Raconte-moi un marathon: Lausanne

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Raconte-moi un marathon: Lausanne par Helvetia77 (membre) (89.217.163.xxx) le 27/10/15 à 21:45:50

Hello!

Après ma brève présentation sur le forum (http://www.courseapied.net/forum/msg/122689.htm), j'avais envie de partager avec vous ce beau moment, en vous racontant comment j'ai vécu cette première expérience marathonienne.

Si ça vous tente, bonne lecture!

L’envie de faire un marathon me titillait depuis un moment déjà. Idée impensable il y a quelques mois, j’ai fini par me rendre compte, au vu de mes entraînements hebdo, puis des chronos réalisés à mes deux semi, que j’avais peut-être de quoi m’aligner sur la distance mythique. Du moment où la décision a été prise, je n’ai plus pu penser à autre chose. Alors je me suis inscrite à Paris… seulement voilà, Paris c’est loin, en avril 2016 seulement! Ceux qui me connaissent savent que la patience n’est pas ma qualité première…

Alors avant Paris, il y a Lausanne… 8 petites semaines me séparent du départ… je me lance ou non? Mon mari me dit que je suis folle, que c’est trop vite… je ne cours que depuis un an et n’ai pas vraiment eu un passé sportif auparavant… Et bien oui, folle je le suis un peu… alors logiquement je m’inscris.

Je suis contente de ce choix. Lausanne, c’est ma ville. C’est là que j’ai disputé ma première «vraie» course: un 10km en avril. C’était mon premier vrai défi sportif, et il m’a apporté beaucoup d’émotion. Il y a une dimension affective. Choix validé! Lausanne sera aussi la ville de mon premier marathon.

Je met les bouchées doubles: j’augmente la cadence des sorties, aligne les bornes, me documente, planifie, analyse, cherche des stratégies

Le 25 octobre approche à grands pas. C’est demain, c’est maintenant… Ca y est.

C’est un beau dimanche d’automne, il fait beau, pas trop chaud, le pied.

Le jour-j, je suis à bloc. Tellement impatiente. J’avoue que je pensais mourir de stress, mais en fait ça va, je gère assez bien les heures qui précèdent la course. Beaucoup mieux que le jour avant d’ailleurs où je suis passée par tous les stades, y compris par la désagréable impression que je ne savais plus rien, à commencer par courir, que ma stratégie était nulle, ma planification inconsistante, mes ravitos inadaptés…

Mais pas ce dimanche-là. Contre toute attente, je dors bien et me lève en pleine forme. Au Parc de Milan, l’ambiance est festive: j’aime beaucoup l’atmosphère des courses, il y a tellement d’énergie positive dans l’air, les gens semblent heureux d’être là, certains sont déguisés, d’autre déjà sur leur planète…c’est galvanisant.

Mon mari est avec moi, presque déçu de ne pas participer aussi: cette belle ambiance est contagieuse et donne des fourmis dans les jambes.

Belle surprise! Mon père est aussi venu m’encourager. Lui qui n’est pas du genre démonstratif et n’a jamais semblé s’intéresser à mes courses, il est là… tout ému, moi aussi. J’apprendrai ensuite qu’il a directement rejoint la ligne d’arrivée après le start, et attendu là des heures, pour ne pas me «rater», sacré papa.

L’heure tourne. Je me place dans mon bloc, le blanc, celui des 4h. Je ne le dirai à personne, mais je fantasme secrètement de faire moins que ça. Je sais que mon allure de croisière est supérieure à 10.6km/h.… En quelques semaines, j’ai revu plusieurs fois mon objectif: d’abord simplement passer la ligne sur mes deux pattes… puis terminer en moins de 4h30, et finalement avouer 4h à mon entourage (tout en me mettant à rêver d’un chrono qui commence par 3… (mais chut)).

H-5min, un gel, de l’eau. Et ça y est, le départ! C’est paaarti!!! Je suis contente de moi car j’arrive à être sage! Je me modère, je sais qu’il ne faut pas aller trop vite en début de parcours. Je me cale tranquilou sur le rythme du meneur d’allure des 4h, et les dix premiers kilomètres prennent un agréable goût de promenade dominicale. Je me sens légère, contente d’être là. Même si mon cardio m’indique un peu plus que ma FC d’entraînement à vitesse équivalente (sans doute l’excitation de la course), je sens que tout va bien, je garde le tempo en mode moderato.

Vers le kilomètre 8, je sens que je peux passer un cap et me diriger en douceur vers mon allure marathon: je donne un petit coup d’accélérateur de façon vraiment progressive pour prendre véritablement l’allure «course» que je m’étais fixée à partir du10ème. Ca passe sans soucis: je me sens toujours aussi bien. Un petit gel aux 11ème, avec de l’eau. Estomac ok. Nous suivons la route du lac, traversons les jolis petits villages viticoles du Lavaux qui bordent le Léman: le paysage est somptueux. Je me dis que j’ai de la chance de faire ce premier marathon sur un si beau site (au patrimoine mondial de l’UNESCO).

Vers le 15ème, j’ai la désagréable sensation d’un début de crampe dans la cuisse gauche. Arg, c’est quoi ce binz?! Je n’ai jamais eu ça à l’entrainement à ce stade! Ca ne se peut pas! Donc je décide que non, crampe il n’y aura pas! No way, pas si tôt! Je secoue un peu la jambe, et la crampe s’éloigne. Bon vent!

Le semi se rapproche, suivi de son très très long virage qui marque le début du trajet de retour vers Lausanne. Tout va bien, je me sens toujours au taquet. J’attend de passer effectivement la boucle pour prendre mon troisième gel avec une bonne rasade d’eau fraîche et un fond de boisson énergisante piquée au ravitaillement. Ràs niveau ventre qui est bien sage, et pas de crampes en vue depuis ma fausse alerte au 15ème.

Au kilomètre 22, il se passe quelque chose de beau: je sais très exactement à ce moment que je finirai pour de vrai ce marathon, et qui plus est en moins de 4h. Je ne sais pas pourquoi je le réalise pile à cet endroit. J’ai une pensée pour ceux qui m’attendent sur la ligne d’arrivée, j’ai envie de serrer mes enfants contre moi.

A partir du 24ème, ça commence quand même à tirer un peu sur les cuisses. Mon cardio est stable, ça va, mais ma vitesse commence à se raboter. A partir du 26ème, ça devient franchement long, la fatigue arrive gentiment mais sûrement…. en plus, nous courrons cette fois avec le vent de face. C’est un petit vent, certes, mais la route est un immense boulevard tout droit, très long. Chaque petite difficulté de plus devient un obstacle qu’il faut gérer. Du coup je tente une stratégie attrapée un jour sur un site de running: je me «cache» juste derrière un autre coureur. Ca marche et me fait doublement du bien. D’une part il m’abrite, d’autre part je me cale automatiquement sur sa foulée, ce qui permet de faire travailler différemment mes jambes et «détend» mes muscles endoloris. Je n’abuse pas trop du stratagème, quelques minutes par-ci par-là qui font néanmoins leur effet.

Au kilomètre 26, je me rende compte que mon « pare-vent » m’est familier. Il s’agit en fait de mon ancien professeur de français il y a maintenant plus de 20 ans. Je le reconnais, lui aussi! C’est drôle, bien des années se sont passées depuis notre dernière rencontre, et le voilà qui se retrouve à nouveau, sans le savoir cette fois, dans la position du guide. Nous échangeons quelques mots qui me reboostent, et je repars toute guillerette de cette jolie coïncidence. Je ne m’attarde toutefois pas trop à parler car j’ai besoin de retourner rapidement dans ma bulle, et je pense que lui aussi.

Les kilomètres défilent: 28-29-30. J’ai sérieusement mal maintenant mais ça n’est pas insupportable, je m’attendais à pire. Pas de mur à l’horizon. Je reprend un gel et de l’eau au 31, toujours bien tolérés par le ventre. J’avance cependant moins vite depuis quelques kilomètres. Bientôt j’atteindrai le panneau orange qui indique 33. C’est la distance la plus longue que j’ai jamais parcourue.Vais-je expérimenter le fameux mur? Lui non, mais la douleur, ça oui! J’ai à présent franchement mal aux cuisses et un peu sous le pied droit. Heureusement, côté coeur, ça reste stable ;o).

Je vois plusieurs coureurs qui marchent: certains d’entre eux trottent à reculons pour soulager leurs crampes. Je ne connaissais pas la technique et j’hésite à faire pareil mais j’ai trop peur de me casser la figure et de ne pas pouvoir repartir. Je commence à me répéter en boucle « ne-pas-marcher-ne-pas-lâcher-ne-pas-marcher-ne-pas-lâcher ».

Les kilomètres me semblent de plus en plus longs. Ne font-ils vraiment que 1000 mètres à ce stade?? Aïe aïe, ça fait quand même bien mal aux jambes. Mais je me console: le cardio ne montre pas de signes d’affolement, et mon allure elle, ne s’érode plus.

Kilomètre 34: je m’attendais à assister à une hécatombe de coureurs mais les gens autour de moi sont valeureux. Ils sont, concentrés, tout à leur effort, admirables. Je trouve qu’ils n’ont pas trop l’air de souffrir et ça me colle presque la honte. Comparativement, j’ai l’impression de morfler 1000x plus. J’ai bien envie de claironner un «comment ça va?» pour en être sûre, mais j’ai trop peur de la réponse…

Kilomètre 35: j’ai lu à maintes reprises que le véritable marathon commencerait ici. S’il n’a pas encore heurté le mur alors le coureur peut se permettre de mettre la gomme jusqu’à la fin. J’ai toujours aussi mal, mais je sens bizarrement venir comme un second souffle, alors j’accélère un peu et … ça ne casse pas.

Kilomètre 38: comme un coup de poignard sous le pied droit…. merde alors! Il ne reste que 4 kilomètres et un chouilla! Alors je fais pareil qu’au 15: j’intime à mon pied l’ordre de se taire, on y est bientôt, il pourra se reposer dans pas longtemps… il proteste pour la forme pendant un bon kilomètre. C’est compliqué de courir sur l’extérieur du pied, mais il finit quand même par obtempérer. Dans ma tête, tourne la phrase «Je suis le capitaine du navire, le maître de mon bateau». Un dernier gel pour tenir, de l’eau de l’eau…

Kilomètre 39: looooooooong…

kilomètre 40: encooooore plus long…. mais je commence à visualiser l’arrivée: je connais bien cette route, je reconnais les maisons, les arbres, ça va le faire, on va y arriver….

kilomètre 41: frisé la catastrophe! Lorsque je vois ce panneau orange qui indique le dernier kilomètre, l’émotion m’envahit d’un coup et sans prévenir! Je suis presque arrivée!!! Ca donne un truc du genre OmondieuOmondieuOmondieuOmondieu!!!!! qui se met à tourner en boucle dans ma tête de plus en plus vite, vite, vite, vite. Oups! Mon coeur s’emballe, les larmes montent et là ma respiration part en vrille…. je fais une crise d’hyperventilation!!! Je n’arrive plus à respirer! J’étouffe!!! Au secours! La panique n’est pas loin! Noooon!!!!! Reprend-toi, MERDE!!!! Pas si près du but!!!! J’ai tout envisagé mais pas ça!! Je me met mentalement une claque version XXL, je me force à respirer profondément, doucement, je me concentre +++++, je chasse de ma tête toutes mes émotions, toutes les pensées parasites….. et….. mon souffle revient peu à peu, gentiment mais sûrement, à la normale. Mes jambes, vaillantes elles, ont continué comme si de rien n’était….

Cette fois, autour de moi, un paquet de coureurs n’en peuvent vraiment plus…. Juste devant un compagnon marathonien se soudain comme foudroyé d’un seul coup: il essaie d’avancer malgré tout mais ses jambes se sont transformées en pierre, il est incapable de les piler…il avance comme un robot dont la mécanique est grippée …

Un autre se met à marcher à quelques centaines de mètres de l’arrivée…j’ai l’énergie de lui lancer Courage!! nous sommes tout près!! Il me répond dans un souffle… peux plus…

Et la voilà, l’Arrivée! Au détour d’un dernier virage, elle est là! C’est la dernière ligne droite… elle semble si proche et pourtant si loin… Ces derniers mètres seront les pires de toute la course: l’impression de faire du surplace, que l’asphalte sous mes pieds a fondu, que je dois arracher mes pieds du sol… 42 virgule 195 qu’on a dit…. et bien ils prennent là toute leur dimension ces foutus virgule 195!!!! Allez, allez, au bout, il y a les miens qui m’attendent, ça me donne le dernier coup de pep, l’ultime coup de cravache…

Je passe sous l’arche! Et je m’arrête de courir… mes jambes en tous cas: ma tête, elle, continue tout droit….Bing! Un étourdissement et un éclair blanc: la douleur devient paroxystique, elle plante ses crocs dans mes cuisses et mord de toutes ses forces. Je dois m’accrocher à la grille pour ne pas tomber, mon Dieu que ça fait MAAAL!!!… puis je lève la tête et je vois mon mari devant moi, derrière la barrière, qui me sourit… je crois qu’il me dit bravo, je ne sais pas trop… mais d’un coup la douleur est bien plus supportable…

J’étais sûre que j’allais pleureur si j’arrivais au bout de mon challenge mais non, je ne réalise pas, c’est irréel…pourtant je l’ai fait, LE marathon, en 3h50… c’est étrange, sur le moment, je ne ressens quasiment aucune émotion, je suis comme vide, en mode automatique. A posteriori, je pense que je me suis involontairement mise en état d’autohypnose pour sortir de ma crise au kilomètre 41. Remonter à la surface nécessitera pas mal de temps… la déferlante viendra, mais quelques heures plus tard seulement, les larmes aussi.

Mon papa est là, il m’a attendu tout du long, c’est lui qui pleure en me serrant contre lui… papa, merci pour ce beau cadeau, je suis fière d’être ta fille.

Voilà, mon premier marathon est derrière… quelle aventure… je ne suis pas déçue du voyage… je l’ai rêvé, préparé, vécu puis terminé dans la douleur, je le tiens enfin entre mes mains: comme il est beau…


Raconte-moi un marathon: Lausanne par El_Nino3131 (invité) (92.90.21.xxx) le 27/10/15 à 22:15:15

Super et émouvant...
Bravo à toi et continue à t'éclater de la sorte.

Raconte-moi un marathon: Lausanne par (invité) (80.12.59.xxx) le 27/10/15 à 22:19:50

Beau récit ! Beaucoup de lucidité de ta part et tu te souviens de tout !! Encore bravo, persévère ! Paris ! Une bien belle course... Bonne prépa à toi !!

Raconte-moi un marathon: Lausanne par (invité) (81.56.120.xxx) le 27/10/15 à 22:40:57

Merci pour ce récit, c'est émouvant et très bien écrit.
A faire lire à ceux qui ne comprennent pas pourquoi on fait ce sport.
Tu montres bien à quel point la souffrance physique peut être transcendée par la volonté d'aller au bout d'un épreuve qui nous dépasse.
Certaines courses deviennent des marqueurs émotionnel qui restent gravés en nous et celle-là en fera surement partie pour toi.

Je me reconnais bien dans cette capacité qu'on a à revivre les moindres détails de la course après coup. Ça révèle la puissance émotionnelle d'une telle épreuve. Et finalement n'est-ce pas aussi après cela que l'on court?

Raconte-moi un marathon: Lausanne par Pieromarseille (invité) (78.241.75.xxx) le 27/10/15 à 23:44:54

Magnifique récit !!! La famille, l'ambiance, la motivation, les paysages, la rencontre impromptue avec ton professeur, la souffrance endurée et sublimée... et finalement ce super temps pour un premier marathon ! Ca s' appelle faire la course de sa vie ça, du genre de celle après laquelle on continue ensuite à courir pendant de nombreuses années pour retrouver ce shoot incroyable et unique que constitue un premier marathon réussi. Un très grand merci à toi pour avoir partagé avec nous cette folle course... et un énorme bravo pour avoir été au bout avec panache !

Raconte-moi un marathon: Lausanne par rod (invité) (82.229.136.xxx) le 27/10/15 à 23:49:01

Bravo pour le marathon et ce super compte rendu !

Raconte-moi un marathon: Lausanne par Serge92 (membre) (82.124.12.xxx) le 28/10/15 à 00:22:11

MERCI
BRAVO
FORMIDABLE
ENCORE MERCI

Raconte-moi un marathon: Lausanne par Elisa (membre) (145.232.233.xxx) le 28/10/15 à 07:34:54

Magnifique récit ! Je n'ai jamais couru de marathon mais je m'y suis vraiment cru avec ton histoire...
Mille bravos pour cette course, et sacré temps en plus !
Bon repos à toi :-)

Raconte-moi un marathon: Lausanne par isa (invité) (80.215.196.xxx) le 28/10/15 à 07:57:50

Felicitations...pour ta course et pour ce magnifique recit...
bonne recup et a bientot sur le forum, c est un regal de te lire...

Raconte-moi un marathon: Lausanne par Pharmaspeed (invité) (78.244.173.xxx) le 28/10/15 à 08:10:03

Merci pour ce récit ça fait du bien

Je vais moi aussi attaquer mon premier marathon à Paris avec le même secret de finir en sub4h mais annonce 4h à mon entourage. En cas de difficulté je penserais à ce récit qui je suis sur me motivera. Encore merci

Raconte-moi un marathon: Lausanne par Perce Neige (invité) (92.151.69.xxx) le 28/10/15 à 08:22:01


Joliment écrit, Helvetia!

(N'oublie pas d'en faire une copie pour la mettre dans ton album photo "Mon premier marathon" ;)
Bravo,le marathon de Lausanne monte beaucoup, en tout cas par rapport à Paris.
Bonne récup, et en avant pour avril !

Raconte-moi un marathon: Lausanne par Vraicoureurdefond (invité) (80.215.205.xxx) le 28/10/15 à 08:26:38

Merci! J'adore les CR de marathon!

Vraicoureurdefond.

Raconte-moi un marathon: Lausanne par Vraicoureurdefond (invité) (81.247.44.xxx) le 28/10/15 à 08:29:17

J'en ferais bien un mais monter 10 marches pour sortir de ma fosse d'aisance me fatigue déjà.

Vraicoureurdefond

Raconte-moi un marathon: Lausanne par Eliza (membre) (46.17.84.xxx) le 28/10/15 à 08:30:07

Merci pour ce magnifique récit !!!
J'en ai la chair de poule... Je m'y serais presque crue...
Un ENORME BRAVO à toi...
Vivement Paris :)

Raconte-moi un marathon: Lausanne par jibus (membre) (91.88.212.xxx) le 28/10/15 à 08:35:44

Tout simplement bravo pour cette performance... Que dire de plus sinon que ton CR m'a embrumé les yeux et comme ton papa j'ai versé ma petite larme...
Savoure ces moments ! Bonne récup tu peux être fière de toi !
Vivement le prochain !!

Raconte-moi un marathon: Lausanne par (invité) (92.152.157.xxx) le 28/10/15 à 08:59:41

Enfin de la lecture dans un français parfait, agréable à lire pas comme certains demeurés du forum ...

Bravo pour ta volonté hors pair !

Bravo pour ton audace après 1 an de c.à.p.!

Bravo pour ta course !

Bravo pour ton chrono.!

Bravo pour ton récit !

Bravo MARATHONIENNE !

;-))

Raconte-moi un marathon: Lausanne par oldman (invité) (212.202.64.xxx) le 28/10/15 à 10:01:57

Quoi dire de plus sauf bravo !! c'est pour ca que j'aime le marathon; émotion et effort !!

je pense que marathon numéro 2 n'est pas loin ???.....

Raconte-moi un marathon: Lausanne par D'''''''N (invité) (90.12.72.xxx) le 28/10/15 à 11:34:49

S ... incère
I ... nvestie
L ... lucide
V ... aleureuse
I ... ntense
A ... suivre

Raconte-moi un marathon: Lausanne par Serge92 (membre) (82.124.138.xxx) le 28/10/15 à 11:46:31

D"""""""N....CURIEUX :-)

Raconte-moi un marathon: Lausanne par D'''''''N (invité) (90.12.72.xxx) le 28/10/15 à 12:00:32

Oui, quand je lis un CR aussi positif que celui-là.
Je connais le parcours de Lausanne et je sais que s'il est légèrement descendant à l'aller, le retour est donc légèrement montant et effectivement, le vent est très très souvent dans le pif. La perf de Helvétia77 est d'autant plus améliorable, d'autant plus que la sagesse a été permanente. Je ne pense pas qu'elle se grille à son 2ème, mais assurément une belle surprise l'attend, en sachant qu'un marathon restera toujours un marathon avec son 3ème tiers parfois rétif.

Raconte-moi un marathon: Lausanne par LGF (membre) (213.166.220.xxx) le 28/10/15 à 17:58:20

@Helvetia77

Oh punaise, c'était beau !
MERCI d'avoir partagé ta course et BRAVO !
Je suis admirative de voir combien tu t'es souvenue de nombreux détails...
J'ai envie de faire un marathon en lisant ton compte-rendu.
Merci !

latortuebancale.

Et "bisous, bisous" !

Raconte-moi un marathon: Lausanne par carapace (invité) (80.12.59.xxx) le 28/10/15 à 18:14:45

LGF,
S'il te plaît, dessine-moi un mouton.

Raconte-moi un marathon: Lausanne par (invité) (83.193.205.xxx) le 28/10/15 à 18:30:47

@ LGF "J'ai envie de faire un marathon en lisant ton compte-rendu." y a pu qu'à ...

Raconte-moi un marathon: Lausanne par (invité) (192.198.151.xxx) le 28/10/15 à 22:20:04

Super, le 1er marathon est toujours le meilleur. Essaye d'arriver avec moins de douleurs aux prochains et tu auras un peu plus d'émotions, tu pourras ainsi profiter de ces 195 derniers metres qui en effet sont parmi les plus longs !!

Raconte-moi un marathon: Lausanne par Tonio92 (membre) (82.66.100.xxx) le 28/10/15 à 22:50:43

Super compte rendu, bravo :)

Raconte-moi un marathon: Lausanne par Helvetia77 (membre) (89.217.163.xxx) le 29/10/15 à 21:25:31

Merci pour tous vos retours très encourageants!

Je compte m'investir beaucoup sur celui de Paris en effet, et commenter au plus vite un plan approprié!

Raconte-moi un marathon: Lausanne par philou21 (invité) (78.219.51.xxx) le 29/10/15 à 23:25:00

Je suis exactement dans le même cas que Pharmaspeed, avec les mêmes objectifs et même rêves.

Quel plaisir de lire ce texte, tu arrives très bien à nous faire partager l'émotion que tu as vécue.

Je me projette déjà!

Raconte-moi un marathon: Lausanne par MathieuCH (membre) (138.190.32.xxx) le 30/10/15 à 08:14:52

Joli récit même si sur la vidéo de l'arrivée ça fait moins rêver :)

Raconte-moi un marathon: Lausanne par (invité) (37.164.82.xxx) le 30/10/15 à 09:20:06

C'est quoi son numéro de dossard?

Raconte-moi un marathon: Lausanne par (invité) (92.152.225.xxx) le 30/10/15 à 09:22:30

'' Super, le 1er marathon est toujours le meilleur ''

C'est un avis perso. qui n'engage que toi, pas d'accord avec cette affirmation !

Raconte-moi un marathon: Lausanne par (invité) (85.218.56.xxx) le 30/10/15 à 09:30:55

Oui en effet, j'ai eu un sacré étourdissement, et vraiment cru partir aux fraises :o)

... 1644 ;o)

Raconte-moi un marathon: Lausanne par AmadeusZart (membre) (92.131.102.xxx) le 30/10/15 à 13:26:13

Partir aux fraises pour un(e) marathonien(ne), c'est le pendant du partir aux champignons chez les trail/eurs/euses ou bien ? ;-)
C'est bon, je sors ! ------->
Mais non sans remercier pour cette lecture d'aventure toute fraîche, qui sent bon la joie et le partage... Et une certaine ivresse.

Raconte-moi un marathon: Lausanne par (invité) (88.188.170.xxx) le 30/10/15 à 13:55:38

C'est quoi ton numéro de dossard? Impossible d'accéder à tout les classements...

Raconte-moi un marathon: Lausanne par Helvetia77 (membre) (89.217.163.xxx) le 30/10/15 à 16:07:04

Pour ceux qui tiennent vraiment à me voir vaciller... j'avais le 1644

Mais je précise que malgré les apparences, je suis quand même restée debout :)!

Raconte-moi un marathon: Lausanne par (invité) (88.188.170.xxx) le 30/10/15 à 16:22:18

Dossard 1644 c'est une femme qui finit en 3h50 c'est pas ton cas!

Raconte-moi un marathon: Lausanne par Helvetia77 (membre) (89.217.163.xxx) le 30/10/15 à 17:55:29

Heu... j'ai dit qq. que j'étais un homme?

Raconte-moi un marathon: Lausanne par Serge92 (membre) (82.124.8.xxx) le 30/10/15 à 18:14:18

...."Mon papa est là, il m’a attendu tout du long, c’est lui qui pleure en me serrant contre lui… papa, merci pour ce beau cadeau, je suis fière d’être ta fille."...

Raconte-moi un marathon: Lausanne par mimii (membre) (86.194.166.xxx) le 30/10/15 à 18:23:36

Bravo la marathonienne, j ai eu plaisir à lire ce cr!

Raconte-moi un marathon: Lausanne par (invité) (88.188.170.xxx) le 30/10/15 à 20:06:06

Bravo miss autant pour moi;)

Raconte-moi un marathon: Lausanne par AmadeusZart (membre) (92.131.102.xxx) le 30/10/15 à 21:09:20

Sur l'arrivée, ça refoule pô plutôt le rototo de 1664 ?
;-)

Raconte-moi un marathon: Lausanne par Helvetia77 (membre) (89.217.163.xxx) le 31/10/15 à 11:10:41

MDR! J'ai pas osé parler du ravito easter egg au Km 42 ;o)

Raconte-moi un marathon: Lausanne par dimilala (invité) (92.93.113.xxx) le 31/10/15 à 11:44:12

MERCI et toute mes félicitations pour ce moment unique de partage, d'échange.
Je viens sur ce site pour lire ce genre de récit, d'expérience et comme tout le monde l'a si bien dit, on se serait cru.
Tout y est.
On a envie d'être à tes côtés au marathon suivant car on sait que la compagnie mentale accompagnerait notre effort.

MERCI encore pour toutes ces émotions.

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