du jogging au marathon.

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du jogging au marathon. par ladenrée (invité) (invité) (80.170.115.xxx) le 26/10/04 à 07:32:21

connaissez vous ce bouquin de jeff galloway et éventuellement , qu'en pensez vous?

du jogging au marathon. par raztaboule (membre) (193.218.15.xxx) le 26/10/04 à 09:48:30

en train de le lire "en diagonale" .
pour situer mon niveau : je prepare mon premier marathon et suis debutant.
le principe de sortie longue , voir tres longue, me plait bien surtout pour les debutants , comment bien apprehender une distance le jour J si on n'a pas jamais essayer de s'en approcher ? mais pour moi sa methode ne peut pas vraiment s'inscrire dans le cadre des 8 semaines de preparation d'un marathon ( je me vois mal faire plu de 40km dans les 8 semaines avant le marathon ). Je vais peut etre essayer de m'en inspirer pour progresser cet hiver.

du jogging au marathon. par (invité) (80.238.15.xxx) le 26/10/04 à 20:37:48

J'ai suivi les plans de Jeff Galloway et je viens de finir mon premier marathon. Juste une remarque: le bouquin dont tu parles date un peu, et l'auteur a fortement évolué sur un point: il conseille maintenant de faire des pauses en marchant (walk breaks) lors des sorties longues afin d'éviter de se blesser. Plus d'infos sur: http://www.jeffgalloway.com/training/marathon.html (en anglais).

du jogging au marathon. par raztaboule (membre) (213.103.66.xxx) le 26/10/04 à 21:25:50

ceci dit il insiste aussi beaucoup sur la progressivité, donc sortie longue mais pas d'un coup. Il m'a l'air sensé moi ce type. faut que je continue de le lire voir un peu ce qu'il dit aussi sur les courses moins longues ( 10km )

du jogging au marathon. par Pierrot_75 (membre) (83.112.148.xxx) le 26/10/04 à 21:42:28

Bonsoir,

il y a bien longtemps (15 ans) , avant mon 1er marathon j'ai fait deux sorties longues de 40km (4h) en suivant la méthode de Jef Galloway => 3h55 (en 1990 à Paris)
Je me suis tourné ensuite vers un entrainement inspiré de S Cottereau (longue sortie de 2h30/3h max).Résultats 3h18 (1992) et 3h16 (1993) toujours à Paris.
Je pense que la métohde de Jeff Galloway est très anglo saxonne (courir à l'entrainement la distance couru en course afin d'habituer l'organisme ; pour un 10km ou un semi pas de pb;pour un marathon ça se gâte ; que dire pou un 100km!)

D'après mon (bien humble) expérience je penche plutôt pour la méthode Cottereau...mais il est vrai que quand j'ai atteint 40km àl'entrainement j'étais rassuré mais un tantinet fatigué! Sans compter le risque de blessure ( il est vrai que Galloway a évoluer dans sa méthode)

Voilà mamodeste contribution à ce débat ......

Bonne soirée

du jogging au marathon. par rodio (membre) (82.124.246.xxx) le 27/10/04 à 10:20:31

L'idée de la méthode Galloway, enfin je vois cela comme ça, c'est qu'en répétant les situations, on les apprivoise. Complètement d'accord.

Pour la perf, c'est autre chose. Certaines méthodes fonctionneront surement mieux pour certains individus. A chacun de choisir son modèle, aucun ne fonctionnant à coup sûr pour tout le monde. Mais Galloway est certainement celui qui a le taux de réussite le plus élevé quand on raisonne en terme de "je vais finir". Et finir un marathon pour bcp de gens, c'est déjà un exploit en soit !

du jogging au marathon. par Bill_Boquet (membre) (164.129.1.xxx) le 27/10/04 à 15:37:48

Si tu veux savoir ce que d'autres sur ce forum pensent de Galloway, fonction recherche (haut de la page), Galloway

A propos des sorties longues, je croyais avoir déjà écrit qqch dans un vieux post, mais ne le retrouve plus. Il était basé sur le post :

http://www.courseapied.net/forum/msg/5828.htm

En résumé, 2 écoles :
. L'anglo-saxonne (e.g. Galloway), avec de gros kilométrages en endurance lente et des sorties longues pouvant aller jusque 32, 36 ou 40 km (voire même plus).
. L'européenne (e.g. Cottereau) avec des sorties longues jusque 2h, éventuellement 1 ou 2 sorties de 2h15-2h30 à J-21 et J-14 (cfr plans de Jogging International).

Les avantages de l'anglo-saxonne :
. l'aspect psychologique (pas d'anxiété des 10 derniers kilos, on l'a déjà fait).
. habituer le corps aux 10 derniers kilos : muscles, articulations, économie de glycogène, ...

Les inconvénients :
. risque accru de blessures (surtout pour les non-habitués).
. risque accru de surentraînement.

A noter un avis intéressant de jlp dans :

http://www.courseapied.net/forum/msg/589.htm

"plutot que d'enfiler des seances de 2h, voire plus (contre productives et traumatisantes), mieux vaut enchainer sur deux jours :
. 1 Seance longue (1h15 ... 1h30) avec fractionne long (1000 a 3000m a allure < semi)
. 1 Seance longue (~1h30) en endurance"

Maintenant, à chacun sa religion ... et Dieu reconnaîtra les siens ;-)

du jogging au marathon. par ladenrée (invité) (invité) (80.170.201.xxx) le 27/10/04 à 18:27:43

je viens de commander le livre de s; cottereau. on verra à la lecture pour pet-être faire une synthèse des deux???

du jogging au marathon. par rodio (membre) (82.124.112.xxx) le 27/10/04 à 19:07:31

Réponse à Bill :

En fait et pour les personnes débutantes, on peut imaginer (je n'ai pas lu Galloway, juste entendu parler) des sorties longues natures alternant marche et course, couvrant 40 km sans traumatisme pour la musculature, en tout cas moins traumatisantes que des 2 heures au seuil. Dans nos entrainements de marche, il n'est pas rare de faire des sorties de 4, 5, 6 heures où nous dépassons la distance marathon sans risque de blessures. J'imagine volontiers un entrainement structuré ainsi pour un débutant : 1 heure à 7 km/h en marchant, 1 heure à 10 km/h en courant, 1 heure à 7,5 km/h en marchant, 1 heure à 9,5 km/h en courant, et une dernière heure de marche à 8 km/h. Départ à 7 heures, retour à 12 heures. C'est un exemple. La distance marathon a été couverte. Dans un temps très correct pour un débutant : 5 heures, avec deux heures de course. Pour éviter les blessures, on choisira un terrain sur terre battue, sous-bois ou campagne. Deux autres sorties par semaine d'une heure chaque suffisent pour avoir une solide préparation pour un marathon en 4 heures 30.
La marche à 8 km/heure nécessite un léger apprentissage du geste des bras, une bonne partie du rendement du marcheur étant fonction de son mouvement de bras (je sais ça surprend tous ceux qui croient savoir marcher).
Je songe à faire breveter. J'appellerai cela la Galloway-rodio -;))).

du jogging au marathon. par Bill_Boquet (membre) (62.4.137.xxx) le 27/10/04 à 20:08:24

@rodio, la Galloway-rodio est peut-être une bonne idée (r minuscule à rodio, et rodio en deuxième position, tu es bien modeste ;-)). C'est en tous cas excellent pour l'endurance fondamentale. Maintenant, je ne suis pas expert et je n'ai aucune idée de l'intensité des traumatismes en fonction de la durée pour course/marche. Pour les chocs (articulations, os), c'est sûr que c'est bcp mieux (j'aurai peut-être évité ma fracture de fatigue, qui sait ?). Pour le reste (tendons), j'en sais rien. C'est aussi peut-être pour ça que Galloway a revu sa copie et conseille des portions marchées.

Maintenant, une des règles d'or de saint-Serge est aussi d'augmenter son kilométrage hebdomadaire de CàP graduellement avec les ans (type 50 % la 1ere année, 30 %/an après). Même si au niveau traumatique 1h de CàP serait par exemple équivalente à 2h de marche, je conseillerai quand même la Galloway-rodio light (3 heures total) pour les débutants ;-)

du jogging au marathon. par rodio (membre) (82.124.114.xxx) le 28/10/04 à 05:48:48

A Bill :

Oui, pour débuter il vaut mieux la light -;)))

Le gros avantage de la marche rapide sur la course lente, c'est l'économie de la suspension, le non-affaissement du squelette, le rebond éludé (c'est bo, faut que je fasse breveter également). C'est une garantie d'économie pour nos amortisseurs, les tendons.

Suite à un passé de décathlonien traumatisant pour la famille tendon, j'ai bifurqué (pas tout à fait par hasard) vers la marche athlétique, puis la marche rapide de grand fond. Plus aucune douleur au tendon d'Achille devenu délicat suite à de très nombreuses sollicitations (110 mètres haies, perche, hauteur, longueur, notamment). J'ai donc pu assez rapidement faire des sorties longues de 4 heures minimum à 8 km/h voire un peu plus, dans de bonnes conditions de confort et en finissant relativement frais (un peu mal aux jambes, oublié en vingt minutes) . Fréquence cardiaque en endurance douce (120-150), douleurs au tendon d'Achille absentes. J'ai pu par la suite faire de nombreuses compétitions de marche de grand fond (6 heures, 8 heures, 100 bornes et 24 heures) sans gêne particulière... que celles liées aux ampoules. Je suis passé ainsi très souvent à la distance marathon à l'intérieur de ces épreuves sans même m'en rendre compte -;))).

Si j'avais dû en faire un marathon en mode "marche", j'aurais fait 4 heures 15 environ sans aucun souci de savoir si j'allais terminer ou non (j'ai abandonné mon premier "longue distance" après 115 bornes, et mon second parce que je n'étais plus entraîné et donc pas vraiment motivé).

Bon, je pense être un sujet assez doué (c'est un constat de comparaison, pas un manque d'humilité), mais faire un marathon en moins de 5 heures en marchant ne me semble pas relevé de l'exploit...
Ceci pour illustrer et répondre à ta question des traumatismes liés à la marche.
Je précise que les ampoules, si elles sont le lot de la plupart des marcheurs rapides ou des marcheurs de rando, ne sont plus vraiment un problème avec un peu de pratique et d'hygiène (on peut ne pas avoir d'ampoules, il faut soigner ses pieds).

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