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Mes premiers pas au delà du marathon par chnos (invité) (194.206.143.xxx) le 17/10/06 à 10:03:07
Bon, ben voilà le récit détaillé de l’aventure, si ça peut inspirer quelqu’un…vos remarques sont les bienvenues !
j’avais envie d’aller voir ce qui se passait derrière la ligne d’arrivée du marathon, j’ai donc bati un parcours de 76 kms et quelques , avec un objectif maxi fixé à 10h (8km/h avec arrêt de 3-4 mn chaque heure).
Mon profil : 45 ans, 1m75, 75 kgs, 4 marathons (seulement)- 3h37
Le parcours : 100% route, quelques cotes raisonnables . La météo était idéale, 13° avec du brouillard sur les 2/3 puis soleil d’automne.
L’entrainement : 14 semaines à 5 sorties, 12 semaines type prog marathon avec la séance longue rallongée à 3h –3h45, les 2 dernières étant effectuées exclusivement en lent, sans séance au delà de 2h. Plus rien à j-3.
Départ le matin à 7h, en autonomie coté nourriture, et 1L5 de boisson dans un camelbak, avec complément prévu auprès du commerce local…
Les 50 premiers km sont effectués en se maintenant volontairement au dessus de 7mn/km. Ravito chaque heure en solide (barre céréale + une rasade de lait concentré), boisson et un morceau de barre miel/millet tous les ¼ heures, en courant. Compte tenu de l’allure lente, pas de mur aux 30 kms, le marathon est effectué sans vraiment ‘en rendre compte, les 50 en 6h30.
Plus de soucis de vitesse trop rapide ensuite, la fatigue est là pour y pallier…. Le mur se situe pour moi à 60 kms, fringale, jambes lourdes . Comme prévu j’avais consommé toute ma bouffe consistante sur les 2 premiers tiers , et (erreur) juste prévu des dosettes coup de fouet (type concentré à base de miel) . Efficaces mais indigestes, car il me semble que l’estomac est vide et ça fait mal de ce coté du coup… mais la forme revient et le rythme reprend peu après, la moyenne se maintient dans l’objectif.
Arrivée au bout après 9h25. Pas marché du tout, raccourci la foulée dans les cotes. Pas de gros souci physique, fatigue générale, bien déshydraté , juste une douleur au genou, due je pense au fait que j’ai sur-compensé ma pronation de fatigue, naturelle pour moi, et je me suis fait mal de l’autre coté du coup. Rien de grave, 48h de repos et la douleur a disparu.
Globalement j’ai vécu ça comme mon premier marathon, les étapes étant décalées, mais les sensations sont les mêmes en fait.
C’est une bonne expérience pour moi, elle me permet une vision plus réaliste de ce que doit être un 100kms…
Coté matos, chaussures (adidas supernova) –chaussettes (D4 basique) – creme nok : nickel, pas d’ampoules. Juste le choix du sac de running, qui blesse le cou car trop ajusté pour ne pas balloter avec la poche à eau. Je vais l’améliorer de ce coté…
Je remercie globalement tout le monde ici pour ce que j’ai pu glaner comme renseignements précieux…
et rendez vous au MDP 2007, comme l’année dernière, avec un brassard , de quelle couleur déjà… ?
Mes premiers pas au delà du marathon par maxbault (membre) (84.4.178.xxx) le 17/10/06 à 21:18:17
Donc, si j'ai bien compris, c'était une sortie individuelle.
Ce n'était pas dans le cadre d'une course ?
Maxbault
Mes premiers pas au delà du marathon par raztab (invité) (82.245.9.xxx) le 17/10/06 à 22:12:34
salut !
C'etait en boucle ou un aller retour ?
Tu bois quoi ? de l'eau plate ? gazeuse ? avec du malto ? Quelle quantité ?
Pareil pour moi sur le peu d'ultra que j'ai fait, il y a un cap difficile autour du 60ieme.
A+.
Mes premiers pas au delà du marathon par (invité) (90.7.225.xxx) le 17/10/06 à 22:59:32
tu l'as fais tout seul?
Mes premiers pas au delà du marathon par chnos (invité) (193.248.67.xxx) le 18/10/06 à 08:02:00
c'était quelque chose que nous faisions à 2 coureur + un pote en vtt.
à 40 km le 2ème coureur a fait une hypoglycémie (il est coureur récent, un an environ, un marathon, ne sait pas encore bien se gérer). Il a eu des crampes ensuite à intervalles réguliers. Le vttiste n'est que coureur occasionnel, il n'avait aucun entrainement et pas prévu cette distance (il n'est pas marathonien non plus)Ils se sont donc partagé le vtt sur les 35 restants, pour me permettre de n'être pas seul à courir sur la distance totale.
C'était un trajet entre 2 patelins, nous n'avons donc pas eu le phénomène de circuit avec la lassitude. En revanche connaissant bien le parcours, ça ne m'a pas aidé, car les distances paraissent nettement plus longues à pied qu'en bagnole, on se dit "bon, je passe là, puis là" mais dans la tête ça va plus vite qu'à pied..surtout sur la fin!.
J'ai pris de la boisson D4 de base, que j'ai rallongé à l'eau plate. J'ai eu peur de ne pas digérer des choses plus concentrées, et les conseils que j'avais glané préconisaient plutôt de l'eau plate question digestibilité.
Content de savoir que je ne suis pas le seul à avoir eu un coup de blues au 60ème...
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