Mon premier marathon

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Mon premier marathon par Fred (invité) (89.85.235.xxx) le 07/12/07 à 22:53:24

"Le premier marathon c'est une aventure, le second c'est une course"

2 janvier 2004. J'avais promis à mes enfants que je m'arrêterais de fumer. Je tiens parole et je me mets à la course à pied.

25 novembre 2007. Florence – Italie . Je fais mon premier marathon

L'aventure a donc commencé il y a presque quatre ans quand, désireux de ne pas trop grossir, je me suis mis à la course à pied. Qu'est ce que c'est c... comme sport, moi qui ai fait plus jeune football, squash, badminton et autres sports "intellectuels". Mais bon il faut savoir ce que l'on veut !!!

Je passe sur ces quatre années, sur ces multiples rencontres de coureurs de tous niveaux, sur tous ces programmes d'entraînement réalisés dans la bonne humeur, ces distances toujours plus longues qui à chaque fois représentaient un cap de franchi.

Mais pourquoi j'ai dit oui aux amies qui m'ont obligé à faire mon premier semi-marathon à Tahiti (j'y habitais, c'est plus facile, non)?
Pourquoi j'ai dit oui aux copines qui m'ont inscrit de "force" au marathon de Florence ?
Ma part d'inconscience sans doute.

Programme sur douze semaines, respecté à 98%, pas de blessures, l'ostéopathe me trouve en pleine forme, j'ai perdu 5 kilos, je me suis astreint à un régime sans alcool, le moins de possible de charcuterie et de fromage. Je veux y arriver mais je n'ai jamais été aussi peu sûr de moi, un peu comme la première fille !!!

Après un voyage de 7 heures en voiture, le groupe arrive à Florence. Le groupe c'est Catherine, Linda, Sabine, Samira et moi qui courons, Pierre (mari de Catherine), Henri (papa de Sabine) et Ariane (femme de moi même) qui nous encourageront. Le retrait des dossards est un peu pénible car à cause du piétinement conjugué à la fatigue du voyage, nous ne rêvons qu'à une chose, c'est rejoindre l'hôtel. Nous profitons de ces derniers moments de calme pour les derniers préparatifs, vérifier les ceintures, positionner les gels, agrafer les dossards sur nos magnifiques maillots oranges sponsorisés par la petite commune où nous vivons tous. Dans le dos nos prénoms, pour qu'on se retrouve si l'on s'égare !!! Repas de pâtes dans un restaurant où le serveur a bien mérité son pourboire. Il faut dire que l'on ne parle italien que sous la torture !!

Le D Day est arrivé. La nuit a été agitée bien sûr mais je me lève sans trop de fatigue. Après un petit déjeuner joyeux, le départ approche. Revêtir nos magnifiques sacs poubelles sponsorisés relève de la gageure, mais ou est donc passé le trou pour la tête ? Petite angoisse quand un italien de passage nous apprend que la ligne de bus où nous poireautons depuis dix minutes est exceptionnellement non desservie, marathon oblige. Nous rejoignons à pas soutenus la gare où nous prenons le bon bus. Surprise, pleins de français, des francs-comtois déguisés en vaches suisses, des italiens au français impeccable, les contacts se nouent, l'ambiance est au beau fixe.
Juste le temps de déposer nos affaires aux camions vestiaires, il est 8h45, il faudrait peut être y aller les filles, ca serait bête de rater le départ, non ?
La navette nous monte jusqu'au sommet de la colline, sur la place Michelangelo. Après quelques photos, pleins de bisous, les accolades de rigueur, on rentre dans le sas de départ. Vers le fond, de toutes façons, on n'est pas pressés. En attendant le top départ, on discute avec les autres coureurs, des finlandais, des Dunkerquoises, des Parisiens (y sont partout) et des italiens. C'est fou le nombre d'italiens qu'il y a en Italie !!!

On se regroupe, on forme le cercle, on pousse notre cri de guerre : « A la Destrousse on n'a pas la frousse ». Ouais, bof pas fameux mais je n'ai que ça en magasin.
Je repense aux encouragements des collègues tout au long de la semaine, au SMS de Richard, au message téléphonique de Chantal, à ma chérie qui m'observe, à mes enfants qui pensent à moi, ca va partir.

Le coup de canon, Let's go, on ne peut plus reculer, n'est ce pas !!. Dès que la banderole est franchie, Linda et Sabine nous dépassent et partent devant nous, on ne les reverra qu'à l'arrivée c'est sûr.
Le départ est en très légère montée. puis après un kilomètre, c'est la longue descente vers le centre. Fred tu vas trop vite me répète inlassablement Cathy.

3ème kilomètre, arrêt technique. Les vessies seraient elle pleines? J'accélère légèrement après cette pause forcée car j'ai devant moi le ballon de 4h45 et je ne veux pas le voir. C'est purement psychologique, on en n'est qu'au début. Jusqu'au 5ème, s'appliquant surtout à ne pas dépasser notre temps au kilomètre, on reste concentrés. A partir de là, les sourires reviennent et le grand show commence. Les bravi, ciao, grazie mille fusent, on cause avec nos amis inconnus, en anglais avec un hollandais, en italoespagnofranglais avec des italiens, en turc avec un maltais, bref les liens se créent. François et Olivier sont devant nous dans leurs magnifiques maillots noirs. Je les hèle, ils se retournent, je ne les connais pas, on fera un bout de chemin ensemble. Claudie, dans le même maillot noir ralentit pour se mettre à notre niveau. Ils viennent de Belgique mais Claudie a un fort accent accent du Sud. Elle est de Carpentras.

On discute, on plaisante, on salut la foule, on dit des bêtises, on est heureux d'être ensemble.
Approche le 12ème kilomètre qui nous met en alerte car on devrait y retrouver Pierre, Henri et Ariane. Ils sont là !!! Un petit bisou, des encouragements, on a fait le plein d'énergie. On passe à l'entrée du Ponte Vecchio sans s'en apercevoir. On n'a pas fait 200 mètres que ntend Pierre nous rejoint pour faire la fin de course avec nous. Il était convenu qu'il ferait e deuxième semi avec Sam, sa préparation ayant été perturbée, on a peur qu'elle ait du mal à finir. Cet homme est fou mais ca va faire du bien de l'avoir à nos côtés.

On longe l'Arno (le fleuve pas le chanteur) pendant encore quelques minutes puis on s'engage dans les faubourgs de Florence. Au bout de quelques minutes, Pierre nous annonce qu'il part rattraper Linda et Sabine qui doivent bien avoir 7 à 8 minutes sur nous. Je le répète, cet homme est fou.

16ème kilomètre, arrêt technique pour Samira. Je laisse Cath s'éloigner et je trottine en attendant Sam. Trop de monde aux toilettes elle réapparaît presque aussitôt. Ca sera pour plus tard. L'envie est forte, un recoin se présente. Deuxième arrêt. Cette fois ci, on prend plusieurs dizaines de secondes de retard sur Cath. On la reverra plus tard sans doute.
Je prie Sam de ne pas accélérer, vouloir rattraper son retard n'ayant aucun intérêt. On parle, je la motive jusqu'au semi marathon. Imagines, Sam qu'on vient de faire Marseille Cassis. Tu es fatiguée ? Non. Allez on va retrouver Cath.

Le marathon commence maintenant.

On repart tous les trois, les coureurs sont plus espacés maintenant. On s'apprête à tourner à gauche pour faire une boucle autour du stadio communale. En face de nous, des coureurs qui terminent cette boucle. Divine surprise, Linda et Sabine qui arrivent. Hurlements de joie, grands gestes, le bonheur est grand de les saluer en cours de parcours. Entre temps, Pierre a fait demi tour et nous accompagne. Je prends un peu d'avance en compagnie de Cath, laissant Pierre à sa mission première à savoir aider Sam à terminer.

Catherine veut faire profiter du ravitaillement du 25ème pour faire quelques étirements. Je m'étire rapidement, je me remets à courir lentement, je me retourne, Cath est toujours en train de s'étirer. Je m'éloigne d'elle de plus en plus. On se reverra plus tard.

Je suis seul, de plus en plus concentré sur mon rythme, la fatigue qui me gagne m'empêche
progressivement de répondre aux bravi et autres grazie mille. Je me rends compte brusquement que je n'ai jamais couru aussi longtemps de ma vie. Ne t'angoisses pas, tu te sens bien. On revient vers le centre ville et sur la place del Duomo, je retrouve ma chérie et Henri qui nous attendent. Un petit bisou pour la route, une tape d'Henri. Les autres sont justes derrière, je dis, pas de problèmes, je vais bien. Ciao bella, à tout à l'heure.

30ème : le mur !! Je dois avoir des gènes de passe muraille, je ne l'ai pas vu. « Ca va Fred ? » un compagnon de route, avec qui j'ai fait un bout de chemin m'encourage. Belle solidarité, j'apprécie ces mots simples de réconfort. J'attaque la grande ligne droite du parc (plus de quatre kilomètres). Le chrono m'indique que j'ai un peu accéléré. Les hectomètres défilent rapidement, je double beaucoup de coureurs, beaucoup en galère. J'ai mal pour eux, pourvu que je ne craque pas comme eux. Je me sens bien, très bien même par moments. La peur de craquer me fait pourtant imperceptiblement ralentir. Demi-tour au fond du parc, je reviens vers la ville. Toujours pas de soucis, la fatigue me gagne lentement, rien de que très normal.

35ème kilomètre, j'aperçois Claudie devant moi à quelques dizaines de mètres. Je la rattrape doucement. Les écouteurs sur les oreilles, elle s'est isolée. Elle me demande si ca va et je lui confesse que je suis fatigué. Restes avec moi, n'accélères pas tu vas le payer me dit-elle. Je reste avec elle. Ce que femme veut ... Tout à coup, tapie au coin d'un fossé ou cachée dans une encoignure de porte, sournoise, elle apparaît, la pensée négative. Mais je le crois pas, ils ont fait des kilomètres plus longs, c'est pas possible !! Pourquoi j'ai du mal à suivre Claudie. Elle n'a pas accéléré pourtant. J'ai mal aux bas, au cou, aux jambes, je découvre des muscles dont je ne soupçonnais même pas l'existence

Je pense alors à Chantal la Tahitienne qui m'a inlassablement dit pendant son séjour en métropole : « Ton problème c'est le mental. Travaille-le !! » Je lutte Chantal je te le jure, je lutte. Je pense à mes « débuts » dans la zone industrielle de la Punaruu à Tahiti. Plus que deux tours de zone, tu l'as fait des centaines de fois cette zone. Claudie, ne m'attends pas, je te reverrai à l'arrivée, promis je ne craquerai pas.
Je suis de nouveau seul et je lutte contre ces fichues pensées négatives.

Ravitaillement du 40ème, un assouplissement des ischio-jambiers me ferait un bien fou. J'attrape ma cheville gauche et je tire la jambe en arrière. Elle aussi, elle est là, la copine de la pensée négative, celle qu'on appelle la maudite crampe. Elles sont deux en plus, une accrochée à mon bras l'autre agrippée à la cuisse. Je relâche, je me passerai des assouplissements.

Un petit moment plus tard, je passe sous la flamme rouge du dernier kilomètre. Mais non ce n'est qu'une publicité pour la bibliothèque. Au bout d'une avenue apparaissent les camions vestiaire. Je remonte la foule des coureurs déjà arrivés. Les feuilles de survie sur les épaules des coureurs bruissent. Encore un virage et j'aperçois Claudie devant moi. Cete fois ci je ne te lâche plus Claudie. Dernière ligne droite, les portiques de couleur sont au fond de la rue. Je lui serre la main pour la remercier. Je lui fais signe de passer devant. Même fatigué, on reste galant, n'est ce pas !!.

Sur les gradins, je cherche du regard mon fan club, je franchis la ligne, je l'ai fait, je l'ai fait, nom d'une pipe. Je m'attendais à craquer, à pleurer. Que nenni, une immense joie intérieure m'envahit. Je l'ai fait .....

Claudie s'approche de moi en pleurs, elle me tombe dans les bras. Pourvu que ma chérie ne regarde pas. Je me retourne vers l'arrivée. Je suis arrivé depuis trois minutes à peine et Cath arrive toute guillerette puis encore trois petites minutes Sam et Pierre dans un sprint frénétique.

Nous nous dirigeons vers la sortie, ma chérie est derrière la grille. Un petit bisou à travers les barreaux. Mais non, c'est pas le bagne, le marathon. « Merci d'avoir supporté ton mari pendant ces trois mois et de m'avoir supporté aujourd'hui»

Plus tard, à l'hotel, nous nous retrouverons tous, émus et fatigués.

Le « doyen » est fier de vous les filles et je suis fier de moi

Une voiture repart pour La Destrousse le soir même. Dur dur pour eux. Le lendemain, en Sabine, son père Henri, Ariane et votre serviteur, nous arpentons, avec moulte difficultés, les lieux de nos « exploits ». On redécouvre des rues traversées le nez dans le guidon. C'est quand même beaucoup plus beau quand on déambule. On prend le temps d'observer le palais Pitti, on s'attarde sur la place dello Duomo, on traverse le Ponte Vecchio, on n'achète rien par contre, c'est pas dans nos prix.

Il est temps de rentrer. Je suis sur un nuage. Je bénis encore le 2 janvier 2004 car je réalise aujourd'hui que j'ai accompli la chose la plus intelligente de ma vie.
Je recommencerai, c'est sûr. J'espère de tout coeur retrouver cette magie qui fait du marathon un moment vraiment mais vraiment à part.

Encore une chose. Je retire ce que j'ai dit. C'est vraiment super la course à pied

Frederic, 7 décembre 2007

Mon premier marathon par Mary (invité) (90.37.81.xxx) le 07/12/07 à 23:31:40

Formidable ce message, il m'a fait rêver, moi qui court depuis un an sans arriver à m'arrêter de fumer... Parvenir à se dépasser est vraiment difficile, mais quelles joies on en retire... Merci, ça me donne envie de faire un peu plus d'efforts !

Mon premier marathon par jc (invité) (82.255.86.xxx) le 07/12/07 à 23:44:15

On s'y (re)croirait!
Joli compte-rendu Fred, merci d'avoir réveillé mes douleurs aux cuisses... -)))

Mon premier marathon par ego (membre) (88.122.26.xxx) le 08/12/07 à 10:08:03

très motivant, merci...

Mon premier marathon par shadock (membre) (82.234.43.xxx) le 08/12/07 à 12:34:27

Merci pour ce CR !

Mon premier marathon par Flo (invité) (90.2.207.xxx) le 08/12/07 à 14:57:25

Bon ca fait 2 et demi que je cours, donc on peut dire qu'un marathon d'ici une bonne année et je suis dans tes temps alors :)
Ca donne envie de s'y coller. Je ne suis juste pas sur de savoir m entrainer suffisament serieusement pour cela. C'est qd mm une sacrée hygiene de vie..

Mon premier marathon par runnergirl (invité) (79.73.95.xxx) le 08/12/07 à 17:30:24

bravo Frederic! ca m a fait reve de lire ton experience. j espere le vivre de la meme facon a Paris. surtout au moment de franchir la ligne d arrivee et de se dire je l ai fait!! I did it! ca doit etre magique apres tant d effort.

Mon premier marathon par Soffian78 (invité) (83.204.202.xxx) le 08/12/07 à 17:53:13

@Mary, ne lache rien pour la clope, j'ai arreté depuis 2 petits mois après 10 ans de cap. C'est pas super encouragant mais il faut rien lacher ...MOTIVATION et tu y arriveras

autrement super ce CR, c'est toujours plein d'emotion un récit de course !

Mon premier marathon par Jcc (invité) (82.245.134.xxx) le 08/12/07 à 18:00:12

Salut Soffian , on s'est vy au départ du mdp07 , tu te souviens , donc , à cette époque tu fumais ! et maintenant , tu dois te sortir mieux lorsque tu cours !

Mon premier marathon par Jcc (invité) (82.245.134.xxx) le 08/12/07 à 18:01:57

pardon : " on s'est vu " .....

Mon premier marathon par Soffian78 (invité) (83.204.202.xxx) le 08/12/07 à 18:30:27

Salut Jcc!
bien sûr, je me souviens t'avoir vu, ce fut un plaisir d'ailleurs et aussi d'autres coureurs du Forum.

et oui je fumais à cette époque, j'en avait même "grillé" une le matin du MDP...j'en suis pas fier,vraiment, j'etais encore "drogué"...
Aujourd'hui je me sens libre, mais je m'accroche car c'est un vrai combat. Mentalement je suis assez solide en ce moment donc ça va.

Au plaisir de te revoir

Soffian

Mon premier marathon par flo (invité) (90.2.207.xxx) le 08/12/07 à 18:34:41

En griller une avant le depart d'un marathon... c'est osé :)

Mon premier marathon par Jcc (invité) (82.245.134.xxx) le 08/12/07 à 18:48:09

Bravo Soffian , moi , je cavale pour lutter contre l'envie , ça fait 15 ans que je ne fume plus et la càp m'a sauvé mais j'y pense toujours et je résiste , mais , j'aimerai pas redevenir fumeur , y'a trop d'inconvéniant (physique et pratique) .
Une clope avant ton marathon , punaise ! et ça s'est passé quand méme !
Courage , sans clope la progression est meilleur .
Salut soffian , j'me souvient de ton salut sympathique .

Mon premier marathon par Sarach (invité) (77.192.17.xxx) le 09/12/07 à 02:58:35

Bonjour,

ce compte rendu m'a donné des noeuds dans la gorge et des trémolos dans la voix.

Je n'ai fait que le PV mais j'ai ressenti déjà à cette petite échelle ces incroyables sensations. J'aimerais pouvoir faire un marathon un jour aussi mais pour l'instant je ne me sens pas encore prête mais voir des posts comme ceux-là motive énormément !

Vive la CAP et la grande famille des capistes !

Mon premier marathon par BB26 (invité) (193.250.20.xxx) le 09/12/07 à 12:51:34

un grand merci à toi "fred" pour ce CR plein d'emotion
perso :mon premier marathon est prevu en octobre ou novembre 2008, le but sera de finir! mais je sais dejà que sera en larmes de joie!

Mon premier marathon par Fred (invité) (89.85.235.xxx) le 09/12/07 à 17:29:50

Merci pour tous ces compliments, ca me va droit au coeur
Maintenant je m'entraine pour le prix Gon-course !!

Mon premier marathon par grand duc (invité) (83.206.203.xxx) le 11/12/07 à 09:59:43

vraiment sympa ce CR
Florence un marathon à faire donc ?

Mon premier marathon par Jérémie (membre) (193.155.140.xxx) le 11/12/07 à 13:10:30

Bravo pour ce CR et pour ton marathon !!

Mon premier marathon par andrei lavrov (membre) (84.97.43.xxx) le 11/12/07 à 13:27:22

Salut à tous
Un beau compte rendu, je m'y croyais.
C'est fou comme un même but peut rassembler des motivations différentes : performance, réalisation, combat pour soi même ou pour les autres ...
Marathonement vôtre.
AL

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