historique de la course à pied

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historique de la course à pied par flo (invité) le 17/12/03 à 12:14:28

Etudiante en bts, je dois faire un dossier sue la course à pied et je n'arrive pas à trouver l'historique (les origines) de la course à pied donc si un de vous pourrait m'informer à ce sujet cela m'aiderait beaucoup.
En vous remerciant d'avance et bonnes fêtes
flo

historique de la course à pied par ibrahim (invité) le 17/12/03 à 12:43:38

Bonjour,

Permettez-moi de reformuler votre question. Si je vous comprends bien, vous cherchez qqchose comme 1 historique du développement de la course à pied en tant que "pratique sportive organisée" ?

Vous pourrez trouver des infos sur les courses organisées les + anciennes sur :

http://www.mattoleriver.com/LongRunR.htm

Cordialement

Ibrahim

historique de la course à pied par Pil06 (invité) le 17/12/03 à 13:13:27

si c'est courir, les origines remontent... à celles de l'homme !
Sinon, un article d'UFO sur A. Arroyo qui aurait inventé le footing :
http://www.ultrafondus.com/02_ITW_PORT/2001-12-Alberto.php

historique de la course à pied par SergeB (invité) le 17/12/03 à 13:39:14

Voici quelques informatiçns historiques sur le marathon..

LE MARATHON
La légende :
Il était une fois deux tout petits États, Érétrie et Athènes, qui avaient eu le courage de soutenir les cités grecques d'Asie mineure en révolte contre l'autorité de Darius, puissant roi des perses. Érétrie écrasée, sa population déportée, le tour d'Athènes était venu. Les justiciers, une armée perse forte de 20 000 hommes, débarquent sur la plaine de marathon. Renforcés par des Béotiens, les Athéniens, une poignée de 9 000 hommes, prennent position sous le sanctuaire d'Héraclès. L'attente commence. Les marécages perturbent le débarquement des Perses. Sous la conduite de Miltiade, les hoplites (les fantassins athéniens) en profitent et attaquent. Leur rapidité neutralise l'effet de l'arme de prédilection des perses : l'arc. Dans un combat rapproché, ils refoulent les barbares qui cherchant à regagner leurs bateaux, s'égarent dans les marais et se noient. En ce soir du 12 août de l'an 490, la plaine de Marathon est jonchée de cadavres. Si nous parlons encore de nos jours de cette bataille, c'est qu'elle marque la résistance d'Athènes aux Perses et a permis la naissance de la démocratie.
Pour annoncer l'issu du combat, Miltiade décide d'envoyer le meilleur de tous ses hémérodromes (soldat-messager) à Athènes, le talentueux Pheidippides. Celui-ci s'élance dans la chaleur terrible de l'été méditerranéen, il parvient jusqu'à Athènes ou il s'écrit en vacillant devant ses pairs anxieux : "Xairete, nenikikamen. Niké !" (Salut, nous avons vaincu. Victoire !). Cette formule lui servit aussi à prendre congé d'eux, car tel fut son dernier soupir (elle est aussi à l'origine d'une ptite marque de chaussures : Nike).
La mort de ce sacré Pheidippides, aujourd'hui, divise. En effet, le numéro -490 de Gala faisait sa une en annonçant sa mort par overdose. Pour eux , il n'était pas possible que ce brillant soldat ne soit mort autrement car la distance Marathon-Athènes n'est que d'une quarantaine de kilomètres, Pheidippides était donc dopé à mort. Le quotidien du médecin de l'époque nous livrait une explication plus scientifique : "Ce brave coureur est mort par parce que son foi n'éliminait pas les toxines. Une telle carence a entraîné des troubles neuromusculaires qui ont bloqués tous ces circuits vitaux." Météo Grèce certifie, elle, qu'il est mort d'insolation, son bulletin météo indiquait ce jour là un soleil de plomb et un indice de protection numéro quarante. Enfin, Richard Virenque nous a fait part de son expérience que nous publions "à l'insu de son plein gré" : "Je pense et après y avoir beaucoup réfléchit au volant de mon vélo que le soldat de marathon est mort par manque de dopage. Si il avait eu recours comme moi à des reconstituants, il ne serait sans doute pas mort. Il aurait pu me téléphoner ; je lui aurais prêter mon vélo." Merci Richard !
Le premier marathonien
L'oiseau de malheur :
Bien avant l'an -490 et Pheidippides, six siècles avant, un homme courut pour annoncer une terrible nouvelle sur une distance d'environ 35 km.
Il s'agit d'une histoire juive et non d'une blague belge, celle du premier soldat-messager que l'histoire a injustement oublié.
Chassés d'Égypte, les philistins, peuple de navigateurs, ruminent leur revanche. Leurs adversaires ont peur. Les philistins livrèrent bataille ; les israélites furent battus et chacun s'enfuit à ses tentes. La défaite fit trente mille morts du coté israéliens. Un homme de Benjamin se mit à courir d'Apheq le lieu de la bataille jusqu'à Silo. Il arriva le jour même, les habits déchirés avec de la terre sur la tête. Eli, le chef du village, l'attendait. Il surveillait la route car son coeur tremblait pour l'arche de dieu. Il était âgé de quatre-vingt dix-huit ans ; il était assis sur un siège à coté de la porte. Notre homme entra et dit à Eli : "J'arrive du camp. Je me suis enfui du front de la bataille, aujourd'hui." Eli lui demanda : "Que s'est-il passé mon fils ?" Le messager répondit larmoyant :"Israël fuit devant les philistins. Tes deux fils, Hopni et Pinhas, sont morts. L'arche de Dieu a été dérobé." La mort de ses deux fils avait fait tressaillir Eli mais la mention de l'arche de Dieu, le firent vaciller. Il tomba de son siège à la renverse, en travers de la porte ; sa nuque se brisa car il était vieux mais aussi pesant.
Cela se passait avant l'ère chrétienne, au temps ou Samuel était encore enfant. Ce messager de malheur, nous n'en avons plus jamais entendu parler et la ville de Silo a disparu, détruite par les philistins.
Le premier marathon: sport olympique et discipline universelle
Les grecs ignoraient le marathon. La distance la plus longue des jeux olympiques étaient le 5000 m. La naissance du marathon comme discipline sportive date de l'ère moderne du sport avec la renaissance des jeux olympiques en 1896.
Au départ de la course, ils sont 17 athlètes dont 12 grecs. A 1h56'30'', ils s'élancent. Dès le 10ième kilomètre, les coureurs commencent à s'échelonner suivis par des officiels à cheval. Le premier coureur est le français Lermusiaux, cocorico, puis à distance d'un kilomètre, arrive l'australien Flack et deux cent mètres plus loin l'américain Blake. Sept kilomètre sépare le premier du dernier coureur. Le français a couru quinze kilomètres en cinquante-deux minutes.
Après Pikermi, le scénario commence à se modifier. Une file de chaises est disposé sur le bas coté de la route. Des verres de vin, d'eau-de-vie, des oeufs durs, des morceaux de pain et des oranges ont été déposés dessus. Les trois premiers passent sans s'arrêter. Le grec Lougadis tombe mais après quelques frictions, se relève et poursuit sa course. Un autre grec Louys arrive et demande un verre qu'il vide cul-sec en plaisantant :"Je les rejoindrai bientôt..."Les gens se sont massés le long de la route.
Au vingtième kilomètre, l'américain Blake tombe ; il montrait des signes d'une grande fatigue. A Charvati, un arc de triomphe est érigé. Une couronne de laurier attendait le premier. Lermusiaux passe. La foule de paysans pousse des hourras. La petite couronne est posée sur sa tête puis elle s'enfonce et finit autour de son cou. Une terrible montée survient, Flack n'est plus très loin. A un kilomètre, on distingue la silhouette de Louys, l'amaroussiote. Un kilomètre après la montée, Lermusiaux s'arrête ; Flack en profite pour le doubler.
La ville d'Athènes commence à apparaître à l'horizon. Quelques gouttes de pluie tombent. A huit kilomètres, Louys dépasse Lermusiaux qui devient troisième. Le français s'évanouit. Il est aussitôt placer dans un chariot ou le médecin Dronisos lui prodigue de l'aide et le sauve à coup de gifles et d'eau de vie. Au trente troisième, Louys dépasse Flack. Flack réussit à se maintenir deux cent mètres derrière mais quatre kilomètres plus loin Louys décide d'accélérer. Athènes est proche. Flack est prêt à s'effondrer. Il s'appuie sur une personne du bord de la route. Le chariot arrive à sa hauteur, le docteur Dronisos le place à l'intérieur.
Il est quatre heures quarante cinq minutes. Les innombrables rangs de spectateurs massés dans le stade olympique sont parcourus de frissons ; la fin de la course est proche. Enfin le vainqueur du Marathon fait son entrée dans le stade ; c'est Louys, l'amaroussiote. Il est vêtu de blanc. Seul, ses bas sont noircis par la poussière. Il franchit la ligne en 2 heures 58' 50''. Bravo Spiridon !
La victoire est donc possible avec le soutien de verres de vin mais l'histoire ne nous précise pas si il s'agissait du château Margaux.
Abebe Bikila, le coureur aux pieds nus
Rome, le 10 septembre 1960
Ce matin là, je prenais tranquillement mon café en lisant l'Equipe. Il y était écrit ceci :"L'athlète qui remportera le marathon devra être rompu à la chaleur, qui sera encore intense même après le coucher du soleil : les hommes du nord souffriront, et il est généralement admis que les finlandais ne joueront encore une fois qu'un rôle effacé dans ce débat. La lutte se circonscrira vraisemblablement entre Power, Suarez, Rhadi, Popov, Rumjantsev, Vorobjev, Vandriessche, auxquels peuvent s'accrocher plus ou moins longtemps quelques athlètes moins confirmés, et notamment les asiatiques. Le titre devrait finalement se jouer entre les quatre premiers nommés.""Power, Suarez, Rhadi, Popov."Me dis-je."Nous allons bien voir."
Autour de moi, des journalistes plaisantaient. Ils se moquaient des plaquettes envoyées par les différents comités olympiques africains pour présenter leurs athlètes. Le pays le plus pris à parti était l'Éthiopie qui mentionnait un 2h17 pour un certain Abebe à Adis Abeba à 2600 m d'altitude. Et pourquoi pas marcher sur la lune !
Intrigué par temps de ferveur et débat autour d'une course, je décidais ce soir là de me rendre sur le lieu de l'arrivée. Il faisait très très chaud, lourd, torride. La foule était nombreuse. La clameur montait, le bruit des applaudissements se rapprochait, notre champion n'était plus très loin. Au coeur de la nuit, une silhouette se dessinait. Se rapprochant, je commençais à distinguer le n°11 sur un maillot vert. L'homme était noir, de petite taille et avait une allure frêle. Sa foulée était étrangement bondissante pour quelqu'un qui vient de parcourir 42 km. Quel est donc cet homme ? Un martien ! Mais il n'a pas de chaussures, comment peut-il bien faire ?
Un speaker nous présenta notre homme : Abebe Bikila de nationalité éthiopienne. Sa victoire retentit comme un coup de tonnerre dans le ciel romain. Venu en inconnu, il avait couru pieds nus, et vaincu !
Dans < Qui suis-je ? > Jean Giono relate l'évènement en ces termes :
" Au point de vue sport, il y a un moment ou moi antisportif, antisportif de ce sport organisé, j'ai pris vraiment une bonne revanche, ou j'ai fait une bonne rigolade. C'était aux Jeux Olympiques de Rome. J'ai été heureux le jour du marathon. J'étais sur la l igne d'arrivée, j'étais très bien placé. Et sur cette ligne d'arrivée du marathon, nous avons vu arriver un espèce d'elfe bondissant, joyeux et gai, pas fatigué du tout et pieds nus, qui venait de faire ses quarante kilomètres en valsant, qui est arrivé pas essoufflé du tout et qui a commencé à parler, à discuter, à raconter de petites histoires et après ça nous avons vu arriver....je crois que c'était le français, à bout de forces, livide, on le ramassait à la petite cuillère, les autres , alors , les autres ils étaient soutenus par des nourrices tout le long, et on s'est demandé quel était ce personnage extraordinaire qui venait d'arriver comme ça, si fort, si magnifique et très beau, et c'était un berger éthiopien qui avait couru et qui a dit : "Mais c'est déjà fini ? Mais dans la journée, moi, derrière les troupeaux, je cours beaucoup plus que ça !" Et alors en face de lui, il y avait des gens qui avaient été travaillés non seulement par des soigneurs, non seulement par des ministres du sport, non seulement par des subventions gouvernementales, mais qui avaient bichonnés, tripotés, grattés, poncés et lavés, et qui représentaient la France, l'Indochine, le Transvaal, la Nouvelle-Zélande, le Groenland, tout un tas de truc comme ça, eh bien tous ces types-là étaient effondrés lamentablement sur la ligne d'arrivée alors que le berger éthiopien, qui n'avait été préparé par personne, était arrivé en dansant."
Cette victoire d'Abebe Bikila n'eut pas seulement un énorme retentissement sportif. Elle signifiait un véritable renversement de valeur et l'avènement d'un pays leader sur les courses de fond et demi-fond internationales. Elle a suscité en Éthiopie une gigantesque liesse qui n'est compréhensible qu'en s'imprégnant un peu de l'histoire de ce pays. En effet, ce pays, le plus vieux du monde, berceau de l'humanité avec Lucy découverte dans la faille du rift, n'a jamais été envahie au cours des siècles hormis par les fascistes italiens de 1936 à 1941. La victoire de Bikila à Rome sonne comme une revanche de l'histoire.
Quatre ans plus tard, à Tokyo, en 1964, Abebe Bikila conquiert une deuxième médaille d'or olympique sur le marathon. Par malheur, en 1969, Abebe Bikila sera victime d'un grave accident de la route. Paraplégique, il mourra quatre ans plus tard, soit dix ans après Tokyo.

historique de la course à pied par Jean Luc 39 (invité) le 17/12/03 à 14:02:47

Il existe un ouvrage très complet sur le sujet : "la saga des pedestrian Tome 1 : de la nuit des temps à 1896 paru en 1997 au edtions Edior (basé à Rodez) paru en 1997 dont l'auteur est Noel Tamini. Je vais me renseigne pour savoir si le tome 2 est paru. Jean Luc du Jura. Bibliothècaire la semaine.

historique de la course à pied par Boudiaf Renaud (invité) (118.179.255.xxx) le 23/01/15 à 06:17:01

Bonjour,
Faisant moi-même une recherche à ce sujet, je suis aussi preneur de tout complément sur l'histoire des courses longues mais voici ce que j'ai pu réunir pour l'instant :

HISTOIRE DES COURSES LONGUES

Le demi-fond concerne l'ensemble des courses d'athlétisme comprises entre le sprint et le fond (de 800 m à 3 000 m) et qui se déroulent dans une enceinte sportive ou extérieure. Seuls le 800 m et le 1 500 m sont au programme des Jeux olympiques. Il est primordial qu'un coureur de demi-fond ait la possibilité d'enchaîner de rapides accélérations, une grande concentration et réactivité.
Dans les sports de l'athlétisme, les épreuves de fond sur déroulent sur piste (en extérieur ou en salle), sur route, ou sur terrain naturel (cross-country, trail). Généralement, les distances sur piste vont du 5 000 mètres au 10 000 mètres, les épreuves de cross-country souvent de 5 à 12 km, les courses sur route et les trails peuvent être beaucoup plus longs (jusqu'au 100 kilomètres et au-delà). Les courses sur une distance supérieure au marathon (42 km) sont aussi désignées comme la très longue distance, le grand fond ou encore l'ultrafond.

La course humaine aurait pour origine la capacité acquise depuis au moins quatre millions et demi d'années par les Australopithèques à marcher debout sur ses deux jambes dans les arbres (espèces arboricoles plus ou moins bipèdes), Australopithèques issus peut-être d'un primate primitif lui aussi bipède de 15 millions d'années3. Cette bipédie a été utilisée occasionnellement pour se déplacer dans les arbres mais de manière permanente pour la marche et la course.
La théorie proposée considère que la course est issue de la spécialisation du genre Homo dans la course de fond : le passage de la quadrupédie à la bipédie ayant fait perdre la possibilité de courir sur une faible distance à la vitesse la plus rapide possible, le genre Homo a développé la course d'endurance il y a environ deux millions d'années pour pratiquer le charognage puis la chasse à l'épuisement. La chasse à l'épuisement étant très coûteuse en énergie, le charognage préalable a permis à l'homme d'accéder à un régime plus riche en protéines et en graisses lui apportant suffisamment d'énergie pour pouvoir être endurant et suivre les proies jusqu'à ce qu'elles soient trop épuisées pour fuir. Cette aptitude a été permise par vingt-six adaptations morphologiques et anatomiques telles que le développement du ligament nuchal et des muscles fessiers, la multiplication de glandes sudoripares sur toute la surface du corps (contrairement à la plupart des animaux et mammifères), la rotation des épaules indépendamment de la tête et l'accroissement d'organes absorbant les chocs (tendon d'Achille, articulations du pied et du genou, disques vertébraux, long pied avec une grande voûte plantaire mais des orteils plus courts pour résister aux forces de tension générées par la course), etc4.
Courir, marcher, lancer et sauter sont des gestes naturels et, de fait, le concept d'athlétisme remonte à des temps immémoriaux comme le confirment certaines peintures rupestres du paléolithique inférieur (60 000 av. J.-C.) au néolithique montrant une forme de rivalité dans les courses et les lancers. Les sources deviennent plus précises en Égypte au XVe siècle avant notre ère, avec la référence écrite la plus ancienne se référant à la course à pied sur la pierre tombale d'Aménophis II (c. 1438-1412 av. J.-C.)[1]. À la même période, la civilisation minoenne (Crète) pratique également les courses mais aussi des lancers comme le javelot et le disque.

Les courses à pied de compétition sont nées lors de fêtes religieuses antiques dans diverses régions telles que la Grèce, l'Égypte, l'Asie et dans la vallée du Rift en Afrique.
Les premiers concours sportifs grecs, les agônes, se mettent en place au VIIIe siècle avant notre ère et l'athlétisme y tient une place importante. La course du Stade, sur une distance de 192 27 mètres, soit 600 fois la longueur du pied d'Héraclès, est l'épreuve de course la plus ancienne. De nouvelles épreuves apparaissent ensuite comme le double-stade ou diaulique, puis la course de demi-fond ou hippique et la course de fond ou dolique. Toutes ces épreuves sont des multiples de la distance de la course du stade.
C'est en Angleterre que l'athlétisme revit, puisque ont y atteste des courses organisées dès le onzième siècle. La royauté anglaise, pour des raisons militaires, tente d'interdire tous les sports sauf le tir à l'arc. C'est seulement trois siècles plus tard qu'Henri VIII cèdera et accordera le droit de pratiquer la course à pied.
Les premiers coureurs professionnels apparaissent à la fin du XVIIe siècle en Angleterre. Ces coureurs de fond étaient ambulants et se mesuraient aux champions locaux dans des défis rémunérés.
Au Pays basque, le Korrikolaris est pratiqué depuis le Moyen Âge. Il s'agit d'une course pédestre opposant deux coureurs sur une longue distance.
Dans le reste du monde, l'une des courses médiévales les plus anciennes en dehors des îles britanniques est celle mise en place à Rome au milieu du XVe siècle.

Le 800 m est l’évènement où les demandes de vitesse et de résistance convergent. En 1959, l’IAAF a décidé d’agir contre les bousculades fréquentes dans les départs en exécutant les 300 premiers mètres dans des corridors individuels. Les règles d’aujourd’hui stipulent que les 100 premiers mètres seront exécutés dans les corridors respectifs.
Le 1500 m est apparu aux JO de 1896. C’est devenu l’évènement moyen de distance alliant la vitesse, la puissance et la tactique. Les femmes le courront en 1972 à Munich.
Le 5000 m a connu dans les années 50 avec Emile Zatopek ses jours de gloire. Celui-ci s’entraînait intensément en exécutant des 60 x 400 avec des temps courts de reprise en courant dans des bottes d’armée. Jusqu’en 2000, les femmes couraient le 3000 m apparu en GB en 1953 ; l’année 2000 fait apparaître le 5000 m féminin.
Le 10000 m est la course des spécialistes au train en pelotons imposants. Avec 25 tours de piste, le 10000 m est la plus longue épreuve de stade.
Les 3000 steeples sont apparus à Edimbourg vers 1828 sur différentes distances. Il sera couru sur 3000 m en 1928. Il est dominé par les Kenyans.
Le marathon est l’invention de Michel Bréal, un ami de Pierre de Coubertin, qui a proposé d’adapter la légende du messager Pheidippides pour former une pièce maîtresse pour les JO d’abord établis en 1896. La course devait suivre l’itinéraire légendaire de marathon à Athènes que le héros avait fait en 490 AV JC. En 1908, la distance a été officiellement placée à 42,195 m.
La marche propose des distances de 5 à 20km sur piste tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Le 20 Km marche homme et le 10 Km marche femme a changé de règlement en 2000 par l’attaque du pied qui doit se faire jambe tendue. Chez les hommes, certain double avec le 50 Km marche qui provoque souvent des hécatombes mais aussi sur 100 ou 200km.
En France, il existe une épreuve particulière de longue durée : Paris-Colmar (anciennement Strasbourg-Paris).
Le cross-country : parcours en pleine nature, sur terrains variés en sols et en profils, comportant des obstacles naturels (troncs d’arbres, petits rus, buttes de terre etc.…), il se pratique sur des distances allant de 3 à 12km selon les catégories d’âge et de sexe. Le cross se pratique essentiellement en période hivernale et fait très souvent l’objet de classements par équipes.
Les épreuves hors-stade : issues de la mode du jogging, elles ont fait l’objet d’organisations souvent privées avant d’être intégrées dans le giron fédéral. De distances libres ou de parcours de ville à ville, les courses sur route évoluent vers des distances définies et précisément mesurées pour obtenir un ‘’label’’ puis reconnaître des records et décerner des titres nationaux et internationaux comme le 10km, le semi-marathon et le marathon (42km195), mais aussi des épreuves de longue durée comme le 100km ou les 24 heures. Depuis quelques années, sont organisées des courses en montagne, qui jouent plus sur le profil que sur la distance.
En milieu scolaire, on trouvera en plus des courses par catégorie : 800m, 1000 m, 1500m, 2000 m et 3000 m.

BR
Professeur EPS et BE1 AThlé

historique de la course à pied par Le Pix (invité) (83.150.146.xxx) le 23/01/15 à 19:23:59

Moi j'ai commencé la course à pied à cause de mes incontinences urinaires et fécales. Peut-être que les premiers coureurs ont commencé comme ça aussi...

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