Saintélyon 2008 - récit de course

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Saintélyon 2008 - récit de course par jc (invité) (82.64.180.xxx) le 11/12/08 à 01:03:42

la SAINTELYON 2008 – running raid nocturne
Saint-Etienne – Lyon par les Monts du Lyonnais, 69 km, 1300m+, 1700m-
« Courez la nuit, ça n'a rien à voir » - « Course nocturne pour amateurs éclairés »
6 décembre 2008, départ minuit de Saint-Etienne

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RECIT DE COURSE

Extrait du site www.Saintelyon.com/ début octobre 2008:
« PLUIE D'INSCRIPTIONS – Les inscriptions vont bon train sur internet et même par courrier. Ne traînez pas trop pour les formules relais, qui sont toutes limitées cette année (on vous aura prévenu) »

Octobre 2008.
A peine le 24h de Lombez avalé, nous dirigeons nos regards vers de nouveaux objectifs.
Comme chaque année depuis 3 ans, toute la famille Michel commence à s'intéresser à cet événement, se motiver, se titiller (tu ne feras pas mieux que...), et finira par s'inscrire en solo ou en équipe. Les mails vont bon train.
Nous sommes devenus accros de la Saintélyon, alias la « STL » dans les mails, ou la « Sainté » pour les intimes. Un éclat de frontale a dû se loger dans nos yeux et comme nous sommes un peu des illuminés de la course à pied, nous n'y couperons encore pas cette fois. Qu'il neige ou qu'il vente, on ira tremper nos asics, salomon ou mizuno dans la boue de Sainte-Catherine! On passera une nuit blanche dans le noir de décembre. On boira une bonne bouteille ou deux chez les parents le dimanche, de retour de course, car le samedi on aura sagement ignoré la cave familiale et vidé par contre quelques bouteilles d'eaux minérales en tout genre. On rassurera notre digne mère qui depuis des décennies s'inquiète régulièrement des réalisations plus ou moins farfelues de ses fistons, en montagne ou ailleurs. Surtout, on engrangera des souvenirs indélébiles, écrits à l'encre sympathique de nos aventures familiales!

Nos résultats aux 3 éditions précédentes:
2005: « les 4 as et la saucisse volante » Yvan 16 km 1h25 (11,3 km/h) + Thomas alias "Dina" 14 km 1h13 (11,5 km/h) + Hervé 16 km 1h25 (11,3 km/h) + Renaud 22 km 1h41 (13,1 km/h) = 5h45 en relais à 4
2006: « 2 Michel sinon rien » : Hervé 30 km 2h50 + jc 38 km 4h23 = 7h13 en relais à 2
Renaud abandonne à Beaunant (58km) après 6h11 de course.

2007: 3 solos: Renaud 69 km 7h00 / RV 69 km 8h15 / JC 46 km 6h30 abandon,
Thomas et Yvan en relais à 2 terminent en 7h45 environ.
Présentation 2008:

2008: 1 solo: Jean-Christophe = objectif « finir », en <10h si possible / 2 équipes de 2: « mucojorétapo-le retour » Hervé+Renaud et « j'y mets la meule » Thomas+Yvan


Préliminaires

Altitude 1161: sur la route blanche du col de la République où il neige ce soir, Renaud s'amuse à quelques dérapages, histoire de nous mettre dans l'ambiance.

Nous voilà maintenant dans le grand hall de départ à St-Etienne, il est 21h30. On a un peu tourné autour de Geoffroy-Guichard (les Verts perdront 2-1 ce soir...) avant de retrouver le chemin de parc-expo.
Comme chaque année et même davantage car il y a 1000 inscrits de plus, le hall est bondé; on dirait la foire aux bestiaux.
On rejoint Hervé et Yvan arrivés par bus de Lyon, on prend nos dossards, on fait quelques photos. Le speaker n'arrête pas de réveiller les siestards en grésillant des annonces plus inutiles les unes que les autres. Ils feraient mieux de mettre un fond musical. Moyennant une caution de 300 euros, je récupère au stand Petzl une frontale ULTRA test – j'ai été tiré au sort sur le site de la Saintélyon– et me rends vite compte qu'il s'agit d'un véritable phare de voiture; c'est d'ailleurs précisément la même puissance, hallucinant! Je la passe à Hervé qui la testera et la transmettra à son équipier Renaud à Ste Catherine. Je préfère ma Tikka plus légère.
Nous laissons aux stands des sponsors quelques docs sur un projet familial qui nécessite des appuis financiers.
23h45: je rejoins le sas de départ. La foule des coureurs permet de ne pas avoir froid; il fait 3°C; les spectateurs donnent un peu de voix pour se réchauffer.
00h00 ou plutôt 00h03 à ma montre quand je commence à courir: départ des solos. Comme en 2007 et même encore plus, je me domine pour éviter l'erreur classique de partir trop vite. J'ai prévu en gros de courir 5h à 9-9,5 km/h et de marcher 4 à 5h. Au bout d'une heure, un concurrent annonce que nous avons parcouru 9,5 km. Pourtant j'ai déjà marché, c'est donc que j'ai couru trop vite, mais bon, je suis en pleine forme et ne ressens aucun problème. J'ai prévu de passer à Ste Catherine en 4h, contre 3h30 l'an dernier, afin de me préserver.
Je discute avec un gars qui a couru au marathon du Médoc, sympa, ça fait passer le temps dans ces rues de St Etienne un peu monotones.
Commence la longue montée. Il y a quelques spectateurs, il n'est qu'1h du matin. Les relayeurs sont en train de partir de St Etienne. 2ème horde de coureurs.
1h06: splatch, premières flaques et boue à volonté: ça y est, le pied gauche est trempé... fallait s'y attendre.
Les derniers kms de ce premier tronçon sont superbes: on voit la vallée éclairée s'éloigner, ce qui met dans l'ambiance de solitude qui va succéder au bruyant départ, et ce sont les seuls kms où le filament de lucioles (les frontales des coureurs) forme une guirlande féérique; il faut absolument prendre le temps de se retourner pour admirer ce spectacle inédit. Plus loin, la vallée du Gier puis du Rhône borderont notre parcours nocturne et rassureront les inquiets en signifiant que la civilisation n'est quand-même pas si loin que ça, juste 500m plus bas.
1 km avant St Cristo, les premiers relayeurs du x4 me doublent à fond la caisse. Ils sont partis 1h plus tard, mais courent à 16 km/h. C'est parti pour des « relais à gauche » ou « 'passe par la droite » susceptibles d'interprétations diverses. Je constate une fois de plus que certain(e)s ne connaissent toujours pas leur droite ni leur gauche. Normal direz-vous, Lyon c'est tout droit et il y a 69 kms, on ne va quand-même pas faire exprès de rallonger non?
Au premier ravito je me fais remplir ma gourde de thé, tout en plaignant les coureurs qui tendent leur verre écolo – pas génial ce système, pour ma part j'ai mis le verre de côté dès le départ.
1h57. Sept minutes de plus que l'an dernier: parfait. Après le ravito je m'assois et ôte ma chaussure droite dans laquelle la boue a déjà laissé quelques cailloux que je ne compte pas emmener jusqu'à Lyon! Après, je serai moins regardant, vu qu'on pataugera gaiement dans la gadoue tout le temps, à la montée comme à la descente. Il faut voir l'état de la route sur les hauteurs, quand le chemin est interrompu par quelques hectomètres de goudron: on croirait que 50 tracteurs sont passés par là!
Sur les hauteurs, plus personne ne parle; chacun est dans sa bulle, se concentre dans le halo de sa lampe (bonjour les yeux), économise ses gestes, contrôle sa respiration. Toujours rester en aisance respiratoire, une des clés pour finir en forme.
3h45: après une descente prudente dans les cailloux glissants et boueux, j'atteins Sainte-Catherine, relais médian de la course, 30km. Je claque une bise à ma fille venue au relais m'encourager et repartir vers Lyon avec ses frère et tonton, relayeurs à 2.
Personne de la famille ne m'a rattrapé, pourtant Hervé voulait « faire » moins de 2h45 sur le premier tronçon. Renaud l'attend, Yvan attend Thomas également. « On se reverra à Lyon, rattrape-moi si tu peux! » leur dis-je fièrement, et je repars, après un arrêt ravito bien mérité. La côte suivante, je la connais très bien, une vraie vacherie. Je marche, vite, mais je marche. A peine passé cette côte, Renaud et Yvan me doublent en trombe, ah les furieux! Ils ont la pêche, ils commencent juste à courir. Avant de les entendre, je les avais perçus visuellement, à cause de la frontale Petzl Ultra que portait Renaud, de quoi éclairer un terrain de foot!! Cette fois je me retrouve dernier du groupe. Renaud mettra moins de 3h30 et Yvan moins de 4h sur cette partie de 39 kms. Ils finissent respectivement 40e et 104e sur 304 équipes de 2 classées.
Maintenant il va falloir gérer. Parce qu'en 2007, c'est là que j'ai sérieusement morflé; une douleur inconnue à la cuisse/aine droite, qui finalement m'a stoppé net à Soucieu. Je suis attentif au moindre signal d'alerte du corps, mais je constate avec étonnement et soulagement que je n'ai mal nulle part, juste un peu de fatigue qui commence à venir. Je rase la route dans les descentes, j'essaie de me préserver au mieux, j'alterne marche rapide et course.
Tiens, voilà un marcheur. Ah non, c'est un coureur, il va vite. Mais non, c'est bien un marcheur. Il est en « marche athlétique », à environ 8 km/h. Pas jeune en plus. Et sans éclairage. Belle allure, belle démarche hyper régulière. Je décide de lui « emprunter le pas » et je marche comme lui – enfin, moins bien mais aussi vite – pendant de longues minutes, 5 mètres derrière. Je constate que ça soulage mes genoux car je ne tape pas sur la route à chaque foulée. Excellent. Je me mets donc à alterner marche « athlétique » et course. Le marcheur porte le dossard n°22. J'apprendrai à Gerland qu'il s'agit de Michel Delore, 72 ans, 8 fois vainqueur de la Saintélyon, et une 22ème participation aujourd'hui. Ah! Je me disais aussi, ce type n'était pas banal...
Avant Soucieu, comme tout va bien, je décide subitement de prendre ma revanche de 2007: au lieu d'arriver en rampant quasiment, je pique une accélération à pas loin de 15 km/h et j'entre en trombe à la zone ravito. Ah ah ah !! Bien content de passer ici à fond la caisse, je conjure le sort. J'ai dû doubler une trentaine de coureurs.
Il est 6h12. J'ai 18 minutes d'avance sur l'an dernier, et aucun pépin. Première victoire.
Promis je ne recommencerai plus à sprinter, c'est quand-même risqué ce genre de truc de gamin. Au ravito je me fais un sandwich au saucisson – oui parce qu'à partir des deux tiers de la course, on a le droit de manger ce qui fait plaisir et du bien au moral, c'est ultrafondus.fr qui me l'a dit. Hé bien c'est parfait, avec en plus du coca, et je réussis même à courir dans les rues de Soucieu en mangeant mon sauciflard à 6h du matin. Si ma mère avait vu ça...
Maintenant c'est l'inconnu. J'ai beau avoir couru un 24h, en trail je n'ai jamais dépassé les 46km. Mais je suis confiant. Je calcule que 9h30 sont à ma portée, voire moins, mais restons prudent, la fin est dure, il y a l'horrible côte de Ste Foy et le plat interminable des quais... et la fatigue.
La fatigue... la voilà qui s'invite. Je la ressens maintenant. Une sorte de lassitude, comme une couverture de plus en plus lourde qui m'appuie dessus. Et puis il fait un peu plus froid, on est en fin de nuit, là où ça pince un peu. Mais le jour n'est pas loin de se lever et il n'est plus question d'aller dormir! Qu'est-ce qu'il fait du bien au moral, le jour qui se lève!
De descentes scabreuses en montées dans des rails boueux, je continue mon périple nocturne. Course – marche – course – marche ... mais ça devient chaque fois un peu plus dur de repasser en mode course.
Beaunant, 58 km, « au pied du mur ». Dernier ravito pour moi. Boisson énergétique. Je confie au gars qui me remplit la gourde: « oui oui, je sais que je vais en avoir besoin tout de suite; je sais ce qui m'attend juste là derrière ». Il acquiesce, on devine qu'il ne veut pas trop décourager les coureurs mais s'est aperçu que je connaissais le coin. Enfilez votre harnais d'escalade, sortez le jumar, la côte de Ste Foy est là. 18 à 20% de pente sur quelques hectomètres, de quoi mettre un sale coup au moral. Je marche, toujours vite car c'est efficace et peu traumatisant. Et là, deuxième revanche et défi perso, je me mets à courir dans la côte. Re- ah ah ah !! Sauf que ce coup-ci, ce sera nettement plus court qu'à Soucieu: 50 mètres, pas plus, juste pour avoir de quoi le raconter comme ici!
La côte de Ste Foy ne m'a pas surpris. Par contre, la descente de la Mulatière, oui! Ils ont changé le parcours: désormais ça descend droit, aïe aïe aïe les genoux et les cuisses. Mais au moins on sera en bas plus vite!
L'astre du jour baigne maintenant la colline, c'est top. Beau lever de soleil. Ils avaient prévu du brouillard givrant, finalement on s'en sort bien.
C'est le moment de remercier tous les volontaires pour leur gentillesse et leur sérieux. Les signaleurs sont très efficaces pour couper la circulation dans Lyon. Un automobiliste furieux lance « mais je travaille moi! ». On est dimanche matin, il est 8h. « Vas-y, la France t'attend ».
Traversée du Rhône, escaliers, ouille ça fait mal, aucun coureur ne se passe de la main courante (tiens je n'avais pas remarqué l'adjectif). On est sur les quais, c'est le final qui tue et qui réjouit en même temps. Je décide de finir en 9h15, après avoir mentalement évalué puis réévalué mon temps final potentiel. J'avais oscillé entre 9h et 10h selon les instants de la course, là je sais que je serai sous 9h30, je suis super content d'avoir bien géré cette course. Ils sont longs ces quais; ils sont longs. « On va plus vite que le Rhône » dis-je à un concurrent pour nous persuader qu'on est des surhommes! Faut bien se raccrocher à quelque chose quand on finit au moral. Parce que les derniers kilomètres, ils sont quand-même un peu durs.
Voilà Gerland. Je hausse le rythme pour finir en 9h15 et double quelques coureurs. Il est où le stade? Le palais des sports? Ah ça y est, dernier virage, 9h13'30'', je vais le faire, oui c'est bon, plus rien ne peut m'arriver, j'accélère encore un tantinet, arche d'arrivée, vivas des spectateurs aux arrivants, YESSSSSSSS !!! C'est fait. 9h15' pile à mon chrono. Un peu plus au temps scratch. Le temps s'arrête d'un coup.
Ma fille est dans les tribunes, elle m'appelle. Retrouvailles des frangins et fiston. Ils m'attendaient un peu plus tard, je ne suis pas peu fier. Ils ont bien couru eux aussi, chacun à peu près dans ses objectifs. Repas au centre du palais des sports.
Et cette année, je l'ai eu mon T-shirt finisher!
Quant à Thomas il s'est fait flasher dans les rues de Lyon à plus de 60 km/h – oui oui, en voiture... en revenant de Ste Catherine... ah misère!
Le reste de la journée se passe dans un semi coma, et les douleurs aux genoux ressortent, c'est très pénible mais je sais que dans 48 h ce sera du passé, seuls les bons souvenirs vont s'ancrer durablement.
800 kms de voiture et me revoilà à la maison. Demain il faudra aller bosser, mais tout de suite c'est d-o-r-m-i-r !
3 jours plus tard, toutes les douleurs aux genoux ont disparu, et je n'ai pas eu de courbatures.Thomas, lui, a des décharges électriques dans le pied gauche et quelques courbatures. Il est jeune, il s'en remettra vite.
A l'année prochaine... pour une 4ème participation ?

Saintélyon 2008 - récit de course par Castor Junior (membre) (86.217.3.xxx) le 11/12/08 à 07:41:09

Félicitations JC : la STL en solo, ajoutée à ton 24 heures, est effectivement un bon brevet d'aptitude aux ultra-trails de montagne. Vas-y, tu ne le regretteras pas !
L'Castor Junior_ma_troisième_participation_devrait_être_la_dernière...

Saintélyon 2008 - récit de course par nico07 (membre) (171.16.208.xxx) le 11/12/08 à 09:00:45

Salut,
chouette CR mais je vais me permettre une petite remarque:
les verts ont gagné 2-0 ce samedi 6/12.
C'est assez rare, alors s'il te plait!!!
A+
Nicolas

Saintélyon 2008 - récit de course par jc (invité) (80.11.117.xxx) le 11/12/08 à 12:44:44

Ah merci Nico! Le speaker nous a raconté des salades, alors...
Allez les verts !

Saintélyon 2008 - récit de course par tesla57 (invité) (80.119.204.xxx) le 11/12/08 à 12:55:38

super récit jc merci.
moi je viens a la saintelyon pour pouvoir assouvir mes 2 passions.
donc victoire des verts 2a zero super puis la saintelyon dans la boue super.

Saintélyon 2008 - récit de course par nico07 (membre) (171.16.208.xxx) le 11/12/08 à 13:52:38

le speaker est lyonnais...

Saintélyon 2008 - récit de course par Gepetto (invité) (82.122.37.xxx) le 11/12/08 à 17:49:24

C'est Lyon ce soir la qui a perdu 2-1 à Nantes, d'ou la joie des qq supporters Stéphanois dans le Hall...

Saintélyon 2008 - récit de course par pic75 (invité) (82.232.183.xxx) le 11/12/08 à 17:52:27

C'est ca les verts ont gagné 2-0 contre le Havre et Lyon a perdu 2-1 contre Nantes

Saintélyon 2008 - récit de course par pic75 (invité) (82.232.183.xxx) le 11/12/08 à 18:01:21

OUps....j'ai oublié leprincipal, toutes mes félicitations.. Avec mes frangins, on fini à la 11ieme place des relais 3... merci à eux !

Saintélyon 2008 - récit de course par runnernéo (invité) (80.9.222.xxx) le 11/12/08 à 18:35:35

c'est en quelle annee la fin du recit,
car les verts ce samedi 06/12/08 ont gagné 2-0 lol

Saintélyon 2008 - récit de course par jc (invité) (82.252.42.xxx) le 11/12/08 à 18:46:18

OK OK pour les Verts! 2-0

DEUX ZERO.

Là, c'est dit!

Allez les verts !

Saintélyon 2008 - récit de course par titi (invité) (81.251.141.xxx) le 11/12/08 à 22:11:27

tes beau recit
super je viens de revivre la course de samedi
et pourtant c est ma cinquieme mais toujours aussi fort
a+

Saintélyon 2008 - récit de course par jc (invité) (82.252.42.xxx) le 11/12/08 à 22:57:51

Merci et bravo à toi pic75, 5h07 c'est balaise, même à 3 ! Tu as couru quelle partie?

Saintélyon 2008 - récit de course par pic75 (invité) (82.232.183.xxx) le 12/12/08 à 08:54:24

@JC.. le premier relai.

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