courir à 11 ans

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courir à 11 ans par phil34 (membre) (invité) (82.231.24.xxx) le 02/05/05 à 20:42:40

bonjour,
quelqu'un sait-il comment commencer à courir à 11 ans ?
- comment s'entraîner ?
- durée des sorties ?...
- comment bien gérer, sachant que la croissance bat son plein....
- un plan d'entrainement serait bienvenue aussi.
voila. Phil

courir à 11 ans par Lucas (membre) (83.197.105.xxx) le 02/05/05 à 20:54:01

alors là ?!

c'est un sujet très interressant, mais je n'ai aucun conseil à donner.
des petits footings de 15-20min. peut être ?

courir à 11 ans par damiengallu (membre) (212.87.123.xxx) le 02/05/05 à 21:03:11

trop jeunes

courir à 11 ans par charlie (invité) (81.41.144.xxx) le 02/05/05 à 21:31:21

et voilà Phil des excellents conseils de Laurent Colas:

Les jeunes et la course à pied, entraînement et possibilités.
dimanche 14 novembre 2004, par laurent colas




On ne peut parler d’enfant et de sport sans mentionner l’importance des parents et des éducateurs. Cette équipe fait figure de modèle pour les jeunes.

Nous insistons sur le fait que nos chères petites têtes blondes calquent leur attitude et comportement sur les personnes qui font office d’autorité et de référence sans esprit critique. La moralité et le comportement des adultes doit être autant que faire se peuvent irréprochables

Les parents comme les éducateurs et ce quelque soit le sport ou la pratique doivent veiller à ne pas vivre par procuration à travers la pratique des enfants.

Le sport doit être et est un facteur d’épanouissement psychique et physique pour l’enfant mais peut être dévastateur si celui si est pratiqué à outrance, ou contre le grès du pratiquant

Ces propos peuvent paraître lourds et moralisateurs mais revètent une importance capitale sachant que chaque expérience et leçon de la vie nous façonne et construit dès le plus jeune age.

Les enfants et adolescents ne sont pas des adultes en miniature et leur entraînement ne doit pas être un entraînement pour adulte en réduction.

Une des difficultés pour l’entraîneur qui s’occupe d’un groupe d’enfants est de cerner l’âge biologique de chacun (qui peut être parfois différent de 3 ans avec l’âge chronologique) et d’individualiser l’entraînement pour le faire progresser sans le marginaliser au sein du groupe.

On peut réellement parler d’animation plus que d’entraînement tant il faut être attentif et dynamiser les séances par la variété, le jeu et l’improvisation face aux réactions d’un petit ou du groupe en générale.

A mon avis le caractère ludique d’une séance l’emporte de loin sur son impact physiologique car la progression ne ce fait que par la répétition des séances et des années de pratiques.

Un enfant qui ne s’amuse pas est un enfant qui passera rapidement des baskets à la console de jeu.

Le mouvement est nécessaire au développement psycho-physique harmonieux des enfants et adolescents.

Avant toute pratique, même sans licence, il est impératif de procéder à un examen médical et orthopédique.

Tout entraînement ou pratique doit l’être sans la contrainte des parents ou éducateurs, et ne doit pas se faire au détriment d’autres pratiques ludiques et de la scolarité.

Il ne faut pas oublier que dans le cadre scolaire ils ont également droit à 1 ou 2 séances d’E.P.S, et que cette activité doit étre prise en compte comme "charge" d’entraînement.

L’enfant est naturellement doué pour l’endurance et ce même sans entraînement ( 20 minutes de footing ne pose généralement pas de problème, le seul frein à un tel effort est la lassitude mentale. Nos petits ont besoin de variétés et de nouveautés...)

Dès le début et tout au long des années de pratique, il faut mettre l’accent sur la nécessité de pratiquer régulièrement des assouplissements (on peut être surpris parfois du manque de souplesses de certains enfants et ce très jeune !) et sur les exercices de P.P.G.(travail de la coordination, efficacité de la course, motricité).

Il est également très important de lui inculquer la notion de rythme, de vitesse, de régularité.en utilisant le chronomètre, le sifflet et le balisage.

Ses pulsations cardiaques au repos comme à l’effort sont nettement superieures à celles des adultes (> 210 puls à l’effort ......)mais ceux ci récupèrent d’un effort aérobie à une vitesse prodigieuse.

Qu’un enfant est "un potentiel" ou pas, rien ne sert de brusquer les choses, il faut laisser le temps au temps, ce n’est pas parce qu’un jeune est le meilleur à 10 ans qu’il le sera à 20 ans . Plus vite est la monté en puissance moins longue est la carrière.

L’enfant n’a pas la même perception de la fatigue physique que l’adulte et on aura de ce fait du mal à sentir réèllement la difficulté de l’effort sans repère tel la connaissance de la vma et l’aptitude a sentir si la qualité de sa foulée de degrade.

L’enfant passe par différents stades de croissance qui s’accompagnent de répercutions diverses (physique, psychique, sociales) en fonction de la tranche d’’âge et du sexe. Ceci se répercute sur la performance, la progression et la programmation de l’entraînement.

On peut parfois constater de rapides progrès ou régression pendant les phases importantes de la croissance. Il faudra veiller à rééquilibrer l’entraînement et ne pas surcharger l’enfant. L’essentiel de ses ressources vont vers la croissance

Tout comme pour les adultes, il faut miser sur la progressivité et sur le long terme.

L’enfant a un temps de latence de la fillière énergétique aérobie beaucoup plus court que celui de l’adulte il nécessite donc une période plus courte d’échauffement que l’adulte.

On doit dès le début mettre en place l’échauffement et lui inculquer cette notion d’échauffement qui lui permettra d’une part à trouver avec le temps la bonne recette pour ce préparer aux compétitions et d’autres à faire en sorte que cela devienne une habitude, une hygienne sportive pour la prévention des blessures.

Certains organes et parties du corps de l’enfant qui recycle l’acide lactique (muscles, coeur, foie ) n’étant pas encore à plèine maturation sous l’action des hormones de croissance (sécretion qui débute de façon significative à partir du début de la puberté), les efforts de type anaérobie lactique et de force sont à déconseiller car sans répercution positive sur la performance. De plus, ces exercices mobilisent une plus forte concentration d’adrénaline (mollécule du stress) que l’adulte.

L’acide lactique doit être également considérer comme un frein naturel, une sécurité qui provoque par son accumulation l’arret ou la diminution de l’activité musculaire. C’est en quelque sorte un régulateur de puissance, c’est ce pour lequel on ne peux exclure totalement les efforts sollicitant la fillière lactique chez le jeunes si ceux ci sont effectués épisodiquement (par exemple lors d’une course, on permet aux jeunes de se lacher sur la 2ème partie et de lutter contre les autres ).

L’entraînement devra donc s’orienter et s’organiser pendant la croissance de la puissance vers la capacité ( des efforts courts mais intenses sans ou peu de travail en anaérobie lactique,aux efforts longs, ou l’intensité et la durée provoque une élévation du taux de lactate).

Le niveau de lactate est chez le jeune pour une même intensité d’effort (en % de la VMA) plus faible que chez l’adulte

Rien dans les études scientifiques ne permet de dire que l’acide lactique est néfaste pour le jeunes mais l’inéfficacité de ce travail (avant la puberté) nous permet de dire que ce type d’entraînement n’ a donc aucun intéret

Leur métabolisme de base est de 20% à 30% plus élevé proportionnelement que celui de l’adulte, les besoins en protéines, vitamines ,minéraux sont donc très élévés même sans pratique sportive du simple fait de la croissance.

L’enfant étant principalement armé pour fournir des efforts aérobie ( sans dette d’oxygène) celui ci brule plus facilement les graisses que les adultes.

Ce n’est qu’au début de l’adolescence que l’on constate des différences (évidentes) morphologiques qui se répercutent sur la performance (vitesse, force ) .

L’enfant a une VMA mais qui est difficilement évaluable par des test car ces tests par leurs difficultés (temps / intensité) sont difficilement réalisables fiablement par nos petits

Il faut surtout pour les moins de 11 ans avoir une certaine expérience pour jauger le potentiel. (lors d’une course ou d’un entraînement, réaction par rapport au volume et intensité d’une séance)

Un travail en VMA courte amène rapidement une progression de celle ci , mais il est délicat de savoir quel est la proportion de la progression qui est due à l’entrainement et l’autre à la croissance.

Il est intéressant et ce dès le début de la pratique si l’enfant en a les possibilités physique et qu’il en a l’envie, de le faire participer à de petites compétitions. Il est primordiale de lui offrir une variété de situation (cross, piste, course sur route). Il faut obligatoirement qu’il y est un cadrage une communication enfant-entraîneur (et, ou parent) afin de le mettre dans les meilleurs dispositions mentales et ce quelque soit le résultat de la course .

L’important c’est le plaisir, la découverte.

Ces courses s’inscrivent parfaitement dans le cadre d’une progression car leurs distances sont assez fidèles au possibilité par tranche d’âge.

Il ne doit pas’y avoir de dualité entre ces trois types de course : cross, piste, course sur route

Iil est important de savoir qu l’essentielle des dispositions à venir de l’enfant auront pour fondation le travail effectué sur piste car c’est dans ces situations ( courses + entraînement ) que le potentiel maximun est mis à profit.

Le course sur route lui apporte le satisfaction du sport de masse moins protocolaire ou les catégories et sexes sont sur la même ligne de départ et ou il peut se mesurer et courir avec ses vis à vis, ses parents........

Quelque soit le niveau de départ et l’âge il faut toujours travailler avec progressivité et partir du bon niveau de départ sans griller les étapes. Ce qui suit n’est pas ce que l’enfant doit faire à tout pris mais ce vers quoi son entraînement peut tendre .

Le principe de précaution s’impose. Il vaut mieux en faire pas assez, que trop...

Avant 6 ans : Le jeu s uffit amplement. Il ne parait pas intéressant de se lancer dans une pratique assidue et réglementé car les possibilités cognitives et de concentration et la volonté sont très limitées

Entrainement

. 6 à 11 ans

Cette période est la plus importante pour le développement psycho-moteur et c’est dès cette âge qu’il est primordial d’acquerir le plus large éventail possible de situations motrices.

Il est déja important et intéressant d’estimer la VMA afin de bien connaitre leurs vitesses d’entraînement aérobie. On ne peut et doit pas leurs faire effectuer d’effort de résistance car il n’ont pas la même capacité que les adultes à recycler l’acide lactique.

On peut :

Endurance sous forme de parcours ludiques , de jeu avec ballon ,quilles ,lattes, plots ; haies...), footing lent

VMA (vitesse maximun aérobie) 3 séries de 6 à 10 fois 10"/10", 15"/15" ou 20"/20" secondes d’effort à 100%, 110% de la vma avec une récupération égale au temps d’effort par intervalle (10 secondes d’effort, 10 secondes de récupération en footing lent) et de 2 à 4 minutes entre les séries

Vitesse (sprint) : 6 à 10 fois 6 secondes maxi de temps d’effort à fond , récuperation de 2 à 6 minutes entre chaque course.

On constate rapidement des progrès sur l’ensemble de ces points avec 1 séance de 45 minutes (éducatifs+parcours+assouplissement +1 discipline athlètique) par semaine.

Travail des fondamentaux de l’athlétisme (saut, lancer, course, PPG, coordination).

Petite course de 700m à 2km (de 7 à 12km/h en fonction du niveau et de l’âge)

Assouplissement.

On ne doit pas les spécialiser en course à pied mais si possible leur faire goûter à toutes les disciplines athlétiques

L’enfant n’a pas naturellement le goût de l’effort et ne perçoit l’intéret que par le jeu, la diversité. C’est pourquoi le contexte idéal de pratique est au sein d’un club ou d’une association dans une école d’athlétisme, avec d’autres petits de son âge.et sous la conduite d’un éducateur formé à la mise en place de situations athlétiques ludiques (Brevet d’animateur régional, Brevet de moniteur régional).

Le footing régulier avec les parents ou la pratique seul l’amène vite à la lassitude.

Une compétition de temps à autre est envisageable car l’enfant en est friand, cela lui permet de faire comme les grands, de se mesurer et de se lacher et d’être plongé dans cette effervescence.

J’ encourage les organisateurs de ces "compétitions" à récompenser tous les débutants systématiquement .

A cet âge, ils n’ont aucune notion de rythme et c’est pour cela qu’il est très important de les encadrer et de les freiner au départ d’un cross ou d’une petite course sur route

Sur un cross de 800m par exemple on ne leurs permettra d’accélerer au train qu’aux 400 derniers mètres

12 à 13 ans

Endurance sous la même forme que les 6-11ans en incluant des footings avec ou sans variation de rythme de 30 minutes

Travail de résistance spécifique à 80% de la VMA pour un temps total max. de 24 minutes (ex 6*4’ récup 3’

Vitesse (sprint) : 6 à 10 fois 6 secondes maxi de temps d’effort à fond , récuperation de 2 à 6 minutes entre chaque course.

Episodiquement (course , ou 1 fois par mois) 2’ à 4’ de 90 à 100% de la VMA, méme consigne que pour les tous petits

VMA 2*6’ de 10"/10" à 30"/30"

début du travail en cotes : 6 à 8 fois 60m à 100% de la VMA (pente douce) en 2 series és

.14 à 15 ans

Endurance sous la même forme que les 6-11ans en incluant des footings avec ou sans variation de rythme de 35 minutes

Travail de résistance spécifique à 80% de la VMA pour un temps total max. de 24 minutes (ex 4*6’ récup 3’

Vitesse (sprint) : 6 à 10 fois 6 secondes maxi de temps d’effort à fond , récuperation de 2 à 6 minutes entre chaque course.

90 % de la VMA pendant 45" à 2’ pour un temps max. d’effort de12 minutes (ex : 6*2’ récup 3’

VMA 2*7’ de 10"/10" à 30"/30"

travail en cotes : 6 à 8 fois 80m à 100% de la VMA

16 ans

Footing avec ou sans variation de rythme de 40 minutes

Travail de résistance spécifique à 80% de la VMA pour un temps total max. de 24 minutes (ex 3*8’ récup 3’

Vitesse (sprint) : 8 à 12 fois 6 secondes maxi de temps d’effort à fond , récuperation de 2 à 6 minutes entre chaque course.

90 % de la VMA pendant 45" à 2’ pour un temps maxi d’effort de14 minutes (ex : 7*2’ récup 3’

VMA 100%:2*8’ de 10"/10" à 30"/30" , 2*6’ de 45"/45".

Course de 5km

travail en cotes : 6 à 8 fois 100m à 100% de la VMA

17 ans

Footing avec ou sans variation de rythme de 45 minutes à 1 h

Travail de résistance spécifique à 80% de la VMA pour un temps total max. de 30 minutes (ex 3*10’ récup 4’

Vitesse (sprint) : 8 à 12 fois 6 secondes maxi de temps d’effort à fond , récuperation de 2 à 6 minutes entre chaque course.

90 % de la VMA pendant 1" à 2’ pour un temps max. d’effort de16 minutes (ex : 8*2’ récup 3’

VMA 100% : 2*10’ de 15"/15" à 30"/30" , 2*6’ de 45"/45". ou de 1’/1’ ou 7*1’ récup 45 secondes

vma 110% 115% 6 à 8 * 30" à 1’ récup 2" ( travail lactique de demi-fond pour course sur piste de 800 à 1500m

Course de 10km

travail en cotes : 6 à 8 fois 100m à 100% de la VMA

18 ans et plus

Les entraînement peuvent êtes calqués sur celui d’un adulte (intensité/volume) mais toujours en respectant le niveau de l’athlète.

Des séances à vitesses spécifiques semi-marathon soit 85% de la VMA sont réalisables si une course de 15 à 21.1km est envisagée


courir à 11 ans par phil34 (membre) (82.231.24.xxx) le 02/05/05 à 22:35:22

super, merci pour cet article qui en dit long sur les capacités et possibilités sportives des petits.phil

courir à 11 ans par Poussintx (invité) (66.141.12.xxx) le 02/05/05 à 23:17:05

Hello !

Le plaisir d'abord, je suis tout a fait ok avec ca. :)
Mon fils a 11 ans, il a couru son premier 5 km (course ou marche) cette annee sans entrainement special. Il a 3 entrainements de foot/semaine + un match le week-end, donc je m'etais dit laissons le faire, il marchera s'il est creve apres un km. :)

L'idee d'y participer n'est pas venu pas hasard... il a ete plusieurs fois spectateur lors de nos courses. :)

Il etait tres fier de finir... en courant. :) Il a adore l'ambiance, et surtout les recompenses d'apres course. (tee-shirt, diplome, porte-cle, sandwich...).

Phil34, j'avais trouve cet article tres interessant quand je me posais moi-meme la question. :)
Sorry, c'est en anglais... :(


Children and Running

You know it's important to help your kids develop the exercise habit so they can grow to be healthy, active adults.

So, if your children have expressed an interest in running or a desire to participate in a race or two, don’t discourage them! Running is a great natural sport that requires very little equipment.

The important thing is to let them determine their own pace and to run only if it’s fun and enjoyable.

A few precautions before getting started

Check with a physician to rule out any physical limitations that may prevent your child from participating in a running program. Keep in mind that children's bodies, although young and energetic, are not capable of performing at the same level as an adult's.

For example, kids are more sensitive to heat, so it is essential that they drink plenty of water and avoid running in the heat of the day. ''Children have a higher body mass to skin surface ratio and may not be able to dissipate heat as well as adults,'' says Dr. Gabe Mirkin, a board-certified specialist in sports medicine and pediatrics.

As muscles begin to heat up, it is OK to begin running. Also, show them how to stretch their calves, hip flexors and hamstrings after cooling down at the end of each run.

Finding their form

Since running is a natural action, most children will develop their own form. Encourage your child to relax his or her hands and face while running. A scrunched face and clenched fists indicate tension, which usually means the intensity is too high and the child is straining rather than having fun.

Like adults, kids should be able to carry on a conversation while running and should be able to smile. Urge them to slow down if necessary and keep their shoulders relaxed while steadily and smoothly swinging their arms.

To help them avoid slapping their feet on the ground, have children imagine running on light feet. For example, rather than pounding like a herd of elephants, tell them to run as if they are angels running on clouds or tigers running very lightly so they don't scare their prey.

How far should they go?

Children will gauge their own limitations, so always listen when they say it's time to stop. Children should run only as far as they are comfortable.

Lyle Mitcheli, M.D., director of the Division of Sports Medicine at Children's Hospital in Boston, recommends that children under the age of 14 run no farther than 3 miles at a time. The reason, he says, is that bones are still growing and the growth cartilage at the ends of the bones is softer than adult cartilage and more vulnerable to injury.

Don't put pressure on your child to run. Encourage kids to come with you on short runs, but keep the pace slow enough that they can talk to you, and stop when they are tired. Kids should not begin running races above 5 kilometers (3.1 miles) until they are at least of high school age.

Most marathons will not allow athletes under the age of 18 to enter due to possible skeletal injuries.

Although running requires minimal equipment, it is important to invest in some supportive running shoes for your children. Look for a high-quality shoe that is made for running, with proper cushioning in the forefoot and heel as well as arch support. Depending on how often your child runs, replace running shoes as soon as they show signs of breakdown, which usually occurs after about three months.

Set attainable goals

For children, the goal of running is to stay in shape and have fun, with a greater emphasis on the fun. Running fast or winning races is less important and may cause children to dislike exercise or abandon it altogether.

Focus instead on improving your children’s self-esteem by praising their efforts and helping them reach their goals. Chances are that if they enjoy running and feel a sense of pride when they are finished, they will remain active for life.

Bye bye.

courir à 11 ans par AL06 (invité) (invité) (84.4.149.xxx) le 03/05/05 à 21:17:08

Tout simplement en club,pratique de toutes les diciplines,et surtout les enfants sont encadres.

courir à 11 ans par phil34 (membre) (invité) (82.231.24.xxx) le 04/05/05 à 14:35:13

merci pour vos réponses, sympa.phil

courir à 11 ans par dam (invité) (invité) (82.123.120.xxx) le 04/05/05 à 17:39:26

Hello,

Il y a l'air d'y avoir des supers spécialistes. Je suis d'accord avec l'analyse du docteur plus haut. Toutefois à titre perso on m'a forcé à faire option sport petit et cela ne m'a pas dégouté de la course à pied. Bien au contraire, j'ai appris aimé le sport : est ce normal docteur ?

courir à 11 ans par Lucas (membre) (83.113.159.xxx) le 04/05/05 à 19:22:48

quoi de plus normal je dirais même dam !

courir à 11 ans par charlie (invité) (81.41.151.xxx) le 05/05/05 à 20:29:12

J´ai trouve ces deux autres articles il y a deja un certain temps, ils sont particulierements interessants aussi.Moi meme suis le papa de deux jeunes athletes de 9 et 12 ans , profitez-en donc pour en savoir plus .

1. SPÉCIFICITÉ DE L’ADAPTATION DE L’ENFANT A L’EFFORT
L’enfant est différent de l’adulte sur bien des points :
•système cardiorespiratoire
•potentiel enzymatique
•capacité de récupération
•seuils physiologiques enregistrés à partir des concentrations lactiques
•fréquence cardiaque

FC : la FC max de l’enfant est supérieure de 10 à 40 battements / adulte. Elle diminue avec l’âge à partir de 20 ans. Elle monte et descend très rapidement dés l’arrêt de l’exercice ce qui rend sa prise manuelle complètement inutile pour rendre compte de l’intensité de l’exercice.

La consommation d’O2 :
L’enfant sollicite plus rapidement et plus efficacement son système aérobie. L’activité des enzymes oxydatifs est plus élevée que chez l’adulte et l’activité des enzymes glycolytiques est plus faible. Ceci se traduit par une moindre sollicitation du métabolisme anaérobie.

Seuil anaérobie :
Ce seuil se situe à des pourcentages de VMA supérieurs à ceux de l’adulte. L’enfant peut donc travailler à des intensités élevées sans pour autant solliciter son métabolisme lactique de façon importante.

Récupération :
On sait que l’entraînement facilite la récupération des sujets. Des exercices
d’intensité sous-maximale permettent d’accélérer l’élimination de l’acide lactique.
Cependant l’enfant récupère plus vite que l’adulte et cette vitesse de récupération
s’accroît avec l’âge de la prépuberté à l’adolescence. Ce phénomène s’explique entre autre par une moindre participation de la glycolyse.

Conclusion : un travail de type intermittent (10/10 15/15 30/30) à des intensités
comprises entre 100% et 120% de VMA sera plus efficace et mieux accepté par les enfants car plus adapté à leurs caractéristiques physiologiques et psychologiques.
L’entraînement des jeunes devrait donc s’organiser pendant la croissance de la
puissance vers la capacité et non l’inverse comme c’est souvent le cas actuellement.

Pour en savoir plus :
GERBEAUX M. et BERTHOIN Serge. Aptitude et pratique aérobies chez l’enfant et
l’adolescent. Editions PUF.



Je vous livre une synthèse d’un article de la revue EPS que j’ai trouvé particulièrement novateur :

1° L’ ENFANT FACE AUX EXERCICES BREFS ET INTENSES :


La plus grande prudence à l’égard des exercices dit « lactiques » avec les enfants était de mise pour la plupart des entraîneurs. En effet, plusieurs études suggéraient une immaturité de l’activité glycolytique chez l’enfant, déconseillant ainsi les exercices brefs et intenses avant la puberté.
Pourtant des études plus récentes montrent que l’activité glycolytique des enfants de 12 ans est comparable à celle des adultes et qu'elle ne serait pas dépendante de la maturation .
Par conséquent, interdire la pratique des exercices intenses en raison d’un manque de maturité du processus de production d’énergie par l’activité glycolytique ne semble pas justifié.
Un chercheur déclare même « qu’aucun argument scientifique ne confirme l’idée bien souvent avancée que l’exercice anaérobie est dangereux pour la santé des enfants ».
Les auteurs de l’article vont plus loin en précisant que certains arguments physiologiques ne vont pas dans le sens d’une contre indication de la pratique des exercices brefs et intenses chez les enfants. Des expériences ont montré que face à ce type d’exercices, la capacité de récupération est plus élevée chez les enfants que chez les adultes. Cette meilleure récupération peut être expliquée par une moindre acidose musculaire et /ou une plus forte activité du métabolisme aérobie permettant une resynthèse plus rapide de la phosphocréatine musculaire.
De plus, il est intéressant de noter que pendant ce type d’exercice, les enfants sont capables de ventiler relativement plus que les adultes au cours des premiers intervalles de récupération pour abaisser plus facilement l’acidose sanguine et ainsi réguler plus rapidement l’équilibre acido-basique sanguin.
Bon, certes une meilleure récupération, mais est il vraiment possible d’améliorer les qualités de vitesse et l’explosivité chez les enfants ?
Diverses expériences montrent que oui.
Les différents protocoles s’appuyaient sur des entraînements de type vitesse ou pliométriques (sauts, multi-bonds, etc) à raison de trois séances hebdomadaires pendant 6 à 10 semaines avec des groupes d’enfants de 11 à 13 ans.
Les résultats laissent apparaître des améliorations significatives. Pour les chercheurs,
l’augmentation de la puissance musculaire constatée est plus liée à une adaptation
neuromusculaire (meilleur recrutement des fibres musculaires) qu’à un accroissement de la masse musculaire (ouf, on est soulagé).
Les auteurs plaident donc pour une demystification des exercices brefs et intenses avec les enfants et pour une utilisation des exercices de sprint et de sauts dès le plus jeune âge.
Pour autant, je pense qu’il ne faudrait pas passer d’un excès à l’autre et que sur le terrain le bon sens et le dosage de l’entraînement restent de mise. Rappelons nous qu’il vaut mieux « un peu souvent que beaucoup de temps en temps ». On peut progresser dans tous les domaines, mais il n’est pas nécessaire pour cela « d’en faire des tonnes ».
La seconde partie de l’article fait les mêmes constats pour la filière aérobie et démontre la
pertinence des exercices intermittents à haute intensité (100% à 130% de VMA) sur des temps courts (10 à 20 secondes) avec des temps de récupération équivalents aux temps d’efforts.


Pour lire l’article : Revue EPS N° 302 « Intérêts des exercices brefs, intenses et répétés à
l’école » par S RATEL et Coll Juillet Août 2003


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