prise de poids et course a pied

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prise de poids et course a pied par lilie (invité) (90.8.232.xxx) le 16/02/08 à 19:09:31

bonjour,
j'ai un petit problème, voila depuis début janvier je cours régulièrement 3 fois par semaine entre 45 min et 1h a chaque fois. de plus je fais une heure dé vélo 5 jours ds la semaine.
malgrè cela et une alimentation hypocalorique j'ai pris 2kg a 2.5 kg ... a quoi est ce du??
en sachant que je ne mange que des légumes, des fruits et des yaourts...
merci de votre réponse!

prise de poids et course a pied par Belon (invité) (81.48.111.xxx) le 16/02/08 à 19:16:57


Bonjour !

Facile...

L'adiposité: avec le froid, les reflexes proprioceptifs de la peau face à l'agression thermique, tu développes une réaction physique des plis sous cutanés, avec production exogène de graisses (en gros comme les morses au groenland)

Il suffirai de courir nu 1 ou 2 fois pour inhiber l'enchaînement chimique, et le résultat de tes entraînements réguliers serait visible sur la balance.

Bon courage

prise de poids et course a pied par (invité) (83.199.220.xxx) le 16/02/08 à 19:54:27

tu as mis du muscle ! et le muscle pèse plus que la graisse. ça m'a fait pareil quand je me suis mis à courir il y a 5 ans.

prise de poids et course a pied par Aurel (invité) (91.163.225.xxx) le 16/02/08 à 20:21:20

Je pense surtout qu'entre ton activité physique et ton alimentation, tu as un gros déséquilibre.
Faire entre 5 et 8h d'activité physique hebdomadaire en ne mangeant que des fruits, des légumes et du yaourt ne me semble pas très sérieux.
Attention aux carences !

prise de poids et course a pied par Jean Thevenet (invité) (79.87.133.xxx) le 16/02/08 à 21:01:22

et peut être est tu sédentaire ou peu entraîné, en tel cas courir n'est pas de l'endurance en régime de lipolyse, ne ne fais pas carburer sur la couenne, mais exclusivement sur les sucres rapides, si tu courre alors que tu n'est pas en endurance, non seulement tu n'utilise pas un gramme de graisse, mais tu fais chuter le taux de sucre sanguin d'où augmentation de la faim.
si tu n'est pas entraîné, marche simplement d'un bon pas, mais ne courre pas, cela permettra d'utiliser la graisse, et EN PLUS, de te rendre capable de courir sans fatigue.

pour maigrir
MANGER À SA FAIM se priver donne fain et entraîne l'organisme à stocker: c'est un entraînement à grossir
FAIRE DES EFFORTS RÉGULIER, MODÉRÉS, TRANQUILLE jamais qui font trop souffler, trop transpirer, qui sont pénible.
l'idéal: la marche à pied (pas courir sauf si on a plus de 2 ans d'entraînement correct)

je copie colle ce texte

http://thevenet.jean.free.fr/wh.html

résumé.
dans les kilos que Laurie a dans ses réserves de graisse, il y a une énorme quantité d'énergie qui peut soutenir, malgré une très faible perte de poids, souvent invisible car compensée par des réserves de sucres lent fraichement ingurgités, une grande partie de l'énergie consommée dans un raid, une randonnée de quelques jours, ou une course extrême. Si on compte les apport alimentaires, on peut sous estimer de moitié la dépense calorique réelle.
pensez donc, dans un 1.3 fois un kilo qu'a Laurie, il y a 9000kcal, de quoi faire 500 à 600km de vélo, si c'est de la graisse. de quoi passer de 10 à 8% de masse grasse, donc ça ne se voit pas... et ça fait une ration sur 3 jour par exemple sous estimée de 3000kcal!

détail du raisonnement.

une discussion avec un autre athlète, qui eu gagné un paris Roubaix, qui eu fait 9 fois le colombier de suite, le suivi de l'autre tour de guillaume Prébois, et enfin, la monstruosité du calcul faux de la montre GPS cardio forunner de garmin révèle une chose: l'humanité n'y comprend rien aux Kilos qu'a Laurie, surtout si Laurie les a accumulé en Grèce. (on y bouffe gras là bas).
Chaque Kilo de graisse qu'a Laurie représente 9000kcal
considérons que Laurie a 10% de masse grasse pour un poids de 65Kg, et qu'elle maigrie à 8% de masse grasse après une épreuve longue distance par exemple.
elle va perdre environ 20% de sa masse grasse qui représentait 10% de son poids c'est à dire 0.2 fois 6.5kg = 1.3 kg et cela représente 1.3 fois 9000kcal = 11700 kcal.
après tout, il est courant de perdre 1 ou 2 kilos en une semaine d'épreuves extrêmes. Ces épreuves d'endurance ont une caractéristique: on les fait en utilisant plutôt les graisses stockées que les sucres.
ainsi, on consomme des repas qui apportent bien moins de kcal que l'effort que l'on fournit, sauf, si on atteint un seuil où l'organisme, en dessous de 8% de masse grasse commence à spéculer sur l'extraction d'énergie à partir des protéines musculaire, opération qui commence à être intéressante avec la montée croissante des cours du marché de l'énergie basés sur le stock de gras.
cela est dangereux: on n'a pas spécialement faim quand on commence à finir les réserves, et on attaque ainsi le muscle.
Si au lieu de puer normallement de la gueule on sent la pomme, c'est par ce que on rejette des aldéhydes, à ce stade on carbure sur les protéïnes.

Ce qui donne faim sont les effort intenses qui font baisser le taux de sucre sanguin, ceux qu'on s'interdit de faire pour s'économiser quand on va loin.
c'est la baisse de glucose sanguin qui donne faim, si on fait de la lipolyse et de la protéolyse et qu'on maintient ce taux on n'a plus faim, c'est pour cela que le jeune devient plus facile à tenir quand l'organisme, résigné de ne plus trouver de sucre tout fait et d'attendre un peu que arrive les sources de glucose facile à utiliser s'en fabrique via gras et via muscles si couenne n'ya plus.

Si on reconstitue par contre son sucre sanguin sur les graisses, voir des protéïnes, au cours d'un effort qui laisse tout le temps de le faire on a moins faim que si on ne fait rien car on fait suffisemment d'effort pour déclencher la remise à niveau du sucre sanguin via les réserves de graisse, mais pas assez pour faire baisser le taux de sucre d'une façon qui donnerait faim par déplétion du glucose. C'est la recette de la perte de poids et les efforts qui provoque ce phénomène sont ceux qui demandent 100 à 110 pulses de moyenne chez un athlète qui ferait 45 pulses au repos et 185 au max: en gros vers 55% de la VO2max.
ce type d'effort est obtenu chez la pluparts des gens par la marche. Pour l'athlète, la pratique de son sport à peine au dessus de mi puissance, ou de la marche en montagne (le fait de monter permettant de "charger" sufisamment "le moteur")

les effort peu intenses consomment plus d'énergie, tout en donnant faim, mais pas assez pour remettre à niveau les stock.
ce n'est pas en courant très vite qu'on consomme plus de 10000kcal par semaine mais en marchant beaucoup, car si on se dépense 2 fois moins, ou même 1.5 fois moins, on tiens plusieures heure par jour, alors que en régime d'entraînement soutenu, on ne dépasse pas 2h/jour.

Si on examine le fonctionnement de Laurie qui ferait une très grande randonnée, elle tirera de son 1.3 kilos de graisse qui représente passage de 10 à 8% de masse grasse 11700kcal
or, on apprend cela en physique, 1 kcal = 4.18 joules, un watts = une joule par seconde, donc par là on obtient le coût calorique d'un effort: pour produire un wh on utilise 3.445kcal et un vélo qui roule longtemps à l'économie, en régime "longue distance", consomme 6wh/km environ (7.5 à 9.5 pour quelqu'un de 75kg en effort intense et tout seul sur route vallonnée)

en passant pour produire un wh il faut respirer 25 litres d'air. Un athlète qui consomme dans les 15000kcal/semaine soit 4300wh de production d'énergie respire donc 108 mètres cubes d'air en plus, à comparer avec le total respiré normallement au repos 8 litres d'air par minute durant une semaine = 80.6 mètres cubes.
72 à 108 mètres cubes (10000 à 15000 kcal) EN PLUS de 80.6 mètres cubes assurant la vie. il faut en tenir compte pour le dioxyde d'azote et l'ozone, et les particules, en bref la pollution automobile surtout. l'athlète doit se méfier "plus que normallement" de la pollution, sous peine de franchir la barre des quarante ans avec des problèmes de cumul
cette remarque entraîne l'ordre de grandeur suivante, un athlète de fort niveau respire entre 50% et 100% de plus qu'un Citoyen Banal (toujours assis à son poste de CB). De ce fait, la pollution ambiante est respirée à dose double à triple (plus en effet que le rapport de la respiration, car la pratique sportive se fait le jour, en souvent lors des pics de circulation en cas d'horaires contraints par le travail)


à quoi correspondent 11700kcal?
11700/3.445/6= 566 km de vélo.
c'est aussi la quantité de kilomètres qui disparaîtrons du bilan énergétique d'un nutritionniste qui suivrait Laurie si elle faisait une épreuve bien plus longue: ils ont été fourni par la perte de poids de 1.3Kg (de graisses) en plus des autres kilomètres faits avec la nourriture ingérée en cours d'épreuve (sur le sucre ou des graisses récentes)!

Laurie pourrait en effet avec simplement du jus d'ortie (eau plus sels minéraux) faire cette distance sans manger tout en ne perdant que 1.3kg de masse grasse, si bien sur elle tirait l'énergie uniquement de là. Or un effort très modéré a quasiment cette caractéristique de demander lentement du glucose qui alors n'est remis à niveau dans le sang qu'en dégradant des graisses... même si on a des sucres.

-si on n'a pas de sucres, on a une sensation typique: le seuil de pénibilité très bas: on tient les efforts faibles et réguliers, mais des qu'une pointe de puissance est demandée, on ne peut pas, on tombe en hypoglycémie avec une envie de broutter l'herbe: en effet, par de sucre pour épauler la remise à niveau via gras= puissance limitée au débit de la remise à niveau. Quand on n'a que du via gra, on a une grande sensation d'impuissance...
- si on a des sucres, on peut autant qu'on le désire passer à la zone d'effort intense, on a du via sucre en plus du via gras, mais si on ne le fait pas et que l'on "simule" le comportement de quelqu'un limité en puissance (facile avec un cardio, s'interdire de monter en pulses au dessus de 110 par exemple), on laisse les sucres de coté pour utiliser que l'énergie produite par le via gras. Ainsi, on consomme le gras sans consommer beaucoup des sucres qui proviennent des repas proches: on consomme donc moins d'énergie en apport alimentaire que au total: notre perte de masse grasse expliquant la différence.

mais quand même, elle mange tout au long de l'épreuve, Laurie; principalement des trucs sucrés, sucres lents principalement. ce qui permet d'en faire plus, par exemple 1000km de vélo.
si ce kilométrage est concentré sur une courte période de temps, quelques jours, un nutritionniste qui s'occupe de Laurie, ne mesurera qu'un apport énergétique moindre que la dépense réelle: à peine plus que le métabolisme moyen en dehors des épreuves. Laurie, probablement ne va consommer que 10000 kcal de repas tout en en brûlant 11700 dans son effort, et de plus, si l'épreuve est courte, le nutritionniste ne constate que ce qui est consommé en plus des réserves. il ne devrait pas trouver plus que 2500 à 3000 kcal les premiers jours.
le suivi de guillaume Prébois a constaté ce phénomène, l'organisme commence à adapter son apport alimentaire à la demande d'énergie seulement à partir de la 2eim semaine à 3eim semaine, et encore, il s'agissait là d'effort intenses qui demandaient bien pour moitié les sucres pour être produits, qui impulsent donc une faim plus impérieuse.

voir aussi
http://fitnesscar.free.fr/fitnesscar-plan.html

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