Problème de compréhension...

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Problème de compréhension... par Melane (invité) (213.41.92.xxx) le 15/05/09 à 16:17:56

Bonjour

Je souhaiterais que l'ont m'explique l'anaérobie et l'aérobie.
Voila je suis certains plannings ou l'ont parle 'anaérobie et d'aérobie.
L'anaérobie étant censé être déclenché après un effort de courte durée et intense, pouvons-nous considérer qu'il est proche de la VMA, car je m'emmêle les pinceaux et j'ai besoin d'éclaircissement...
Et l'aérobie dans tout ça?
Merci d'avance pour vos explications

Melane

Problème de compréhension... par Nenette (invité) (87.88.167.xxx) le 15/05/09 à 16:31:05

je sais que la filière aérobie concerne l'effort de longue durée, et que cela implique que tu mobilises tes réserves graisseuses, mais pour ce qui est du lien avec l'ATP et le reste, je suis dans le vague, comme toi

Problème de compréhension... par Frédéric (membre) (82.123.102.xxx) le 15/05/09 à 16:34:22

Anaérobie n'est pas classée à l'ATP...

Des éléments de réponse ici :

http://www.volodalen.com/

Fred

Problème de compréhension... par (invité) (89.158.187.xxx) le 15/05/09 à 16:36:37

Voilà le doc!

La VMA, kesako ???

La VMA n’est rien d’autre qu’un baromètre à partir duquel est construit le programme d’entraînement. L’énergie nécessaire à l’organisme pour produire un effort peut se répartir en 2 catégories :
*
La filière aérobie
*
La filière anaérobie

La filière aérobie : Ici, l’organisme utilise l'oxygène inspiré pour alimenter les muscles et ainsi produire l’énergie demandée par l’effort.

La filière anaérobie : Là, la quantité d’oxygène inspiré ne suffit pas à combler la demande énergétique des muscles. L’organisme va alors puiser dans le « stock énergétique » en le brûlant (des graisses par exemple…). Le fait de brûler le « stock énergétique » laisse apparaître un résidu comparable aux gaz d’échappement pour un moteur thermique. Ici, il s’agira de l’acide lactique. La production de cet acide a pour conséquence, lorsqu’il est en trop grande quantité, de réduire la durée de l’effort.

De façon générale, l’organisme fait appel à la filière anaérobie pour répondre à des efforts intenses, type sprint, qui par définition sont d’une courte durée.

Aussi, afin de maintenir un effort prolongé, il est nécessaire de rester dans la filière aérobie.

Donc pour toutes les épreuves de course à pied, il est indispensable de ne pas franchir la ligne rouge entre la filière aérobie et la filière anaérobie !

Bon, et la VMA dans tout çà ?

Et bien, comme précisé en haut, plus nous courons vite, plus nous utilisons d'oxygène. Cette relation est vraie jusqu'à une certaine vitesse limite. Au-delà de cette vitesse limite, l'utilisation d'oxygène ne peut plus augmenter. Cette vitesse est appelée Vitesse Maximale Aérobie (VMA). C'est-à-dire, la vitesse à laquelle on atteint le maximum de la consommation d’oxygène.

ATTENTION : la VMA n’est pas la plus grande vitesse à laquelle on peut courir. Bien au contraire, toute accélération au-delà de cette vitesse peut se faire, mais l’organisme aura alors recourt exclusivement à la filière anaérobie… par manque d’oxygène, on va chercher une autre source d’énergie…

En moyenne, la VMA peut être maintenue 6 à 7'. Pour courir plus longtemps, il faut solliciter un certain niveau de cette VMA. Il est généralement admis que pour tenir à 10km, il faut cibler 90% de sa VMA. Pour tenir un Semi Marathon, ce sera 85% de sa VMA et pour boucler un Marathon, 80% de sa VMA.

Exemple : J’ai une VMA de 20km/h (ce qui soit dit en passant est un très bon niveau…)

Théoriquement, sur 10km je table sur 90% de cette valeur, soit 18km/ ou 3’20/kilo => 33’20

De même sur Semi Marathon, on aura 85% : 17km/h ou 3’32 => 1h14’33

Et enfin sur Marathon, ce serait : 80% : 16kmh ou 3’45 =>2h38’14

Avouez que 2h38 sur marathon, si ce n’est pas un chrono de classe mondiale, représente quand même un sacré niveau !

Remarquons aussi que d’une distance à l’autre, on retranche 1km/h à son allure :
- Allure 10km : 18km/h
- Allure Semi Marathon : 17km/h
- Allure Marathon : 16km/h

Cela tend à se vérifier quelque soit le niveau….

Problème de compréhension... par Poopa (membre) (86.196.126.xxx) le 15/05/09 à 16:40:50

GM?

Problème de compréhension... par Marathon man (invité) (194.51.20.xxx) le 15/05/09 à 16:42:06

Bravo je crois que tout est dit, on lit tellement de c..... sur ce forum que ça fait plaisir de lire des choses sensées de temps en temps!!!:!

Problème de compréhension... par (invité) (90.19.91.xxx) le 15/05/09 à 16:42:15

Pour faire simple
aérobie c'est lorsque que durant l'effort ton muscle consomme de l'oxygène et l'anaérobie c'est lorsque ton muscle est en dette d'oxygène car l'effort est trop instance.
Tu passes d'un type d'effort à l'autre au niveau de ton seuil. C'est la que ça se complique car c'est un élément variable et donc difficile à définir précisemment de façon durable.
L'objectif lorsque tu fais une séance au seuil, et de repousser ce seuil fatidique ou ton muscle se trouve en dette d'oxygène. pour cela, tu cours sur des fractions de 5 à 10 mn proche de ton seuil.

Problème de compréhension... par Melane (invité) (213.41.92.xxx) le 15/05/09 à 16:45:42

Donc on est bien d'accord sur le fait qu'on ne peut pas faire un 10km en anaérobie et encore moins un semi marathon??
J'ai un simulateur de planning qui me donne (aprés avoir rentré ma VMA de 13.4), la possibilité de faire un 10 km à 4.59mn au km, 5.20 au semi, 5.45 au marathon et qui determine mon seuil aérobie à 5.36mn au km et mon seuil anaérobie à 5.17 mn au km il y a quelques chose qui cloche non?

Melane

Problème de compréhension... par Melane (invité) (213.41.92.xxx) le 15/05/09 à 16:49:34

Voila le lien vers ce planning.
En plus je l'utilise depuis longtemp
Vous pouvez me dire ce qu'il vaut?
C'est le 1er en haut de la page

http://www.google.fr/search?hl=fr&q=planning+entrainement+v1-33&btnG=Recherche+Google&meta=&aq=f&oq=

Melane

Problème de compréhension... par (invité) (90.19.91.xxx) le 15/05/09 à 16:49:34

Si, tu peux courir un 10 km au dessus de ton seuil, c'est même ce qui explique que tu fabrique de l'acide lactique.
le semi de court autour du seuil par contre afin de limiter la fabrication d'acide et ainsi de pouvoir tenir la distance. Donc les éléments que tu possède semblent cohérents

Problème de compréhension... par Poopa (membre) (86.196.126.xxx) le 15/05/09 à 16:53:53

Le 10KM est en anaérobie vu son intensité et sa durée (5 à 10% de glycolyse lactique), il dure moins d'une heure), pas le 15 ou le semi marathon.

Le 100 mètres est en anaérobie alactique...

Problème de compréhension... par Melane (invité) (213.41.92.xxx) le 15/05/09 à 16:59:55

Oui mais cela ne va plus avec les explications de "invité 89 158 187" qui sont entre parenthèse très clair.
Si on fait un 10km à 90% de sa VMA, la VMA étant censé être inferieur au seuil anaérobique et bien il est donc impossible de faire un 10km en anaérobie non?


Melane

Problème de compréhension... par Poopa (membre) (86.196.126.xxx) le 15/05/09 à 17:02:53

Le seuil lactique (anaérobie) se trouve à une vitesse inférieure à celle du 10KM (5 à 10" en plus par KM).

Problème de compréhension... par (invité) (90.19.91.xxx) le 15/05/09 à 17:13:36

Pour compléter, tu as 2 filières anaérobie. 1 sans oxygène du tout que tu utilises pour les sprints a vitesse maximale et 1 avec dette d'oxigène. C'est durant cette dernière que tu fabriques l'acide lactique. Le 10 km est couru en filière anaérobie avec dette d'oxigène. La VMA est le vitesse ou tu passe d'un effort avec consommation minimale d'oxigène à une effort sans oxygène ( que tu ne peux tenir pas plus de 3 min ). mais c'est de filière appartienne à la filière anaérobie.
J'espère que c'est clair

Problème de compréhension... par Melane (invité) (213.41.92.xxx) le 15/05/09 à 17:29:17

Alors si je lis les explications sur le lien de frederic et bien je suis partager...
Le seuil juste avant l'anaérobie est encore appeler aérobie (seuil ou selon eux il est possible d'effectuer un 10km) mais je vais lire de trés prés les explications qui sont donner car cela est trés interressant....

Melane

Problème de compréhension... par Poopa (membre) (86.196.126.xxx) le 15/05/09 à 17:39:48

"L'interprétation des résultats de tests progressifs
• Cas particulier du seuil d'accumulation d'acide lactique (SAAL)
Bien qu'importante, la VO2max ne constitue qu'un des facteurs déterminant le succès au cours d'exercices prolongés. Ceci est illustré par la large variation de performance au sein d'un groupe possédant des VO2max très proches et vice-versa. Par conséquent, à l'intérieur d'un groupe de coureurs ayant atteint un niveau de performance similaire, il se peut qu'aucune corrélation entre la VO2max et la performance ne soit retrouvée (5 et 6). D'autres facteurs semblent manifestement compenser clairement les valeurs relativement peu élevées de VO2max (il s'agit de la vitesse atteinte au SAAL).
Depuis quelques années, il apparaît que certains paramètres métaboliques mesurés au cours d'un exercice progressif pourraient être de fidèles indicateurs de la capacité d'endurance. Différents termes comme le "seuil anaérobie", le "seuil d'accumulation d'acide lactique", le "seuil à 4 mM" ont été introduits par différents auteurs pour caractériser la vitesse submaximale de course. Cette vitesse au seuil est également largement utilisée par l'ensemble des entraîneurs et scientifiques afin de planifier précisément les entraînements des athlètes.
L'étude de la zone transitionnelle, où le métabolisme aérobie n'est plus capable à lui seul de fournir l'énergie nécessaire (Fig. 2, courbe verte) à la poursuite de l'exercice, est à l'origine du concept de seuil anaérobie ou SAAL (7). Il représente l'intensité d'exercice au-delà de laquelle la production de lactate s'élève de façon exponentielle. Reposant sur des données statistiques, la lactatémie de 4 mM est la valeur correspondant au seuil, au-delà duquel la glycolyse anaérobie intervient de plus en plus pour fournir un débit énergétique élevé par recrutement des fibres musculaires IIb (rapides glycolytiques) (8).
De façon concomitante à l'élévation brutale du lactate, se produit une cassure de la courbe ventilatoire (Fig. 2, courbe rouge) marquée par une hyperventilation, une augmentation de la fraction de CO2 dans l'air expiré et une augmentation du quotient respiratoire (seuil ventilatoire).
• L'intérêt de la mesure du seuil lactique
En pratique sportive, l'intérêt de la mesure du seuil lactique ou SAAL est double :

- d'une part, pour la prédiction de la performance : la vitesse de course au SAAL a été étroitement corrélée au niveau des temps réalisés sur des épreuves de course de 10 000 m et plus encore de marathon (9 et 10) ;

- d'autre part, il permet une mesure de l'aptitude à l'endurance. Le résultat d'un entraînement en endurance intense élève en effet le seuil exprimé en pourcentage de VO2max. Chez des athlètes peu entraînés, il est déjà atteint entre 70-75 % de VO2max, tandis que chez des athlètes très entraînés, il n'est atteint qu'à 90 % de VO2max (Fig. 3).
Par conséquent, il existe un haut niveau d'endurance quand le seuil lactique commence à être dépassé pour 80-90 % de VO2max. Dans chaque cas individuel, l'atteinte de ce seuil peut être repérée par rapport à la puissance fournie, à la vitesse de course, à la consommation d'oxygène et surtout par rapport à la fréquence cardiaque. La mesure en laboratoire permet alors de connaître un critère d'intensité relative et optimale d'un entraînement.
Les méthodes d'entraînement à partir des résultats de laboratoire
Chaque entraîneur ou médecin-physiologiste détermine ses méthodes en fonction d'une classification qui lui est propre. Pour les médecins-physiologistes, la nature, l'intensité et le volume d'effort seront les principaux paramètres qui détermineront les effets de l'entraînement. En revanche, l'entraîneur aura tendance à introduire beaucoup plus de nuances dans ses conceptions par la connaissance particulière de ses athlètes. L'évolution de l'entraînement a favorisé une prolifération du vocabulaire technique tout en respectant les principes de base de la physiologie de l'effort. Si l'on admet l'intensité d'effort comme unité de référence, nous proposons six zones de travail comprises au travers de deux notions particulières que sont la puissance maximale du métabolisme aérobie (PMA) représentée comme étant la faculté à résister à la fatigue, et la capacité énergétique aérobie (CEA) identifiée par la faculté à durer dans le temps d'exercice. L'ensemble des résultats de tests progressifs triangulaires de laboratoire servant à objectiver la consommation maximale d'oxygène peut donc être synthétisé pour faciliter l'accès à la planification de l'entraînement de l'athlète testé (Fig. 4).
Pour améliorer la condition physique de sujets non-entraînés à un haut niveau de réalisation, certaines conditions spécifiques peuvent être mises en place dans un souci de progrès rapide :
• l'intensité d'entraînement doit varier entre 60 et 90 % de la réserve de la fréquence cardiaque (différence entre FCmax et FCrepos). Ce niveau correspond à 50 et 85 % de VO2max. Il a été clairement démontré que des entraînements à cette intensité de travail pouvaient entraîner une diminution de la fréquence cardiaque lors de l'effort (Fig. 5) (11).
• Si, pour les sujets non-entraînés, le stimulus se situe à 60 % de FCmax, il est de 80 % pour les sujets sportifs déjà entraînés. Aussi longtemps que la fréquence cardiaque se situe dans la zone dite réceptive, l'effet de l'entraînement aura une influence sur le système cardio-vasculaire ;
• le nombre optimal d'entraînements varie entre 3 et 5 jours par semaine. A moins de 2 séances hebdomadaires, on ne peut envisager de progrès durables ;
• continuer à s'entraîner de façon régulière est obligatoire pour maintenir
l'effet de l'entraînement. Dès l'arrêt de celui-ci, le niveau de performance diminue de 27 % après deux à trois semaines de repos (Fig. 6) (12) ;
• nous avons coutume en pratique d'exprimer l'intensité d'effort en pourcentage de FCmax ou de VO2max. Il faut toujours garder à l'esprit les interactions respectives entre intensité et quantité d'entraînement. Pour obtenir une adaptation suffisante, il faut nécessairement augmenter la quantité d'entraînement si l'intensité est diminuée.
A l'inverse, il ne sert à rein de vouloir répéter trop longtemps des exercices très intenses. Il s'agit d'une combinaison entre la borne dite supérieure (vitesse réalisée sur le dernier palier complet du test d'évaluation) et la borne inférieure (environ 80 à 85 % de VMA) (Fig. 7)."

Problème de compréhension... par J2J (invité) (89.158.187.xxx) le 15/05/09 à 17:50:51

Il manque les figures Poopa : c'est ce qui arrive quand on fait du copier coller!

Problème de compréhension... par Poopa (membre) (86.196.126.xxx) le 15/05/09 à 17:52:49

Manque les figures, mais y a pas de c..neries...

Problème de compréhension... par (invité) (93.2.128.xxx) le 15/05/09 à 18:24:59

Poopa, t'es toujours le roi du plagiat !
Il faut citer tes sources par respect de l'auteur...

Problème de compréhension... par Poopa (membre) (86.196.126.xxx) le 15/05/09 à 18:27:32

Le modo y va gueuler...

C. Hausswirth (Insep, Paris)
Christophe Hausswirth *

Problème de compréhension... par (invité) (91.172.223.xxx) le 15/05/09 à 18:35:02

Poopa tu me déçois.

Problème de compréhension... par Poopa (membre) (86.196.126.xxx) le 15/05/09 à 18:36:51

Ben quoi! dans ma "banque" je ne suis pas sûr d'avoir toujours eu le droit de copier.

Problème de compréhension... par (invité) (93.2.128.xxx) le 15/05/09 à 18:49:14

J'comprends mieux maintenant pourquoi les banques partent en confiture...

Problème de compréhension... par Poomadoff (invité) (86.196.126.xxx) le 15/05/09 à 18:57:28

Mais comment donc? moi j'informe moi monsieur.

Problème de compréhension... par (invité) (83.152.90.xxx) le 15/05/09 à 19:39:24

de la confiture sur les relevés de compte c pas poope ça

Problème de compréhension... par (invité) (93.2.128.xxx) le 15/05/09 à 19:57:35

Et je parie qu'il bosse à la Société Générale...

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