier message - Répondre au message - Retour au forum sur la course à pied

Récit Accompagnantrice Belvès 2014 enfin ! par Natami (invité) (88.165.156.xxx) le 11/06/14 à 07:20:08

Voici mon récit dans toute sa simplicité, tel que je l'ai vécu. Mon site et blog ne sont pas terminés.

Voilà Belvès mangée, pédalée, prise, visitée, vécue, connue, adoptée, domptée, côtoyée, apprivoisée, aimée.
Avec quel adjectif en parler ? Je ne sais quel choisir, je les garde tous (hésitation peut-être pour « domptée » y a encore du boulot.)
Quelle belle expérience. Mon premier Cent, Vécu de l'intérieur, riche.

Je replace le contexte, ma toute première découverte dans le milieu, étant Millau 2013 pour rejoindre un groupe. Je suis donc arrivée avec aucune expérience, aucune comparaison, aucun préjugé. Aucune crainte si ce n'est une petite appréhension quant à la résistance de 10-11 h sur le vélo (inquiétude volatilisée dès le départ en groupe).

N'étant pas du tout cycliste j'ai commencé l'entrainement point zéro.
Avec un vélo de route. Progressivement augmentant les sorties et les minutes, de Janvier à Avril,
en alternant avec la course à pied, 3f/sem (prépa Millau Eiffage) tout en gérant la cicatrisation d'une déchirure musculaire biceps fémoral.
Variant les terrains également lorsque je le pouvais, vallonnés, jusqu'à 3 h max.
Demandé des conseils de toutes sortes aux plus avisés.

Arrivée le vendredi après-midi à Belvès.
Retrait des dossards, visite à un couple d'amis. 2Ème 100 pour l'épouse, le 1er étant Millau 2013, dans l'euphorie....
Essaie et location du vélo anglais. Viking. Exigence pour le réglage. À 3 reprises ! :-) Ensuite c'était parfait, tout le long. Vous aviez raison qualité suffisamment bonne et équipé d'un caisson arrière et pochette avant.
Puis Pasta partie dès 19h pour s'imprégner de l'ambiance. Installés tout au fond de la salle, dernière table à droite. Il est possible que certains d'entre-vous y étaient ! J'ai regretté de ne pas en avoir parlé . Nos voisins de table sympa, humeur joyeuse, détendue. A tout hasard je leur ai demandé s'ils consultaient le forum course à pied. Réponse négative.
J'ai pris 3 photos de la tablée.
Couchée tôt. Levée 4 h petit-déj complet, même rythme, même régime que le coureur.
Arrivée Belvès 6h45. 6° Heureusement frileuse et avertie, j'étais vêtue comme en plein hiver.
Photos aux premières lueurs du soleil levant, depuis le parking pour les voitures, superbe panorama dans les orangés bleutés.
Puis direction départ des cyclistes. J'ai retrouvé l'accompagnateur d'une copine, me certifiant qu'il était prêt pour faire une belle promenade et que je devrais partir avec cet état d'esprit. Je l'ai cru.
J'ai retrouvé également. Annick avec qui nous avions fait connaissance à Sarlat, à la brasserie. Accompagnatrice de Christophe.
Annick et son vélo électric. Insolite sur une course. Pas courageux Seriez-vous tentés de penser ? Il ne faut pas, si l'on en connait la raison, c'est tout à son honneur. Tout mettre en œuvre pour emmener son chéri au 9h30 (détails que je lui laisserais raconter). J'ai su récemment 9h36 et suis heureuse pour eux.
Nous avons eu le temps de discuter, certes en claquant des dents, bc discuté, bc de temps jusqu'à l'arrivée de son Homme. Et le regard amoureux lancé à son arrivée...des yeux bleus, lumineux, plein d'amour.
Du temps aussi à la réflexion, le temps que mon coureur n'arrive. J'ai pensé à Gagarine et à sa chérie, là encore regret de n'avoir le numéro de dossard.
Puis le mien est arrivé d'un seul coup au milieu d'autres, le temps de quelques photos, et a lancé sa gourde dans la caisse (et je ris, jaune ?) euh non, c'est moi qui l'ai mise, enfin je ne sais plus. Mais ce dont je me rappelle c'est qu'avec tout ce monde, impossible de me faufiler sans risquer de blesser ou gêner qq (je pensais à l'Invité x rire) ; j'ai mis un temps fou à le rattraper, j'ai commencé vraiment à m'inquiéter et me suis demandée si je ne l'avais pas dépassé. Et ouf enfin je le vois, lui aussi dans l'inquiétude. Il me demande à boire. Aannhh le bidon ! j'ai oublié de le remplir (ça commençait bien). Il n'a rien eu besoin de dire, j'ai vu sa tête. Il s'est dit à cet instant «Mais à quoi elle pense ? Elle n'est pas dedans » et je ne l'étais pas effectivement, happée par des idées... parasites.
Je me suis recentrée vite fait, laissant mon appareil photos et mes états Dame de côté, (non je ne suis pas en ba lade tout compte fait) et le plein d'eau comblé.
Nous avions prévu eau et sucre tous les 4 kilomètres et 1 min de marche pour lui. Pour moi, pensant que j'avais tendance à me sous-alimenter, il avait préparé un stock de barre de toutes sortes y compris des mars (Mmmmm). Arrêt stand ravito seulement pour l'eau. Puis peu à peu, une soupe à mi-parcours il me semble, chocolat, pain et pâté... même des crêpes vers la faim. :-) Pour lui toujours sucre et eau. Un peu de sel parfois. Un Tuc ou deux au total. Rien de plus.

Côté chrono, une fiche plastifiée avec tous les temps de passage minima, maxi. Fiche remise au départ. Je l'ai glissée dans la pochette, tout en me disant qu'elle était bien jolie. Mais ça ne m'a pas effleuré l'esprit de devoir m'en servir, je n'ai vraiment pas le réflexe d'un coach, du moins pour les chiffres (c'est un vrai travail à part entière) et pourtant....
J'ai regretté de ne pas avoir insisté plus pour détailler le parcours bien avant sur plan gps. J'aurais pu le faire seule ; oui j'aurais pu ! La prochaine fois...
A partir du 50è les chauffements dans les pieds ont commencé. Arrêt, changement de chaussettes, crème. Massage aux cuisses.
Je n'ai plus trop la précision du kilométrage, plus loin, douleurs aux tendons. Nouvel arrêt, massage tendons, et cuisses, même toute la jambe me semble t'il. Nous avons eu également une petite discussion sur d'autres mots (parce qu'une perche tendue) lui reprochant de m'avoir mal parlé. Lui trouvait que non et se disait obéissant, écoutant ce que je dis
Moi « Oui Tu es docile mais désagréable ». Nous nous sommes chamaillés facticement en public. Une dame rétorque « Vous avez de la chance, le mien est agréable mais pas docile, il ne m'écoute pas ». ce qui a bien fait rire l'entourage, nous en avons donc rajouté un peu. Lui se trouvant tout compte fait agréable, et que c'est moi qui étais désagréable à ne pas supporter ce qu'il disait. J'ai donc répondu que j'allais rester diplomate malgré ses réflexions (non, je ne l'ai pas giflé) alors il m'a menacé de m'envoyer faire un stage au quai d'Orsay et là je verrais ce qu'est la diplomatie.

Nous avons loupé le 56ème, endroit du sac de rechange.

Plus tard, Il a été pris d'Une subite envie de vomir, non, en vérité, ce n'était pas vomir, enfin par l'autre bout quoi. Heureusement les talus sont larges à cet endroit et il pleuvait beaucoup, et j'avais un poncho. Spasmes intestinaux dissipés, le rythme de course est revenu.

Je m'interrogeai à plusieurs reprises sur la manière de l'encourager. J'ai eu quelques idées, essayant dans l'humour parfois, pas toujours bien venu surtout au moment où il m'a demandé où nous en étions, je n'ai pas réussi à lire la fiche, entre les gouttes et les secousses du vélo sur le chemin et moi d'une main... ça ne roulait pas droit.

Vers les 70 kms je l'ai devancé, invitant plusieurs groupes de personnes à l'encourager soufflant son prénom. Il a cru un instant qu'un pote était venu et le cherchait dans la foule.

A un autre moment, dans la forêt, les roues se sont prises dans une traverse et je me suis rétalée (à l'arrêt), avec le contenu de la caisse dispersé et les bouteilles roulant dans le chemin. Un gars est venu m'aider à rattraper le mic mac. Merci à lui. S'il me lit qu'il sache que cela m'a bien aidée à repartir plus vite, ma préoccupation étant de ne plus m'éloigner du coureur.

Un nouvel arrêt pour douleurs aux cuisses, à nouveau massage. Des kinés proposèrent leur aide. J'ai terminé les jambes puis un d'entre eux a pris le relais pour les bras pal mal contractés. Avant de repartir, mon coureur a négocié un massage pour moi. Je souffrais d'une terrible brûlure au niveau de l'omoplate gauche. Douleur s'amplifiant. (Très bon massage. Merci les kinés). C'est la seule douleur dont j'ai souffert alors que je m'attendais plutôt à ressentir mes bras, les doigts, les jambes ou le cou, les fessiers certains. Et bien non, rien de tout cela, ni ce jour, ni celui d'après, à mon grand étonnement. Rien c'est rien. La douleur du dos même est partie.

Après le 90ème km Pneu à plat,, j'ai dû m'arrêter, la pompe ne gonflait pas, un cycliste me propose de l'aide, il a fallu plusieurs minutes avant qu'il n'y parvienne. Un grand Merci également à lui, sans son aide, je pense que j'aurais mis très longtemps à trouver l'astuce (c'était une pompe étrangère tout comme le vélo). Mon coureur pendant ce temps pensait « pourvu qu'elle ne se serve pas de la pompe anti-crevaison » et il tendait l'oreille au hasard d'un boouumm.. Et je voyais les minutes défiler, Heureusement, juste avant, nous avions soulevé une hypothèse : que je ne puisse le suivre jusqu'au bout, souffrant à nouveau de l'épaule, il a pris le ravitaillement avec lui. Toutefois si près du but, je priais très fort pour le rattraper.
Pneu gonflé, je suis repartie à toute vitesse, à temps, avant le dernier ravito sur la gauche au pied de la côte. D'ailleurs un gars nous a proposé une crêpe, mon coureur lui a dit qu'il n'avait pas le temps, qu'il était pressé. Il répond mais votre dame elle a le temps, « Tenez Madame » et il courait à côté de nous avec son assiette de crêpes chaudes. C'était drôle. « Je n'ai pas le temps non plus. Merci beaucoup ». (mince j'aurais dû la mettre dans la caisse et lui donner après, j'y pense seulement maintenant) J'ai trouvé ce moment très sympa mais je n'allais quand même pas risqué de m'éloigner surtout que cette côte... Celle-ci par contre, nous l'avions bien repérée. J'y ai même songé la nuit, plusieurs fois, m'entrainant à l'avance à grimper d'un trait.
Ce que je fis. Et qui voyons nous au beau milieu de cette dernière montée ? Monsieur Serge Cottereau, radieux, élégant, en forme, nous adressant quelques mots d'encouragement.

A quelques mètres de l'arrivée, des gens applaudissaient.
Mon quasi centbornard m'a alors pris la main, courant ainsi les derniers pas. J'étais touchée, lui rayonnant, je ne m'attendais pas à ce geste.
Quelqu'un a dit qqc comme« oh c'est beau... un couple qui se supporte pendant 100km se supportera toute la vie »
Touchée plus encore car nous n'en sommes pas un. Le serons-nous vraiment un jour ? Cela m'interpelle et me déstabilise. Quoiqu'il en soit je ferais bien le tour de la terre avec lui !
Donc plus de 12h mais tellement heureux.
Ensuite il est resté un moment dans la salle de repos des guerriers.
Echangé cette victoire avec quelques connaissances.


Déjà il se questionne sur Millau en septembre et le pire c'est que je suis bien capable de l'encourager dans sa folie. Pfffff


N'ai-je rien oublié ?

J'ai une pensée pour tous les bénévoles et les remercie, pour leur accueil chaleureux, leur sourire et joyeux encouragements envers les coureurs, mais pas que ! Il y avait du soleil sous les stands, au bord de la route aussi. C'est ainsi que je l'ai ressenti, bonne humeur. A l'avant dernier stand, m'étonnant tout haut de fragrances envoûtantes j'ai même eu droit à un brin de muguet, extrait spécialement pour moi d'un bouquet. Précieux cadeau de cette généreuse d'âme. Ne dit-on pas que le muguet porte bonheur ?.

Je n'ai roulé sur les pieds de personne, souffert ni de la pluie ni du froid, ni de l'ennui, tout était prétexte, à apprendre, à découvrir.
A échanger parfois. J'entendais deux copines un peu agacées contre leur mari : «Je trouve qu'il en profite un peu trop, j'attends encore jusqu'à x km ensuite je ne me laisse plus faire ». Je leur ai dit que moi je profitais de ce temps, sans rien dire, d'expérimenter, écouter le dialogue intérieur, après je parlerai. « ah bon vous faites ça » Plus tard je les ai recroisées une me dit gentiment « alors encore en méditation ? » Moi « et oui, circonstances atténuantes, attendre 24 h pour lui donner une chance de se rattraper. »

A la question « Mais qui est-il ? et moi qui suis-je ? Je m'attends au pire comme au meilleur. Et de lui, et de moi ! »

Je l'admire.
Au niveau du mental, super entraîné, pas un moment il s'est dit « qu'est-ce que je fou là » pas un moment il n'a douté qu'il ne terminerait pas. (Je n'en dis pas trop par rapport à lui, il relate certainement son expérience.)
Sa détermination, sa force mentale, son courage, me fascinent. tout comme celles qui vous animent vous autres, mais là, à être si proche, c'est comme si je pouvais le ressentir, c'est là à l'intérieur de lui, puissant, débordant un peu, si bien que j'en étais comme éclaboussée. Ce n'était pas de l'eau. J'aime cette sensation. En tout cas j'aimerais vivre auprès d'une personne comme ça, de très près. S'il parle anglais et italien et qu'il a des enfants c'est mieux. S'il aime le bon vin style Condrieux ou le Gaillac et danser aussi ça me plait.
Serait-ce une déclaration ? Oui.

Quant à moi, Je me sens instruite de tous mes manques, de mes maladresses, envie de plus m' impliquer si une prochaine fois il y a. Capable de le supporter bien plus et pense que c'est lui qui a dû faire preuve d'indulgence envers moi. Nous pensions beaucoup parler, mais ce n'est jamais assez. Ce qui va être intéressant, c'est refaire le point, garder les + critiquer les – et revisiter tout notre parcours dès que nous en aurons le temps.
Même si je peine encore dans certaines côtes (j'ai dû descendre une fois du vélo), je me sens plutôt en grande forme, maintenant à vérifier lors de la course pour Millau, en toute modestie, savoir gérer la distance en fonction de mes capacités et forme du moment. A suivre....

Le pire ?
C'est que j'ai envie de plus maintenant.
J'aime ce monde de fous.

Le meilleur ?
C'est tout le reste;

Natami

Récit Accompagnantrice Belvès 2014 enfin ! par Natami (invité) (88.165.156.xxx) le 11/06/14 à 07:21:56

Ecrit depuis fin avril.

Récit Accompagnantrice Belvès 2014 enfin ! par Gagarine (invité) (195.115.160.xxx) le 11/06/14 à 10:44:42

Merci pour ton récit qui m'a fait revivre un peu cette journée. Comme tu ne précises pas les temps de passage, je ne sais pas si nous nous sommes croisés... Dossard 110 pour moi. 5h25 à Sarlat. 11h35 à l'arrivée. Très dur du 65ème au 80ème.
A plus

Récit Accompagnantrice Belvès 2014 enfin ! par Natami (invité) (88.165.156.xxx) le 11/06/14 à 21:54:57

Concernant les temps de passage, je demande au coureur de venir te renseigner.

Récit Accompagnantrice Belvès 2014 enfin ! par AmadeusZart (invité) (78.124.122.xxx) le 11/06/14 à 23:02:51

Merci pour ton retour d'accompagnatrice.
Il est très personnel et donc intéressant.
Tous mes vœux de bonheur, mais gare à la folie, car point trop n'en faut.
;-)

Récit Accompagnantrice Belvès 2014 enfin ! par Natami (invité) (88.165.156.xxx) le 14/06/14 à 20:57:11

he ho nouveau centbornard, on attend ta réponse :-) Tu te décides ? hein ?

Récit Accompagnantrice Belvès 2014 enfin ! par Néocentbornard (invité) (217.108.73.xxx) le 16/06/14 à 15:25:31

Bonjour,
j'avais comme objectif : 11h. Mes temps de passage : 4h12 au marathon, 5h05 à Sarlat.
Et arrivé au 55° : début d'échauffements aux pieds donc oubli du chrono et plus qu'un objectif : finir car ensuite il a fallu gérer une tourista du 62° au 70° puis la pluie, le froid...
Mais toujours présente, l'envie de finir... et malgré les douleurs musculaires et la fatigue, j'étais là, content, joyeux, heureux... de faire ce truc un peu fou tout de même
Une belle aventure et une très grande expérience.

Merci à Natami, de m'avoir accompagné, aidé, supporté (dans tous les sens du terme!!!)...

Merci aussi à vous tous, bénévoles, spectateurs,coureurs...

Referai-je un 100km? Je pense que oui... un jour je ferai MILLAU. Je ne pense pas cette année car je peine à récupérer de BELVES...
je sais que ce jour là je pourrais compter sur mon accompagnatrice.

A bientôt.

Récit Accompagnantrice Belvès 2014 enfin ! par Gagarine (invité) (195.115.160.xxx) le 16/06/14 à 16:52:27

Bon courage pour ton prochain et bravo pour celui là !

Récit Accompagnantrice Belvès 2014 enfin ! par jean-pierre (membre) (90.21.93.xxx) le 16/06/14 à 18:38:15

Gagarine
C'est quand ton prochain? on te voit à Millau?

Récit Accompagnantrice Belvès 2014 enfin ! par Natami (invité) (88.165.156.xxx) le 16/06/14 à 19:30:22

Merci Neocentbornard d'avoir pris le temps de répondre.

Après relecture de mon... "he ho" il est vrai que l'interjection peut sembler sèche et quelque peu autoritaire.

Tout est dans la lecture de l'instant, avec nos propres états d'âmes, une même phrase, lue par plusieurs personnes différentes peut avoir plusieurs connotations. Concernant ma propre humeur et intentionnalité, le ton se voulait joyeux et léger.

d'où le danger des sms et des phrases courtes ! Méfions-nous.
Autant pour moi j'y veillerai la prochaine fois.

Natami.

Répondre au message - Retour au forum sur la course à pied

Forum sur la course à pied géré par Serge