Intestin irrité

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Intestin irrité par runner FC (invité) (194.57.86.xxx) le 18/04/17 à 11:45:56

Bonjour,

je souhaiterai avoir vos conseils pour un point de côté que je n'arrive pas à enlever. Il est situé du côté droit. Cela fait trois ans que je m'entraine régulièrement (3 fois par semaine) et lorsque je fais des séances d'entrainement intenses ou de la compétition, j'ai toujours un point de côté qui apparait. Au début, je me suis dit que je manquais d'entrainement. Je fais attention à ce que je mange avant une compétition, et pas de repas 3 heures avant une compétition. Rien n'y fait. Je pense que c'est lié à des problèmes d'intestins irrités. Je ne supporte plus certains aliments, par exemple le café, ou le chocolat. Je suis allé voir un gastro-entérologue, qui m'a indiqué que j'avais une légère inflammation aux intestins. Je suis allé voir également un médecin du sport, qui m'a donné quelques conseils (boire de la vichy et du jus de raisin...), mais ça marche pas plus.
Je fais donc appel aux coureurs qui peuvent partager leurs expériences (médecin, régime). Cela me servira pour m'améliorer et m'enlever cette gêne qui gâche mon plaisir de courir.
Merci

Intestin irrité par SuperD (membre) (82.232.241.xxx) le 18/04/17 à 12:05:30

problème de respiration, ça se travaille en apprenant à relâcher les épaules et en faisant par exemple un peu de yoga pour le travail du diaphragme ou/et de la piscine pour apprendre à bien expirer. en gros lorsque tu accélères tu te crispes et tu inspires trop et ça finit par te bloquer la poitrine et provoquer ce point de côté. (typique du côté droit...)

Intestin irrité par (invité) (178.213.64.xxx) le 18/04/17 à 15:11:20

L’eluxadoline : un nouveau traitement pour le syndrome de l’intestin irritable à forme diarrhéique


La prise en charge du syndrome de l’intestin irritable avec diarrhée (SII-D) n’a pas été modifiée de façon récente. Les anti-diarrhéiques classiques (type lopéramide), les antispasmodiques, la colestyramine, éventuellement de faibles doses d’antidépresseurs sont les options thérapeutiques actuelles pour calmer les douleurs et les besoins exonérateurs répétés et souvent impérieux ; leur efficacité est inconstante. Du fait de l’implication des récepteurs sérotoninergiques dans la physiopathologie des symptômes, l’essai des antagonistes des récepteurs de type 3 a pu sembler une voie thérapeutique d’avenir avant que la prescription de ce type de médicaments soit interrompue ou très strictement réglementée (comme aux Etats-Unis) en raison de la survenue de colites ischémiques. Le recours à des médicaments agissant sur les récepteurs opioïdes digestifs est une nouvelle solution, du fait de l’implication de ces récepteurs dans la douleur viscérale et la sécrétion hydro-électrolytique intestinale.

Cette étude collige les résultats de 2 études randomisées (IBS-3001 et IBS-3002) concernant un total de 2427 patients recrutés aux USA, au Canada et au Royaume-Uni, chez qui les résultats de 2 doses (75 mg et 100 mg) d’eluxadoline (qui est à la fois un agoniste des récepteurs m et k et un antagoniste des récepteurs d à action périphérique et peu absorbé) ont été comparés à ceux obtenus par un placebo. La différence entre les 2 études contrôlées résidait dans la durée du traitement, 52 semaines pour IBS-3001, 26 seulement pour IBS-3002. Le critère de jugement principal a tenu compte des exigences des agences américaine (FDA) et européenne (EMEA). Il était, comme le recommandent ces différentes autorités, un critère composite prenant en compte à la fois l’amélioration de la douleur abdominale et de la diarrhée. Pour que le malade soit considéré comme répondeur, ces 2 symptômes devaient s’améliorer le même jour de plus de 30 % pendant au moins 50 % de la période de traitement. Pour les autorités des USA, l’évaluation était faite sur les 12 premières semaines de traitement. Elle avait lieu sur les 26 premières semaines pour l’EMEA. Dès la 1ere semaine de traitement, l’éluxadoline, pour chacune des 2 doses, a fait mieux que le placebo, avec un effet dose dépendant, plus net avec 100 que 75 mg. Nausées et constipation ont été un peu plus fréquentes que sous placebo avec les 2 doses. Cinq cas de pancréatite bénigne (0.3 %) ont été observés avec l’eluxadoline.

Ces résultats sont prometteurs et ouvrent une nouvelle stratégie thérapeutique dans le syndrome de l’intestin irritable avec diarrhée avec l’arrivée d’un médicament qui est efficace à la fois sur la douleur et la diarrhée, les deux plaintes amenant les malades à consulter. Les taux de malades répondant au critère de jugement principal sont plus faibles que dans les essais précédemment publiés, notamment avec les antagonistes des récepteurs 5-HT3 (alosétron) : 23.9 % et 25.1 % dans l’essai 3001 avec 75 mg et 100 mg, 30.4 % et 32. 7 % dans l’essai 3002. Ceci n’est pas surprenant puisque le critère retenu dans ces 2 essais avec l’eluxadoline était plus strict que dans les essais précédents. Le caractère exigeant de ce critère explique aussi le faible effet du placebo, respectivement 17 et 20 %, alors que les répondeurs au placebo sont habituellement aux alentours de 35 à 40 %. La seconde grande conclusion de ces études est que le bénéfice de l’eluxadoline apparait dès la 1ere semaine de traitement et qu’il se maintient dans le temps.

La question que soulève l’introduction de tout nouveau traitement des troubles fonctionnels digestifs est la sécurité d’utilisation de ce médicament. La classe thérapeutique de l’eluxadoline expose, au moins théoriquement, à la survenue de spasmes du sphincter d’Oddi susceptibles de provoquer une pancréatite aiguë. Cinq cas de pancréatite ont été recensés. Les auteurs de l’article précisent bien qu’aucun de ces cas n’a été considéré comme imputable au traitement.

En résumé, une nouvelle option thérapeutique prometteuse dans le SII-D. Espérons pour les malades que la disponibilité de ce médicament ne sera pas trop retardée pour des raisons de coût…

Intestin irrité par K (invité) (92.142.36.xxx) le 18/04/17 à 15:25:16

"" pancréatite bénigne ""

mdr
ça existe ça?

Il s'agit d'un étude relatant de l'efficacité d'un nouveau produit. Etude réalisé sur un échantillon significatif, en double aveugle versus placebo....
Le seul problème de ce type de recherche ou d'étude c'est que l'on traite les symptômes et que cela n'apporte aucune réponse quand à la cause (étiologie)

Dans le colon irritable ou les problèmes fonctionnels il y a d'autres pistes de traitement : changer son alimentation en est une
Cela fait partie de ce que l'on appelle les colopathies fonctionnelles qui représentent de mémoire 1/3 des consultations

Cas clinique
lorsqu'un enfant de 6 ans, la veille de son entrée au CP, a mal au ventre et qu'il a du mal à s'endormir que fait on?

:)

Intestin irrité par (invité) (178.213.64.xxx) le 19/04/17 à 15:37:28

Les hémorroïdes, aussi appelés des pieux, sont l’inflammation des veines de l’anus. Elles sont gonflées et donnent l’impression d’avoir une bosse près de l’anus. Les hémorroïdes peuvent démanger, brûler ou faire mal, surtout lorsque vous déféquez. Parfois une hémorroïde se rompt ce qui explique la présence d’un peu de sang rouge vif dans les selles.

Les hémorroïdes sont normales lors de la grossesse et chez les personnes qui restent assises ou celles qui portent de lourdes charges toute la journée, mais elles peuvent arriver à n’importe qui. Elles sont pires lorsque vous êtes constipés car se forcer à déféquer crée une tension dans les veines de l’anus.

Le traitement
Évitez la constipation et les hémorroïdes en buvant plus d’eau et en mangeant beaucoup de fruits frais et de céréales complètes.
Certains jus de plantes au goût amer (tels que la noisette ou le cactus)tamponnés sur les hémorroïdes aident àles réduire.
Asseyez-vous dans un bain d’eau tiède peu profond pour nettoyer l’hémorroïde et soulager la gêne.
Il arrive parfois qu’une hémorroïde coagule avec un caillot de sang. Vous sentirez une masse ferme et sensible à l’intérieur de la veine enflée. C’est parfois si douloureux que la personne est incapable de s’asseoir. Soulagez la douleur en retirant le caillot
N’enlevez pas les hémorroïdes. Cela pourrait causer de graves saignements.

La peau à vif ou déchirée autour de l’anus.
Une petite déchirure de la peau peut conduire à un anus qui démange, qui fait mal ou qui saigne. On la confond facilement avec les hémorroïdes ou les vers. En principe, un adulte qui a des démangeaisons à l'anus n’a pas de vers.

Ces déchirures sont généralement dues à un essuyage trop rugueux après avoir déféqué. Elles sont encore pires lorsque l’anus n’est pas nettoyé correctement.

N’essuyez pas l’anus avec des épis de maïs, du papier journal ou d’autres matériaux râpeux.
À la place, utilisez du papier toilette ou un bol d’eau pour nettoyer l’anus après avoir déféqué. Lavez-vous bien les mains après.

Prenez un bain régulièrement et nettoyez l’anus lorsque vous vous lavez.
Mettez une crème protectrice sur l’anus après l’avoir nettoyé pour l’aider à guérir. Une crème de type Vaseline ou une pommade pour bébés contre les rougeurs devrait suffire. Vous pouvez essayer la crème à l’hydrocortisone mais ne l’utilisez pas plus d’une semaine ou elle fragilisera la peau.
Les douleurs à l’anus
Parfois les gens ont une masse enflée, rouge et douloureuse près de l’anus. Cette masse est remplie de pus et est un genre d’abcès. Un abcès peut créer un trou entre l’anus et la peau et il devrait être immédiatement asséché. Videz-le aussi près que possible de l’ouverture de l’anus.

;-)

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