Je n’arrive pas à progresser et rester en EF

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Je n’arrive pas à progresser et rester en EF par MbappeSansCardio (membre) (2a09:bac2:347c:150f::219:xx) le 04/02/24 à 19:34:08

Bonsoir, je viens d’avoir 23 ans je mesure environ 1m81 pour 75/78kg parfois moins lorsque je suis très affûté. Depuis toujours j’ai un déficit d’endurance malgré que je fasse du sport depuis petit, c’est ma plus grande passion. Je pratique le foot à faible niveau donc pas énormément d’entraînements et trêves plutôt longue ce qui me laisse du temps pour courir régulièrement.

Actuellement même si ce n’est pas toujours fiable et il ne faut pas faire une fixette dessus ma Garmin m’indique 38 de VO2 max… bien souvent je suis à 40/41 et grand grand max 11/12 de VMA ce qui comme vous le constatez est très faible pour un homme de mon âge en bonne santé. Ma fréquence cardiaque est de 191. J’ai pu la constater plusieurs fois lors de fin de course finies à bloc, lors de fin de séance en fractionné ou différents test (Luc-léger, demi-Cooper).

Comme il faut avoir un volume hebdomadaire assez élevé en endurance fondamentale c’est la séance que je pratique le plus conscient de mon déficit en prime. A 60/75% FCM ça me donne donc une plage 124/143BPM. Je fais attention à ne pas aller trop vite mais à moins d’aller à des allures comme des 10-12’/km je dépasse très souvent les 150 voir 160 dès que j’arrive dans les 7km/h . Je vais à deux à l’heure je me force à me traîner j’ai l’impression d’avoir tout essayé et que mon corps ne s’adapte pas. Pourtant à des allures plus élevées je suis plutôt bon pour résister un moment.
Aujourd’hui j’ai testé quelque chose de nouveau alterner course à faible allure et marche dès que je voyais que je dépassais 143 et commencer à arriver à 148/50BPM. Bah je devais faire 1’ course 1’ marche pour redescendre bas et rester dans la zone d’EF. C’est très très frustrant parce que je pourrais tenir des
heures entières comme ça j’ai l’impression de ne même pas travailler et j’ai tellement tout essayé que je me dis je vois pas pourquoi ça fonctionnerait.

Il y a 3j j’ai couru un 10km en 1h04:15 (6:25/km) à une fréquence de 178BPM en moyenne.

Mes records: 10km fin juillet 2023 en 59:45 (5:58/km)
5km fin juillet également en 26:37 (5:19/km)
Je cours avec une ceinture polar H10 et actuellement avec des Nike Pegasus 40

Bref, j’ai besoin de votre aide car je ne sais plus quoi faire pour réussir à rester en zone basse et un minimum progresser et améliorer mes chronos jusqu’à ce qu’ils soient un minimum convenable. Merci…

par ChampionDesSaucissons (invité) (2a01:e0a:b1a:d300:54aa:d560:e8eb:xx) le 04/02/24 à 20:14:10

Tu es sûr de bien placer et humidifier ta ceinture ?

Niveau sensations c'est fatiguant pour toi de courir 1h faible allure ?

par MbappeSansCardio (membre) (2a09:bac3:347e:14f0::216:xx) le 04/02/24 à 20:26:44

Oui je mouille légèrement les électrodes comme préconisé et je la mets juste en dessous des pectoraux.
À cette allure non je ne ressens pas de fatigue sur 1H au contraire je me fais clairement chier mais si j’accélère direct je monte dans les tours 155 puis 60 parfois 165/70 selon les jours les conditions

par (invité) (2001:861:4447:c000:fd4a:d317:1809:xx) le 04/02/24 à 23:24:30

Des problèmes qui n'existeraient pas si tu passais 3 semaines à apprendre à courir sans montre.

Parce que là, tu dis utiliser une montre et courir à la fréquence cardiaque, mais les données que tu nous communiques, c'est un peu tout et n'importe quoi : ta FCMaxi serait à 191 à peine ... mais tu cours 1h04 à 178 !

Pour info ceux qui croient encore à la FC disent que le seuil est entre 80 et 90 % de la FCMAXI, pour toi ça serait donc entre 153 et 172.
Disons autour de 162 battements par minute.

C'est rigoureusement impossible de tenir 178 battements par minute durant 1 h 04 si ton seuil est à 162 !

Tu n'as donc pas réellement mesuré ta FCMaxi, qui doit être bien au-delà de 200 battements par minute, sans doute au-delà de 205 même (pour avoir un seuil à 178 battements par minute).

Mais ça serait libérateur et bien plus simple pour toi d'apprendre à courir sans mesurer ta FC e continu, c'est un truc qui s'apprend, mesurer le ressenti, savoir quand on court si l'on est en endurance, au seuil ou ailleurs, savoir si telle intensité se tiendra 2 heures sans fatigue ou si au contraire telle autre allure va te cramer en 3 km.

Parce que te voir alterner course et marche comme une mamie asthmatique qui débute non pas parce que tu es essoufflé mais ... pour obéir à ta montre ! lol !
Et en plus, en te basant sur une FCMaxi totalement fausse.

Tout ceci est juste incompréhensible. Va courir cool, sans être essouflé, même si tu cours 60 à 120 minutes, là tu saisiras ce qu'est l'entrainement en endurance.

par jo (invité) (165.169.72.xxx) le 05/02/24 à 04:31:52

ça fait combien de temps que tu fais de l'EF ?
Quelle est la proportion en durée dans la semaine (tout sport confondu) ?
C'est quoi ton volume hebdo ?

par (invité) (90.109.121.xxx) le 05/02/24 à 05:20:13

Les renseignements que tu donnes sont cohérents et suffisants pour te donner une chance de progresser un peu :
- FCM 191.
- FC 178 sur un 10 km en moyenne (...), ce qui veut dire que ta FCM est légèrement supérieure à 191.
- Environ 10 km/h au 10 km.

Oublie le Cooper et Garmin, au Vameval tu aurais un VO2max de 47 vu ta vitesse au 10 km, et une VMA de 13,4 km/h.
Donc, si à 7 km/h tu n’arrives pas en endurance à stabiliser ta FC à moins de 80 % de FCM (environ 150), c’est tout simplement, et c’est classique, parce que tu vas TROP vite…

Tu n’as jamais fait de véritable endurance, et ce faisant, tu ne peux pas progresser, il FAUT alterner MARCHE et trop lent, patiemment… en restant sous les 150 de FC, à toi de trouver la bonne combinaison, cela peut être 1’ de trot lent et 2’ de marche, ou 5’ de trot et 2’ de marche, et là tu vas progresser sans t’épuiser.

Tu dois pouvoir au bout de deux mois je pense être en endurance à plus de 8 km/h, à 7’ 15’’ environ au kilomètre.

Peut être 55’ au 10 km… plus tard.

par (invité) (165.169.72.xxx) le 05/02/24 à 05:38:45

D'autant plus que tu as de la marge, moi je dois courir à 5km-h, bah je le fais, pour rester en endurance, et limiter les phases de marche.

par MbappeSansCardio (membre) (2a02:26f7:c9cd:6406:0:e624:d60f:xx) le 05/02/24 à 06:32:38

Il est vrai que je suis un peu esclave de ma ceinture cardio avec pour seule base mes 191BPM ou du moins rester en dessous de 150BPM. De plus je suis du genre rigoureux à respecter à la lettre lorsque je suis un plan ce qui ne fait pas bon ménage pour le coup.

Devoir courir à des 6km/h voir 5km/h j’ai déjà essayé à limite faire de faire sur place je trouve ça écoeurant et n’en retire aucun plaisir dans ma pratique.

L’été dernier où j’ai battu mes records je ne faisais même plus d’entraînements à des intensités élevés simplement des footings de 1H à allure raisonnable sans être essoufflé et à raison de 3 fois par semaine parfois 1j/2.

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Pour te donner une idée précise du volume hebdomadaire c’est un peu compliqué car tout dépend des semaines. Si j’ai match le dimanche, si avec mes quarts je peux prendre part aux entraînements de foot ou si je remplace ça par de la course à pieds etc..
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Ralentir encore ne ressemblerait même plus à un mouvement de course à pieds. Et je basculerais vite sur 9-10’/km voir plus au fil de la séance. Pour être honnête quand je fais ça j’ai honte et je ne prends aucun plaisir et en rentrant je me dis « Et je dois faire ça pendant des mois ? » en étant même pas convaincu parce que je viens de faire et parce ce que ça va m’apporter.


par MbappeSansCardio (membre) (2a02:26f7:c9cd:6406:0:e624:d60f:xx) le 05/02/24 à 06:41:22

Et comme dit plus haut alterner marche et course non pas parce que je suis essoufflé bien au contraire c’est limite si je ne sue pas mais parce que je dépasse mes présumés 75% de 191 je n’y crois même pas à la progression en faisant ça. Je me dégoûte juste et je ne vois pas avoir ce genre d’entraînements sur la durée.

Du coup je ne sais pas vraiment quoi faire.
Faire du 5-6km/h à me traîner comme jamais en ne prenant aucun plaisir ? Alterner course/marche ?
Ou laisser de côté toute cette théorie ces chiffres et juste courir en
enchaînant les km et en ayant un bon volume hebdomadaire (style 2-3 footing de 45’ 1H dont peut être une sortie longue ou 2 footing de 45´ 1H et un entraînement VMA) en courant tranquille sans essoufflement et en étant capable de parler ?



par (invité) (2001:861:4447:c000:450e:1985:fadc:xx) le 05/02/24 à 06:59:12

Tu ne sais pas quoi faire parce que tu es esclave de ta montre et de ce que tu crois être ta FCMaxi.

Tu n'as toujours pas saisi que si tu as 191 battements par minutes comme FCmaxi, tu ne peux pas courir plus d'une heure à 178 bpm, et que tu dois donc abandonner cette façon de réguler ton intensité. Ou alors, tu calcules ta fc en EF avec 205 comme fcMaxi.

Cours en essayent d'aller lentement, mais pas en alternant marche et course à 5 km/h. Cours à 6 ou 7 km/h, ça fait très bas par rapport à l'allure de certains bons coureurs, mais au moins là tu courras et tu vas progresser.

L'important est de courir souvent et parfois longtemps, lentement c'est sûr mais pas en remplaçant la course par la marche. La marche a un bénéfice quand on en fait en plus de la course si l'on fait de longues rando en montagne de plusieurs heures, pas si la marche remplace la course lente.

On vit da

par (invité) (98.159.36.xxx) le 05/02/24 à 06:59:17

En fait… t’es c.. et tu vas le rester.

par (invité) (2001:861:4447:c000:450e:1985:fadc:xx) le 05/02/24 à 07:01:31

On vit dans un monde étrange : d'un côté ceux qui courent trop vite et ne font pas d'endurance, courant toujours au seuil ou plus vite, essoufflés dès qu'ils dépassent 40 minutes d'entrainement, et de l'autre ceux qui marchent au lieu de courir car ils croient réellement que d'après leur montre et de savants calculs ils ne peuvent pas tenir quelques minutes en courant.

par (invité) (98.159.36.xxx) le 05/02/24 à 07:02:09

4447 ferme la ! tu bouzilles le métier.

par (invité) (98.159.36.xxx) le 05/02/24 à 07:04:09

Comment connaître sa FCM ( fréquence cardiaque maximum ) ? et risquer la crise cardiaque...


On peut essayer de profiter d’un test d’effort dans un centre médico-sportif pour connaître sa FCM.

Si vous faites ce test sur vélo fixe, il faut savoir que si vous n’êtes pas entraîné spécifiquement pour le cyclisme vous aurez les jambes tétanisées – vous serez incapable d’augmenter l’intensité de l’effort - avant d’avoir atteint votre FCM. Réalisée dans ces conditions, la FCM que l’on vous indique est fausse. Si l‘on ne vous a pas laissé le temps de vous échauffer longuement et progressivement, l’écart entre la fréquence cardiaque atteinte et votre FCM réelle est encore plus grand.

Si le test est fait sur un tapis de course électrique, c’est mieux pour vous qui n’êtes pas un cycliste mais un jogger, à condition que l’on vous ait laissé le temps de vous échauffer et de vous adapter au tapis de course.

Courir sur un tapis de course est la même chose que s’entraîner naturellement, il faut cependant un peu d’adaptation pour courir sans appréhension. Lors du premier essai – et même si on vous a laissé le temps de vous échauffer – vous aurez certainement du mal à donner le maximum dans l’ultime effort ( il faut se donner presque à fond pour atteindre sa FCM ), là où, asphyxié, au bord de l’épuisement, vous pouvez craindre la perte de l’équilibre. Donc, même sur un tapis de course, on n’arrive pas toujours à atteindre sa FCM.

D’ailleurs, en réalité, le médecin, par prudence, vous arrête généralement bien d’avant d’en arriver à l’effort maximum. Si vous vous fiez à la fréquence cardiaque atteinte vous aurez tout faux !

Finalement, le moyen le plus fiable et le plus simple est de faire le test de la FCM sur le terrain. Il y a différentes méthodes plus ou moins compliquées. La plus simple est aussi fiable que la plus compliquée.

Alors voici la plus simple : faites votre test FCM un jour où vous vous sentez bien et où vous n’avez pas couru la veille... et de façon modérée les jours précédents ( la fatigue musculaire peut gêner l’intensité nécessaire et limiter la fréquence cardiaque ). Evitez de la faire s’il vous reste des séquelles de fatigue d’une compétition.

Vous devez vous échauffer longuement et progressivement : au moins 15 minutes tout tranquillement ( effort de type endurance ) - 5 minutes légérement plus vite ( effort type résistance douce ) – marcher 2 à 3 minutes – entamer alors une série de 6 à 8 répétitions de cent mètres environ – entrecoupées de la même longeur en trottinant lentement – en augmentant la vitesse à chaque fois. Le premier approximativement à l’allure moyenne que vous pensez tenir sur un km, le dernier à la vitesse que vous pourriez tenir sur 400 ou 500 mètres. Là vous êtes vraiment bien échauffé.
NOTA : vous verrez pages suivantes à quoi correspondent à peu près l’endurance et la résistance douce.

Récupérez deux à trois minutes , ça y est, vous êtes prêt. Vous avez choisi une distance qui vous prendra entre trois et cinq minutes : un km, par exemple, est une bonne distance. Partez à peu près
avec l’allure régulière que vous seriez capable de tenir sur 5 km environ si vous faisiez une compétition. Ne partez pas trop vite. Regardez de temps en temps votre cardiofréquencemètre pour contaster que votre fréquence cardiaque augmente progressivement. Augmentez un peu l’allure entre le 500 et le 700 ème mètre, sans exagérer. L’effort est relativement intense mais évitez de rentrer dans l’asphyxie. Vous constatez que votre fréquence cardiaque augmente encore. A partir des 250 derniers mètres environ, accélérez franchement. Le regard vers la ligne d’arrivée, donnez vous à fond en même temps qu’elle se rapproche. Un regard vers votre cardiofréquencemètre vous motive à « tenir » pour augmenter encore le nombre que vous y avez lu.

Dès la ligne d’arrivée franchie, regardez le cadran. Il indique tout simplement votre FCM. Vous n’avez plus qu’à marcher une centaine de mètres, puis à trottiner très lentement 10 à 15 minutes pour terminer cette séance.

N’essayez pas de faire une deuxième tentative, il est peu probable que vous dépassiez le nombre atteint, car lors d’un deuxième effort aussi violent, la fréquence cardiaque a plutôt tendance à être moins élévée.


Autre méthode, celle des fabricants de cardiofréquencemètres, FCM = 220 ( femmes 225 ) - âge.




L’endurance.


L’endurance correspond à un effort très modéré. Plus précisement c’est un effort au cours duquel la fréquence cardiaque se situe entre 60 et 80 % de la fréquence cardiaque maximum (FCM ), mais plutôt entre 65 et 75 % de la majeure partie de cette forme d’entraînement. C’est à dire que vous serez aux environs de 60 % dans les premières minutes de l’entraînement, ou bien dans certaines portions de descente, ou même pendant presque tout votre entraînement lorsque vous vous sentez fatigué. De temps en temps, selon l’envie ou bien dans certaines portions de côtes, vous pourrez vous rapprocher des 80 %.

L’endurance doit représenter au moins les trois quarts de la durée hebdomadaire d’entraînement. Cet entraînement très lent, vraiment très peu intense, est la base de l’entraînement quel que soit votre objectif : la santé, ou les progrès et la performance. Certes, l’on ne doit pas faire que cela si l’on a un but compétitif, mais si l’on n’en a pas fait, beaucoup et majoritairement, l’on n’atteindra jamais son meilleur potentiel.



L’entraînement en résistance douce.


La résistance douce est une forme d’effort un peu plus intense que l’endurance. La fréquence cardiaque doit se trouver entre 80 et 90 % de votre FCM. C’est souvent la forme d’entraînement que les coureurs adoptent naturellement lorsqu’ils n’ont pas appris à bien s’entraîner, lorsqu’ils courent
« d’instinct » comme ils disent.

C’est une forme d’effort utile, nécessaire certes, le problème est que c’est pour beaucoup une forme presque exclusive d’entraînement. De cette façon ils progressent, généralement… plus ou moins, et plus ou moins longuement. Puis, toujours, ils stagnent, bien avant d’avoir atteint leur meilleur potentiel compte tenu du temps consacré à l’entraînement. Enfin, parfois très tôt, ils régressent ou bien ils arrêtent, écoeurés, soit par la fatigue, soit par la stagnation.

La résistance douce est une forme d’entraînement très efficace, à condition de ne pas trop en faire. Ne pas en faire du tout limite votre progression, en faire comme il convient ( pas trop ) est très profitable, en faire trop est décevant, ne faire que cela fait régresser.

La résistance douce a de nombreux synonymes : endurance active, courir au seuil, allure marathon… Le jargon est riche, trop riche, comment le jogger pourrait-il s’y retrouver ?

Lorsqu’on fait une séance avec de la résistance douce, toute la séance ne doit pas être réalisée ainsi. De toute façon, toute séance doit commencer par un minimum de 15 minutes en endurance et se terminer par 10 minutes en endurance.

Imaginons une séance d’une durée totale de 50’. Déduction faite des 25 minutes minimum d’endurance ( 15’ au début + 10’ à la fin ), il ne restera que 25’ vers le milieu de la séance. On ne les réalisera pas forcément d’une seule traite en résistance douce ( cela dépend du niveau du joggueur et de sa période de préparation ), mais plutôt sous forme de deux fois 10 minutes en résistance douce, entrecoupés d’environ 5 minutes en trottinant très lentement afin de faire ralentir la fréquence cardiaque en dessous de 80 % ( plutôt aux environs de 70 % ) de sa FCM.


Si l’on exagère la part de résistance douce dans l’entraînement, il est alors habituel de constater des résultats bien moins bons que ce que l’on avait espéré.

Habituellement, il vaut mieux ne pas faire de résistance douce deux jours de suite. Si l’on s’entraîne le lendemain d’une séance où on a fait de la résistance douce l’on fera de l’endurance.

La résistance douce ne doit pas dépasser un cinquième de la durée hebdomadaire d’entraînement.

En maintenant votre allure régulière votre fréquence cardiaque sera, par exemple ( ce n’est qu’un exemple qu’il ne faut pas rigoureusement ni trop minutieusement respecter ), aux environs de 80 % au bout de deux minutes, de 85 % au bout de six minutes, entre 87 et 90 % dans les deux dernières minutes.



L’entraînement en résistance dure.


La résistance dure est plus intense que la résistance douce. La fréquence cardiaque augmente jusqu’à environ 95 % de la FCM. Cela correspond à une intensité d’effort que l’on retrouve dans une compétition d’une durée de 20 minutes à une heure ou un peu plus. Pour ceux qui n’ont jamais fait de compétitions cela ne veut pas dire grand-chose.

L’entraînement en résistance dure s’effectue généralement sur une durée de 3 ou 4 minutes, à répéter plusieurs fois et entrecoupé de pause de même durée ( approximativement ) en trottinant très lentement.

Comme il s’agit d’un effort relativement intense un échauffement progressif est indispensable. Cet échauffement consiste à faire de l’endurance d’abord, comme toujours pendant environ 15 minutes – on peut alors marcher 2 à 3 minutes - puis 5 minutes en résistance douce, puis 1 à 2 minutes de marche. Mais ce n’est pas encore suffisant. On ajoutera 6 ou 7 fois 100 mètres environ, assez vite, disons à peu près comme si l’on partait pour un 1000 mètres en compétition, qui serait couru à allure régulière. Il ne s’agit pas de vrai sprint. Entre chaque « 100 mètres » l’on peut revenir à son point de départ en trottinant très lentement ( il s’agit de bien s’échauffer, pas de s’épuiser avant de commencer ). Il est normal et préférable que la succession des 100 mètres soit réalisée de plus en plus vite, le dernier ressemblant davantage à l’allure que l’on pourrait tenir sur 600 mètres ( à peu près ) que sur 1000 mètres. A l’issue de ces répétitions l’échauffement est terminé. On récupère alors 2 à 3 minutes en marchant, puis l’on commence son premier effort de résistance dure, sur une durée de 3 à 4 minutes, couru à allure régulière.


Attention ! Pas trop vite, sinon c’est l’asphyxie au bout d’une minute, puis la galère pour aller jusqu’au bout de la distance prévue.

Le nombre de répétitions est variable selon le niveau du jogger. Faire 3 répétitions est déjà une bonne séance de résistance dure pour des joggers dont le niveau se situe, par exemple, aux environs de 45 minutes pour 10 km, ou 1 h 45’ pour le semi-marathon. Selon le niveau certains font 4-5-6, voire 10 répétitions, mais nous en arrivons là à des coureurs valant moins de trois heures au marathon dans la période la plus intensive de leur préparation.

Un moyen simple pour savoir si l’on a réalisé sa séance de résistance dure à peu près comme il convient, est de se poser cette question à la fin de la dernière répétition ; « est-ce que je pourrais refaire autant de répétitions que ce que je viens de faire s’il le fallait vraiment? », sans les faire moins vite bien sûr, et sans récupérer plus longtemps entre chaque.

par (invité) (62.198.135.xxx) le 05/02/24 à 07:35:04

Courir à 10-12'/km ça se fait très bien, une fois qu'on place son égo de côté. Déjà 12' c'est vraiment exceptionnel tu seras plutôt à 10-11' déjà. Et l'an prochain à 9-10'. C'est pas important. C'est tout dans la tête

par jo (invité) (102.135.225.xxx) le 05/02/24 à 08:38:38

moi j'ai compris quelque chose, il faut d'abord savoir faire du volume sans fatigue. Je suis actuellement à 5h semaine, j'essaie de passer à 6h.
Pour encaisser ça, faut courir très doucement. Pour moi, c'est 5kmh ! J'attends de pouvoir ne pas être fatigué, puis j'augmente ma FC à ne pas dépasser, ainsi de suite.
Une fois que je ne progresserai plus, j'introduis des allures plus rapides.
Je ne sais pas si c'est une bonne méthode, mais c'est celle que j'appliquerai ces prochaines temps.

Mais je te l'accorde, c'est déprimant. Je cours entre midi et deux pour ne pas qu'on me voit, c'est dire la loose !
Mais je veux y croire.
Ah oui, et la méthode de l'EF donne des résultats, mais sur du lg terme (un semestre voir 2 ans). Faut être capable de l'accepter.
A priori toi non, donc écoute les autres, cours sans cardio, tant que tu ne te sens pas fatigué, fais toi plaisir.

par (invité) (77.159.196.xxx) le 05/02/24 à 09:38:11

IL faut savoir se libérer de sa montre ou ne jamais y avoir succombé. Cela fait 15 ans que je cours avec une montre jsute pour avoir la trace et le kiométrage. Je n'ai absolument aucune idée de ma FCM, de ma VO2 max, de ma VMA, etc. J'en fais même de l'urticaire à l'idée de me prendre le choux avec cela.

Et pourtant je ressens à quel rythme je peux courir "indéfiniment", tenir 2h, 1h, faire une accélération sur 1 km etc.

C'est pathétique de faire une confiance absolue à la technologie et d'être incapable de connaitre ses limites physiques. Une chose certaine cela fait le bonheur des marchands de montre et autres accessoires.

Commence par ressentir à quel rythme tu peux courir sans être essoufler et pouvoir discuter, et base toi là dessus pour ton allure de 80% de tes sorties. Après fixe toi des objectifs en fart lek sans tout ramener à une pulsation ou une durée chiffrée, genre tu accélères jusqu'à l'arbre que tu vois en ligne de mire et ensuite tu récupères et ralentissant mais sans t'arrêter.

Multiplie les micros défis, cours sur tous les types de chemin, augmente selon la fatigue et l'envie le nombre de sorties ou leurs durées, et reviens nous voir dans 6 moins pour nous conter tes progrès.

par Tutu (invité) (62.198.135.xxx) le 05/02/24 à 10:11:57

@102

C'est une bonne méthode. Ça marche. Après, au bout d'un an on peut quand même faire un petit peu d'intensité. Avec 5% de seuil et un petit 3-5km dans le dur une fois toutes les 6 semaines, ça fait aussi progresser sur la vitesse en ef.
Mais oui, ça prend du temps. Faut juste être convaincu et discipliné, donc ça marche pour 1% des gens maximum.

par (invité) (2a02:a03f:a8ec:2900:bc52:8c3c:8ce6:xx) le 05/02/24 à 10:46:17

Cours aux sensations pendant trois mois et puis ressors ta montre pour voir.

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