Quantité Gel Maurten sur marathon

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Quantité Gel Maurten sur marathon par (invité) (92.184.96.xxx) le 14/02/24 à 04:48:30

Bonjour,
Je compte utiliser les gels de la marque Maurten sur marathon (à part le prix ils n'ont pas l'air d'avoir de gros défauts d'après les utilisateurs). Je vaux environ sub3h. J'ai plusieurs interrogations :

- Je pense utiliser uniquement des Gels 100 (basiques, pas ceux à la caféine), est-ce une bonne idée ? (Dîtes moi les habitués de la marque)

- Combien me conseilleriez-vous d'en prendre ? La fréquence recommandée semble être de 1 toute les 30/45 minutes ce qui fait entre 4 et 6 pour une course de 3h (précisons que les gels 100 ont 25g de glucose par sachet) mais je voudrais vos avis

- Est-il utile de prendre un gel juste avant (genre 10-15 min) le départ ?

Je prends toute autre remarque constructive.

PS : j'anticipe les potentielles réponses disant que prendre des gels est inutile, que c'est du marketing etc Je n'ai pas l'habitude d'acheter ce genre de choses, mais sur marathon c'est fortement conseillé et dans mon cas je sais que c'est nécessaire.

par Niorf (invité) (137.129.13.xxx) le 14/02/24 à 09:17:13

Salut,

Pour moi perso c'est deux morceaux de sucres toutes les 25/30 minutes ca passe très bien et ca fait moins de chimique ;)

Après on est tous différent

(pour un temps de 3h30)

par (invité) (2a02:8440:b15b:ec5a:0:41:44d3:xx) le 14/02/24 à 10:07:42

Salut,

J'en avais pris au

7-12-17-23-28 et 35 je crois selon les ravitos.

Quant au café, j avoue hesiter a en prendre par exemple au 28 et 37

Les reponses des collègues m'aideront aussi:-)

par (invité) (81.255.178.xxx) le 14/02/24 à 10:38:03

- Je pense utiliser uniquement des Gels 100 (basiques, pas ceux à la caféine), est-ce une bonne idée ? (Dîtes moi les habitués de la marque)

Goutes le au moins une fois avant en sortie longue pour voir, mais oui aucun problème le goût n'est pas très prononcé.



- Combien me conseilleriez-vous d'en prendre ? La fréquence recommandée semble être de 1 toute les 30/45 minutes ce qui fait entre 4 et 6 pour une course de 3h (précisons que les gels 100 ont 25g de glucose par sachet) mais je voudrais vos avis

Un maximum, autant que tu peux en digérer à vrai dire, il y a encore des pro qui fonctionnent avec l'équivalent de 2 gels sur une course, d'autres arrivent à aller jusqu'à 80-100g glucides par heure donc jusqu'à 10 parfois.

- Est-il utile de prendre un gel juste avant (genre 10-15 min) le départ ?

C'est ce que je fais personnellement, le marathon c'est une course dans le déficit calorique, juste avant le départ c'est un moment gratuit et simple pour commencer à ingérer quelque chose autant ne pas se priver.


Globalement j'ai commencé sur marathon en bouffant n'importe quoi au numéro 1 et 2, au 3 j'en ai pris tous les 10k et j'étais complètement carbo à la fin (j'ai maintenu le rythme ric rac, il ne fallait pas 1km de plus) depuis le 4è je suis globalement à un rythme à peu près de 0-8-16-24-32 donc 5, à la fin j'ai plus la capacité d'ingérer dans l'effort et pas trop cramé donc je zappe.

Je tenterai peut être de passer à 6 au prochain, mais il faut jouer avec les ravito pour prendre un peau d'eau de façon pas trop éloigné quand même (les Maurten sont très digestes sans eau mais boire reste un impératif en dehors de ça, et mieux vaut rapprocher la boisson du gel quand même)

Je fais assez nettement moins de 3h, mais ça ne change pas grand chose, la consommation calorique est la même indépendamment du temps.


par (invité) (2001:861:4447:c000:6dd0:a048:cda7:xx) le 14/02/24 à 13:33:37

Pour info la consommation de sucre 30 minutes avant l'effort induit la sécrétion d'insuline qui bloque celle de glucagon, donc interdit de déstocker les sucres en réserve. Ça ne dure sans doute pas très longtemps, mais risquer un effet négatif même minime est inutile.

Le glucose que consomment les muscles est celui qui est déstocké à partir des réserves de glycogène, réserves qui ne se reconstituent qu'en plusieurs heures au repos ; il faut veiller à "refaire le plein" la veille, pas juste avant de courir.

On ne prend pas de sucre en courant pour alimenter ses muscles (sauf sur trail parce que ça dure très longtemps), mais pour bénéficier d'un effet réel bien documenté, celui de booster le cerveau, donc d'améliorer les performances. La recherche n'a jusqu'à présent trouvé aucun effet dose, si 2 sucres (10 grammes) ont un effet, rien ne prouve que 25 grammes ont plus d'effet. Ceux qui prennent 4 fois 25 grammes en une heure n'ont sans doute pas plus d'effet que ceux qui ne prennent que 3 fois 10 grammes, mais là on arrive dans la Terra incognita, on manque de recherches sérieuses et indépendantes pour comparer non pas les effets du sucre mais les effets des quantités de sucre.

Regardons les champions, une à trois gorgées de boisson sucrée (dont on ignore la teneur en sucre) aux ravito, je doute fort qu'il prennent 25 grammes de sucre à la fois. 2 ou 3 gorgées en courant à fond, ça doit faire 1/3 voire 1/2 verre, disons 30 à 50 ml, 30 à 50 grammes de liquide, donc forcément beaucoup moins de sucre. Peut-être autour de 10 grammes ?
Il y avait il y a quelques années des vidéos de Kipchoge qui se rinçait la bouche avec la solution sucrée et la recrachait ensuite (comportement validé par la recherche), les sponsors ont dû lui faire la leçon, on ne voit plus ça.

Il y a une étude sur la quantité de liquide consommée par les coureurs élite , elle est très variable selon les individus, on doit pouvoir dire que c'est pareil pour la quantité de sucre vu que tous ne consomment du sucre qu'en buvant.

Donc prendre du sucre lors d'une compétition, OK, mais donner des quantités et des fréquences exactes, c'est pour le moins hasardeux.
C'est sans doute à chacun de tester ce qui marche bien pour lui en se gardant de penser que ça sera efficace pour d'autres.

par (invité) (2a01:e0a:59b:d040:b101:4aa0:d268:xx) le 15/02/24 à 08:46:19

"4 et 6 pour une course de 3h (précisons que les gels 100 ont 25g de glucose par sachet"

6 gels c'est beaucoup trop de glucose pour moins de trois heures !

Je n'ai jamais pris Maurten, mais d'habitude 4 petits gels GU Energy (22g de glucose pour 32 g de gel) me suffisent amplement pour 3h30.

Je dirais que pour tes sub 3h00, 3 x gels devraient suffire. Le dernier à prendre vers le 30e pour bien gérer le début du dur. Psychologiquement pour te rassurer tu peux embarquer un 4eme gel que tu prendrais "éventuellement" vers le 38eme. Mais à mon avis tu n'auras pas envie d'ingurgiter encore quelque chose à ce moment là de la course.

par (invité) (2001:861:2100:1670:dd4c:7951:7a3d:xx) le 15/02/24 à 15:58:21

Les recommandations sont de 60-70 gr de glucides par heure de course donc 3 par heure.

Précision: un gel Maurten est composé d’alginate de sodium, autrement dit c’est du gaviscon…

par (invité) (2001:861:2100:1670:dd4c:7951:7a3d:xx) le 15/02/24 à 16:28:33

@d268:xx)

Tu te bases sur quelles recommandations pour alléguer qu’il ne faut que 3 gels sur un marathon?

Les études sérieuses indiquent 60-70 gr de glucides par heures.



par (invité) (194.250.98.xxx) le 15/02/24 à 17:32:23

Toujours les même pélo qui courent péniblement en 3h30 et vont nous prêcher le minimalisme et deux pastilles de sucre pour tenir la distance.

"Regardons les champions, une à trois gorgées de boisson sucrée (dont on ignore la teneur en sucre) aux ravito, je doute fort qu'il prennent 25 grammes de sucre à la fois. 2 ou 3 gorgées en courant à fond, ça doit faire 1/3 voire 1/2 verre, disons 30 à 50 ml, 30 à 50 grammes de liquide, donc forcément beaucoup moins de sucre. Peut-être autour de 10 grammes ?"

Situation initiale "on ne sait rien de ce qu'ils boivent ni à quelle fréquence ou combien"
Hypothèse qui me convient "Donc ils boivent peu"
Vérification "J'ai regardé des bouts de marathon dès fois"

Conclusion "Ma conclusion supporte mon postulat de départ parce que j'ai fait l'hypothèse de base qui m'arrangeait et aucune vérification sérieuse"


Médaille d'or pour le trois gorgées = 3-5cl quand même, ça c'est de l'hypothèse bien tordue comme on aime pour avoir les résultats qui nous arrangent.

par (invité) (78.124.72.xxx) le 15/02/24 à 17:38:39

Et oui, toujours la même rengaine/raisonnement circulaire, et qui cherche à donner une impression d'érudition et de rationalité en prime.

par (invité) (2a01:e0a:59b:d040:8891:e825:914d:xx) le 16/02/24 à 11:36:58


"Les études sérieuses indiquent 60-70 gr de glucides par heures".

Tu dois confondre avec le besoin en glycogène. Celui ci est stocké dans l'organisme avant la course et il approvisionne le coureur pendant son effort.

Sinon ça voudrait dire qu'il faudrait avaler 3 gels par heure (3x 23 grammes de glucose) ce qui est totalement farfelu !
9 gels pour un marathon en 3h00, 12 pour 4h00 mdr :)

par (invité) (2001:861:4447:c000:2c06:a911:5999:xx) le 16/02/24 à 19:30:24

"Les études sérieuses indiquent 60-70 gr de glucides par heures".

--------------
Pour le redire, s'il est certain que du sucre booste le cerveau, nous manquons d'études sérieuses (non dirigées par Gatorade ou autres) indiquant précisément une quantité à consommer. Mais ça ne gêne pas les pseudos coachs en nutrition de donner des chiffres.

par (invité) (77.180.23.xxx) le 16/02/24 à 20:02:27

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fnut.2023.1096194/full

Per each additional gel consumed, the runner is able to run 0.5 to 0.7 kilometers further in the same amount of time, resulting in a 7.75% increase in taking five 100 calorie gels vs no nutrition.

5 gels de 100 cal = 5 x 25g = 125g de carbs sur un marathon donc pour un élite ça fait environ 60g/h

par (invité) (2001:861:3143:4eb0:446e:19be:77d0:xx) le 16/02/24 à 20:45:25

Entre autres ...

Mais il est resté bloqué.

par (invité) (2001:861:4447:c000:cd43:87c1:8102:xx) le 17/02/24 à 12:14:44

Vous manquez sérieusement de base scientifique pour lire et comprendre cette étude.

2 Choses :

L'étude compare courir un marathon sans sucre du tout et le courir en prenant 5 gels de 100 calories. On sait évidemment que sans sucre on va moins vite qu'avec, ce qu'on ne sait pas c'est combien il faut en prendre, rien de nouveau dans cette étude là-dessus. L'étude ne compare pas 5 gels durant la course avec 4 gels, ou avec 8 gels, ou 10 gels ou 15 gels durant la même course.

De plus, comme visiblement vous n'avez lu ni l'étude ni la bibliographie, je vous indique que ce papier se base encore et toujours sur les travaux de Jeukendrup, directeur du Gatorade institute of sport pour dire qu'on peut réellement absorber entre 1 et 1,7 grammes de sucre par minutes via la digestion tout en courant (partie 1-4 pour ceux qui lisent réellement les études).

3 références là-dessus, les 3 sont de Jeukendrup !

Cela n'a jamais été démontré par d'autres équipes, c'est du bourrage de crane pour dire que tout le sucre qu'on peut bouffer est digéré et donc utilisable; mais voilà, on ne trouve toujours aucune étude liant directement la quantité de sucre consommée et les performances, on sait juste que zéro sucre c'est moins bien que prendre du sucre, sans savoir exactement combien en prendre.

Je remets les 3 références nous indiquant dans ce papier qu'on peut réellement courir à fond et digérer le sucre contenu dans le bidon de Gatorade :

24. Burke LM, Hawley JA, Wong SHS, Jeukendrup AE. Carbohydrates for training and competition. J Sports Sci. (2011) 29(suppl. 1):S17–27. doi: 10.1080/02640414.2011.585473

PubMed Abstract | CrossRef Full Text | Google Scholar

25. Jeukendrup AE, Wallis GA. Measurement of substrate oxidation during exercise by means of gas exchange measurements. Int J Sports Med. (2005) 26:S28–37. doi: 10.1055/s-2004-830512

PubMed Abstract | CrossRef Full Text | Google Scholar

26. Jentjens RLPG, Jeukendrup AE. High rates of exogenous carbohydrate oxidation from a mixture of glucose and fructose ingested during prolonged cycling exercise. Br J Nutr. (2005) 93:485–92. doi: 10.1079/BJN20041368

PubMed Abstract | CrossRef Full Text | Google Scholar

Bref, vous dites que ce que racontait le Gatorade sport institute est vrai ... parce que le Gatorade sport institute l'a écrit !



par (invité) (2001:861:4447:c000:cd43:87c1:8102:xx) le 17/02/24 à 12:22:07

Tout ceci permet de comprendre qu'à part les études financées par les vendeurs de boissons sucrées, on ne connaît pas la quantité de sucre il faut absorber en courant, on sait juste que se rincer la bouche de temps à autres avec une solution sucrée booste le cerveau et permet des performances meilleures que sans sucre du tout.

C'est assez simple,hein ?
Il suffit donc de voir ce qui est bon pour soi-même sans suivre les "recommandations" d'acheter des tonnes de trucs industriels dont l'efficacité n'est pas prouvée ... sauf par les "chercheurs" maison.

Mais bon, on va vous revoir avec des liens vers d'autres papiers basés sur les "études" bidonnées de Jeukendrup !

Toujours les mêmes conneries pro "boissons de l'effort" en continu (beaucoup d'eau, du sucre, et même du sel en courant !), depuis 20 ans, recommandations jamais confirmées par des équipes indépendantes ou les résultats de terrain.

Personne ne bat ses records en se gavant de plus d'eau, du maximum de sucre possible ou en prenant du sel durant une compétition, c'est une évidence qu'il suffit d'aller tester. Les coureurs élite et les excellents amateurs boivent moins que les coureurs du fond du classement, ils consomment donc mins de sucre par la boisson ... mais vont plus vite. La performance n'est pas liée directement à la quantité de sucre consommée, c'est une évidence.

Mais pourtant certains y croient vraiment car ils lisent des blogs, des magazines, regardent des vidéos avec affiliations et pub. Ils dégueulent ou ont la courante en plein marathon, mais continuent à se bourrer l'estomac en plein effort, quand le corps bloque la digestion. Tout ça parce que ça arrange les vendeurs de boissons de l'effort.

Il est démontré par l'étude sur des grands nombres (des dizaines de marathoniens) que le mur du marathon n'est pas dû à un manque de glucose sanguin, mais faire croire que c'est la chute de la glycémie qui en est la cause permet de vendre des produits et de financer les blogs, magazines, youtubeurs et autres qui vivent directement ou indirectement du commerce des poudres, gâteaux, et autres suppléments dont l'action n'est jamais confirmée par les chiffres.

Vous êtes informés par les industriels et leurs serviteurs.
Reconnaissons que s'opposer à ce rouleau compresseur omniprésent et très puissant est difficile, restez donc dans vos certitudes, amis évitez de poster des liens vers des études bidonnées que vous ne lisez pas.

par (invité) (81.185.169.xxx) le 20/02/24 à 05:39:30

Retour d'expérience.

6 étaient passés sans trop de soucis sur un marathon avec 7 degrés et pluie.

Au bout de 4 ce weekend sous 18 degres, maux de ventre et crampes d'estomac malgre du spasfon...

A voir comment gérer sur les prochaines courses

par (invité) (2001:861:4447:c000:3905:b00d:fa98:xx) le 20/02/24 à 06:59:34

Donc non seulement on ne peut pas donner de quantité de sucre à consommer durant une course dans l'absolu et c'est à chacun d'essayer, mais en plus même en testant telle ou telle quantité, ce qui est passé une fois va poser problème une autre fois.

Mais on va te dire de prendre un gel tous les 5 km, soit 4 durant un semi et 8 pour un marathon. Alors que tu sais que tu as eu une mauvaise expérience avec 4. Certains vont même te conseiller de "t'entrainer" à bouffer plus de gels.

As-tu testé en remplaçant le gel de 20 ou 25 grammes de sucre par un morceau de sucre ou 2 (5 ou 10 grammes) ?

par (invité) (77.185.99.xxx) le 20/02/24 à 09:26:54

@2001:861
Comme tu sais tout, pourrais-tu partager avec nous ton expérience sur marathon.
Combien as-tu fais de marathons, quelles étaient tes stratégies de ravitaillement et quels étaient les résultats (positive split, negative split...)
Merci.

par (invité) (194.250.98.xxx) le 20/02/24 à 15:32:50

Non mais les génies minimalistes à base de rinçage de bouche en solution sucré et on recrache on les connaît, ils sortent la rengaine Gatorade à chaque fois mais on peut être sûr que leur solution magique ils ne l'ont jamais mises en application (ou alors sur un marathon en 3h50 avec 15mn de positive split)

Soit dit en passant on parle gel pas boisson (détail néanmoins) et les bénéfices sont aussi pour la récupération et ne pas finir minables + récupérer plus vite (disponibilité immédiate pour l'organisme)

"6 étaient passés sans trop de soucis sur un marathon avec 7 degrés et pluie.

Au bout de 4 ce weekend sous 18 degres, maux de ventre et crampes d'estomac malgre du spasfon..."

Ca ressemble à un très classique GI distress, la capacité à ingérer convenablement les glucides dépend du niveau d'effort et d'hydratation, en supposant un niveau d'effort identique, entre 7 et 18° il y a un monde et tu t'es chargé en glucides de façon identique entre les deux sans adapter l'hydratation en conséquence j'imagine

par YoyoRapido (membre) (195.68.53.xxx) le 20/02/24 à 15:40:54

En 1 :
Je ne comprends pas trop le rapport entre ce qu'explique @2001:861 et cette enquête sur ses performances en marathon.

J'ai un copain qui coure ses marathons avec 60g de glucide par heure sous forme de gel. Il finit toujours par marcher entre le 30 et le 35ème, en tout cas sur ses 3 derniers marathons.
Ce copain devient-il pertinent pour affirmer ici que les gels ne fonctionnent pas et qu'ils sont de la publicité mensongère ?
(au passage, en commentaire vs le dernier message, je crois que je connais d'ailleurs beaucoup plus de preneurs de gels qui courent nawaknacomment leur marathon que de preneur de sucre qui courent correctement leur marathon mais passons, ce n'est tellement pas le sujet...)

En 2 :
@2001:861 m'apparait plutôt comme quelqu'un qui étaie et argumente ses propos. Il ne "sait pas tout", il dit UNE SEULE chose. Et si ce qu'il disait était faux, ça ne devrait pas être bien compliqué de le contredire ! Il suffit d'une étude scientifique.
J'avoue que moi-même je prends 4 gels qui "fonctionnent" sur moi, et que je finis mes marathons en quasi equal split (30 sec d'écart en général). Mais pas une seconde j'irai dire que c'est grâce aux gels, car je n'en sais rien. Ce que je sais, et ça c'est quand-même assez bien documenté, c'est qu'un bon 90% (95 ? 99? 99.99?) de la raison pour laquelle c'est le cas c'est par la qualité de ma préparation.
Et j'aimerais vraiment que quelqu'un réponde à sa question SUR LE FOND, par un vrai lien vers une vraie étude scientifique indépendante parce que j'aimerais VRAIMENT savoir.
En tout cas ça m'intéresserait beaucoup plus que les messages des donneurs de leçon qui ne commentent pas le fond de ce que dit @2001:861

par YoyoRapido (membre) (195.68.53.xxx) le 20/02/24 à 15:49:26

J'ajoute que je me suis mis aux gels il y a 6 ans suite à la lecture de ce site : https://www.nicolas-aubineau.com/gel-energetique/
Je n'ai pas remis en question le contenu car c'était dans la mouvance de tout ce que je lisais par ailleurs (oui, des blogs et des vlogs, ce qui n'est pas très malin j'en conviens).

Depuis, j'ai appris que courir à jeun ne servait pas à aider la filière lipidique, que les étirements ne servaient pas à grand chose, que le fraco ne créait pas des toxines (e.g. acide lactique) qu'il faut évacuer grâce à un retour au calme OBLIGATOIRE.
Donc à nouveau, j'aimerais VRAIMENT que quelqu'un débate sur le fond de ce que dit @2001:861...

par (invité) (185.162.208.xxx) le 20/02/24 à 16:02:15

Bah y'a une étude notée plus haut, mais super sans sucre l'écarte car visiblement elle cite des études/des scientifiques qui ne lui plaisent pas.

par (invité) (2a01:cb0c:8484:b700:189b:19fa:13c4:xx) le 20/02/24 à 16:12:33

+1 avec Yoyo, c'est intéressant ce qui est dit plus haut.

Quant à maurten, j'ai un peu du mal avec ces gels (très pateux difficile à ingurgiter en courant vite) et je n'ai jamais eu d'effet "wahou boost" avec des gels.

Je n'en prends pas beaucoup sur marathon (3 en me forcant), 1 seul sur semi (pour quelle raison ? Parce que "ON" dit qu'il faut le faire).
Par contre j'utilise une petite bouteille que je trimbale et dans laquelle je mélange du coca ou du sucre et que je commence à boire au bout de 10 bornes (encore un truc que "ON" m'a dit..)

D'ailleurs en préparant mes 1er marathons, j'avais trouvé aussi des études qui montraient que le mur était musculaire et non pas énergétique. Il y a aussi des "rumeurs" (ici on parle d'études scientifiques et je n'ai pas les sources) qui racontent que un marathon est suffisamment court et rapide pour le boucler sans autre aide que de l'eau.

Par contre une chose sûre c'est que je bois l'eau des ravitos :)


Bref je suis fortement intéressé par ce débat sur la consommation de gels & sucres pendant un marathon.
Et je ne suis pas surpris de l'hypothèse "marketing" que ces saloperies qui font gerber plus d'un coureur sur les courses (certains en prennent même sur 10km...)

par (invité) (77.159.196.xxx) le 20/02/24 à 17:08:32

... (3 en me forcant)
Autant ne pas les prendre !

par (invité) (2a01:e0a:b1a:5540:d90a:9fe5:9177:xx) le 20/02/24 à 18:32:49

194.250.98.xxx

Bonne remarque

Sur le,premier marathon, j'ai beaucoup + bu malgré les 7 degrés car meilleurs ravitos.
A seville, ils filaient des gobelets remplis au 1/4... donc j avais soif en permanence

par (invité) (2a06:e80:3000:1:bad:babe:ca11:xx) le 20/02/24 à 23:01:23

(invité) (77.185.99.xxx) le 20/02/24 à 09:26:54

@2001:861
Comme tu sais tout, pourrais-tu partager avec nous ton expérience sur marathon.
Combien as-tu fais de marathons, quelles étaient tes stratégies de ravitaillement et quels étaient les résultats (positive split, negative split...)
Merci.
------------

77.185.99 : quand on ne peut s'attaquer au message parce qu'il est clair et net (et qu'on est un peu con et beaucoup de mauvaise foi) on tente de s'attaquer au messager.

Montre nous de façon scientifique qu'il y a une quantité (élevée) de sucre à consommer pour performer plus, on te croira. Sinon, ferme-la.

par (invité) (176.169.109.xxx) le 21/02/24 à 03:24:57

"je n'ai jamais eu d'effet "wahou boost" avec des gels." Ce n'est pas le but (à part avec ceux à la caféine ou coup de fouet chez d'autres marques)

"1 seul sur semi (pour quelle raison ? Parce que "ON" dit qu'il faut le faire)."
Sur un semi certains disent que ça serait utile mais je pense que pour quelqu'un qui le court en moins de 2h c'est pas forcément utile, en en dessous de 1h30 c'est vraiment pas utile

par (invité) (77.12.190.xxx) le 21/02/24 à 08:30:24

IL y a 2 choses différentes: quelle serait la quantité optimale de façon théorique et qu'est-ce que ça implique dans la pratique sachant que dans la pratique la course à pied provoque moins de tolérance gastrique, que chacun est différent et qu'il y a d'autres facteurs (météo, hydratation...).

Pour la quantité théorique, à mon avis il est bon de regarder ce qui se fait par exemple en cyclisme car les cyclistes pros on moins de problème de tolérance gastrique et ils font constamment des sorties de 3-4h au cours desquelles ils se ravitaillent. Ils font aussi beaucoup plus de compétitions que les marathoniens.
Donc je pense que ce que font les équipes cyclistes pros est un bon guide.

Après en course à chacun de voir ce qui lui convient le mieux et de s'adapter aux conditions.

Pour les études c'est bien de demander des études pour soutenir un avis, mais dans ce cas il faut le faire dans tous les cas. Difficile de dire que les études présentées sont biaisées et donner un avis contraire sans aucune étude pour soutenir cet avis.
De toute façon, au final, ce qui compte c'est comment cela fonctionne en pratique, on fait pas un colloque, on est là pour courir.
Donc si on croit qu'une théorie est bonne, le minimum c'est de la mettre en pratique et de comparer par rapport aux "mauvaises recommandations" pour confirmer.

Pour ma part, j'ai fait pas mal de marathons avec seulement quelques sucres. Bon c'était il y a 25 ans. Mais il y avait des gels déjà et moi je restais aux sucres. A cette époque on prenait beaucoup moins de sucre que maintenant. Bien que mes temps étaient corrects, j'étais en positive split. Est-ce que j'aurai fait des meilleurs temps avec plus de gels, je ne le saurais jamais mais je pense que ça aurait valu le coup d'essayer.
Maintenant, personnellement je ne connais plus personne qui courre en prenant un sucre de temps en temps, mais apparemment il y en a encore puisque YoYo en connait.

Ce serait bien d'avoir des retours d’expérience des preneurs de sucre car le coût d'un sachet de sucre vs un gel (surtout Maurten qui est hors de prix) est quand même important.

Bon marathon de printemps à tous les marathoniens! Ciao !

par (invité) (77.159.196.xxx) le 21/02/24 à 08:44:15

Une certitude en parcourant le site de Maurten: leur packaging et leur marketing est au top !!! On se dit que celui qui le vaut bien ne peut que souscrire à leurs produits pour être dans la mega hype ;)

par (invité) (2a01:cb0c:8484:b700:c540:4f11:9c29:xx) le 21/02/24 à 09:42:02

C'est ca qui est fort avec le marketing dans notre sport.
Avant j'achetais des gels à la con chez decat (genre overstim ou je ne sais quoi) et puis je suis passé à Maurten pour mon prochain marathon et en vous lisant j'en viens à me demander: mais pourquoi d'ailleurs ?

La réponse c'est: les gars du club, les podcast: Navarro, runwise peut être aussi..(?) je me souviens plus.
Bref que des "conseils" qui sont en fait de la pub déguisé.
Et le prix en plus ....

Même si en commande groupée on a payé beaucoup moins cher, au final le prix d'un gel "classique" chez decat mais bon.. Tout ca pour avoir un truc pateux dont je suis guère convaincu pour le moment.

par (invité) (2001:861:4447:c000:fd4a:d317:1809:xx) le 21/02/24 à 14:24:52

Pour faire du gel, il faut de l'eau du sucre, un gélifiant, et d'autres produits (conservateur ou autres). Le gélifiant n'est là que pour que ça ne coule pas au sol quand on l'ouvre. On aurait pareil en sucre en prenant le produit en poudre ou en morceau.

Tout le travail des publicitaires, des chercheurs en développement est de faire croire qu'il y a un avantage à prendre ce sucre dans un gel plutôt qu'en morceau ou en poudre (dans le même contenant mais plus petit).
Et de faire croire que 40 grammes c'est mieux que 10 ou 15.

Généralement les grandes entreprises du secteur produisant de forts investissements arrivent à leurs fins grâce à la pub, des articles sponsorisés, des athlètes salariés, des vidéastes amateurs vivant de la pub et de liens affiliés.

par (invité) (81.255.178.xxx) le 21/02/24 à 17:58:18

C'est la bataille des hommes de paille sur ce sujet (il faut dire que l'anonymat des posteurs n'aide pas à s'y retrouver), on invente ou caricature des arguments de façon fallacieuse pour tenter de poser une supériorité morale et/ou académique à base de '"j'ai regardé une étude / cette étude ne me plaît pas"


Du coup expérience personnelle

1) Courir sans le moindre ravito un marathon me paraît être une connerie, le coup du rinçage de bouche avec du sucre fait bien sourire

2) Littéralement personne ne défend un quelconque gel ou un boisson vs gel, ce qui compte c'est d'ingérer des glucides, peu importe la façon

3) Mais il faut le faire en étant hydraté en conséquence, se bourrer le bide (qui est mis à mal et en sous capacité du à l'effort) sans être proprement hydraté c'est assurer un sale moment

4) Plus on va vite, plus le cardio est élevé, moins on a à apporter au système digestif, je pense que ça se recoupe avec ceux qui disent qu'en fin de course ils n'ingèrent plus rien (on met le dernier coup de boost et le cardio explose, ce n'est plus le moment d'ingérer quoique ce soit)

5) Les gels ne sont pas une solution magique, c'est un truc marginal, si ton niveau en arrivant sur la course c'est 3h30 et que tu pars sur du 3h20 tu pèteras au 30-35è, les gels n'ont rien à voir dans cette affaire qu'on en prenne ou pas, ta perf sur marathon c'est l'entraînement que tu as voulu mettre pour

6) Par contre il est probable que les gels ingérés aident de façon marginale à tenir le coup sur la fin, là je pense aux témoignages de gens qui finissent cramés, il y a différent types de cramé bien sûr il n'est pas question du "cramé je suis parti trop vite" ou "cramé je ne tiens pas la distance musculairement", mais plus "cramé je me sens vide" la différence est subtile et évidemment on oscille entre les 3

7) Le ravito idéal c'est celui avec lequel on est confortable, Maurten "vend" comme avantage qu'il se digère bien même sans eau, empiriquement je dirais que c'est plutôt vrai, tous les autres gels que j'ai testé sont pateux/collant et si on ne peut pas se rincer la bouche pour faire passer le truc c'est souvent peu agréable (un truc qui me tue c'est comment les contenant rendent parfois l'ingestion difficile, ça me dépasse que les mecs ne s'en soient pas rendus compte)
Mais si on aime pas/pas confortable avec les Maurten aucun problème, il y a 150 marques, il y a le gel maison, il y a la boisson etc

8) Globalement il est fort probable que se charger un peu en amont de la course soit plus important que se ravitailler pendant la course

9) A par si on ne s'hydrate pas en conséquence il est fort peu probable que se ravitailler ait un quelconque effet négatif pendant la course, du coup pourquoi s'en priverait-on ?

10) En sus une fois l'effort fini on a directement du stock de glucides qui se ballade dans le système digestif, en admettant que cela n'ait pas d'effet pendant cela aura au moins comme effet bénéfique une mise à disposition plus rapide d'énergie pour l'organisme après l'effort


11) Il paraît probable que les besoin soient différents en fonction du niveau d'effort réalisé sur une course, la fameuse histoire de la filière lipidique, les plus rapides avec un niveau d'effort élevé vont sans doute, proportionnellement, moins taper dedans

12) La dépense calorique globale d'un marathon est indépendante de la vitesse, 42.2*(poids*1.05) modulo un peu dénivelé.




Mais très sincèrement si quelqu'un a vraiment testé le marathon sans ravito et/ou avec rinçage je suis vraiment preneur de l'anecdote aussi, comment ça s'est passé, comment ça a été préparé et avec quel niveau de performance.
Si le postulat est si simple il n'y a pas de raison de ne pas l'essayer en théorie.

par (invité) (2001:861:4447:c000:fd4a:d317:1809:xx) le 21/02/24 à 20:03:29

2) Littéralement personne ne défend un quelconque gel ou un boisson vs gel, ce qui compte c'est d'ingérer des glucides, peu importe la façon

3) Mais il faut le faire en étant hydraté en conséquence, se bourrer le bide (qui est mis à mal et en sous capacité du à l'effort) sans être proprement hydraté c'est assurer un sale moment

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Tu prends comme postulats la nécessité de l'ingestion de glucides et la consommation d'eau ... mais sans te risquer à donner des valeurs, à la fois concernant la qualité de glucides et celle d'eau.

Et c'est la que le bât blesse.

Car certains ici sortent la même rengaine (qu'on leur a mise dans la tête) : boire beaucoup au point d'avoir carrément un "plan d'hydratation" au lieu de boire selon sa soif, et consommer le maximum de glucides, certaines parlent même de 100 grammes à l'heure !
Le gars qui court le marathon en 4 heures devrait alors prendre un demi-kg de gel, la limite du ridicule est dépassée.

Les études sur la consommation d'eau et sur la glycémie sont claires : aucune des deux n'est pas le facteur limitatif sur marathon, il y a des liens plus haut ou dans d'autres discussions.

On attend toujours les vraies bases scientifiques pour prétendre qu'il faut beaucoup d'eau et beaucoup de sucre, et celles montrant qu'il faut du sel pour courir (là on atteint le niveau zéro de la compréhension de la biologie humaine).
Force est de constater leur absence totale.

Les études faites ou financées par les industriels du sucre sont régulièrement ressorties, ça fait un peu léger comme base.
L'industrie du sucre brasse des milliards de dollars. Elle a imposé le petit déjeuner américain à base de céréales industrielles et sucrées au monde entier, et celle de la consommation obligatoire de grosses quantités de sucre juste pour courir ou pédaler.

Au passage, le gouverneur Arnold Schwarzenegger pourtant américain d'adoption et grand sportif avait eu le courage d'interdire les distributeurs de boissons "sportives" ultra sucrées et salées dans les établissements scolaires de Californie. Mais on ne connaît guère d'autres politiciens prêts à lutter contre la puissance de l'industrie du sucre. Elle écrase tout sur son passage, le sport, la santé, la logique.

par (invité) (2a01:e0a:28e:5db0:a4ac:bc57:f299:xx) le 21/02/24 à 21:19:21

clap ! clap ! clap !
je plussoie vigoureusement :-)

par (invité) (92.151.94.xxx) le 21/02/24 à 22:46:49

Mais il faut juste arrêter de parler en temps pour la consommation, c'est tout aussi fallacieux comme argument, il faut raisonner davantage en distance parcouru sinon faire une rando de la distance d'un marathon ferait Ingurgiter des quantites ridicules

Parler de ça c'est aussi se concentrer sur un homme de paille, étant donné qu'on couvre un marathon assez vite (même 4h c'est 2x plus rapide que de la marche, ce n'est pas rien) globalement autant en prendre autant qu'on puisse en supporter et la limite pzr individus semble être entre 60 et 200g/h modulo intensité habitude et hydratation

Parler de boire au feeling c'est aussi bien presomptueux, on a littéralement un exemple de quelqu'un dans ce sujet qui selon toute vraisemblance s'est légèrement déshydraté durant une course ce qui lui a amené des gènes d'estomac alors qu'il consommait des glucides comme les fois précédentes

Le problème de la déshydratation c'est que quand on s'en rend compte il est déjà trop tard, une "stratégie hydratation" c'est prendre en compte l'environnement dans lequel on court et de la flexibilité, et ce n'est évidement pas la même chose quand il fait gris et 5° ou en plein soleil et 20°, dans le pire des cas (chaud et grosse transpi) cela ne fait au pire pas de mal d'avoir des sels minéraux dans sa boisson ou son gel (si ce n'est pendant au moins après ici aussi)

Être à l'écoute de son corps c'est bien, avoir de l'expérience avec c'est encore mieux et quand on a soif c'est qu'il est déjà trop tard et qu'on a d'ors et déjà compromis sa performance.
Du coup quelques gorgées tous les 5k en préventif quand il fait 15° ça ne fait pas de mal, si on en a vraiment pas envie (là c'est l'écoute du corps) on peut en zapper un, si c'est neutre une gorgée c'est OK d'autant plus si on prend un gel ou autre chose au préalable

Je suis d'accord qu'il ne faut pas virer dans l'excès inverse qui est l'hyponatremie (que le sel peut retarder au demeurant), mais cela va de soit, en toutes chose la modération est de rigueur et on a pas besoin d'un homme de paille supplémentaire dans l'argumentaire

Du coup toujours pas de témoignage sur ce marathon en recrachant la gatorade ?

par (invité) (92.151.94.xxx) le 21/02/24 à 22:47:51

100g pas 200g, typo

par (invité) (176.169.109.xxx) le 22/02/24 à 00:45:03

" Le gélifiant n'est là que pour que ça ne coule pas au sol quand on l'ouvre. On aurait pareil en sucre en prenant le produit en poudre ou en morceau.

Tout le travail des publicitaires, des chercheurs en développement est de faire croire qu'il y a un avantage à prendre ce sucre dans un gel plutôt qu'en morceau ou en poudre (dans le même contenant mais plus petit)."

Certes, même si certains ont qqch en plus que le sucre comme un additif qui donne une sensation de fraîcheur dans la bouche ou de la caféine, mais pour en revenir au seul sucre justement l'intérêt des gels est que c'est plus simple à transporter et ingérer. Maurten ne met pas grand chose de plus que le nécessaire dans le gel cité je crois et l'hydrogel permet de l'ingérer sans avoir besoin de trop boire derrière en théorie.
Je dis pas que ça aura un meilleur impact sur la performance que les morceaux de sucres mais c'est plus pratique (sauf pour les anciens qui ont l'habitude d'une autre méthode)

par (invité) (2001:861:4447:c000:fd4a:d317:1809:xx) le 22/02/24 à 07:08:43

(invité) (92.151.94.xxx) le 21/02/24 à 22:46:49

[...] et quand on a soif c'est qu'il est déjà trop tard et qu'on a d'ors et déjà compromis sa performance.

--------------------------------------------------

Ça c'est que veulent te faire croire ceux qui te vendent des bidons et poudres à délayer.

Si tu as une source scientifique indiquant que la soif ne suffit pas, on lira.
Parce que les sources indiquant que les plus rapides sont les plus déshydratés on en trouve, ça signifie que dans la réalité boire avant d'avoir soif durant une compétition de 2 à 4 heures n'apporte rien voire compromet la performance.

par (invité) (81.255.178.xxx) le 22/02/24 à 11:06:02

"Ça c'est que veulent te faire croire ceux qui te vendent des bidons et poudres à délayer."

Mais on parle de boire de l'eau !

Et on parle de boire de l'eau quand on ingère en // des glucides, et moduler en fonction des conditions climatiques.

Et j'attends toujours le marathon en recrachant la gatorade, mais comme dans une pièce de Beckett je pense que c'est voué à attendre vainement jusqu'à ce que mort s'en suive.

La technique de l'homme de paille fonctionne à pleine turbines c'est magnifique.

par (invité) (2001:861:2100:1670:f996:9469:9951:xx) le 23/02/24 à 09:19:32

A l’époque d’Alain Mimoun, l’eau était proscrite sur marathon et on en faisait l’ennemie de la performance.

Dans 20-30 on regardera les commentaires de ce forum et les doutes sur l’utilisation du glucose en course comme un truc totalement délirant.

par (invité) (2a04:cec0:116b:7410:0:1d:45bb:xx) le 23/02/24 à 09:29:58

+1

par (invité) (2a04:cec0:116b:7410:0:1d:45bb:xx) le 23/02/24 à 09:40:08

En effet, ce sont les mêmes qui nous disaient que les chaussures "mousse/carbone" ne servaient à rien ...

Pas de souci les copains, continuez à courir vos marathons avec un sucre dans la poche, boire quand vous avez soif, avec des boston et sans musculation...

Tee-shirt en coton ?

Je carricature, bien entendu... il y a aussi plein de "modes" inutiles et purement commerciales

par (invité) (185.162.208.xxx) le 23/02/24 à 09:52:20

"Dans 20-30 on regardera les commentaires de ce forum et les doutes sur l’utilisation du glucose en course comme un truc totalement délirant."

C'est déjà le cas. Ce qui est marrant c'est la prétention et la pseudo-rigueur associées au discours.

par (invité) (2a01:cb0c:8484:b700:9ae:20fe:5ee6:xx) le 23/02/24 à 10:55:04

Je pense que le doute n'est pas de si oui ou non le glucose est utile. Le doute c'est sur la quantité.
Et c'est vrai qu'à ce niveau là, nos habitudes ne sont pas fondées sur quelque chose de scientifique et factuel mais plus sur les influences de podcats, élites, pubs, marques et partenaires d'entrainements (qui eux sont influencés par ceux d'avant).

Donc c'est intéressant de prendre du recul et de réfléchir deux minutes sur nos usages.

Après je suis d'accord, les trucs à l'ancienne (le morceau de sucre). Sérieusement, courir à 15/16km/h et gérer un morceau de sucre (dur) à faire fondre dans ma bouffe, à prendre dans mon cuissard, potentiellement écrasé en miettes ... enfin sérieusement, les gels sont fait pour faciliter ce genre de trucs. Et chez decat, ca coute rien du tout.

par (invité) (2a04:cec0:116b:7410:0:1d:45bb:xx) le 23/02/24 à 16:27:32

1) toutes les parties du corps sont "entrainables" et s'adaptent aux contraintes proposées. Les muscles, le cœur, les tendons, ... et même le cerveau... il y a donc peu de raison de penser que le système digestif n'est pas lui aussi capable de s'adapter à digérer plus de glucides pendant l'effort s'il y est régulièrement confronté.

2) par contre, cela a-t-il un intérêt ?

On peut penser le contraire.... il n'y a qu'a voir Amdouni... qui zappe 2 ravitos et sort un chrono de l'espace...

On peut aussi penser qu'un apport régulier et assez massif de glucides aide non seulement le cerveau,  mais aussi les muscles a tolérer la fin de course... (évidemment si l'organisme le tolére)

En la matière,  le sport le plus avancé et le plus soucieux de la diététique pendant l'effort est probablement le cyclisme. Médecins, diététiciens, chercheurs sont sur le sujet depuis bien longtemps.  A-t-on déjà vu un cycliste négliger son alimentation et son Hydratation durant un effort ? Attendre d'avoir soif pour boire et avoir 3 sucres dans sa besace ? Même pour une course de 3 ou 4h .... non, ils se gavent d'eau et de sucre (et pas seulement....) et ceux qui se sont essayés à quelques impasses ont largement goûté à la fringale...

Et il est probable que si on fait une analyse musculaire des muscles d'un cycliste en pleine hypo... on va tout de même y retrouver quelques traces de glycogène restant.

3) les études (et oui, il y en  a ...) semblent plaider pour un mélange glucose/fructose dans des proportions 2:1 car les voies d'assimilation sont différentes.

Bref, chacun fera son choix pour établir son comportement, sa stratégie à base d'exemples qui fonctionnent, de recherches indépendantes, de croyances, d'intuition ou de convictions...

Mon avis perso, c'est que comme pour les chaussures,  on ne fera pas marche arrière... ce matin sortie longue de 32km a 4min10/km de moyenne avec un gel aux k10 et k20 (avec un peu d'eau) et 150ml de boisson Iso aux k5; k15 et k25... c'est nouveau pour moi, je teste (non pas que je prenais rien avant... mais moins). Et bien, j'ai l'impression que ça passe mieux... ce n'est évidemment pas une preuve, mais ça alimente ma conviction et me renforce dans l'idée de tenter le truc.

par (invité) (2001:861:4447:c000:fd4a:d317:1809:xx) le 23/02/24 à 19:02:26

"On peut aussi penser qu'un apport régulier et assez massif de glucides aide non seulement le cerveau, mais aussi les muscles a tolérer la fin de course... (évidemment si l'organisme le tolére) "

-------

Les publications financées par l'industrie du sucre depuis quelques décennies fonctionnent aussi bien que celles de l'industrie du tabac ont fonctionné.

À part le bourrage de crane, qu'est-ce que peut te faire penser à ça ?
As-tu réellement trouvé des sources scientifiques indépendantes soutenant cette "pensée" ?

par (invité) (2001:18c0:214:2100:fa64:71f8:ee1:xx) le 23/02/24 à 19:18:01

J'adore lire les belles théories de salon de ceux qui ne courent même pas de marathons.

par (invité) (2a04:cec0:116b:7410:0:1d:45bb:xx) le 23/02/24 à 19:22:15

Tu en as, toi, des sources scientifiques qui montrent que l'apport exogène de glucides tolérés, pendant l'effort n'aide pas le muscle à fonctionner mieux et/ou plus longtemps ?

Non.

Et ta rengaine : les études de gatorade sont bidonnées (ce que tout le monde sait... contrairement à ce que tu sous-entends) n'est en aucun cas une preuve que le contraire est vrai, ce qui est un raisonnement scientifique fallacieux...

par (invité) (2001:861:4447:c000:fd4a:d317:1809:xx) le 23/02/24 à 21:39:07

La science n'a pas à démontrer la non existence d'un phénomène.
C'est tout de même la base de la science.

C'est évidemment à ceux qui lient l'augmentation de sucre consommé et l'amélioration des performances à démontrer que ce lien existe réellement. Sans cette démonstration, c'est simple : ce lien n'existe pas.

par (invité) (92.151.94.xxx) le 24/02/24 à 00:11:40

"C'est évidemment à ceux qui lient l'augmentation de sucre consommé et l'amélioration des performances"

Et il n'y a personne qui avance ça, on va loin dans la discussion.

par (invité) (176.169.109.xxx) le 24/02/24 à 03:12:05

"C'est évidemment à ceux qui lient l'augmentation de sucre consommé et l'amélioration des performances"

Sur marathon c'est pas forcément une question de secondes gagnées à l'arrivée mais surtout d'éviter l'hypoglycémie ou la sensation de faim

par (invité) (2a01:cb19:9503:9a00:a9a0:6ab4:31db:xx) le 24/02/24 à 08:29:51

C'est dingue comme vous avez quasi tous vos certitudes sans se dire que tout le monde est tellement different tant sur le plan physiologique que psychologique.
Perso je prends mes pates le samedi soir a 21h et plus rien apres jusuq'a la fin du marathon le dimanche midi - sauf de l'eau bien sûr mais vraiment quand j'ai soif et je n'ai jamais eu de mur ou d'hypo en fin de marathon !
Alors bien sûr: en essayant peut-être a m'habituer a prendre des gels j'aurai peut-être gagné un peu de temps mais c'est tellement plus confortable ainsi...
Et honnetement je ne pense pas être le seul dans mon cas, loin de là.
Maintenant je comprends evidemment ceux qui en prennent et a qui ca reussit.

par (invité) (2a04:cec0:1065:99c2:0:2c:3a02:xx) le 24/02/24 à 09:53:48

Le malentendu vient aussi du fait que l'on ne parle pas tous de la même chose...

Si ça question est : peut on faire un marathon en 3h15 à l'eau avec un peu de sucre, sans petit dej... et dans un certain confort, ... évidemment que oui !


Si la question est : je cherche a optimiser chaque détail, je voudrais descendre sous les 2h30 et j'ai déjà utilisé beaucoup des leviers de la performance, j'en suis aux gains marginaux... ai-je un intérêt à augmenter ma consommation de glucides durant la course... là, la réponse est plus équivoque...

par (invité) (2001:861:4447:c000:ccbd:7e94:8c69:xx) le 24/02/24 à 10:08:00

Le truc à saisir c'est qu'il n'a jamais été démontré que la performance dépend de la quantité de sucre ingérée pendant la course. Autrement dit que les plans et stratégies de consommation de sucre n'ont pas d'effet. On trouve chez ceux qui mettent 6 h pour courir le marathon des coureurs qui consomment tout le sucre que les marques veunleent leur faire consommer et parmi les coureurs élite des coureurs qui n'en consomment pa sla moité, comme on trouve des coureurs en 6 heurres qui ne consomment que peu de sucre et des élite qui s'en gavent.

On peut en effet aller vite et même très vite en "ratant" des ravito comme le Français le plus rapide actuellement sur marathon, qui n'a bizarrement plus de sponsors et se fiche donc de s'afficher avec tel ou tel produit devant les cameramen et photographes et court donc pour aller le vite possible, pas pour faire l'homme sandwich sur les réseaux sociaux ou en racontant dans les médias papier ou télévisuels, qu'il faut chercher à consommer le plus de sucre possible, comme certains vidéastes qui vivent de la pub et des liens affiliés.

On a donc inévitablement des champions qui consomment pas mal de sucre et qui performent excellemment, tout comme il y a des coureurs qui couvrent le marathon en 5 ou 6 heures et font pareil pour la consommation de sucre mais n'ont pas les mêmes performances (voire vomissent dans le caniveau) mais il n'y a pas de lien entre les deux variables, puisque que lorsque la variable "consommation de sucre" est faible, la variable "performance" peut être excellente ou l'inverse.

Les grosses quantités de sucre de certains champions sponsorisés c'est comme la couleur des chaussures : on peut gagner avec des chaussures jaunes parce que c'est la couleur qu'a choisie la marque sponsor, mais si elles étaient bleues on aurait gagné tout aussi bien, tout comme certains perdent avec la même couleur de chaussures.

Ça n'est pas la couleur jaune des chaussures qui fait gagner ceux qui portent des chaussures jaunes et qui gagnent, ça n'est pas la quantité et la marque industrielle de l'emballage autour du sucre qui fait gagner ceux qui consomment cette quantité et cette marque qui les fait gagner.

Mais il n'est pas interdit de le prétendre, il faut juste savoir qu'il n'y a aucune base scientifique solide pour dire que la couleur des chaussures et la quantité précise de sucre comme sa marque commerciale (prendre tel gel Maurten tous les x km ou toutes les y minutes) sont des facteurs déterminants de la performance.

par (invité) (2001:861:4447:c000:ccbd:7e94:8c69:xx) le 24/02/24 à 10:41:40

Pour ceux qui sont intéressés par l'opposition discours/science, on peut comparer ça avec la répartition de l'intensité des entrainements. Il y a les faits scientifiques et ce qu'en font certains.

On sait que parmi les coureurs qui ont une visée de performance ceux qui respectent une répartition 80/20 entre les intensités basses et les intensités hautes (la limite étant grosso-modo le seuil) ont plus de chance de progresser que les autres. OK.

Mais absolument rien de scientifiquement démontré n'indique quelles sont les allures et les fréquences cardiaques précises à respecter dans la partie 80 % à intensité basse ni dans la partie 20 % à intensité plus haute.
Et ça n'empêche pas de voir une quantité astronomique de sites, appli, coachs réels ou virtuels, membres de forums et autres de donner des valeurs précises jusqu'au comique pour des valeurs de FC et d'allure prétendument à respecter, grâce parfois à des formules voire des algorithmes : des fractionnés calculés à la seconde près avec des allures à la secondes/km près et des allures d'endurance calculées au %age de FCMaxi près. Respectez 60 % 75% de FCMaxi, ça incite à se demander ce qui se passe quand on est parfois à 76 % Courir exactement à sa VMA 30 secondes puis moins vite 30 secondes et répéter ça 12 fois, ça questionne : que se passe-t-il si on le fait 13 fois durant des fractions de 35 secondes ? On explose, on tombe ? Soyons sérieux les rois de la formule sorties du chapeau.

Donc dire qu'il faut prendre un gel Maurten 100 exactement toutes les 35 minutes pour un marathon est aussi comique, décalé, anti-scientifique que de dire qu'il faut courir avec des chaussures jaunes ou à 82,56 % de sa FCMaxi ou durant 30 secondes à 16,2 km/h. C'est juste de la pensée magique sortie du cerveau quand on a conditionné celui-ci avec des messages publicitaires déguisés.

Au passage tous ces produits ne sont que du sucre de table (saccharose = glucose + fructose) vendu très cher alors qu'on l'a juste emballé et qu'on lui a ajouté quelques mg de produits chimiques pour le gélifier, le conserver et lui donner du goût.

En achetant le gel 100 basique de Maurten (https://www.maurten.com/fr/products/gel-100-box), on paie 8,32 € les 100g soit 8,32 € pour 62,5 g.

Ça permet de vendre le kg de sucre à 133,12 € !
C'est 80 fois le prix du sucre blanc en morceaux en supermarché (https://www.promocatalogues.fr/magasins/carrefour/offres/i-sucre-en-petits-morceaux-beghin-say-offre-34390732/).

On comprend le business des industriels : on prend un produit très bon marché (1,64 € le kg prix public au détail) on lui ajoute de l'eau, un gélifiant, et d'autres trucs (parfois du sel, le conservateur le moins cher, qui permet d'éviter d'autres conservateurs), on monte tout une organisation médiatique, du sponsoring, du packaging, on paie cher pour placer ce produit et bing, on vend donc du sucre à 133 € le kg.

Et pour finir avec un petit calcul :
ceux qui couvrent le marathon en 4 heures en prennent 8, ceux qui le font en 5 heures en prennent 10 s'ils pensent qu'il faut en gober 1 toutes les 30 minutes. Ça leur fait au final 200 grammes de sucre pour les uns, 250 grammes pour les autres, et pour peu qu'ils en aient consommé aussi avant le départ, ils s'envoient donc pour faire du sport entre 1/4 et 1/3 de la boite de sucre complète juste pour faire du sport une matinée. Mais bon, y a pas de problème leur dit-on, c'est ainsi qu'il faut faire.
Au passage, partir en ayant 10 gels de 25 grammes de sucre, c'est se charger de 10*40 grammes de gel, 400 grammes de plus au départ que celui qui prend 2 sucres au ravito. Mais un petit vomi ou une bonne chiasse, et hop, on perd vite le surpoids.

par (invité) (86.220.145.xxx) le 24/02/24 à 12:09:47

Merci au dernier intervenant !!!

par (invité) (2001:861:4447:c000:ccbd:7e94:8c69:xx) le 24/02/24 à 12:50:24

Ne t’enthousiasme pas trop, tu vas voir d'ici peu quelqu'un venir dire qu'il fait 2h32 au marathon parce qu'il prend un gel Maurten toutes les 36 minutes et que le voisin de sa cousine met 4h42 parce qu'il prend un sucre tous les 5 km.

par Bolt (invité) (2a01:cb01:852:5a4e:59a1:e7a7:ca83:xx) le 24/02/24 à 15:42:29

3 maurteen + 2 pates de fruits à Seville pour -3h10.

par (invité) (86.249.195.xxx) le 24/02/24 à 16:03:55

A force de voir ce sujet revenir sur le forum tous les mois, j'ai développé une stratégie qui fonctionne du tonnerre pour moi : des chips et du pop-corn dans mon canapé pour rigoler en voyant tout le monde s'écharper.

par (invité) (78.124.72.xxx) le 24/02/24 à 18:56:19

"La science n'a pas à démontrer la non existence d'un phénomène.
C'est tout de même la base de la science."

Ce n'est pas du tout la base de la science, et démontrer l'absence de lien entre un paramètre et une observation, ça se fait tous les jours dans les labos.
Bref tu démontres que tu ne sais pas de quoi tu parles.

par (invité) (92.151.94.xxx) le 24/02/24 à 21:32:41

"Donc dire qu'il faut prendre un gel Maurten 100 exactement toutes les 35 minutes pour un marathon est aussi comique,"


Ce qui est comique c'est cette stratégie de l'homme de paille permanente, un dialogue ça se construit à plusieurs, savoir parler c'est bien, savoir écouter c'est encore mieux.

Ca fait 5 messages qu'on a compris le fond de l'argument défendu et il est parfaitement recevable, mais ça fait 5 messages qu'on se tape un connard pédant qui caricature systématiquement un contre argumentaire imaginaire et vient parader tel le paon les belles couleurs en moins.

Si l'objectif en rentrant dans ce sujet c'est de venir monologuer et s'inventer des ennemis fantasmés (où sont-ils ? Personne ne le sait) alors on peut se cantonner à son journal intime ou alors tenter sa chance en tant qu'influenceur : c'est la position idéale pour s'exprimer en s'affranchissant des contraintes de la discussion et du débat les plus élémentaires

par (invité) (2a04:cec0:105f:b10:a8af:79ff:fe2b:xx) le 25/02/24 à 00:18:33

"Ça permet de vendre le kg de sucre à 133,12 € !
C'est 80 fois le prix du sucre blanc en morceaux en supermarché"

______

Bah oui moi par exemple pour l'apéro j'achète de l'ethanol pur et je le coupe avec de l'eau, ça m'évite d'acheter des bières qui sont 80 fois plus chères.

par (invité) (2001:861:4447:c000:943f:f770:89eb:xx) le 25/02/24 à 11:35:25

(invité) (92.151.94.xxx) le 24/02/24 à 21:32:41

Si l'objectif en rentrant dans ce sujet c'est de venir monologuer et s'inventer des ennemis fantasmés (où sont-ils ? Personne ne le sait) alors on peut se cantonner à son journal intime ou alors tenter sa chance en tant qu'influenceur : c'est la position idéale pour s'exprimer en s'affranchissant des contraintes de la discussion et du débat les plus élémentaires

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92.151.94, où vois-tu que je monologue ? Au contraire, je prends soin de répondre à pas mal de messages.

Par exemple, te concernant, je vais te dire que n'as pas saisi ce qu'est l'essence des influenceurs (et des réseaux sociaux) et pourquoi ils existent : gagner du flouze !
C'est un travail à temps plein qui nécessite souvent une équipe et du matériel assez cher.

Il est financé intégralement par l'affichage de pub et par la redirection vers des sites marchands par des liens affiliés. Ça ne fonctionne qu'en développant une "communauté" de consommateurs de pub insidieuses, donc par le maintien d'un capital sympathie fort, permettant de se rendre agréable voire indispensable en postant souvent de nouvelles vidéos bien réalisées, ou des articles à première vue informatifs et utiles. Tout ça pour vendre de la pub et de la soupe (enfin des gels et des montres à 250 €).

Lutter contre cette manie qu'est de regarder au premier degré les vidéos YT, de s'informer via les réseaux sociaux, la presse et blogs à pubs, bref de ne pas croire que ces canaux de conditionnement ne vivant que par l'argent des industriels sont de l'information devrait être le premier réflexe de toute personne cherchant à être objective.

Au plus tu regardes des médias financés par l'industrie, au plus cette industrie façonne ta façon de voir le monde, tes modes de vie en alimentant ton cerveau des idées qu'on veut que tu prennes sans discussion pour la réalité, l'évidence.

par (invité) (2001:861:4447:c000:943f:f770:89eb:xx) le 25/02/24 à 12:08:27

Pour continuer là-dessus en m'adressant à ceux qui gobent ce qu'on leur dit sur les réseaux sociaux ou dans les vidéos YT, il faut savoir que rétribuer ceux qui influencent en partie les achats et comportements des consommateurs, ça coûte cher en investissement. C'est donc réservé à des industriels qui ont un gros chiffre d'affaire.

Quand ce soft power se limitait au cinéma américain, les bailleurs de fonds de cette industrie du conditionnement étaient les industries du tabac, des armes, de l'alcool, de la bagnole, et autres secteurs à fort chiffre d'affaire.

Ce bourrage de crane insidieux s'est étendu à notre époque à bien d'autres secteurs d'activité et se propage par d'autres créneaux de diffusion (réseaux sociaux et autres) pour le plus grand bien des industriels qui investissent durant des années et des décennies des sommes considérables dans ces réseaux de propagande.
On sait que ça marche, lire Edward Bernays et par exemple le petit déjeuner avec bacon, mis dans la tête des consommateurs américains juste parce que les industriels du secteur l'ont voulu.

Selon l'époque on nous fait acheter des produits différents de l'époque précédente. Actuellement parmi les trucs mis en avant par le soft power (cinéma, télé, magazines, pub mais beaucoup les réseaux sociaux) on ne trouve plus le tabac et encore moins le bacon, mais les produits sucrés et la mal-bouffe industrielle, l'addiction au téléphone et aux appareils connectés divers.

Concernant la nutrition, pensons au film Rocky : en 1976 quand on voulait nous présenter au cinéma l'archétype du sportif on le montrait bouffant des œufs avant d'aller courir. L'industrie des produits sucrés n'avait donc pas encore mis la main sur la nutrition sportive, et le même personnage prendrait sa poudre sucrée salée et aromatisée et partirait courir avec un bidon si le film sortait maintenant.

Ça permet de voir que ce qu'on nous raconte dépend de l'époque et de qui finance l'industrie du divertissement et de l'information. On nous fait acheter ce qu'on veut en rendant peu à peu évidente la consommation donc l'achat de trucs qui ne l'étaient pas quelques décennies auparavant.

Les articles et vidéos des influenceurs, tout autant sympathiques ou bons coureurs qu'ils soient, devraient donc être considérés comme de la pub, pas de l'information.

par (invité) (2001:861:4447:c000:943f:f770:89eb:xx) le 25/02/24 à 12:36:21

Pour ceux qui n'ont pas saisi pourquoi il faut se battre contre ce bourrage de crane pro-sucre : en quelques décennies de marketing intense, sucre et sel sont passés du statut de mauvais élèves de la nutrition en terme de santé à celui de produits associés au sport, donc à la santé. Magique !

Nous consommons trop de sel, trop de sucre et cela a un impact sur la santé en général, mais un tour de passe-passe commercial, des milliards de financement dans les canaux d'information et une armée de soldats de ces industries sont arrivés à gommer l'évidence médicale.

Un tel revirement ne se fait pas naturellement mais doit être poussé en permanence par une énorme machine qui coûte cher mais qui rapporte encore plus.

Personne n'imagine un médecin dire à un diabétique ou à une personne ayant des troubles de la circulation "Consommer plus de sucre, et ajoutez-y du sel".

C'est pourtant maintenant ce qu'on conseille indirectement aux gens à qui on conseille de se remettre au sport puisqu'ils vont tomber dans le marketing des industriels et consommer plus de ces produits trucs dont ils devaient fortement réduire la consommation.

Je rappelle qu'un marathon couru en suivant les conseils de certains (un gel toutes les 30 minutes) revient à donner en une matinée 1/4 de la boite de sucre blanc de 1 kg à un coureur moyen et même 1/3 de cette boite à un coureur médiocre.
Et après il va s'inquiéter qu'il ne perd pas de poids ou qu'il a son diabète qui revient malgré ses efforts pour une vie saine.

Il y aura sans doute dans quelques années un grand coup de balai dans ce monde promouvant sucre et sel dans le sport, en attendant il faut y résister individuellement car la masse est moutonneuse.

par Le Pix (invité) (2a01:cb16:11:10a7:5722:24b4:b851:xx) le 25/02/24 à 12:39:10

Ici, au home, nous sommes au régime sans sel, et ça fait chier à force.

par Run91 (membre) (2a01:cb1c:df5:9300:ac99:9a55:c3dd:xx) le 25/02/24 à 14:08:42

Je me souviens avoir lu dans un magazine de course à pieds, il y a une vingtaine d'années, un article comparatif sur les différents types de gel du marché. Leur conclusion était que, en définive, tous étaient à base de glucose et n'étaient donc pas plus efficace que quelques morceaux de sucre. Leur seul intérêt était de les présenter dans un emballage pratique. De là à accepter de les payer 10 fois plus cher que du simple sucre c'était à l'appréciation du consommateur.

A l'époque, il y avait fréquemment du sucre dans les ravitaillements marathon, c'est ce que je prenais. J'avoue que j'avais également quelques gels sur moi, en cas de défaillance entre deux ravitaillements. Par défaillance je parle de fatigue excessive avec "la tête qui tourne" (ca m'est arrivé deux fois sur marathon, peut-être de l'hypoglycémie ?). Le gel y remédiait.

Bref, il semble quand même que l'apport de sucres rapides sur ce type d'épreuve ait peut-être une utilité. Après il y a des modes, en course à pieds, comme en sport en général et même sur tous sujets. Aujourd'hui le sucre est décrié, hier il était conseillé. Il y a 20 ans l'attaque talon était préconisée dans des magazines à grand tirage (ex jogging international), aujourd'hui c'est remis en question. Avec ces modes qui changent et les convictions de tout un chacun il est parfois difficile de s'y retrouver.

par (invité) (37.166.194.xxx) le 25/02/24 à 17:03:42

"où vois tu que je monologue"

*s'en suis un long monologue ne répondant à rien ni personne*

"Par exemple, te concernant, je vais te dire que n'as pas saisi"

Donc tu décretes unilatéralement ce que je n'ai pas saisi, fascinant, tu t'es réveillé ce matin et à découvert le marketing à l'ère du Web et des réseaux sociaux ? Tu penses que tu es le seul ?
J'avoue ne plus faire d'effort pour avancer dans un quelconque échange (j'ai bien vu que l'effort était vain assez tôt) mais c'est incroyable cette manière de s'empêtrer tout seul et redoubler dans son hybris

par (invité) (2001:861:3c01:d930:6d08:9769:325e:xx) le 26/02/24 à 03:09:52

"Par exemple, te concernant, je vais te dire que n'as pas saisi ce qu'est l'essence des influenceurs (et des réseaux sociaux) et pourquoi ils existent : gagner du flouze !
C'est un travail à temps plein qui nécessite souvent une équipe et du matériel assez cher."

On est pas naïf mais il ne faut pas tout diaboliser non plus et se dire que parce qu'il y a une pub c'est forcément du superflus.
En parlant d'influenceur Runwise par ex a jamais fait de sponso Maurten mais utilise ces gels sur ses marathons (et le dit parce qu'on lui demande ce qu'il prend), s'il était pas influenceur ce serait pareil (après telle marque ou telle marque c'est un autre débat).
C'est bien gentil de nous dire de sortir de la matrice mais à entendre certains il faudrait courir sans montre, sans boire, sans ravitaillement aucun, avec des chaussures à 50€.

par (invité) (2001:861:4447:c000:496e:f8d:a002:xx) le 26/02/24 à 13:53:58

" à entendre certains il faudrait courir sans montre, sans boire, sans ravitaillement aucun, avec des chaussures à 50€."

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Sans montre : pas obligé.
Sans boire : personne n'a dit ça.
Sans ravitaillement aucun : personne n'a dit ça.
Avec des chaussures à 50 € : ce sujet parle des quantités de sucre ou de gel à ingérer ou pas, pas des chaussures !

C'est sûr qu'en faisant dire autre chose qu'ils ne disent à ceux qui ne croient pas ce qu'on t'a fait croire, tu te fais plaisir. Mais tu te ridiculises un peu.

par (invité) (2001:861:3c01:d930:917:9ac0:2ba6:xx) le 26/02/24 à 18:46:21

Parce que c'est le même genre de discours qu'on retrouve sur tous ces sujets (eau, montre, sucre, chaussures un peu moins) avec des pseudo red pill qui viennent dire que tout ça c'est superflus et qu'écouter notre corps ou faire comme dans les années 50 suffit parfaitement

par (invité) (2001:861:4447:c000:b564:d0a5:354b:xx) le 27/02/24 à 11:01:32

Tu confonds un peu tout.

On peut faire comme dans les années 50 concernant l'entrainement (sans VMA, mais avec du volume), faire comme dans les années 80 pour le sucre (prendre un ou deux sucres de temps en temps en compétition), ou comme dans les années 90 pour la montre GPS, ne pas en avoir.

Pourquoi faudrait-il épouser stricto senso toutes les pratiques de telle ou telle époque et rejeter en bloc les pratiques d'autres époques ?

On revient à l'entrainement en volume, le 100% VMA des années 2000 n'a pas eu de succès ailleurs que dans certains pays francophones et il disparaîtra dans quelques années, on voit encore des champions gagner des marathons sans montre, les exemples de débutants ou de champions qui mixent les systèmes de différentes époques ou de différents lieux ou écoles sont nombreux.

J'ai du mal à saisir pourquoi en 2024 il n'y aurait qu'une méthode pour courir, qu'une méthode pour s'alimenter.

Le moutonnage consistant à suivre toutes les modes actuelles et à rejeter tout ce qui a plus de 20 ans est idiot.

Je pense qu'un coureur actuel jeune et volontaire a plus de chance de progresser en cherchant ce qui se fait ailleurs, en Norvège, au Japon, aux États-Unis et de voir ce qu'ont fait les champions de toutes les époques qu'en se centrant uniquement sur ce qui est recommandé actuellement par les entraineurs français, les blogs ou vidéos YT français, sans rester centré sur une seule époque ou un seul style d'entrainement.

Pareil pour la nutrition. Pourquoi rejeter tout ce qui s'est fait ou tout ce qui se fait ailleurs que sur les vidéos YouTube de certains influenceurs français ?
Suivre Cottereau par exemple (un sucre de temps en temps) n'est pas spécialement plus idiot que suivre tel ou tel vidéaste YT actuel (s'entrainer à se bourrer l'estomac de quantités impressionnantes de sucre) ou d'acquiescer positivement aux pratiques recommandées par les vendeurs de gel.

Ou alors, il faut démontrer que la méthode Cottereau est débile par rapport aux méthodes prônées par certains, et on revient à l'inexistence de bases scientifiques montrant qu'au plus on prend de sucre au plus vite on court.

par (invité) (2a04:cec0:107a:bf07:0:52:8efe:xx) le 27/02/24 à 19:55:39

"
Le moutonnage consistant à suivre toutes les modes actuelles et à rejeter tout ce qui a plus de 20 ans est idiot."

Oui, à peu près aussi idiot que de penser que tout ce qui ancien est supérieur à ce qui est récent...

La seule posture "intelligente " est de piocher dans le passé et dans le présent pour établir le menu qui nous convient individuellement...

Mais pour cela, il faut accepter de douter, rester ouvert, tenter d'être lucide, essayer, se tromper, recommencer... comprendre que la science, c'est plus le doute que la certitude...

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