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Douleurs aux jambes par GYBE (invité) (87.231.48.xxx) le 25/06/10 à 12:44:47
Bonjour
Ceci est mon premier message sur le forum bien que je vous lise depuis plus d’un an. J’espère trouver ici des personnes qui auraient pu avoir le même problème que moi et de ce fait pourraient m’aider à le résoudre
J’ai un peu plus de 40 ans et j’habite une petite commune en bordure du Bois de Vincennes. Sans être un grand sportif, je pratique régulièrement football, tennis et cyclisme. Il y a 2 ans, par hasard, j’ai commencé à faire un peu de course à pied. A ma (très grande) surprise, cela m’a plu et je me suis mis à courir régulièrement, à savoir au moins une fois par semaine. Je n’ai pas vraiment le gabarit rêvé pour ce genre d’exercice (1,87 m , 85 kg), mais je trouvais motivant l’impression de progresser à chaque sortie. Pour me tester sur une longue distance (enfin… longue, pour mes capacités du moins), j’ai participé au semi-marathon de Nice en avril 2009. Je l’ai fait prudemment, en un peu plus de 2h, mais j’étais néanmoins content de courir cette distance. J’ai continué à m’entraîner sans trop forcer et je me suis inscrit au semi-marathon de Paris de 2010. Cette fois-ci je voulais m’approcher des 1h50, j’ai donc adapté mes sorties dans ce but, en récoltant des conseils sur ce forum. Deux semaines avant le semi de Paris, j’ai donc effectué une dernière sortie rapide (le tour du Bois de Vincennes, soit 15 km), à une moyenne proche de 12 km/h. Je n’ai pas eu le sentiment de puiser dans mes réserves, mais je me souviens avoir eu de très grosses courbatures le lendemain.
Deux jours après cette sortie, j’ai enchaîné avec une semaine de ski. Dès le premier soir, j’ai senti, au moment de me coucher de grosses douleurs aux deux jambes. Cela ‘lançait’ de façon permanente entre le milieu des mollets et le milieu des cuisses. Cela ne m’a pas inquiété car j’ai pensé que les douleurs étaient inhérentes à la pratique du ski à mon âge. J’espérais simplement que les douleurs, que je pensais musculaires, cesseraient à mon retour à Paris.
Toujours en suivant les conseils de préparation d’un semi, j’ai voulu, à mon retour, faire une petite sortie dès le lundi, soit 6 jours avant le semi. Mais j’ai rapidement constaté que mes jambes étaient bien lourdes. J’ai acheté une pommade de récupération musculaire en espérant que les douleurs disparaîtraient avant le dimanche suivant. Cela n’a pas été le cas, et je me souviens parfaitement avoir entamé ce semi avec une réelle gêne au niveau des jambes. J’ai fini la course en un peu moins de 1h53. J’étais assez content de mon temps, mais j’avais vraiment l’impression d’avoir été pénalisé par mon problème aux jambes.
J’ai laissé passer quelques jours, et comme mes douleurs persistaient, je suis finalement allé voir mon médecin. Dans le doute, il m’a prescrit des médicaments pour la récupération musculaire. Je suis retourné le voir quelques jours après, car les douleurs étaient toujours aussi présentes (et de façon constante). Il m’a alors envoyé faire une analyse de sang, qui n’a rien révélé, puis un Doppler des jambes. Là non plus, rien d’anormal. Dans le même temps, j’ai eu un abcès à une dent, dent qui malheureusement, n’a pas pu être sauvée. En discutant avec mon dentiste, il m’apprend que, dans ce genre de situation, la mâchoire a tendance à anticiper la douleur en se décalant d’elle-même. Ce mouvement agit sur les cervicales et peut par ricochet avoir une influence sur certaines parties du corps en provoquant des tendinites ou autres douleurs. Il me conseille d’aller voir un ostéopathe qui va tout me remettre en ordre. Enfin ! J’avais trouvé la cause de mes problèmes et le moyen de les résoudre. Du moins, c’est ce que je pensais… Nous sommes alors au mois d’avril, et quelques jours après, je fais le semi de Nice. Les douleurs sont toujours présentes et je fais un peu plus de 1h53. Bon, je me dis qu’en rentrant à Paris, l’ostéo m’arrangera tout ça.
A la fin du second rendez-vous, il m’annonce que cela devrait être bon, et que mes douleurs disparaîtront progressivement quelques jours plus tard. Malheureusement, cela n’a pas été le cas, et je n’ai pas eu envie de payer 65 euros pour lui dire qu’il s’était trompé...
Début juin, j’ai voulu faire une petite sortie dans le bois de Vincennes, mais après une heure de course, j’ai été obligé de m’arrêter. Mon cœur montait à 160 bpm alors que je n’arrivais même pas à courir à 9 km/h.
Mes jambes me semblaient terriblement lourdes et je n’avançais pas. J’avais l’impression de courir avec un sac à dos rempli de cailloux, tellement l’effort me paraissait difficile.
Je suis donc retourné voir mon médecin qui, cette fois-ci, m’a prescrit dans un premier temps un électromyogramme des jambes et une radio rachis dorso lombaire puis ensuite une IRM rachis lombaire. Rien que ça ! Problème, pas de rendez-vous avant septembre pour l’électromyogramme… Et la douleur me semble de plus en plus présente.
Par ailleurs, on m’a conseillé de voir un podologue. J’ai une consultation mercredi prochain à Nation chez un podologue spécialisé dans le sport. On ne sait jamais. Je ne risque rien et cela ne pourra pas me faire de mal.
Et puis, j’ai pensé, écrire ce message. Peut-être que l’un d’entre-vous à déjà connu le même souci que moi. Pour essayer d’expliquer cette douleur, je dirais que cela ressemble à des énormes battements de cœur au niveau des mollets et des cuisses. Lorsque je suis debout ou que je marche, je ne le sens pas trop. Mais dès que je suis assis et surtout couché, cette impression de ‘lancement’ devient très désagréable. Au point souvent de m’empêcher de m'endormir. Je parle de douleur, mais on ne peut pas dire que cela fasse vraiment mal. C’est juste très désagréable.
Si la consultation avec le podologue ne donne rien, je prendrais alors rendez-vous pour l’électromyogramme. Mais je ne me vois pas supporter ça jusqu’en septembre. D’autant plus que je voulais m’inscrire pour le marathon de Nice en novembre. Et donc me préparer quelque peu pour cette échéance. Mais là, ce n’est absolument pas envisageable.
Si vous avez connu le même souci ou si vous avez une idée de l’origine de ce problème (jambes trop sollicitées par la course à pieds plus le ski ?), je vous remercie par avance de m’apporter vos éclaircissements…
Et désolé pour le roman...
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