Question sur Lydiard

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Question sur Lydiard par (invité) (91.87.217.xxx) le 25/11/20 à 16:06:47

Salut,

Je viens de lire un article sur Arthur Lydiard et un passage a retenu mon attention.

"Lydiard himself may have made the best argument for aerobic training, when he pointed out that anaerobic metabolism can be maximized in just 6-8 weeks, whereas aerobic metabolism can be improved over many years."

Ça veut dire que je peux faire 100% de mon entraînement en EF et travailler la vitesse 8 semaines avant ma course, au lieu de tout mélanger ? Ça marche aussi pour le marathon ?

Question sur Lydiard par (invité) (77.190.8.xxx) le 25/11/20 à 16:51:26

par rapport a ta question je pense que tu as un peu trop simplifié.
Par exemple, périodisation oui, mais il ne faut pas oublier la période d'affutage, donc si tu fais un affutage de 2 semaines par exemple, il faut commencer plutot 10 semaines avant.
Une deuxième chose qui je pense est trop simplifiée est que tu fais une équivalence "aerobic trainig" avec EF. L'aerobic training est beaucoup plus large que la simple EF. Et contrairement à ce que beaucoup de gens pensent (parce que Lydiard est vu comme le père du jogging) il était très loin de ne préconiser que de l'EF qu'il considérait comme sous optimale en terme d'entrainement.

Question sur Lydiard par Serge92 (membre) (86.249.184.xxx) le 25/11/20 à 17:12:24

aerobic training c'est aussi et au moins vers 85% FCM !

Question sur Lydiard par (invité) (91.177.137.xxx) le 25/11/20 à 17:18:32

Oui désolé d’avoir autant simplifié.

Pour l’aerobic training j’aimerais balayer la zone entre 70 et 80% FCM (bon en fait je cours sans cardio mais je serais dans cette zone-là).

En ce qui concerne le 100% aerobic training, je peux donc sans problème faire plusieurs mois sans jamais fractionner tant que je ne suis pas à 10 semaines d’une course ? Je pourrais même en profiter pour augmenter mon volume hebdomadaire.

Question sur Lydiard par (invité) (91.177.137.xxx) le 25/11/20 à 17:19:28

Serge92 c’est quasi de l’allure marathon alors ! Bon c’est plus compliqué que je ne le pensais.

Question sur Lydiard par Serge92 (membre) (86.249.184.xxx) le 25/11/20 à 18:58:51

je ne parle pas d'allure mais d'intensité du fait que les parcours longue distance environ 35km comportaient de belles côtes aussi....

Question sur Lydiard par (invité) (91.87.217.xxx) le 25/11/20 à 19:23:02

Ah d'accord, je comprends mieux ! Dans mes 6 séances hebdomadaires il y en aura deux plus vallonnées.

Question sur Lydiard par Moon (invité) (88.120.44.xxx) le 25/11/20 à 20:37:25

"Ça veut dire que je peux faire 100% de mon entraînement en EF et travailler la vitesse 8 semaines avant ma course, au lieu de tout mélanger ? Ça marche aussi pour le marathon ?"

Oui pour le départ d'un nouveau cycle et ne partant pas de zéro.

Pour le marathon oui ça marche très bien (2 à 3 mois d'EF + quelques SL + renforcement musculaire). Il faut bien s'entendre sur le mot "vitesse". Dans ce cas l'intensité travaillée à 8 semaines c'est de la vitesse 10km (moins 5 secondes) sur fractionnés de 1000 ou du seuil sur 2000/3000. Surtout pas commencer à s'envoyer des 30/30 ou des 200m vma à 8 semaines d'un marathon. Totalement contre productif. Il ne faut pas venir saper le travail fait sur les fibres lentes.

Pour le 10km ça peut et ça doit fonctionner aussi en début de saison pour un premier 10km de reprise sans vouloir décrocher un chrono phénoménal.

Question sur Lydiard par (invité) (77.190.8.xxx) le 25/11/20 à 20:53:05

"Serge92 c’est quasi de l’allure marathon alors ! Bon c’est plus compliqué que je ne le pensais."

Pour moi l'allure marathon (ou peut etre mieux comme le dit Serge, l'effort correspondant à une allure marathon) fait clairement partie du travail aérobie (courir un marathon en aérobie me parait difficile :) )

Question sur Lydiard par (invité) (176.163.182.xxx) le 25/11/20 à 22:00:41

"Lydiard himself may have made the best argument for aerobic training, when he pointed out that anaerobic metabolism can be maximized in just 6-8 weeks, whereas aerobic metabolism can be improved over many years."


C'est exactement ce que démontre la science : les effets parfois spectaculaires de l'entrainement en anaérobie ne sont pas niables mais ne fonctionnent que si cela est limité dans le temps. Et donc placé au bon moment, c'est-à-dire après une longue et grosse période de travail en aérobie qui permet d'augmenter le volume.

J'ai cherché longtemps des études sérieuses montrant les effets de l'entrainement en HIIT, fractionné ou autre dénomination du travail en anaérobie au moins partielle, au seuil ou au-delà du seuil : tout ce qui est nettement en faveur du travail à ces intensités se borne à 2 ou 3 semaines selon les études, disons entre 6 et 12 séances maximum dans le cycle. Si les effets de ce travail en anaérobie se prolongeaient, il est évident qu'on trouverait des études probantes sur l'amélioration des performances grâce à un entrainement HIIT ou anaérobie de ne serait-ce que 2 ou 3 mois. Si quelqu'un en trouve, je lirai avec intérêt, n'en ayant moi-même jamais trouvé.

Lydiard l'avait constaté il y a un demi-siècle, personne n'arrive à prouver qu'il avait tort, il faut donc se ranger au principe de forte périodisation et commencer l'entrainement par une grosse phase sans anaérobie. En fait deux phases, du pur aérobie puis de l'aérobie + travail de force et vitesse. Et ne passer qu'ensuite à de l'anaérobie, pour un temps limité pour optimiser les performances.

En n'oubliant pas que pour Lydiard l'aérobie ne se mesure pas avec un fréquencemètre ou des formules de VMA (concept inconnu de Lydiard) mais aux sensations, tout ce qui ne provoque pas de dette d'oxygène. Ça peut être parfois de la pure récup très lente, mais aussi parfois aller jusqu'à chatouiller la zone d'intensité juste au-dessous du seuil pourvu que ça ne dure pas longtemps et que ça soit mélangé. Il ne faut pas confondre cette grosse période de travail aérobie avec du footing très lent exclusif, il faut se fier à ses sensations et identifier la perception du seuil pour ne pas aller jusque là, c'est tout.

En réalité tout ce que dit Lydiard sur la période aérobie est fortement lié au concept de sortie longue. Si on peut courir longtemps, c'est qu'on est dans la bonne zone.

Il y a des tonnes de trucs à lire là-dessus sur le web, malheureusement rarement voire pas du tout en français (alors que des conneries sur la semaine type à faire toute l'année, on en trouve par corbeilles), il faut faire l'effort de lire l'anglais.

Question sur Lydiard par Serge92 (membre) (86.249.184.xxx) le 25/11/20 à 22:10:27

Le développement de l'aérobie est relativement lent, mais on le conserve assez longtemps, celui du secteur anaérobie est assez rapide mais on n'en maintient les bénéfices que sur une assez courte durée. De plus il faut savoir ce que l'on prépare, un 800m ou un marathon, en fonction de la distance et du niveau de l'athlète tout en conservant l'esprit périodisation, le contenu du programme sera bien différent. Même pour un athlète comme SNELL qui préparait le 800 il y avait des sorties de 35km au programme sur la partie foncière, alors pour un marathonien..... SNELL faisait cette sortie longe entre 2h25 et 2h15.

Question sur Lydiard par Serge92 (membre) (86.249.184.xxx) le 25/11/20 à 22:10:52

oups sortie longUe ! :-)

Question sur Lydiard par Laurent (invité) (37.167.61.xxx) le 25/11/20 à 22:51:49

À la lecture de vos propos, je m’interroge :
- y-a-t-il un intérêt à réaliser un cycle de développement de VO2 max tel que proposé par JP sur son site (et pas des programmes avec 30/30 et autres VMA) quand on ne fait que des 10 et semi ?
- si oui, à quelle période et à quelle fréquence ?
- ce type de programme amène-t-il une baisse des capacités aérobies développées plus avant dans une première phase ?

Question sur Lydiard par Serge92 (membre) (86.249.184.xxx) le 25/11/20 à 23:19:47

Faut commencer par faire une sérieuse préparation foncière avant tout avec quelques séances de côtes courtes 20" environ la situation sanitaire actuelle imposant un arrêt des compétitions pour encore quelques mois est une occasion pour y consacrer du temps. Cette prépa te permettra aussi de gagner en VO2 Max en plus des autres bénéfices. Ensuite tu pourras faire un petit cycle VO2 si tu en ressens le besoin avant de faire la partie spé. Attention à ne pas trop solliciter l'anaérobie, adapter en fonction de ton temps de compétition. L'approche sera différente pour un athlète sur semi en 1h10 et un autre en 1h30 et plus.

Question sur Lydiard par (invité) (5.253.205.xxx) le 26/11/20 à 06:23:01

95 % de l’entraînement de fond ( 10 km et plus long ) est de type aérobie, 5 % est de tendance anaérobie, vers la fin des fractions la FC dépasse 90% de FCM, mais pas trop, en modulant « au mieux »… la vitesse et le temps de la fraction mais aussi de la récupération.

Lydiard c’est la pyramide, d’abord du footing pendant des mois et rien d’autre à part quelques accélérations très courtes avec récupération longue.
Ensuite on accélère pendant deux mois avant la compétition.

En France ça ne peut pas avoir du succès, on a droit au biberon VMA sur 400 m très rapidement, du footing quelle idée ! ce n’est pas ça qui fera rentrer du pognon dans les caisses de la FFA.

Question sur Lydiard par Laurent (invité) (37.170.93.xxx) le 26/11/20 à 07:59:08

Serge, l’approche est si différente pour celui qui vaut 1h10 et celui qui fait 1h30 ?

Question sur Lydiard par velove (invité) (176.168.59.xxx) le 26/11/20 à 09:26:59

L approche lydiard est encore d actualité surtout pour le demi fond (800m au 5 000m et sûrement le 10 000m) puisque la partie "anaérobie à la lydiard" constitue le spécifique.
Cette partie est beaucoup moins volumineuse en heure d entraînement et pas mal de "séance vitesse" ou "anaérobie" et ça correspond au spécifique et aussi à une phase d affûtage,=> 2 en 1 ;-)

Question sur Lydiard par Serge92 (membre) (86.249.184.xxx) le 26/11/20 à 10:56:22

Laurent oui car le niveau d'intensité de la compétition ne sera le même donc il faudra s'y préparer. On s'entraine, on entraine par rapport au niveau de l'athlète sur la distance.

Question sur Lydiard par (invité) (176.163.182.xxx) le 26/11/20 à 12:17:20

Laurent (invité) (37.167.61.xxx) le 25/11/20 à 22:51:49

À la lecture de vos propos, je m’interroge :
- y-a-t-il un intérêt à réaliser un cycle de développement de VO2 max tel que proposé par JP sur son site (et pas des programmes avec 30/30 et autres VMA) quand on ne fait que des 10 et semi ?

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Peux-tu décrire ce type d'entrainement ?

Question sur Lydiard par MarathonMarne (membre) (81.249.170.xxx) le 26/11/20 à 12:21:32

''courir un marathon en aérobie me parait difficile''

Bah on est forcément en aérobie sur marathon, si on passe au dessus on ne courra pas longtemps.

Question sur Lydiard par (invité) (77.181.67.xxx) le 26/11/20 à 13:09:27

Oui MarathonMarne c'était une faute, il fallait lire anaérobie bien sur :)

Question sur Lydiard par (invité) (77.181.67.xxx) le 26/11/20 à 13:11:43

et pour clarifier, c'était pour dire que faire des parties d'une sortie à allure / effort marathon c'est du travail aerobie.

Question sur Lydiard par (invité) (88.120.44.xxx) le 26/11/20 à 15:58:34

«Lydiard lui-même a peut-être présenté le meilleur argument en faveur de l'entraînement aérobie, lorsqu'il a souligné que le métabolisme anaérobie peut être maximisé en seulement 6 à 8 semaines, alors que le métabolisme aérobie peut être amélioré sur de nombreuses années".

C'est tout à fait ce qui se produit chez tout les nouveaux coureurs qui se mettent à travailler leur vo2max ou vma une fois par semaine (200 à 400).

De bons à très bons résultats en même pas deux mois sur le premier test vma, mais souvent ça n'est pas suivi de chronos mirobolants dès qu'il s'agit de tenir un 10km, et encore pire sur le semi. Le travail anaérobie apporte si peu au débutant, il lui manquera forcement l'endurance travaillée en aérobie pendant plusieurs saisons. C'est comme l'histoire du coureur qui est fier d'avoir une vma de 17 mais finis son 10 en 43' ou son semi en 1h38.

Question sur Lydiard par (invité) (185.153.151.xxx) le 26/11/20 à 17:02:49

Entraînement " anaérobie " pour compétitions de 5 km à 400 m, ok ?

Question sur Lydiard par denis (invité) (62.161.229.xxx) le 27/11/20 à 13:41:32

Bonjour,
J'ai trouvé cet article assez bien traduit par google, cela donne une idée de la préparation. Avec la fameuse côte a faire en multi bond, trot, descente rapide et sprint sur le plat.
Bonne lecture.

"Ce n'est pas le meilleur athlète qui gagne, mais le mieux préparé." Le mantra du légendaire entraîneur de course à pied néo-zélandais Arthur Lydiard, dont les méthodes d'entraînement sont aussi pertinentes aujourd'hui qu'elles l'étaient il y a près de 60 ans lorsqu'il a pris de l'importance pour la première fois.

Au cours des années 1950, Lydiard a formulé une approche systématique du conditionnement athlétique qui a propulsé la Nouvelle-Zélande au sommet de la course de demi-fond et de fond au monde et a produit 17 médaillés olympiques. Outre sa renommée centrale en tant que fondateur de ce qui allait devenir le phénomène mondial du jogging, l'approche logique et fondamentale du conditionnement de Lydiard constitue toujours le fondement de nombreux programmes d'athlètes de haut niveau dans des sports aussi divers que la course à pied, la natation. , patinage artistique, cyclisme et football américain, utilisent aujourd'hui.

Lydiard a découvert la course à pied pour le sport quand, inapte et d'âge moyen, il a eu du mal à courir huit kilomètres avec un ami. Pendant les 10 années suivantes, dans les années 1950, il s'est utilisé comme cobaye, expérimentant sa formation pour formuler un système, perfectionné au cours des décennies suivantes, qui conquerrait le monde. Au centre de son plan était la périodisation - l'importance de l'entraînement en phases et de la pointe pour les courses. Pour Lydiard, courir à votre potentiel consistait à avoir une base de kilométrage substantielle et à ne pas exagérer votre entraînement anaérobie. Plus important encore, il n'y avait pas de raccourcis. C'était une prémisse simple - plus vous aviez de kilométrage, plus votre endurance et votre capacité aérobie étaient élevées. Simple, mais extrêmement efficace.

Selon Lydiard, tout programme d'entraînement réussi doit aboutir à un objectif, une course ou un événement, ce qui signifie planifier des mois à l'avance et diviser votre entraînement en sections pour le conditionnement de base, l'entraînement en côte, le développement de la vitesse, l'affûtage et le tapering. Son programme n'est certainement pas pour les timides, mais les principes sont valables pour les coureurs de tous niveaux. Donc, si vous voulez vraiment vous préparer pour ce 10 km ou ce semi-marathon, commencez à compter ces semaines avec le système d'entraînement Lydiard ci-dessous.

PHASE UN (10 SEMAINES)
Développer la capacité aérobie
La première phase du programme Lydiard, et la plus importante, consiste à construire une base aérobie, la base sur laquelle vous développez votre course de fond. La période de 10 semaines consiste à accumuler des kilomètres sous votre ceinture, et autant que vous pouvez en gérer, afin d'augmenter votre endurance aérobie. La capacité que vous développez détermine le succès de votre programme. Comme l'explique Lydiard: «Plus la fondation est grande, plus la maison peut être construite grande et haute.»

Il a suggéré de commencer par la course aller-retour pour apprendre à uniformiser votre rythme (10 minutes à l'extérieur, 10 minutes en arrière) et augmenter la durée de la course tous les deux ou trois jours. Le but est de revenir dans le même temps ou légèrement plus vite. Si cela prend plus de temps pour la seconde moitié de la course, vous vous êtes trop vite accéléré. «Entraînez-vous mais ne vous fatiguez pas» était un autre dicton préféré de Lydiard. Le but de ces courses est d'être agréablement fatigué - il est probable que votre cardio se développera plus vite que votre pauvre vieux corps, ce qui entraînera des blessures, si vous vous poussez trop fort, trop tôt.

Une semaine d'entraînement idéale pendant cette phase, ou un conditionnement au marathon comme l'appelait Lydiard, comprendrait deux ou trois longues courses, et des courses plus courtes et faciles entre les deux. Commencez par les temps ou la distance avec lesquels vous êtes à l'aise et augmentez progressivement la longueur de la course jusqu'à ce que vous puissiez continuer pendant deux heures sans vous effondrer en sueur le long du trottoir.

PHASE DEUX (4-6 SEMAINES)

Entraînement en circuit de colline / vitesse des jambes Entraînement en colline - deux mots pour semer la peur dans le cœur de chaque coureur, mais un mal nécessaire pour augmenter la puissance et la flexibilité de vos jambes, améliorer votre amplitude de mouvement et commencer à activer le métabolisme anaérobie.

Lydiard a utilisé trois exercices différents - course de côte raide, limite de colline et saut de colline - afin de produire un style de course plus économique. Idéalement, vous devriez trouver une colline avec une zone plate de 200 à 400 mètres pour les sprints, une pente de 200 à 400 m pour la limite et une section de descente modérée pour la récupération. À défaut, vous pouvez vous entraîner sur un tapis roulant, en ajustant l'inclinaison pour chaque section du circuit.

Echauffez-vous pendant 15 minutes avant de remonter avec «une action rebondissante et une progression lente vers l'avant». Plus le mouvement vers l'avant est lent, plus la résistance sera ressentie. Une fois au sommet, faites du jogging facilement sur place pendant trois minutes avant de courir en descente avec une action rapide, détendue et élastique. Cela développera la vitesse des jambes et étirera également les muscles des jambes. Au pied de la colline, incluez plusieurs sprints, allant de 50 à 400 mètres. Cela marque la fin d'un circuit complet. Lydiard a suggéré d'inclure les sections de sprint toutes les 15 minutes, afin de ne pas exagérer l'entraînement anaérobie intense. Reprenez le circuit jusqu'à ce que vous travailliez depuis une heure. Faites ce circuit de côte trois jours par semaine avec les jours alternés utilisés pour la course de vitesse des jambes.

Pour l'entraînement à la vitesse des jambes, Lydiard a recommandé 10 sprints de 120-150 mètres sur une surface plane à trois minutes d'intervalle. Courez avec une foulée normale mais essayez de bouger vos jambes aussi vite que possible. Réchauffez-vous ensuite soigneusement pendant 15 minutes.

PHASE TROIS (4 SEMAINES)
Entraînement sur piste (anaérobie)
Lydiard a décrit la phase d'entraînement anaérobie comme «la cerise sur le gâteau», mais c'est nécessaire si vous voulez bien courir. L'objectif est de développer de grosses dettes d'oxygène qui stimulent le métabolisme de l'organisme pour lutter contre la fatigue.

Fondamentalement, pendant cette phase, peu importe ce que vous faites ou la rapidité avec laquelle vous le faites, tant que vous terminez la session complètement et complètement assommé. Cependant, à titre de guide pratique, Lydiard conseille la course rapide sur un total d'environ trois miles ou 5000 mètres, soit 12 x 400m, 6 x 800m, 5 x 1000m etc. avec un jogging de récupération d'une distance égale entre les deux. Effectuez ces séances sur piste ou sur terrain plat trois fois par semaine pendant quatre semaines. Utilisez les quatre jours restants pour une longue course, des exercices de vitesse des jambes et des exercices de sprint pour développer la force, la forme et la vitesse.

PHASE QUATRE (4 SEMAINES)
Coordination
Vous avez maintenant développé les trois éléments de votre maquillage de course (aérobie, anaérobie et vitesse), mais cela ne signifie pas que vous pouvez bien courir. La phase quatre consiste à combiner ces trois éléments afin que vous puissiez courir efficacement et en douceur en simulant des situations de course.

Lydiard a appelé ce processus, «affûtage» - testant vos forces et vos faiblesses pendant que vous vous préparez pour votre course. Il y a trois entraînements dans cette phase, ainsi que des travaux de vitesse. Le premier est une séance anaérobie réalisée à une intensité plus élevée mais à un volume plus faible. Lydiard a recommandé cinq tours de piste de 400 m, sprint 50 mètres, puis relâchement sur 50 mètres - effectivement un entraînement par intervalles avec 20 sprints. L'entraînement aiguise votre capacité anaérobie et vous met en forme de course sans épuiser votre corps.

Le deuxième entraînement est un contre-la-montre à la distance pour laquelle vous vous entraînez - donc si vous vous préparez pour une course de 10 km, courez 10 km. Idéalement, cela devrait être fait sur une piste où vous pouvez enregistrer chaque tour pour déterminer vos faiblesses.

Ajoutez des séances d'entraînement au sprint et un entraînement à la vitesse des jambes (120 mx 6, après l'échauffement et l'exercice) un autre jour avant de terminer le troisième entraînement à la fin de la semaine, une longue course, effectuée à un bon rythme détendu.

PHASE CINQ (1-2 SEMAINES)
Rafraîchissement
Vous ne pouvez pas vous entraîner dur et bien courir en même temps. Selon Lydiard, les 10 jours avant votre course sont le moment où vous devriez vous rafraîchir - réduire votre charge d'entraînement tout en vous préparant mentalement et physiquement pour la compétition à venir. La durée de rafraîchissement dépend de l'individu, alors entraînez-vous tous les jours, mais gardez le plus rapide à faible volume et les plus longs à un rythme sans effort. Il est important de réaliser que vous vous êtes entraîné pour la course, vous devez donc rester frais et vif. Vous ne pouvez pas être prêt pour la course si vous continuez à vous entraîner à répétition.

Question sur Lydiard par (invité) (86.228.114.xxx) le 27/11/20 à 14:10:28

" Fondamentalement, pendant cette phase, peu importe ce que vous faites ou la rapidité avec laquelle vous le faites, tant que vous terminez la session complètement et complètement assommé ".


NUL A CHIER ! le parfait piège à cons.

Question sur Lydiard par (invité) (176.163.182.xxx) le 27/11/20 à 17:57:24

"nul à chier" : tu remarqueras que 50 ans avant que Seiler ne le démontre en analysant les fichiers d'entrainement des champions, Lydiard avait compris que l'entrainement périodisé a 3 buts, et qu'ils s'empilent (les bénéfices de l'un servent au suivant) :
* augmenter le volume à basse intensité ;
** améliorer les aptitudes à la force et à la vitesse ;
*** augmenter l'intensité des rares entrainements à haute intensité.

Le "nul à chier" finalement, c'est l'entre-deux et tout à la fois fait en continu toute l'année, la séance qui n'est ni de la vitesse, ni de l'aérobie ni de la vraie anaérobie, qu'on taxe de "qualité" sans dire laquelle.

Le gros intérêt de l'entrainement à la Lydiard, c'est la lisibilité pour le pratiquant. On sait ce qu'on a à faire, pourquoi on le fait et comment on le fait. On sait qu'en travail aérobie, l'essentiel est de courir longtemps, d'accumuler du volume dans les intensités basses et variées. On sait qu'en travaillant côtes et sprints on cherche à aller vite, à pousser fort sans se fatiguer pour améliorer force et vitesse. On sait qu'en travaillant en aérobie, on cherche la fatigue nécessaire pour tenir des hautes ou très hautes intensités.

Comparons avec un entrainement "à la VMA" : certaines personnes à qui l'entraineur fait faire une séance VMA courte (type 30-30) à la française sont persuadées d'avoir fait une séance de vitesse, d'autres pensent travailler ainsi leur VO2Max (donc capacité aérobie) et d'autres enfin se rendent compte que le but du fractionné est de tenir le plus longtemps possible une intensité nettement au-delà du seuil donc avec de l'anaérobie. Bref, rien de particulier mais tout à la fois en une séance, c'est la confusion des genres qui régne en maître pour le pratiquant voire l'entraineur, contrairement à la logique et la clarté de l'entrainement à la Lydiard. En plus, chez Lydiard, pas d'allure à suivre à la virgule près, mais un but et des moyens clairs.

Question sur Lydiard par Serge92 (membre) (86.249.184.xxx) le 27/11/20 à 18:20:15

+1 TOUJOURS prendre conscience du but de la séance et ne pas faire de salades niçoises !

Question sur Lydiard par (invité) (185.153.151.xxx) le 27/11/20 à 18:50:57

" On sait qu'en travaillant en aérobie, on cherche la fatigue nécessaire pour tenir des hautes ou très hautes intensités ".


C'est pas encore fini les âneries ? et l'autre le 92 qui bat la mesure, pfff !

Question sur Lydiard par (invité) (185.153.151.xxx) le 27/11/20 à 18:53:42

Ça c'est clair :

Zones d’entraînement.


- 50 à 55 % de VMA, 65 à 70 % de FCM ( à privilégier si débutant ) > récupération active, comme après un effort important de type lactique.

- 65 à 69 % de VMA, 71 à 79 % de FCM > équilibre aérobie, durées susceptibles d’être maintenues très longtemps.

- 70 à 79 % de VMA, 80 à 89 % de FCM > développement efficace de l’endurance aérobie.

- 80 à 89 % de VMA, 90 à 97 % de FCM > intervalles longs ( plus de 6’, récupération courte 1 à 2’ ) développement mixte : endurance et puissance aérobie maximale.

- 90 à 100 % de VMA, 98 à 100 % de FCM > intervalles moyens ( 2 à 4’, récupération longue 2 à 5’ ) développement mixte : puissance aérobie maximale et capacité lactique ).

- 100 à 120 % de VMA, FCmax, intervalles courts ( pas plus de 20’’ ), récupérations courtes ( 15’’ - 15’’, 20’’ - 20’’, pendant 15 à 20’ ) > développement efficace de la puissance aérobie maximale SANS production de lactate, développement de la capacité anaérobie alactique ( sans accumulation de lactique ).

Question sur Lydiard par (invité) (185.153.151.xxx) le 27/11/20 à 18:54:58

Mais il faut un peu de vraie culture...

Question sur Lydiard par velove (invité) (176.168.59.xxx) le 27/11/20 à 20:40:26

Pourquoi le paramètre initial d un plan marathon ou semi est basé sur la vitesse 1500/2000m (dixit vma) ?

Pour préparer un 1500m ou un 3000m pourquoi pas mais pour une autre distance ?
Pourquoi pas préparer du 100m avec le paramètre vma ? Ça semble ridicule alors pour le marathon ?!

La méthode Lydiard est valable pour beaucoup de distance sauf pour le marathon ou la il y a des petits trucs à revoir, à affiner mais là periodisation ça c'est tt bon.

Question sur Lydiard par (invité) (176.163.182.xxx) le 28/11/20 à 00:25:24

(invité) (185.153.151.xxx) le 27/11/20 à 18:53:42

Zones d’entraînement.

- 50 à 55 % de VMA [...]
- 65 à 69 % de VMA [...]

------------

On se demande encore quelle magie est à l'œuvre pour passer en un battement cardiaque de 55 à 65 % sans rien entre. L'intérêt de copier coller encore une fois ce paragraphe contenant une erreur manifeste m'échappe. Mais visiblement, ça t'amuse beaucoup, autant que la complète incohérence consistant à venir parler de VMA dans un sujet à propos de Lydiard.

Question sur Lydiard par (invité) (176.163.182.xxx) le 28/11/20 à 00:26:52

" On sait qu'en travaillant en aérobie, on cherche la fatigue nécessaire pour tenir des hautes ou très hautes intensités ".


Tu auras rectifié de toi-même, j'espère.

Question sur Lydiard par (invité) (185.153.151.xxx) le 28/11/20 à 06:34:28

C’est là qu’on voit que la compréhension complète de l’entraînement de course à pied, de fond surtout, c’est inaccessible à la plupart, plus d’un l’a expérimenté sur ce forum, ça ne rentre pas.

D’où l’initiative de Cottereau qui a contribué à vulgariser la méthode au cardio, en utilisant des termes simples, endurance, « résistance » douce et dure, à respecter avec des indications visibles sur un cardiofréquencemètre, ça n’est pas parfait mais ça évite bien des erreurs.

Question sur Lydiard par (invité) (185.153.151.xxx) le 28/11/20 à 07:13:44

Et l’autre là, le 92, l’archétype du baratineur, la fontaine à poncifs, monsieur est semble t’il dans un club important par le nombre de pratiquants, mais entraîneur non salarié, ouf !
Il dit :

« +1 TOUJOURS prendre conscience du but de la séance et ne pas faire de salades niçoises ! ».


Mais ça fait des années que plus d’un a compris qu’il navigue à vue, ne comptez pas sur lui pour vous expliquer dans les grandes lignes ce qu’est :

« puissance aérobie maximale et capacité lactique ».

Alors pour la conscience…


C’est ça la course à pied, alors prudence.

Question sur Lydiard par (invité) (83.193.139.xxx) le 28/11/20 à 07:54:04

Dans sa phase « aérobic training » comme et dans les autres phases Lydiard préconise t-il des semaines allégées toutes les 4 ou 5 semaines ?

Merci pour la réponse car je n’ai rien trouvé sur le sujet

Question sur Lydiard par nico64 (invité) (86.238.56.xxx) le 28/11/20 à 10:53:17

Non, il n'en préconise pas parce que ce n'est pas du tout la philosophie de Lydiard sur la période foncière. Sa philosophie au contraire, c'est accumuler des du temps en aérobie, avec une majorité de ce qu'il appelle "steady state" et qu'on peut assimiler au bas de la résistance douce ou un peu en dessous de l'allure marathon (Lydiard ne donne - volontairement - aucune indication d'allure, de temps en temps on trouve du 1/4 effort, 1/2 effort et 3/4 effort, la majorité des sorties se faisant à 1/4 ou 1/2).
Mais pour répondre à ta question c'est beaucoup d'efforts modérés. Et dans ce cadre là, pas de semaine de récup (si tu en as besoin, c'est que tu as mal dosé la charge): c'est l'accumulation qui développe le foncier. Comme l'intensité est submaximale, tu dois pouvoir courir tous les jours (ou presque) sans avoir besoin de semaine allégée

Question sur Lydiard par (invité) (176.163.182.xxx) le 28/11/20 à 11:09:01

Merci de revenir au sujet, parce que balancer « puissance aérobie maximale et capacité lactique » dans une discussion sur Lydiard (entrainement aux sensations développé dans les années 50), c'est juste de la confusion pour le plaisir de troller, comme placer ici un tableau avec des pourcentages de VMA. De la VMA pour répondre à "question sur Lydiard", on se marre.

Concernant la semaine allégée, s'il s'agit d'un allégement en intensité, Lydiard n'était pas dans l'optique de programmer une semaine allégée en intensité (sans anaérobie) après 3 semaines contenant chacune des séances difficiles (de l'anaérobie), ce qui n'est pas tenable en continu. Lydiard préconise justement de ne pas faire d'anaérobie durant la grosse partie de l'année. Il y a donc dans cette façon de s'entrainer la majorité de l'année un entrainement sans besoin d'allègement en intensité, et une période courte et distincte pendant laquelle le but est de faire des séances très difficiles (en anaérobie) et où l'allègement en intensité est contraire au but même de cette phase de travail.

Concernant l'allègement en volume, un des principes fondamentaux de l'entrainement à la Lydiard étant la prise en compte des sensations, la rétro-action est fondamentale, on adapte en permanence la charge d'entrainement à son cas, selon le ressenti en entrainement mais aussi les sensations de fatigue ou l'évolution de la forme. En bref, le rapport entre allégement et augmentation de la quantité n'a pas à être programmé, il est constant et à la base de ce type d'entrainement aux sensations.

En anglais, ce principe est nommé "Response Regulated Training". On en trouve une brève présentation dans cette page :

https://athleticsillustrated.com/the-five-lydiard-principles-explained/

"The Lydiard way allows for you to adjust your effort levels based on how you are responding to training stimulus to optimize your fitness improvement."

>> S'entrainer à la Lydiard vous permet d'adapter le niveau des efforts selon la façon dont vous répondez aux stimulations de l'entrainement pour améliorer votre forme physique.

Question sur Lydiard par (invité) (198.8.85.xxx) le 28/11/20 à 11:14:43

" De la VMA pour répondre à "question sur Lydiard", on se marre ".


Oui, de tes insuffisances.

Question sur Lydiard par (invité) (176.163.182.xxx) le 28/11/20 à 11:45:46

Nico avait dit la même chose avant moi de manière plus succincte.

Pour être encore moins succinct, j'ajoute des détails pour montrer que cette histoire de charge d'entrainement est aussi une question d'intention.

Quand on veut s'entrainer de cette façon, il faut avoir le désir d'écouter le "murmure de son corps" pour s'adapter en permanence à ce que l'entrainement engendre, et non suivre les tableaux de la FFA ou les plans d'un entraineur de papier ou d'appli.

Voir à ce propos ce bon article (en anglais) :

https://www.runnersworld.com/advanced/a20828684/becoming-a-body-whisperer/

Lorraine Moller y écrit qu'être sensible à ce murmure passe par un retour à un entrainement non dirigé par la collecte de données appareillée. Un des buts de l'entrainement, de la sortie longue et silencieuse en nature particulièrement est donc dans cette optique de s'entrainer (entre autres) à écouter ce murmure. Apprendre ce que notre corps a à nous dire permet d'auto-réguler la charge d'entrainement sans avoir besoin de programmer par avance un plan incluant des semaines allégées. Et sans avoir à imposer à notre corps une séance où tout est pré-établi et où la réponse physiologique de l'entrainement est étouffée.

Elle va plus loin en écrivant que ce travail d'écoute du corps relie corps et esprit comme le fait la méditation, dans un but d'efficacité tout autant que de plaisir et de relaxation.

"The success of the more intense training phases that follow and ultimately the confidence that the runner takes into a race is dependent on the strength and trustworthiness of this working relationship between body and mind".

>> Le résultat positif des phases qui suivent, comprenant de hautes intensités, puis au final l'assurance que peut avoir le coureur durant une compétition dépendent de la force et de la fiabilité de cette efficace relation entre le corps et l'esprit.

Ouvrons les yeux : La généralisation du cardiofréquencemètre, des montres gps, des appli ou sites de traitement des données, des coachs virtuels, des magazines et sites bourrés de plans de super entraineurs diplômés FFA ordonnant de suivre telle allure, ou telle fc censées être universellement adaptées à tous n'a jamais été suivie d'une augmentation du niveau moyen des coureurs loisirs. Ces procédés ont peut-être un intérêt pour aider les entraineurs de l'élite à suivre leurs poulains, mais visiblement n'ont aucune influence sur l'état de forme et les performances de la globalité des coureurs lambda. Ça sert juste à vendre du matériel à ceux intéressés par la collecte de données (syllogomanie de notre temps) et à rassurer ceux qui sont désemparés quand on leur confie la responsabilité de gérer leur propre vie même pour les loisirs.

La logique ne peut que conduire vers la redécouverte des principes de l'entrainement à la Lydiard tout coureur moyen désirant se prendre en charge et comprendre pourquoi il suit telle ou telle préparation .

Question sur Lydiard par (invité) (176.163.182.xxx) le 28/11/20 à 12:04:10

198.8.85.xxx, peux-tu saisir que le sujet est ici l'entrainement à la Lydiard, donc complètement étranger à ce que proposent les entraineurs typés FFA, à base de test Vameval, de VMA, de tableaux, d'allures précises, de fc calculées et de semaine type ?

Tu es d'ailleurs passé aux attaques personnelles, ça indique qu'en quelques messages tu as déjà épuisé ce que tu as à dire sur le sujet présent.

Il existe des tonnes de sujets à propos de la VMA, il y a même dans la colonne de gauche un lien direct vers la recherche de ce type de sujets, vas-y, régale-toi ou lance toi-même un sujet sur la VMA, la PMA, la capacité lactique, tu auras sans doute des trucs à dire sur le fond plutôt que de critiquer des personnes.

Dans ta vie, sociale, familiale et professionnelles, tu as dû expérimenter et comprendre que la meilleure recette quand on veut éviter aux autres d'adhérer à ce qu'on a à dire c'est de critiquer les personnes et non les idées. C'est pareil dans un forum.

Question sur Lydiard par (invité) (83.193.139.xxx) le 28/11/20 à 18:08:30

Merci pour vos réponses m’indiquant sur l’absence de semaine allégée chez Lydiard pendant la phase de développement aerobie

Pour autant cette phase s’accompagne d’un volume plus important qu’à l’accoutumée et moi si j’augmente le volume hebdomadaire même en réduisant l’intensité et en ne faisant plus aucun travail anaérobie et bé cela engendre de la fatigue : je suis peut-être pas normal ...
J’ai toujours fonctionné jusqu’à il y a deux mois (debut phase foncière) en entraînement polarisé ce qui peut-être explique cela ?

Mon exemple : (niveau 10km 35'30)

-Volume hebdo période intensive (95km) phase spécifique
8 séances hebdomadaires avec entraînement très polarisé je n’hésite pas à faire des footings de recup à 6'/km et des footings à 5'20-5'30
Très peu voire aucun travail entre 5' et 4' au km

Volume hebdo phase foncière : (110 à 120km)
8 séances hebdomadaires également
J’essaie d’aller dans cette zone entre 5 et 4'/km le Max possible tout en faisant l’échauffement et le retour au calme hors de cette zone
mais cela me fatigue beaucoup plus qu’une semaine en période intensive si bien qu’au bout de 3 semaine de phase foncière je me sens un peu obligé d’alléger la quatrième semaine

Vous avez une explication ?

Merci pour vos retours

Question sur Lydiard par (invité) (198.8.85.xxx) le 28/11/20 à 18:41:55

En fonction de son objectif, on choisit son entraînement parmi les choix affichés par 185, soit en % de FC, soit en % de VMA, ou même les deux.

Avant on aura accumulé de l'endurance de base évidemment, que ça s'appelle Lydiard ou pas aucune importance.

Question sur Lydiard par (invité) (198.8.85.xxx) le 28/11/20 à 18:45:32

Pour le fond, ceci sera à privilégier :

- 65 à 69 % de VMA, 71 à 79 % de FCM > équilibre aérobie, durées susceptibles d’être maintenues très longtemps.

- 70 à 79 % de VMA, 80 à 89 % de FCM > développement efficace de l’endurance aérobie.

" équilibre aérobie " = endurance de base = 80% de l'entrainement total.

Question sur Lydiard par (invité) (92.184.107.xxx) le 28/11/20 à 18:53:24

185. Pourrais tu nos en dire un peu plus concernant le resultat de tes athletes sur le terrain toi l homme d experienceS ? Mis à part ton copié collé quels sont tes successsss ?

Question sur Lydiard par velove (invité) (176.168.59.xxx) le 28/11/20 à 19:07:11

83.193: on est fort et économe dans les zones que l on connaît bien et que l on visite souvent.

Si tu es faible dans la zone seuil aerobie/zone marathon, tu vas moins encaisser les km dans cette zone là que certains marathonien endurcis.

Il faut adapter les proportions en fonction de son profil.

De plus, la monotonie des stimulus fatiguent l organisme. Donc même dans une période "foncière" varier un peu ses journées est préférable.
Si on scie toujours au même endroit, on casse plus rapidement la branche ;-)

Question sur Lydiard par (invité) (198.8.85.xxx) le 28/11/20 à 19:15:18

" De plus, la monotonie des stimulus fatiguent l organisme ".


C'est la vitesse et la durée des entrainements qui fatiguent, ça va ! y a déjà assez d'âneries sur ce post.

Question sur Lydiard par (invité) (198.8.85.xxx) le 28/11/20 à 19:23:33

" C'était une prémisse simple - plus vous aviez de kilométrage, plus votre endurance et votre capacité aérobie étaient élevées. Simple, mais extrêmement efficace ".


Probablement mal traduit ce texte, ou alors Lydiard est mauvais.

L'endurance aérobie, voir la vraie définition, ça vous fera bosser, vous pouvez faire 500 km par semaine, si c'est à la mauvaise vitesse, aucun progrès.

Et la " capacité aérobie " est un terme pas toujours bien accepté.

Question sur Lydiard par (invité) (185.153.151.xxx) le 28/11/20 à 19:36:02

Bon ! Les bourriques là, chercher donc les définitions de ces termes, la plupart vous êtes trop feignants pour ça, alors je vous le rappelle :


endurance aérobie

puissance aérobie maximale

capacité lactique

capacité anaérobie alactique


Et vous terminez par les plus classiques ;

VO2max

VMA

Que vous n’êtes même pas capables non plus de définir au pied levé.


NULS !

Question sur Lydiard par (invité) (185.153.151.xxx) le 28/11/20 à 19:37:06

cherchez...

Question sur Lydiard par Denis (invité) (86.72.77.xxx) le 28/11/20 à 20:07:20

Bonsoir, à 183-193
Pour la semaine foncière à 120km plus fatiguante que la semaine à 95km en intense, pe devriez vous commencer la période foncière sur le volume 95km et progressivement augmenter au fil des semaines vers 120km. La montée progressive sera pe mieux assimilée avec la possibilité de faire plus en fin de cycle.
Je ne suis pas entraîneur juste un coureur passionné.

Question sur Lydiard par velove (invité) (176.168.59.xxx) le 28/11/20 à 20:33:39

198.8: connaît tt sur la physiologie de l'effort !

On est peut être tous différent mais moi et bien d autres si on fait 4 à 5 semaines à 120-130 bornes à basse intensité on est bien vanné à la sortie.
Car:
1/ grosse augmentation du volume par apport à la "semaine moyenne"
2/ toujours la même foulée et le même geste. Mentalement et musculairement il y a une fatigue qui s'installe. C est pas la même fatigue qu une fatigue issu de la 12x400m/10x500m à vma ou d une seance lactique comme la 3x500m ou la 5x300m mais il y a une petite fatigue par accumulation et lassitude.

Je ne dit pas que les footings de recup fatigue on est d accord mais je dis que les basses intensités à forte dose peuvent fatiguer.

Question sur Lydiard par (invité) (176.159.154.xxx) le 28/11/20 à 21:05:53

Perso, dans ce domaine et dans bien d'autres, quand un manque est blindé de certitudes, je ne l'écoute même pas .... et la forme discrédite le propos.

Question sur Lydiard par (invité) (176.159.154.xxx) le 28/11/20 à 21:59:35

**Un mec**

Question sur Lydiard par (invité) (83.193.139.xxx) le 28/11/20 à 22:56:16

Merci Velove et les autres

Du coup il faut que je passe moins de temps dans la zone seuil aerobie -Marathon même en prepa foncière ?
Je pense faire du 80-20-0 ou au Max du 75-25-0 si on prend les 3 zones de Cottereau en prepa foncière

En période de développement ou spécifique je dois être en proportion
90-0-10

Question sur Lydiard par Raymond Le Pix – entraîneur surdoué (invité) (185.153.151.xxx) le 29/11/20 à 06:45:42

- Leçon n° 1

VO2max :

Il représente la quantité maximale d’oxygène que votre organisme peut utiliser par unité de temps au cours d’un exercice intense et de longue durée.
Sa vraie définition est la puissance aérobie maximale ( PAM ).
Il est conditionné par les facultés de transport du système cardio vasculaire jusqu’aux muscles, et par les capacités d’utilisation des fibres musculaires actives.

C’est le débit maximal du système AEROBIE.

Question sur Lydiard par nico64 (invité) (86.238.56.xxx) le 29/11/20 à 09:21:27

Du coup il faut que je passe moins de temps dans la zone seuil aerobie -Marathon même en prepa foncière ?
Je pense faire du 80-20-0 ou au Max du 75-25-0 si on prend les 3 zones de Cottereau en prepa foncière

Tu peux faire ça, mais ce n'est plus vraiment du Lydiard.
Pour ta première remarque sur la fatigue, Lydiard recommande une longue progressivité (augmenter lentement le kilométrage à allure lente, puis, lorsqu'on court deux heures sans problème, passer vers le haut de la zone aérobie (steady state)

Pour la deuxième partie évoquée par Velove (salut l'ami), Lydiard - contrairement à ce que beaucoup pensent - a toujours mis un peu de fartlek dans la période foncière, des accélérations aux feeling. Mais pas quelque chose de structuré (c'est en ça que je dis que si tu fais du 80-0-20, ce n'est plus l'esprit de Lydiard). Pour ceux qui s'en rappellent (Vélove ;-)) ce sont les accélérations dans les footings chères à notre regretté Didier

PS: je ne suis pas forcément un avocat de la méthode Lydiard par rapport à d'autres approches (en particulier polarisé de Seiler), j'explique juste son approche

Question sur Lydiard par velove (invité) (176.168.59.xxx) le 29/11/20 à 09:26:53

83.193: en période foncière oui le 75-25 est bon le plus souvent (voir 70-30).
Mais d après moi, la il peu y avoir débat, il faut plus diminuer l intensité.
En gros faire du "steady state" a la lydiard ou de la résistance douce basse chez cottereau que de l allure marathon par exemple.
On s y perd un peu avec tt ces termes... C est question de culture et d époque ;-)

Pour faire plus simple, avec ton feeling du jour, entre le footing actif et l allure 42km et pour un profil peu endurant plus vers footing de base +1kmh à 1.5kmh.
Vers 13 à 13.5kmh en gros pour toi.

L idéal c est qu avec le temps et les progrès le 13kmh constitue ton footing de base et ton allure "steady state" se decale vers le 14-14.5kmh. Ça peut être long et c est pas automatique.

Pour finir, l art de l entraînement, c est de provoquer des adaptations ciblees sur des individus différents. Entre art et artisanat :-)

Question sur Lydiard par Serge92 (membre) (86.249.184.xxx) le 29/11/20 à 09:59:58

"Il est conditionné par les facultés de transport du système cardio vasculaire jusqu’aux muscles, et par les capacités d’utilisation des fibres musculaires actives."
.... sans oublier la captation initiale, sa diminution est d'ailleurs une des conséquences de la COVID pour certaines personnes qui en ont été atteintes, cas constatés sur des athlètes de 25-30 ans.

Question sur Lydiard par Serge92 (membre) (86.249.184.xxx) le 29/11/20 à 10:10:07

nico et velove d'accord avec vous mais tous ces conseils sont toujours à relativiser en fonction du profil de l'athlète donc de ses faiblesses et forces . Comme dit velove la diversité aussi est nécessaire et en première intension la Progressivité en tout.

Question sur Lydiard par Serge92 (membre) (86.249.184.xxx) le 29/11/20 à 10:32:37

Encore un peu de temps pour bien travailler, les compétitions ne pourront reprendre avant fin janvier au plus tôt !

Question sur Lydiard par buddy whispering (invité) (51.154.19.xxx) le 29/11/20 à 10:50:20

Bonjour, c'est très intéressant et même séduisant.

J'ai pas énormément de temps à dispo, mais assez d'intérêt pour lire au moins un ouvrage sur la méthode / philosophie de Lydiard (en, fr c'est égal). Un livre en particulier à conseiller?

Pensez-vous que c'est "transférable" à une pré-trail long (format S, M, L)?

Merci!

Question sur Lydiard par buddy whispering (invité) (51.154.19.xxx) le 29/11/20 à 10:51:57

* préparation trail long

Question sur Lydiard par (invité) (176.163.182.xxx) le 29/11/20 à 11:06:57

nico64 (invité) (86.238.56.xxx) le 29/11/20 à 09:21:27

"je ne suis pas forcément un avocat de la méthode Lydiard par rapport à d'autres approches (en particulier polarisé de Seiler), j'explique juste son approche".

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Il ne faut pas confondre Seiler et Lydiard dans leurs fonctions respectives.

Lydiard était un pratiquant puis un praticien de l'entrainement, pour champions mais aussi pour coureurs loisir, joggeurs. Il a mis en place et affiné un système d'entrainement reposant sur des principes, sensations, périodisation, priorité à l'aérobie, etc., système qui peut se transposer selon le niveau car ces principes sont applicables à tous contrairement aux prescriptions d'allures ou de fc données par d'autres types d'entrainement, moins basés sur les principes fondamentaux et universels car trop ciblés.

Seiler est lui un scientifique qui analyse les fichiers d'entrainement des champions et élabore un modèle statistique qui convient comme schéma explicatif à ce qu'il analyse. Il ne prescrit rien, il constate en découvrant les critères pertinents.

L'un a théorisé, expérimenté et mis en place, l'autre modélise, grande nuance.

Là où ils se rejoignent, c'est ce qu'a mis en place l'un (copié par tous les entraineurs modernes internationaux à quelques déclinaisons près) fonctionnant, c'est bien sûr ce que l'autre retrouve chez les champions.

Le point le plus intéressant à noter dans ce qui les relie, c'est le découpage en 3 niveaux d'intensité. c'est le point essentiel quand on parle de Lydiard en regard de ce qu'a modélisé Seiler, il y a beaucoup à dire sur le sujet...

Question sur Lydiard par Raymond Le Pix – entraîneur surdoué (invité) (185.153.151.xxx) le 29/11/20 à 11:08:35

- Leçon n° 4

L’endurance AEROBIE.

C’est le pourcentage de VO2max, ou de VAM, susceptible d’être maintenu pendant une durée donnée d’exercice, ou la durée d’un effort à un pourcentage défini du VO2max ou VAM.

Question sur Lydiard par (invité) (185.153.151.xxx) le 29/11/20 à 11:16:52

" Pour finir, l art de l entraînement, c est de provoquer des adaptations ciblees sur des individus différents. Entre art et artisanat :-) ".


T'es pas un artiste, et l'art, tu ne sais même pas ce que c'est.

Question sur Lydiard par (invité) (176.163.182.xxx) le 29/11/20 à 12:16:56

Je vais essayer de détailler l'intérêt du découpage en 3 allures chez Lydaird et Seiler pour ceux que ça intéresse (les autres éviteront de lire) car ça me semble fondamental.

Pour moi, le génie de Seiler c'est de classer les niveaux d'intensité en 3. C'est la condition nécessaire pour découvrir qu'il y a chez tous les grands champions qui gagnent un fort volume à basse intensité, peu d'intensité moyenne (seuil, allure course en gros) et un peu d'allures intenses mais très intenses, nettement au-delà du seuil ou de l'AS.

Si Seiler avait découpé les intensités en 5 voire 7 niveaux différents, il aurait à coup sûr trouvé des différences entre champions. Tous ne s'entrainent pas exactement à la même allure ou la même fc lors des séances de basse intensité, mais son découpage en seulement 3 niveaux d'intensité lui a permis de constater qu'ils ont en commun un gros volume dans une vaste zone dite de basse intensité. Pareil pour les hautes intensités, tous les grands champions ne font pas les mêmes séances dures ou très dures, mais tous passent par la phase contenant de très hautes intensités après une grosse période de travail aérobie en diminuant le volume alors que la compétition approche.

S'il y a des calculs à faire c'est là, sur le rapport entre volume à basse intensité et volume à haute intensité et sur le moment où basculer de la période à gros volume à basse intensité à la période avec des hautes intensités. Les calculs sur les détails (vitesse exacte ou fc précise) ne sont pas pertinents, rien dans les études de Seiler ne montre que le point commun entre les champions c'est un calcul très précis des allures voire un découpage en 5 ou 7 niveaux d'intensité, mais ce sont pourtant ces calculs qui occupent l'essentiel des discussions pour ceux (de tous niveaux) qui suivent des entrainements type FFA, laissant les fondamentaux en friche.

Et c'est justement pareil pour le système de Lydiard découpé en aérobie, anaérobie et vitesse. S'il avait opté pour plein d'allures différentes et précises, l'entraineur NZ aurait dû découper les allures de la période aérobie en endurance fondamentale, endurance active, footing de récupération, seuil aérobie, allure marathon ou autre trucs finalement inutiles. Et il aurait dû découper les allures hautes en une multitude d'allures ne devant leur existence qu'à des calculs basés sur des pourcentages d'une autre allure, elle-même très peu évidente à connaître.

C'est d'ailleurs paradoxalement la force de Lydiard (le non découpage en allures très segmentées mais en seulement 3 niveaux) qui explique son peu de diffusion en France. Comme dans notre pays l'entrainement est depuis quelques décennies sous la coupe de givrés de la calculatrice, du chronomètre et du tableau, bon nombre de coureurs déterminent, calculent plutôt, leurs allures d'entrainements non en fonction des 3 catégories de Lydiard ou de Seiler, ou de la phase de travail, mais en fonction de savants calculs sur la fc ou de fumeux calculs à partir du résultat à un test Vaméval.

Cela induit les pratiquants français à une approche très segmentée des allures, avec parfois des calculs d'allures à la seconde près, voire même des calculs de temps de soutien devant se faire au chronomètre, alors que tout cela ne repose strictement sur rien de validé scientifiquement. De plus l'existence de "séances de qualités" et celle d'une "semaine type" créent des obstacles à la compréhension de la périodisation et à l'acceptation de l'avantage du gros volume à basse intensité sans calcul d'allures.

Au final, le seul "reproche" à faire à la fois à Lydiard et à Seiler, c'est de démonter que le résultat dépend pour nous amateurs avant tout du volume, donc du temps passé à s'entrainer. C'est assez déprimant quand l'emploi du temps, l'envie, l'âge, la santé, la vie professionnelle stressante, les impératifs domestiques (courses, cuisine, ménage, entretien), la vie familiale (enfants, parents âgés, horaires décalés) ne permettent pas de consacrer du temps à l'entrainement. En revanche, l'entraineur FFA qui dit à tous que s'ils travaillent leur VMA 2 fois par semaine (2 fois 45' d'entrainement par semaine, chouette) leurs temps dans toutes les compétitions s'améliorent automatiquement aura plus de succès...

Question sur Lydiard par (invité) (5.253.205.xxx) le 29/11/20 à 12:18:08

Comment connaître sa FCM ( fréquence cardiaque maximum ) ? et risquer la crise cardiaque...


On peut essayer de profiter d’un test d’effort dans un centre médico-sportif pour connaître sa FCM.

Si vous faites ce test sur vélo fixe, il faut savoir que si vous n’êtes pas entraîné spécifiquement pour le cyclisme vous aurez les jambes tétanisées – vous serez incapable d’augmenter l’intensité de l’effort - avant d’avoir atteint votre FCM. Réalisée dans ces conditions, la FCM que l’on vous indique est fausse. Si l‘on ne vous a pas laissé le temps de vous échauffer longuement et progressivement, l’écart entre la fréquence cardiaque atteinte et votre FCM réelle est encore plus grand.

Si le test est fait sur un tapis de course électrique, c’est mieux pour vous qui n’êtes pas un cycliste mais un jogger, à condition que l’on vous ait laissé le temps de vous échauffer et de vous adapter au tapis de course.

Courir sur un tapis de course est la même chose que s’entraîner naturellement, il faut cependant un peu d’adaptation pour courir sans appréhension. Lors du premier essai – et même si on vous a laissé le temps de vous échauffer – vous aurez certainement du mal à donner le maximum dans l’ultime effort ( il faut se donner presque à fond pour atteindre sa FCM ), là où, asphyxié, au bord de l’épuisement, vous pouvez craindre la perte de l’équilibre. Donc, même sur un tapis de course, on n’arrive pas toujours à atteindre sa FCM.

D’ailleurs, en réalité, le médecin, par prudence, vous arrête généralement bien d’avant d’en arriver à l’effort maximum. Si vous vous fiez à la fréquence cardiaque atteinte vous aurez tout faux !

Finalement, le moyen le plus fiable et le plus simple est de faire le test de la FCM sur le terrain. Il y a différentes méthodes plus ou moins compliquées. La plus simple est aussi fiable que la plus compliquée.

Alors voici la plus simple : faites votre test FCM un jour où vous vous sentez bien et où vous n’avez pas couru la veille... et de façon modérée les jours précédents ( la fatigue musculaire peut gêner l’intensité nécessaire et limiter la fréquence cardiaque ). Evitez de la faire s’il vous reste des séquelles de fatigue d’une compétition.

Vous devez vous échauffer longuement et progressivement : au moins 15 minutes tout tranquillement ( effort de type endurance ) - 5 minutes légérement plus vite ( effort type résistance douce ) – marcher 2 à 3 minutes – entamer alors une série de 6 à 8 répétitions de cent mètres environ – entrecoupées de la même longeur en trottinant lentement – en augmentant la vitesse à chaque fois. Le premier approximativement à l’allure moyenne que vous pensez tenir sur un km, le dernier à la vitesse que vous pourriez tenir sur 400 ou 500 mètres. Là vous êtes vraiment bien échauffé.
NOTA : vous verrez pages suivantes à quoi correspondent à peu près l’endurance et la résistance douce.

Récupérez deux à trois minutes , ça y est, vous êtes prêt. Vous avez choisi une distance qui vous prendra entre trois et cinq minutes : un km, par exemple, est une bonne distance. Partez à peu près
avec l’allure régulière que vous seriez capable de tenir sur 5 km environ si vous faisiez une compétition. Ne partez pas trop vite. Regardez de temps en temps votre cardiofréquencemètre pour contaster que votre fréquence cardiaque augmente progressivement. Augmentez un peu l’allure entre le 500 et le 700 ème mètre, sans exagérer. L’effort est relativement intense mais évitez de rentrer dans l’asphyxie. Vous constatez que votre fréquence cardiaque augmente encore. A partir des 250 derniers mètres environ, accélérez franchement. Le regard vers la ligne d’arrivée, donnez vous à fond en même temps qu’elle se rapproche. Un regard vers votre cardiofréquencemètre vous motive à « tenir » pour augmenter encore le nombre que vous y avez lu.

Dès la ligne d’arrivée franchie, regardez le cadran. Il indique tout simplement votre FCM. Vous n’avez plus qu’à marcher une centaine de mètres, puis à trottiner très lentement 10 à 15 minutes pour terminer cette séance.

N’essayez pas de faire une deuxième tentative, il est peu probable que vous dépassiez le nombre atteint, car lors d’un deuxième effort aussi violent, la fréquence cardiaque a plutôt tendance à être moins élévée.


Autre méthode, celle des fabricants de cardiofréquencemètres, FCM = 220 ( femmes 225 ) - âge.




L’endurance.


L’endurance correspond à un effort très modéré. Plus précisement c’est un effort au cours duquel la fréquence cardiaque se situe entre 60 et 80 % de la fréquence cardiaque maximum (FCM ), mais plutôt entre 65 et 75 % de la majeure partie de cette forme d’entraînement. C’est à dire que vous serez aux environs de 60 % dans les premières minutes de l’entraînement, ou bien dans certaines portions de descente, ou même pendant presque tout votre entraînement lorsque vous vous sentez fatigué. De temps en temps, selon l’envie ou bien dans certaines portions de côtes, vous pourrez vous rapprocher des 80 %.

L’endurance doit représenter au moins les trois quarts de la durée hebdomadaire d’entraînement. Cet entraînement très lent, vraiment très peu intense, est la base de l’entraînement quel que soit votre objectif : la santé, ou les progrès et la performance. Certes, l’on ne doit pas faire que cela si l’on a un but compétitif, mais si l’on n’en a pas fait, beaucoup et majoritairement, l’on n’atteindra jamais son meilleur potentiel.



L’entraînement en résistance douce.


La résistance douce est une forme d’effort un peu plus intense que l’endurance. La fréquence cardiaque doit se trouver entre 80 et 90 % de votre FCM. C’est souvent la forme d’entraînement que les coureurs adoptent naturellement lorsqu’ils n’ont pas appris à bien s’entraîner, lorsqu’ils courent
« d’instinct » comme ils disent.

C’est une forme d’effort utile, nécessaire certes, le problème est que c’est pour beaucoup une forme presque exclusive d’entraînement. De cette façon ils progressent, généralement… plus ou moins, et plus ou moins longuement. Puis, toujours, ils stagnent, bien avant d’avoir atteint leur meilleur potentiel compte tenu du temps consacré à l’entraînement. Enfin, parfois très tôt, ils régressent ou bien ils arrêtent, écoeurés, soit par la fatigue, soit par la stagnation.

La eésistance douce est une forme d’entraînement très efficace, à condition de ne pas trop en faire. Ne pas en faire du tout limite votre progression, en faire comme il convient ( pas trop ) est très profitable, en faire trop est décevant, ne faire que cela fait régresser.

La résistance douce a de nombreux synonymes : endurance active, courir au seuil, allure marathon… Le jargon est riche, trop riche, comment le jogger pourrait-il s’y retrouver ?

Lorsqu’on fait une séance avec de la résistance douce, toute la séance ne doit pas être réalisée ainsi. De toute façon, toute séance doit commencer par un minimum de 15 minutes en endurance et se terminer par 10 minutes en endurance.

Imaginons une séance d’une durée totale de 50’. Déduction faite des 25 minutes minimum d’endurance ( 15’ au début + 10’ à la fin ), il ne restera que 25’ vers le milieu de la séance. On ne les réalisera pas forcément d’une seule traite en résistance douce ( cela dépend du niveau du joggueur et de sa période de préparation ), mais plutôt sous forme de deux fois 10 minutes en résistance douce, entrecoupés d’environ 5 minutes en trottinant très lentement afin de faire ralentir la fréquence cardiaque en dessous de 80 % ( plutôt aux environs de 70 % ) de sa FCM.


Si l’on exagère la part de résistance douce dans l’entraînement, il est alors habituel de constater des résultats bien moins bons que ce que l’on avait espéré.

Habituellement, il vaut mieux ne pas faire de résistance douce deux jours de suite. Si l’on s’entraîne le lendemain d’une séance où on a fait de la résistance douce l’on fera de l’endurance.

La résistance douce ne doit pas dépasser un cinquième de la durée hebdomadaire d’entraînement.

En maintenant votre allure régulière votre fréquence cardiaque sera, par exemple ( ce n’est qu’un exemple qu’il ne faut pas rigoureusement ni trop minutieusement respecter ), aux environs de 80 % au bout de deux minutes, de 85 % au bout de six minutes, entre 87 et 90 % dans les deux dernières minutes.



L’entraînement en résistance dure.


La résistance dure est plus intense que la résistance douce. La fréquence cardiaque augmente jusqu’à environ 95 % de la FCM. Cela correspond à une intensité d’effort que l’on retrouve dans une compétition d’une durée de 20 minutes à une heure ou un peu plus. Pour ceux qui n’ont jamais fait de compétitions cela ne veut pas dire grand-chose.

L’entraînement en résistance dure s’effectue généralement sur une durée de 3 ou 4 minutes, à répéter plusieurs fois et entrecoupé de pause de même durée ( approximativement ) en trottinant très lentement.

Comme il s’agit d’un effort relativement intense un échauffement progressif est indispensable. Cet échauffement consiste à faire de l’endurance d’abord, comme toujours pendant environ 15 minutes – on peut alors marcher 2 à 3 minutes - puis 5 minutes en résistance douce, puis 1 à 2 minutes de marche. Mais ce n’est pas encore suffisant. On ajoutera 6 ou 7 fois 100 mètres environ, assez vite, disons à peu près comme si l’on partait pour un 1000 mètres en compétition, qui serait couru à allure régulière. Il ne s’agit pas de vrai sprint. Entre chaque « 100 mètres » l’on peut revenir à son point de départ en trottinant très lentement ( il s’agit de bien s’échauffer, pas de s’épuiser avant de commencer ). Il est normal et préférable que la succession des 100 mètres soit réalisée de plus en plus vite, le dernier ressemblant davantage à l’allure que l’on pourrait tenir sur 600 mètres ( à peu près ) que sur 1000 mètres. A l’issue de ces répétitions l’échauffement est terminé. On récupère alors 2 à 3 minutes en marchant, puis l’on commence son premier effort de résistance dure, sur une durée de 3 à 4 minutes, couru à allure régulière.


Attention ! Pas trop vite, sinon c’est l’asphyxie au bout d’une minute, puis la galère pour aller jusqu’au bout de la distance prévue.

Le nombre de répétitions est variable selon le niveau du jogger. Faire 3 répétitions est déjà une bonne séance de résistance dure pour des joggers dont le niveau se situe, par exemple, aux environs de 45 minutes pour 10 km, ou 1 h 45’ pour le semi-marathon. Selon le niveau certains font 4-5-6, voire 10 répétitions, mais nous en arrivons là à des coureurs valant moins de trois heures au marathon dans la période la plus intensive de leur préparation.

Un moyen simple pour savoir si l’on a réalisé sa séance de résistance dure à peu près comme il convient, est de se poser cette question à la fin de la dernière répétition ; « est-ce que je pourrais refaire autant de répétitions que ce que je viens de faire s’il le fallait vraiment? », sans les faire moins vite bien sûr, et sans récupérer plus longtemps entre chaque.

Question sur Lydiard par Raymond Le Pix – entraîneur surdoué (invité) (185.153.151.xxx) le 29/11/20 à 12:21:20

- Leçon n° 6

ANAEROBIE lactique, ou glycolyse anaérobie.

Ensemble des réactions qui permettent de dégrader du glucose sans utilisation d’oxygène, AVEC production finale d’acide lactique.

Commentaire personnel : c’est là où se trouve la grande muraille de Chine de l’entraînement de la course de fond, décrire les réactions est très compliqué, mais on peut résumer l’effet en quelques lignes, à partir d’une certaine vitesse, qu’on va situer dès 70 à 80 % de VAM, et au bout d’un certain temps, variable ( le temps ) selon les individus ( niveau initial ou acquis de VO2max ), et leur entraînement ( de type AEROBIE ), l’oxygène vient à manquer progressivement, l’acide lactique arrive plus ou moins rapidement, et le muscle s’axphyxie.

Question sur Lydiard par (invité) (176.163.182.xxx) le 29/11/20 à 12:54:00

L'intérêt de parasiter cette discussion avec des messages parlant de calculs de VMA, de fréquence cardiaque qui sont étrangers aux principes de Lydiard m'échappe.

Question sur Lydiard par (invité) (81.240.52.xxx) le 29/11/20 à 13:15:06

Merci pour ton message super intéressant 176, et ne fais pas attention à l’autre qui fait un copier/coller de son pavé un peu partout (mais chaque fois ça me fait rire, surtout ici pour le contraste qu’il y avait avec ton message).

Question sur Lydiard par raymond Le Pix - entraîneur surdoué (invité) (185.153.151.xxx) le 29/11/20 à 13:43:29

Donc, on choisit, une fois qu’on a bien appris ses leçons 1 à 6, ses modes d’entraînement en fonction de la future compétition :


Zones d’entraînement.


- 50 à 55 % de VMA, 65 à 70 % de FCM ( FC à privilégier si débutant ) > récupération active, comme après un effort important de type lactique.

- 65 à 69 % de VMA, 71 à 79 % de FCM > équilibre aérobie, durées susceptibles d’être maintenues très longtemps.

- 70 à 79 % de VMA, 80 à 89 % de FCM > développement efficace de l’endurance aérobie.

- 80 à 89 % de VMA, 90 à 97 % de FCM > intervalles longs ( plus de 6’, récupération courte 1 à 2’ ) développement mixte : endurance et puissance aérobie maximale.

- 90 à 100 % de VMA, 98 à 100 % de FCM > intervalles moyens ( 2 à 4’, récupération longue 2 à 5’ ) développement mixte : puissance aérobie maximale et capacité lactique ).

- 100 à 120 % de VMA, FCmax, intervalles courts ( pas plus de 20’’ ), récupérations courtes ( 15’’ - 15’’, 20’’ - 20’’, pendant 15 à 20’ ) > développement efficace de la puissance aérobie maximale SANS production de lactate, développement de la capacité anaérobie alactique ( sans accumulation de lactique ).


Pour un coureur de fond, 10 km à semi marathon ou marathon, ça se résume souvent à :

- 65 à 69 % de VMA, 71 à 79 % de FCM > équilibre aérobie, durées susceptibles d’être maintenues très longtemps.

- 70 à 79 % de VMA, 80 à 89 % de FCM > développement efficace de l’endurance aérobie.

Simple.

Question sur Lydiard par Bouape (invité) (91.170.57.xxx) le 29/11/20 à 14:00:25

j'ai mal à la tête...

Question sur Lydiard par (invité) (83.193.139.xxx) le 29/11/20 à 18:17:51

Merci Nico et Velove !!
Par contre Velove as-tu plus d’infos sur ce que tu as dit que je remets dessous ?
J’ai bien compris que c’était au feeling mais ça ressemble à quoi pour avoir une idée :
Des Lignes Droites 20" et 40" récup ?
Du 1'/1' ?



Pour la deuxième partie évoquée par Velove (salut l'ami), Lydiard - contrairement à ce que beaucoup pensent - a toujours mis un peu de fartlek dans la période foncière, des accélérations aux feeling. Mais pas quelque chose de structuré (c'est en ça que je dis que si tu fais du 80-0-20, ce n'est plus l'esprit de Lydiard). Pour ceux qui s'en rappellent (Vélove ;-)) ce sont les accélérations dans les footings chères à notre regretté Didier

Question sur Lydiard par (invité) (83.193.139.xxx) le 29/11/20 à 18:18:43

J’ai dit Velove mais c’est Nico qui en a parlé désolé

Question sur Lydiard par (invité) (198.8.85.xxx) le 29/11/20 à 18:19:58

- Leçon n° 5

ANAEROBIE alactique.

Correspond à un effort qui s’effectue sans oxygène, et sans production finale d’acide lactique, c’est le début de l’exercice.


Pas plus de 20 secondes, récupération complète en marchant.

Question sur Lydiard par (invité) (83.193.139.xxx) le 29/11/20 à 18:47:33

Nico je crois que j’ai trouvé la réponse à ma question

répétitions 30" à 5' recups longues dans phase aerobie Lydiard à allure entre 5km et Semi marathon

Récup longue par contre pour vous c’est quoi ?
Pour 5' je pensais entre 4 et 5'
Mais pour les 30" ? 30" ou plus selon vous ?

Question sur Lydiard par nico64 (invité) (86.238.56.xxx) le 29/11/20 à 19:46:22

Récups longues, ça veut dire quand tu sens que tu as récupéré et que tu peux repartir. Ça va dépendre de plein de choses. Au début de la prépa, on récupère moins bien, récups plus longues. Plus tard, éventuellement, on peut raccourcir. Mais pas trop, parce que la séance dans son ensemble doit rester aérobie. Donc dans le doute, allonge les récups plutôt que de les raccourcir. C'est juste une composante dynamique dans la sortie. C'est du fartlek, donc les temps et distances (et récups) sont approximatifs et aux sensations.

Lydiard, c'est - volontairement - un entrainement non codifié. Beaucoup de place aux sensations, à la progression sur la durée. Je vois que tu as envie de quantifier ça (répartition aérobie / footings, durée de récups) et je le comprends tout à fait, mais dans ce cas, il est probable que Lydiard n'est pas la bonne approche pour toi. Cherche plutôt d'autres approches de foncier plus structurées, ça devrait mieux te convenir.

Question sur Lydiard par Serge92 (membre) (86.249.184.xxx) le 29/11/20 à 20:48:03

"C'est du fartlek, donc les temps et distances (et récups) sont approximatifs et aux sensations."
Nico non pour moi ce n'est pas du fartlek, qui me semble être un enchainement de courses rapides et de récup non totales.
Ce que tu préconises est ce que nous préconisons sur des sorties longues dans le but d'amener un peu de variété et surtout pour garder une bonne dynamique dans la gestuelle qui a tendance à se dégrader sur les sorties longues aussi.

Question sur Lydiard par Nico64 (invité) (86.238.56.xxx) le 29/11/20 à 21:04:33

A l’origine le fartlek (« jeu de courses ») en suédois, c’est à l’envie et a la sensation. Chez Lydiard aussi. C’est ensuite que d’autres ont voulu le codifier mais ce n’est plus strictement du fartlek. Disons du fractionné en nature plutôt

Question sur Lydiard par (invité) (77.179.108.xxx) le 29/11/20 à 22:30:45

Tout à fait d'accord avec Nico. Codifier du fartlek c'est antinomique.

Question sur Lydiard par (invité) (176.163.182.xxx) le 29/11/20 à 23:46:10

Il y a tout de même un fartlek codifié chez Lydiard, c'est celui du parcours montée - plateau - descente - plat à répéter, avec les montées prises en force (foulées bondissantes) et les redescentes en vitesse. C'est lors de la deuxième phase, celle du travail de force et de vitesse.

Lire ici :
https://athleticsillustrated.com/lydiard-basics/

"As you advance, try this circuit: Find a hill with a plateau at the top and bottom. Run up for 400m, recover for equal distance at the top before descending at a fast pace, lean forward a little, allowing your stride to open up. Once at the bottom of the hill and recovered, run a few strides, before ascending again. Start with three circuits in a controlled effort, add one per week."

>> En progressant, vous pouvez passer à ceci : trouvez une montée située entre deux plateaux. Faites la montée sur 400 m, en récupérant sur la même distance quand vous êtes au sommet, puis redescendez à vive allure, légèrement penché vers l'avant pour permettre des foulées amples. Une fois en bas et ayant récupéré, placez quelques accélérations puis recommencez la montée. Faites 3 tours en limitant l'effort puis ajouter un tour chaque semaine.

Si on fusionne les deux premières phases (I aérobie, II force + vitesse) on peut placer des montées et redescente dans sa sortie longue. Si elles ne font pas 400 m et ne sont pas répétées 3 fois ou plus, on s'en fiche un peu. L'intérêt est de travailler force et vitesse par des montées puis des redescentes sans basculer dans l'anaérobie.

Question sur Lydiard par Serge92 (membre) (86.249.184.xxx) le 30/11/20 à 00:14:43

La difficulté pour beaucoup surtout sur des fractions longues de "fartlek" est de bien évalué la non sollicitation de l'anaérobie d'où une certaine codification; une côte de 400 ce peut être long en temps suivant le niveau de l'athlète et du %, il conviendra de bien récupérer.

Question sur Lydiard par velove (invité) (176.168.59.xxx) le 30/11/20 à 08:47:44

Au passage, la phase 2 de Lydiard, correspond à la phase "force/vélocité" en cyclisme.
Après quelques semaines de sorties en Ef, en cyclisme, beaucoup d entraîneurs placent une phase "force/vélocité". Soit sur HT soit en nature, forcer avec une faible cadence en bosse puis récupérer en vélocité sur le plat ou après/pendant la descente. Progressivement on ajoute de la durée à la phase force et du % dans les bosses.
Il y aussi l ajout de sprint court dans les sorties longues.

On peut observer des similitudes avec lydiard d ailleurs c est peut être Lydiard qui a inspiré le monde du cyclisme :-)

Montée en foulée bondissante= montee en force en cyclisme
Descente rapide = descente en vélocité en cyclisme
Sprint sur le plat en fin de circuit lydiard =+- sprint pancarte dans les sorties longues ou les sorties en force vélocité.

Lorsque plusieurs domaines appliquent les mêmes principes, on peut se dire qu il y a un début de vérité ;-)

Question sur Lydiard par nico64 (invité) (91.103.43.xxx) le 30/11/20 à 09:16:12

@176.163 Ok, on ne parle pas de la même chose. Ce que tu décris est la séance de côtes de Lydiard, après la phase foncière et avant la phase anaérobie et son "carré de Lydiard". Ce dont je parlais moi, c'est des parties dynamiques au sein des footings de la phase foncière, qui est non structurée (de toute façon, dans l'approche Lydiard, pour toute la phase foncière, il n'y a pas de "plan", juste des directions - guidelines en anglais)

@Serge92: je comprends tout à fait de vouloir codifier les choses. Ce que je décris c'est ce que dit Lydiard. Le fartlek, non codifié, nécessite une bonne connaissance de soi et n'est pas accessible à tout le monde, j'en conviens. Il faut de l'expérience et un bon sens de l'analyse. Pour autant, je décris ce que propose Lydiard, pas nécessairement ce qu'il "faut faire."

Question sur Lydiard par (invité) (185.153.151.xxx) le 30/11/20 à 09:19:17

«  Formation anaérobie:
Cette phase dure également de quatre à six semaines. Maintenant, vous visez à courir vite, encourir des dettes d’oxygène et de récupérer. Tout ce que vous avez fait auparavant était en préparation pour cette phase.
Le but est de créer de la dette d’oxygène, en courant rapidement, récupérer et répéter. Lors de l’entraînement anaérobie de votre ph gouttes de sang et vous éprouverez la fatigue musculaire, il est donc important d’espacer deux à trois jours entre chaque séance d’entraînement anaérobie, en cours d’exécution facile. Cela permet au sang de revenir à la normale ainsi que de permettre à vos muscles de récupérer. Votre capacité anaérobie maximale (est génétiquement définie) s’adoube au bout de quatre à six semaines. Une fois que vous commencez à plafonner dans les séances d’entraînement, il est temps de s’arrêter et de passer à la phase de coordination. Vous ne voulez pas courir vos séances d’entraînement. Vous voulez être prêt et pointu pour le grand jour ».
Retranscrit de Lydiard.

- Leçon n° 6

ANAEROBIE lactique, ou glycolyse anaérobie.

Ensemble des réactions qui permettent de dégrader du glucose sans utilisation d’oxygène, AVEC production finale d’acide lactique.

Aucun intérêt à faire de l’entraînement « lactique » en course de fond, c’est mal exprimé ou mal compris ( traduction ou pas ), certains entraînements peuvent par contre être mixtes, donc à tendance aérobie et orientation lactique vers la fin, dans le but de développer le VO2max par exemple, ex : exercice 3’ – 3’ à vitesse max du record au 5 km, plus vite et plus court c’est par contre fortement « anaérobique ».

Question sur Lydiard par (invité) (185.153.151.xxx) le 30/11/20 à 09:35:33

- Leçon n° 7

Entraînement de type « long – long ».

Durée de 3 à 4 minutes, allure environ 90 % du record sur la durée choisie, récupération de 2 à 3 minutes active, entre 50 et 60 de VO2max.

Tendances principales : puissance aérobie et capacité anaérobie lactique, et aussi de façon réduite capacité aérobie.

Question sur Lydiard par (invité) (185.153.151.xxx) le 30/11/20 à 09:50:24

- Leçon n° 8

Entraînement de type « court – court ».

Durée 10 à 20 secondes, vitesse critique ou surcritique ( VAM ou plus vite ), récupération 10 à 15 secondes, récupération passive.

Tendances principales : puissance aérobie et capacité anaérobie alactique, et aussi de façon réduite puissance anaérobie alactique.
« Capacité » est relatif à la notion de durée.

Question sur Lydiard par (invité) (185.153.151.xxx) le 30/11/20 à 09:58:26

- Leçon n° 9

Entraînement de type « court – long ».

Durée 8 à 20 secondes, pas plus ( Important ), allure surcritique ( Supérieure à VAM ), récupération passive 2 à 3 minutes, tendance principale puissance anaérobie alactique, et de façon réduite capacité anaérobie alactique.
« Capacité » est relatif à la notion de durée.

Question sur Lydiard par (invité) (185.153.151.xxx) le 30/11/20 à 10:15:19

- Leçon n° 10

Entraînement de type « moyen – moyen ».

Durée 1 minute à 1 minute 30 secondes, allure sub critique ou critique ( VAM ), récupération active ou passive 1 minute 30 secondes à 2 minutes.

Tendances principales : capacité anaérobie lactique et puissance anaérobie lactique, et de façon réduite capacité anaérobie alactique.

Commentaire : activité très prisée d’êtres vivants très comiques, tendant vers le bovidé ou le percheron, qui se pratique le mardi de préférence, autour d’un anneau de forme oblongue mesuré parfois exactement à 400 m, le tout sous la surveillance bienveillante d’un animateur dûment formé au Club Med.

Question sur Lydiard par (invité) (88.120.44.xxx) le 30/11/20 à 10:28:30

5.253.205.xxx) le 26/11/20 à 06:23:01

"En France ça ne peut pas avoir du succès, on a droit au biberon VMA sur 400 m très rapidement, du footing quelle idée ! ce n’est pas ça qui fera rentrer du pognon dans les caisses de la FFA".

La fédération ne serait pas la seule responsable, les COUREURS LE SONT AUSSI à 100%. Les jeunes ou moins jeunes qui font la démarche en septembre d’essayer la vie en club et qui payent pour ça leur licence plus de 100 balles, ils veulent gouter aux joies de la piste tout de suite. Ils veulent connaitre leur vma rapidos et si possible l'améliorer le plus vite possible.
T'imagine un club qui dit venez chez nous, au programme c'est footing jusqu'en janvier, 1h00 le mardi, 1h00 le jeudi et dimanche un long footing. Le coureur se dit payer pour faire des footings (avec la contrainte des horaires en plus) autant continuer seul dans mon coin.

Question sur Lydiard par (invité) (185.108.106.xxx) le 30/11/20 à 10:35:24

" Le coureur se dit payer pour faire des footings (avec la contrainte des horaires en plus) autant continuer seul dans mon coin ".


Ben oui ! c'est pour ça que, sauf si on aime bien les petites coureuses ( et coureurs ), et un gueuleton de temps en temps avec les " amis ", aucune raison de rejoindre la FFA, fuyez !

Question sur Lydiard par (invité) (92.184.106.xxx) le 30/11/20 à 10:43:30

Il est en forme notre frustré de la FFA ! Mais il devrait sous peu nous iniquer comment nous pourrionse joindre son parcours olympique ainsi que celui des atletes qu il a mené au sommet.

Question sur Lydiard par (invité) (185.153.151.xxx) le 30/11/20 à 10:54:08

- Leçon n° 1

VO2max :

Il représente la quantité maximale d’oxygène que votre organisme peut utiliser par unité de temps au cours d’un exercice intense et de longue durée.
Sa vraie définition est la puissance aérobie maximale ( PAM ).
Il est conditionné par les facultés de transport du système cardio vasculaire jusqu’aux muscles, et par les capacités d’utilisation des fibres musculaires actives.

C’est le débit maximal du système AEROBIE.

Question sur Lydiard par Raymond Le Pix – entraîneur surdoué (invité) (185.153.151.xxx) le 30/11/20 à 10:56:18

Je suis bien meilleur que Lydiard et Bouap.

Question sur Lydiard par (invité) (83.193.139.xxx) le 05/12/20 à 08:17:33

Dans la phase aerobie de Lydiard ou d’autres entraîneurs pouvait il y avoir à titre exceptionnel des compétitions non objectif et même du court : 5km
Si oui à quelle fréquence ?

Merci pour vos réponses

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