Nous, les anonymes, dans la "convivialité"

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Nous, les anonymes, dans la "convivialité" par Pierrot (invité) le 27/12/03 à 14:17:42

Salut à toutes et tous les avaleurs de km !
Je pars tout à l'heure en faire une petite (8,5km) près de Lunel (34), la dernière de l'année. Pour une fois, je vais me retrouver avec les seuls vétérans. Un seul espoir, donc:le premier sera moins loin de moi que d'habitude et j'espère ne pas être doublé (5 fois 1,7km).Mon bon copain, c'est un autre Pierrot: 81 ans, vétéran 4, cassé de partout depuis la 2ème guerre mais toujours vaillant...et, causant, lui. Car la "convivialité", ici dans le sud, je pense qu'on s'en gargarise beaucoup au lieu de la pratiquer vraiment.Au départ, on se regarde en chiens de faïence, sans un mot...A part ça, c'est convivial...!Et les résultats: si on n'est pas dans les cent premiers qui se précipitent pour voir leur place et temps après l'arrivée, les autres la grande masse des anonymes, peuvent attendre bien plus longtemps; ce qui n'est pas toujours possible (il faut se mettre à l'abri, rechercher quoi dire à des inconnus si on ne fait pas partie d'un club, ou tout simplement, pour moi,il faut faire la piqûre d'insuline à midi...)D'où le fait que neuf fois sur dix, je ne connais jamais mon temps, moi l'anonyme parmi les anonymes.Les premiers, eux, peuvent attendre: cela en vaut toujours la peine, quand on voit tout ce qu'ils moissonnent...!Aucune amertume de ma part donc mais un constat:il y a beaucoup d'anonymes laissés pour compte dans les pelotons des courses à pied hors stade. On fait beaucoup pour les meilleurs et rien pour les autres. Ah si, j'oubliais: le tee-shirt ! Les "champions" vont me tomber sur le râble, mais les copains (copines) anonymes, qu'en est-il chez vous ?

Nous, les anonymes, dans la "convivialité" par gregnalex (invité) le 27/12/03 à 14:39:49

J'aime bien ton message Pierrot.

Je suis de Basse-Normandie et on ne passe pas pour être aussi conviviaux que dans le sud.

Néanmoins, quand je croise un joggeur sur un de mes parcours , je n'oublie jamais de le saluer.
Au départ d'une course, l'excitation et le stress aidant , il n'est pas rare de parler du parcours entre anonymes qui ne se connaissent pas. Il m'arrive souvent en plein milieu d'une course de demander à la personne avec qui je cours quel est son objectif de temps.

Je pratique le tennis de table en compétition depuis mon adolescence et je trouve bien plus de convivialité dans le monde de la course à pied même s'il y a sûrement des améliorations à faire!



Que préconiserais-tu pour améliorer les choses?

Moi, je trouve qu'on devrait mettre en place un classement par catégories : par exemple coureur ayant comme record entre 34 et 36 minutes ou entre 40 et 42 minutes.

D'accord, c'est quasiment ingérable mais c'est ma petite idée!

Je vais aller fractionner dans 2 heures dans le vent (brrrrrr!).

Bonne saison Pierrot!

Nous, les anonymes, dans la "convivialité" par Marlène (invité) le 27/12/03 à 14:47:08

Salut Pierrot,
En tant que femme, on est moins anonyme forcément car moins nombreuse. Moi pour ma part, je vais vers les autres, je discute au ravitaillement et je vais voir les filles qu'il me semble avoir déjà vu dans des courses. Bref, je blague un peu. Mais il est vrai, au début je me sentais très seule surtout dans les grandes assemblées.
M.

Nous, les anonymes, dans la "convivialité" par ADRIEN (invité) le 27/12/03 à 15:14:09

Tout a fait d'accord avec ce qui est dit ! Il est vrai que le peloton est un peu oublié , et sans nous il n'y aurait pas de forts ! Mais bon quand on y réfléchie on se dit que c'est difficile de récompenser tout le monde , ou de mettre tout le monde sur le podium . Pour ce qui est de la convivialité la encore il y a des progrès a faire ! ( Je dis ça moi mais sur la ligne de départ il est HORS DE QUESTION de me parler , je suis tendu ... une fois en course la ça change complétement .... ) A mon avis les courses il faut y aller entre amis sinon ...a part quand on court , il est difficile de s'en faire ... ( au départ et a l'arrivé ... ) On va dire que ça fait partie du truc , il y a des bons qui sont la pour gagner , d'autre pour s'amuser , d'autre encore pour faire du sport ... a chacun ses objectifs ....
ADRIEN
Bien sportivement
Qui attend encore les photos d'un trail promises par son organisateur avant la course ... ( merci de nous montrer autre chose que les podiums ... = peloton oublié ? non .. tu penses ... )

Nous, les anonymes, dans la "convivialité" par Pierrot (invité) le 27/12/03 à 20:24:02

Bonsoir collègues.
Merci pour vos réponses. Je m'attendais à pire.Pour Marlène d'abord:c'est vrai, j'ai l'impression que chez les filles (et les femmes!) on est un peu plus ouvert, ici dans le Languedoc -Roussilon. J'ai une copine ici, elle parle à tout le monde (mais elle fait partie du Montpellier Université Club!) et tout le monde la connaît et j'admire son talent à dire n'importe quoi à n'importe qui.
Les copains de ma ville que j'ai retrouvés cet après-midi avant le départ, je les ai bien sûr salués avec joie, mais je dis toujours, quand j'étais jeune(!!!!!), en Normandie, et coureur cycliste (amateur), tout le monde saluait tout le monde. Et il nous arrivait d'être plus de cent au départ...Ce que je fais volontiers ici, dans le sud, quand je sors, même si je ne connais pas la personne. Mais voilà, j'en demande peu-être trop: j'aimerais que ça aille un peu plus loin. Quand je rencontre un voisin, qui court avec son chien, comme moi, en tenue, je le salue et j'ai envie de l'inviter à venir courir avec moi la course de cet après-midi par exemple. Mais voilà, je ne le fais pas...Et lui non plus...!
Quant aux "solutions" à proposer? D'abord du côté des speakers: au lieu de nous rabâcher le palmarès international, mondial...de tel ou tel, 1er ou 2ème de la course, on pourrait aussi se rapprocher justement d'un anonyme et le faire parler. Cela se fait parfois mais pas assez souvent. Côté prix, pourquoi pas une petite bricole, tirée au sort, pour le(la) 227è, le 492 è, ou...le dernier....? En Normandie (salut Gregnalex!Tu sais, ceux du nord n'ont rien à envier à ceux du sud! J'ai un copain dans l'Orne), il y avait une prime au dernier parfois (coureur cycliste) qui faisaient du sur place pour passer la ligne en dernier...!).Les photos dans les journaux: pourquoi toujours les premiers? Parfois un anonyme mais c'est rare. Là je fustige mes collègues journaliste mais à leur place- et ça m'est arrivé- je pensais justement aux "petits"..
Pour les résultats, un "truc" cet après-midi: en plus du dossard, une étiquette avec notre nom attachée à l'épingle. On la donne à l'arrivée et 30mn après, toutes les étiquettes sont collées sur un grand tableau, dans l'ordre d'arrivée, avec notre temps en plus, sous le nom. Jamais vu ça.Toujours heureux de continuer à discuter avec vous comme vous semblez le faire intelligemmen.
Sportivement Pierrot

Nous, les anonymes, dans la "convivialité" par bocia (invité) le 28/12/03 à 16:23:23

salut pierro moi je me r'appelle quand j'ai commencé à courir en 95 à ma premiere course un type est venu me voir pour me chambrer cranement. lui tenue de coureur fluo basckets dernier cris bref le caïd moi bernuda bascket de randonneur,17 kg de plus qu'aujourd'hui(voir le who's who)il donnait pas chére sur mais chances de finir la course...je l'ai fini .et aujourd'hui mais classement se sont bien améliorés et se gars je le croise souvent mais il ne ma plus jamais adressé la parol...donc il ne faut jamais snober un gars qui n'a pas une place dans les 20 ou 100 premiers ou plus .quand je fait une course je préfére m'échauffer avec mais pote du début qui cour le semi en 1h30 que d'entendre des gars qui finissent comme moi dans les 10 premiers et sans savoir si ils te battent ou si tu les bats cherchent déjà des excuses "j'ai pas beaucoup dormi,je me suis mal entrainé,j'ai mal au mollets,je suis pas remis de mon fractionné ext....."bien sur on a tous envie d'aller plus vite sinon plus d'entrainement ,mais je me dis si je fini 3,4,7,ou15éme c'est comme le 324éme lundi c'est l'usine....donc joyeuse fête de fin d'année à la totalité du peleton du premier au dernier

Nous, les anonymes, dans la "convivialité" par gregnalex (invité) le 28/12/03 à 17:47:14

Ce que tu dis est valable dans tous les sports et dans toutes les activités de la vie mais ce n'est pas assez souvent effectué!

A méditer par beaucoup!



Nous, les anonymes, dans la "convivialité" par phil (invité) le 28/12/03 à 17:50:33

Salut pierrot,
Je trouve que tu as tout à fait raison de dire que les gens du languedoc sont perçus par les autres régions comme des gens trés trés trés trés conviviaux et amicaux et qu'en fait il n'en est rien, bien au contraire.Personnellement, pendant l'entrainement, c'est pas tous les coureurs que je croise qui saluent, mais une minorité.C'est extrêmement désagréable de saluer un coureur ou autre et être snobé.

Nous, les anonymes, dans la "convivialité" par Pierrot (invité) le 28/12/03 à 22:04:41

Salut Phil. Tu es de la région Languedoc aussi? Alors je te salue, moi, l'ex-normand, en supposant que je te croise à l'entraînement...ou au départ d'une course. Pierrot

Nous, les anonymes, dans la "convivialité" par SergeB (invité) le 29/12/03 à 09:19:51

Bonjour,
Ne faudrait-il pas tout simplement commencer par se dire une petit "bonjour" lorsque l'on se croise dans nos entrainements ??
moi c'est ce que je fais même si c'est quelqu'un que je ne connait pas.
Il m'arrive même de papoter tout en courant avec un gars qui est à mon rythme.
Je n'ose pas trop avec les filles de peur de passer pour un "drageur lourd".
Par contre, en course, j'ai souvent un mot d'encouragement pour les filles lorsqu'elles me dépassent ou que j'en dépasse.
Dans les courses de chez moi (91) je croise souvent les mêmes têtes, et comme les amis de mon club y trainent leurs guêtres depuis belle lurette, ils connaissnet tout le monde et me font partager leurs connaissances.
Dans les trails, le rythme est moins soutenu (surtout dans els montées) ce qui permet de parler avec ceux qui sont avec nous.
Dans les courses sur route, c'est moins évident car le rythme est plus soutenu et qu'il n'est pas facile de courir tout en parlant.
Mais cette convivialité, on la retrouve au départ ou à l'arrivée.
Et comme le dit fort justement Marlene, il faut aussi aller vers les autres. Ainsi on s'aperçoit que les gens sont ouverts dès que le premier pas est franchi.

Nous, les anonymes, dans la "convivialité" par sophie (invité) le 29/12/03 à 09:27:52

Bonjour à tous !

Oui, tout à fait d'accord avec Serge (B), c'est essentiel d'aller vers l'autre, et souvent un petit bonjour, un sourire entraîne la réciproque.
Je salue systématiquement ceux que je croise en entraînement, et c'est beaucoup plus agréable !

Et tout à fait d'accord avec Marlène, en course on se sent bien moins isolé(e) lorsqu'on discute et rigole avec les anonymes qu'on cotoie... C'est une excellente occasion de lier des contacts certes de courte durée, mais néanmoins très conviviaux !

Nous, les anonymes, dans la "convivialité" par phil (invité) le 29/12/03 à 18:46:49

Salut à pierrot, moi l'ex Sanflorain ayant souvent gravit le Plomb du Cantal et vivant à Montpellier.

Nous, les anonymes, dans la "convivialité" par Marlène (invité) le 29/12/03 à 20:34:13

Tout comme la plupart d'entre vous, dans le petit bois derrière chez moi, où je pratique mes 10 kms hebdomadaires, je ne manque jamais de saluer ou de sourire aux joggers que je croise. Si on me snobe, m'en fiche ! Aujourd'hui, je connais de vue la plupart de ces personnes , parfois fais un bout de chemin avec les uns ou du strech (l'été) avec les autres et je discute. Faut dire que je ne suis pas très sauvage.
En pleine course, je ne suis pas très loquace, car j'ai besoin de tout mon souffle et suis assez concentrée sur mon allure, mais comme je vous l'ai dit, avant et surtout après, je rigole et suis assez détendue. Je discute avec les derniers, les anonymes mais je chambre aussi les premiers. Par exemple, dimanche dernier il y avait toujours la même tête de série féminine. On sait d'avance qu'elle va gagner et que le podium lui est acquis. Sur la ligne de départ, j'étais derrière elle. Elle avait 2 tresses et je lui ai demandé en rigolant si je pouvais m'accrocher à ces dernières... Elle a ri. Cela a créé une certaine complicité avec l'anonyme que je suis. Bon ce sont des petits rien qui m'amusent ou me permettent d'exister dans ces courses.
Marlène qui n'a pas couru depuis 8 jours et qui se gave de chocolat, hummm !!!!

Nous, les anonymes, dans la "convivialité" par le p\'tit zef (invité) le 30/12/03 à 09:56:04

moi aussi , je n'ai pas couru de puis + de 8 jours pour cause de sports d'hiver et çà me manque terriblement; je voulais y aller ce matin mais quand j'ai entendu ma femme m'inviter à faire le repassage de la smalla avant que j'aille au turf, j'ai pas pu dire non comme d'habitude pour la paix des ménages et surtout comme cela elle ne pourra pas m'empêcher d'aller m'aligner sur une prochaine course .Mais je vais me rattrapper cette après midi car j'ai 2 h de coupure au turf et j'irai faire mon dernier entrainement de l'année 2003.
Au fait comment arrivez-vous les copains et les copines du forum, à entretenir des rapports "normaux" avec votre conjoint(e), quand celui-ci(celle-ci)ne tiens pas trop la CAP dans ses priorités essentielles.
Salutations sportives.

Nous, les anonymes, dans la "convivialité" par Marlène (invité) le 30/12/03 à 14:55:13

Hé p'tit Zef, va voir les réponses dans la nouvelle rubrique de Pierrot "convivialité avec le conjoint"
M.

Nous, les anonymes, dans la "convivialité" par Jean luc 39 (invité) le 30/12/03 à 15:09:37

Zef, tout est question d'équilibre. Je pense l'avoir atteint. Mon épouse ne court pas mais fait 2 sorties/semaine (gym+tai chi), j'en profite donc pour aller courir (mes enfants sont majeurs..). Et le dimanche matin je cours à l'aube (à l'heure où blanchit la campagne)pendant que la maisonnée ronfle...Evidemment ce doit être plus délicat avec des enfants petits ou des métiers avec des horaires impossible. Il faut dégager du temps à son conjoint pour lui laisser un espace de liberté (c'est pas beau çà ?). Pour en revenir à la convivialité, il faut aller au devant de l'autre (je salue, je discute) car trop de gens sont inhibés et n'osent pas engager la conversation.

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