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Course poétique par David (invité) (91.88.41.xxx) le 28/12/15 à 11:15:37
Le jour va. Le temps va. Le corps est entier. L'esprit est sain. Tout va bien. Je respire.
Nous sommes vivants. J'ai couru ce matin (le temps importait peu) et j'ai vu le soleil se lever sur la baie du mont saint Michel, la lumière poindre.
Le temps court aussi comme un marathonien.
Il se déplace sur la ligne d'horizon, comme la lumière.
Car le temps est la lumière.
Tout va bien, tout court, tout file, et le fil est tendu.
Pur qui veut bien voir. Pour qui veut bien vivre. Pour qui veut le bien.
Courir c'est respirer plus fortement. Pleinement.
Au milieu de la lumière vivante.
Vivant au milieu des vivants.
Le temps est mon ami.
Harmonie du jour.
Bonne journée à toi.
C'est le jour de la saint Innocent.
Puis ce sera la nuit et les étoiles.
Puis ce sera la saint David.
Bonne journée à toi.
Profite bien!
Qui court vit.
Qui ne court plus est mort.
Bonne journée à vous.
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Course poétique par (invité) (81.56.120.xxx) le 29/12/15 à 15:13:37
Comme quoi l'abus de sport est aussi dangereux pour la santé mentale...
Course poétique par le socciologue du 52 (invité) (87.255.151.xxx) le 29/12/15 à 15:29:16
je l'avions bien dit !
Course poétique par (invité) (77.154.202.xxx) le 30/12/15 à 17:46:37
Lol
Course poétique par David (invité) (91.88.41.xxx) le 07/02/16 à 00:18:19
A l'heure où les astres débutent leurs courses fulgurantes,
Débutent les marathons des rêves.
La lune perd son souffle à la recherche de la lumière.
Le clown en short, s'envole sur la piste aux étoiles.
Course poétique par David (invité) (91.88.41.xxx) le 08/02/16 à 13:31:32
Pas à pas, il ne sait pas, que c'est, avec ou contre le vent, seul ou avec soi, le matin ou le soir, méditant, toujours de l'avant qu'il va. Comme le vent, le chemin, le temps qui jamais ne recule.
Primevères, fraises sauvages et framboises des bois: vous me verrez bientôt courir parmi vous et vous serez invitées à me suivre au rythme de mes pas.
Course poétique par AmadeusZart (membre) (92.142.46.xxx) le 08/02/16 à 14:10:04
En haut du chemin, près d’un buisson de ronces, je l’ai observée avec ses couleurs mélangées, et j’ai senti un peu
sa chaleur me nourrir. L’aube et l'enfant coururent dans la campagne.
À l'arrivée il sera midi.
;-)
Course poétique par Joseph le pixe (invité) (171.16.210.xxx) le 08/02/16 à 14:36:27
Tu as chié derrière un buisson de ronces ?
Course poétique par Cas K (invité) (171.16.210.xxx) le 09/02/16 à 08:22:31
Pas de poèmes aujourd'hui ?
Course poétique par (invité) (194.206.87.xxx) le 09/02/16 à 08:48:35
hier derrière le buisson, il fallut que je m'agenouille
je sentais les chardons me caresser doucement les ...fesses
j'attrapai maladroitement à l'aveugle mon joli sac hermèç
et j'en extrayai un rouleau de papier et mon plat de nouilles
cette journée avait bien commencé
mais la fin elle aussi promettait
Course poétique par Joseph le pixe (invité) (171.16.210.xxx) le 09/02/16 à 09:09:08
Un vrai poète !
Course poétique par David (invité) (91.88.41.xxx) le 09/02/16 à 10:28:41
Par la fenêtre grise, il scrute le matin,
Pour pouvoir courir seul avec son chien.
Par les chemins humides, par les chemins boueux,
Ira-t-il courir notre fier amoureux?
Les gouttes de sueur qui perlent sur ton corps,
Sont-elles plus nombreuses encore,
Que les gouttes de pluie qui tombent du ciel?
Assis, prostré, seul, il pensera à elle.
S'il sort, il sera mouillé jusqu'aux os.
Vaut-il mieux rester lire la prose de Cottereau?
Seul, prostré, comme un ours en cage,
Ruminant son pain complet, il aura la rage.
Il pensera à ses lignes, il pensera à elle,
Tout en étudiant les courbes de Jack Daniel.
Course poétique par Danton Q. (invité) (80.215.172.xxx) le 09/02/16 à 11:25:31
Prout !
Course poétique par (invité) (212.234.218.xxx) le 09/02/16 à 11:27:04
Oh pt1 j'ai les yeux qui saignent
Course poétique par (invité) (92.142.46.xxx) le 09/02/16 à 12:29:19
Respirons sur une brutale mer son haleine embaumée
Quand la tempête la violente pour celle à purifier
;-)
Course poétique par alban dapart (invité) (194.206.87.xxx) le 09/02/16 à 13:17:33
Cette oeuvre est dédiée aux voituromorphiques :
cette nuit en pensant à le prixe
j'ai dormi sur le crixe
me suis réveillé comme un bleu
j'avais du mal à ouvrir l'essieu
suis allé vidangé un coup
j'ai mis ma main sur le bout
mais j'ai touché le frein
alors j'ai gueulé, c malin !
j'ai ouvert mon frigo,
en ai sorti du fouet go
mon sang n'a fait qu'un tour
déjà dans le rouge, au secours !
puis ça s'est calmé, la haine !
me suis regardé un film ax
arrosé d'un jus de citroën
et me suis allongé comme une cx
Course poétique par (invité) (86.70.118.xxx) le 09/02/16 à 14:32:56
olalalala, je n'en peux plus :)))))))))
Course poétique par David (invité) (91.88.41.xxx) le 09/02/16 à 15:08:14
Seuls ceux qui savent mettre des mots sur ce qu'ils vivent, peuvent savoir pourquoi ils courent.
Seuls ceux qui regardent la feuille qui tombe, sauront voir le printemps.
Seuls ceux qu'illumine la lumière, pourront voir le bout du chemin.
Un mot est un pas, la phrase est un souffle et ma course est un texte dont je suis l'auteur.
Qui donnera sens?
Je ne sais pas pourquoi je cours, mais je cours pour savoir qui je suis.
Rions donc de ces plaisanteries, avant d'être blessés.
Nous ne sommes pas des migrants qui marchent, mais comme eux, humains, nous allons vers notre futur.
Le coureur, dans l'effort, rit rarement.
Mais le rieur peut courir.
Tout est question de souffle, de rythme, d'haleine, de transpiration
Les coeurs des vivants battent plus que ceux des morts.
Les coeurs des coureurs sont des coeurs vivants.
Allons donc nous donner à coeur joie, dans la course des mots inutiles qui battent la chamade.
Juste pour cou-rire.
Course poétique par sistère (invité) (194.206.87.xxx) le 09/02/16 à 15:57:47
plutôt que cou-rire
j'ai eu un fou-rire
c'était devant pat seb
un samedi soir michel leeb
je l'ai trouvé trop drôle
j'aime qu'il me frôle
et me caresse l'esprit
un peu comme le khlytoriz
Sistère, une femme de sexe féminin
Course poétique par sister, la fausse (invité) (89.84.217.xxx) le 09/02/16 à 15:58:41
Magnifique!!!
Course poétique par David (invité) (91.88.41.xxx) le 11/02/16 à 23:16:28
Ce matin comme un poisson, j'ai tourné en rond.
Rouge.
Du matin jusqu'au soir.
J'aurais bien voulu me mordre la queue,
Mais le cercle de mes yeux était trop creux,
Pour faire, comme au grand huit, le tour de la question.
J'ai manqué d'air, rempli de plaisir, respirant, suant.
Ce matin, j'ai tourné en rond. L'heure avançait pourtant,
A chaque rebond.
Sur la piste aux étoiles, j'ai fait rire le jour.
La nuit venue, la lune n'était pas encore partie.
Et je tournais toujours en rond,
Comme un poisson, rouge, sur le nez.
Et des chaussures usées au bout des pieds.
Demain comme aujourd'hui, sera la même course.
Pour faire, comme au grand huit, le tour de la question,
Comme le poisson au nez rouge, aux chaussures usées, qui se mord la queue.
Qui tourne tourne.
Qui a tourné tournera.
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