À dénivelée cumulée donnée, un marathon à longs faux-plats, plus dur qu'avec de franches côtes ?

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À dénivelée cumulée donnée, un marathon à longs faux-plats, plus dur qu'avec de franches côtes ? par andin (invité) (152.172.172.xxx) le 08/02/17 à 21:19:18

Bonjour à tous

Je voulais partager mon sentiment qu'un marathon à faux-plats est plus dur à gérer, à dénivelé cumulé égal, qu'une épreuve avec de plus franches, mais courtes côtes.

Prenons l'exemple d'un second semi avec un faux-plat montant à 1% du 21 au 31e et un faux-plat descendant à 1% du 31 au 41e. Quelle gestion ?

1. À l'allure. Un mec à 4'15"/km maintient son allure, mais augmente sa consommation de 5% environ pour 1% de côte (démontré en labo, en cours de physique et avec mon cardio). Il se retrouve à faire l'équivalent de 4'02"/km sur plat, son allure semi. Après 10 bornes à ce régime, au 30e il commence à être frit, mais il peut relâcher son effort en continuant à 4'15"/km en descente, l'équivalent de 4'28" sur plat... sérieux ça finit mal, j'ai tenté :-)
2. À l'intensité perçue ou au cardio. Du 21e au 31e, il passe à 4'28"/km, l'équivalent de 4'15"/km sur plat, puis maintient son effort, en descente, à 4'03"/km. Ses jambes crient de douleur... sérieux je ne tiens pas, mes jambes abdiquent !
3. Intermédiaire (4'22"/km en montée, 4'08"/km en descente). C'est ce que j'adopte naturellement, mais j'ai du mal à tenir l'allure en descente jusqu'au bout.

Perso, 1. et 2. ne me réussissent pas sur marathon, depuis que j'ai optimisé l'allure, je finis toujours par perdre quelques minutes. Le 2. passe sans souci sur 10 km et semi, mais mes jambes n'encaissent pas une survitesse en faux plat descendant sur le dernier quart d'un 42.

Si le marathon avait les même 100 m de D+ et de D- sur son second semi, mais sur des côtes à 3-4%, je n'aurais pas de souci à gérer : j'arriverais à encaisser l'effort musculaire et cardio sur de plus courtes durées.

Questions :
1. est-ce psychologique (long faux-plat v. courte côte) ?
2. est-ce général ou lié à un profil de coureur particulier (peu résistant musculairement, peu efficace en descente) ?
3. quelle est la stratégie optimale ?

À dénivelée cumulée donnée, un marathon à longs faux-plats, plus dur qu'avec de franches côtes ? par Jereiter (invité) (38.94.130.xxx) le 08/02/17 à 22:14:22

Expérience perso. Je peux descendre sans fatiguer très facilement même après beaucoup de km. Par contre une fois j ai pris une côte franche après 30 km de sortie ça m a stoppé net (marche obligatoire).

À dénivelée cumulée donnée, un marathon à longs faux-plats, plus dur qu'avec de franches côtes ? par Run1 (invité) (90.44.150.xxx) le 08/02/17 à 22:15:31

Mêmes sensations que toi sur ces cotes et faux plats.
Mais aucune idée sur les réponses à tes questions.
Cdt

À dénivelée cumulée donnée, un marathon à longs faux-plats, plus dur qu'avec de franches côtes ? par Jereiter (invité) (38.94.130.xxx) le 08/02/17 à 22:15:37

Je fais Boston cette année...Je te dirai, le profil de la course fait que ça correspond à un de tes cas de figure.

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