Récit 1er marathon

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Récit 1er marathon par Doudou51 (invité) (194.59.180.xxx) le 24/10/13 à 12:18:56

C'est assez long mais je voulais partager ce moment avec vous car vous êtes, pour cetains les artisans, de ma réussite. Bonne lecture.

Levé à 6h50 en ce « long dimanche de course à pied » qui m’attend. Objectif : boucler ces 42,195 km du marathon de Reims et si possible en moins de 4h00. Tout est prêt dans couloir de la maison : le maillot du RATJ avec le dossard (bleu, la couleur du marathon) accroché la veille (ben oui, toujours pas de dossard autocollant !!!) le sac de sport, les chaussures, la veste, les bouteilles, etc…

Petit dèj à 7h00 pour un départ de la course à 9h00 (il est partout conseillé de manger 3 heures avant pour une bonne digestion mais je n’avais pas envie de me lever à 5h45 !!!). On verra plus tard si j’ai bien fait… 3 œufs brouillés avec 1 tranche de jambon blanc et 1 knacki, 1 yaourt et 1 brique de jus d’orange piquée à ma fille. Tout ça devant les infos du dimanche matin à télé (y a mieux pour se motiver me direz-vous).

Une fois tout cela ingurgité, je m’habille. Là, je me rends compte que j’avais préparé 2 chaussettes techniques gauches la veille au soir ! 1ère décision de la journée : ma prochaine paire sera jaune ou verte mais pas blanche. 7h30, je suis prêt et décolle donc vers le point de RDV des coureurs qui participent au « challenge entreprise ». Ce lieu est le point de ralliement que nous avons fixé avec mon collègue, Guillaume, avant de partir pour la ligne de départ vers 8h30. Une fois arrivé sur place, quelques photos souvenir pour immortaliser le moment, petit passage au vestiaire pour coller le sparadrap sur mes tétons, vérification de la présence des gels dans mon short, un p’tit café, mon collègue arrive, on discute, on discute, on discute et… « Ben on va y aller là quand même !!! »

Voilà, à 8h30 comme convenu, nous quittons le stand pour rejoindre la ligne de départ. Nous partons sans notre sac poubelle car il fait très doux et un peu humide. On trottine pour faire chauffer la machine avec un autre de nos collègues qui lui vise 3h00. Bon, on ne joue pas dans la même cour !!! Petit passage sur la ligne d’arrivée pour déposer ma veste et une bouteille de boisson énergisante bleue (non, non, ce n’est pas du Curaçao !!!) à mes collègues qui eux ne court pas mais travaillent pour l’organisation de la course. Cela devrait m’être bien utile une fois la ligne franchie. Derniers mots d’encouragement de leur part et nous allons tranquillement rejoindre l’impatient troupeau qui se trouve 300 mètres plus loin. Guillaume, qui a le même objectif que moi et qui a déjà couru plusieurs marathons, décide de nous greffer à la flamme des 3h45 pour partir doucement afin nous laisser tranquillement rejoindre par celle des 4h00 (flamme verte). Et là, on accrochera le wagon. Nous patientons à peine 10 minutes, le temps de chercher des têtes connues (un ami doit courir le semi, mais je ne l’ai pas vu) et de boire les dernières gorgées d’eau puis BOUM, coup de pétard !!!

C’est parti ! Nous ne mettons pas longtemps, un tout petit plus d’1 minute, à poser le pied sur le capteur de la ligne de départ. Une bonne tape dans la main avec mon collègue et advienne que pourra… Nous suivons donc Christelle (la meneuse des 3h45) qui nous lâche avant le 1er kilomètre. Normal, elle doit partir sur du 11,25 km/h de moyenne alors que nous sommes devons être 10,6. Tout va bien, nous sommes en plein cœur de la ville et ça discute dans le peloton, les kilomètres s’enchaînent à notre rythme de croisière, bref un velours… Ravitaillement du 5ème, je prends une bouteille et quelques abricots secs afin d’éviter une éventuelle fringale. Nous quittons la ville au 8ème kilomètre et le meneur des 4h00 est toujours derrière nous. Peu avant le 9ème, nous sentons la pression arriver et pour cause : le meneur des 2h00 au semi et à notre hauteur avec la masse de coureurs qui l’entoure. Notre futur ami des 4h00 ne doit pas être loin… En revanche, nous sommes surpris par la vitesse à laquelle la flamme des 2h00 nous double. Logiquement, 21,100 km en 2h00 = 42,195 en 4… étrange. Une jeune fille de ce groupe confirme nos pensées « Il va un peu vite le monsieur… » nous dit-elle. Je me retourne donc et vois la flamme des 4h00 arriver à la même allure… encore plus étrange.
Ravitaillement du 10ème kilomètre auquel nous arrivons juste devant notre futur meneur. Nous avons un peu plus d’1 minute d’avance sur notre tableau de marche, ou de course devrais-je dire. Encore une bouteille d’eau au passage (que je dois conserver car j’ai prévu de prendre un gel au 12ème) et un morceau de banane cette fois. Nous passons le 11ème, et derrière nous, plus une trace de la flamme verte ! Nous en déduisons alors que son allure est supérieure à 5’40’’ au kilo et qu’il s’arrête aux ravitos. Ce n’est pas notre stratégie de course, donc nous ferons sans lui. Vive les podomètres ou autres montres GPS pour guider nos pas. RAS jusqu’au 16ème (petit verre de cette boisson bleue et un morceau de banane au ravito du 15ème) quand je sens un coup de mou de la part de mon acolyte du jour. Je me retourne pour prendre des nouvelles et il me dit que c’est un p’tit coup de fatigue et que ça va revenir. C’est à ce moment que les routes des marathoniens et semi-marathoniens se séparent. Nous allons nous retrouver de plus en plus seuls. Ma femme et mes enfants devaient venir m’encourager entre le 17ème et le 18ème. Cool, je reconnais facilement ma fille de loin avec son manteau rose. Je souhaitais qu’ils se positionnent à cet endroit car ils pouvaient me voir 2 fois en 10 minutes environ. Petite pause pour faire des bisous et je repars pour raccrocher Guillaume. Second passage devant mes proches et vogue la galère, il reste 23 km à parcourir. Nous sortons de Reims pour arriver dans Taissy, où se trouve le pointage du semi. Avant cela, ravito du 20ème avec eau, orange et sucre. Entre 20 et 21, nous passons devant chez les parents d’une amie. Ils avaient préparé une bouteille d’eau et des quartiers d’orange (mieux coupés que sur les tables de ravitaillement). Je stoppe 2 secondes et la maman de mon amie me dit : « Regarde ce que nous avons fait ! ». Génial, un morceau de tissu avec BRAVO CEDRIC marqué dessus. Ma première affiche de soutien depuis que je pratique la course à pied. Ça fait plaisir !!! Je rejoins de nouveau Guillaume qui n’est pas plus en forme que 4 kilomètres plus tôt. Je regarde de plus en plus notre allure qui oscille dangereusement entre 10,2 et 10,7 km/h.
Passage au semi en un peu moins d’1h58, devant le meneur des 4h00, et toujours avec une petite marge de sécurité sur nos temps de passage. Nous sommes à quelques centaines de mètres d’une autre partie du parcours, la coulée verte, sur laquelle nous nous sommes entraîné depuis maintenant 12 semaines. Pour moi, tout va bien. Je motive mon collègue en lui disant : « Voilà, nous sommes sur notre terrain de jeu, ça va aller ». Je suis heureux d’arriver à cet endroit car nous aurons nos repères jusqu’au 31ème kilomètre. Il n’en est rien pour mon pauvre partenaire de course qui me dit : «Ça ne va pas mieux, j’le sens pas ». Je m’étais dit que je ne le lâcherai pas en cas de défaillance pour que nous terminions ensemble mais si tôt dans la course, c’est bizarre. Surtout que celle-ci est apparue au 16ème ! Et là il me sort : « Fais-moi plaisir, va au bout !!! ». OK, c’est décidé, je passerai la ligne… mais putain, il me reste 20 bornes à faire tout seul !!! Je me recale donc sur mon allure marathon (10,6 km/h) mais avant d’aller plus loin, un arrêt au stand pour vidanger s’impose. Légère accélération pour éviter de me faire doubler par la meute des moins de 4h00 mais raté, ça n’en finissait plus… Je repars donc à 20 mètres derrière la flemme verte et vois Guillaume qui tente de s’accrocher. Je le dépasse et il me dit : « Ne le perds surtout pas de vue ». Une fois à hauteur de tout ce beau monde, je me rendre compte que je suis bien au-dessus des 11 km/h. Notre théorie du 11ème kilomètre tient debout puis se confirme au ravitaillement du 25ème : il est au-dessus de l’allure marathon des 4h00 et s’arrête au moins 30 secondes aux tables. Je prends de nouveau un verre de Powerade, sucre et banane, puis décide en quittant ce ravito, que quand la meute me doublera, je les laisserai partir. Je n’ai pas envie de me griller et préfère me laisser guider par mon podomètre qui lui est juste depuis le départ. Surtout que les premières petites douleurs musculaires apparaissent. Comme prévu, je me fais dépasser au 27ème puis laisse filer tout le monde avant le 28ème. Déjà plus de 2h30 de course, « Plus qu’1h30 » me dis-je. Le temps de prendre un gel énergétique, et voilà que se profile au loin le panneau 30 kilomètres. Je n’ai pas dépassé les 27 km pendant ma préparation et entre donc dans l’inconnu. Vais-je connaitre ce dont quasiment toutes les personnes qui s’intéresse un peu à la course à pied (même celles qui n’ont jamais couru plus de 10 kilomètres…) m’ont parlé comme de la peste ou du choléra : le fameux mur du 30ème !!!
Passage devant le panneau… et alors ??? Je n’ai pas plus mal aux jambes que 5 kilomètres plus tôt. Un petit morceau de banane, une bouteille d’eau et hop, y a qu’à se dire qu’on a fait le plus dur. Nous quittons la coulée verte, mon terrain de jeu donc, peu de temps après avoir franchi le 31ème. D’un seul coup, la pluie s’invite à la fête. Rien de méchant, on peut même dire que ça rafraîchi un peu l’organisme. Nous nous retrouvons dans une zone industrielle déserte. Je suis à environ 40 mètres derrière le meneur des 4h00 donc pas trop esseulé sur la route. Je passe le 32ème en moins de 3 heures. Impec, si je ne descends pas sous les 10 km/h de moyenne pendant les 10 derniers kilomètres, c’est tout bon. Mais j’ignore encore que 10 kilomètres quand on en a déjà fait 32, ça paraît beauuuucoup plus long que d’habitude… Je décide de prendre mon dernier gel pour éviter une défaillance jusqu'au prochain ravitaillement. Et là, le gel tombe de ma poche. Pas grave je vais le ramasser. Ha ha ha !!! Facile de plier les cuisses mais passer de la position accroupi à debout, ben c’est aut’ chose !!! A cet instant je me dis : « Mon coco, ne marche pas et ne t’arrête surtout pas sinon tu ne repartiras jamais ». Mais comme je l’ai dit plus haut, il me reste 10 000 mètres à parcourir. Je repars donc sous la pluie et là, le temps de me retourner, me baisser pour ramasser le tube et pire encore de me relever, ma bonne vieille flamme verte n’était plus là. Heureusement, je n’ai pas mis trop de temps, malgré la pluie et les premiers marcheurs, qui te mettent un p’tit coup au moral quand même, à rejoindre la dernière partie de la coulée verte sur laquelle nous devions faire entre 2 et 3 km avant de la quitter de nouveau et d’arriver au marquage du 35ème. Voilà donc le ravitaillement, un p’tit morceau de banane, un sucre (tout fondu à cause de la pluie) et une bouteille d’eau. Finalement je croque un bout de la banane et la jette car je ne peux plus rien avaler. L’estomac commence à être lourd. Erreur à ne pas commettre lors du prochain marathon : manger à chaque ravito. Là, on est dans le dur ! De nouveau une zone industrielle désertique et aucun coureur auquel se raccrocher car un éventuelle lièvre peut marcher dans 300 mètres. Jusqu’au 37ème, le rythme a légèrement baissé mais je suis toujours au-dessus des 10 km/h. Les jambes ne sont pas trop lourdes et le mental commence à avoir son rôle à jouer. Nous arrivons dans des quartiers Reims un peu avant le 38ème. C’est un peu plus joyeux car nous retrouvons des spectateurs sur les trottoirs. Mais en réalité, leur présence est loin d’être réconfortante. Je ne connais pas trop ce coin de Reims et mon calvaire débute une fois le pied posé sur le marquage au sol bleu 38 KM. Nous faisons 100m puis tournons à gauche, 150 m puis à droite, de nouveau une centaine de mètres et un autre virage, etc… ça n’en finit plus et je suis perdu entre toutes ces maisons. Il me reste moins de 4 km à faire mais la distance qui sépare le 38ème et le 39ème me paraît interminable !!! Je peste tout seul : « Ils se sont plantés dans le repérage ou quoi ?!? Ça fait au moins 1,5 km que je cours et je n’ai toujours pas vu la ligne des 39 ! » Puis je me rassure comme je peux « Je l’ai sans doute raté… ». Mais dans un regard furtif, je le vois à quelques dizaines de mètres devant moi. Et boum, le moral en prend un sacré coup. Et pourtant, je ne suis plus qu’à 3 kilomètres du bonheur. Ce ne sont plus des muscles que j’ai dans les jambes mais des bout de bois, et du bois d’ébène pas de la petite brindille. J’étais prévenu que le mental joue un rôle très très important en fin de course et cela se confirme. Je pense à ces samedis et ces dimanches matin où je me suis levé tôt pour mes sorties longues, je me dois aller au bout pour toutes les personnes qui m’ont dit que j’y arriverai, tous ces sacrifices d’avant compétition ne doivent pas être inutiles (je revois ma femme se taper un énorme hot-dog la veille au soir alors que moi je suis devant ma plâtré de pâtes accompagnée de sa tranche de blanc de dinde), je ne vais pas faire comme tous ces coureur (environ 4 sur 5 à ce moment) qui marchent alors que nous touchons au but, je suis plus fort, etc... Bref, la moindre pensée négative peut te faire flancher à ce moment. Puis au détour d’un virage, j’aperçois le panneau 40. Putain, j’y suis, 40 kilomètres ! Je réalise que c’est un truc de dingue que je suis en train d’accomplir. Je me souviens de l’épisode du gel que j’ai dû ramasser 8 kilomètres plus tôt et me dit « Ne t’arrête pas à la table, si tu as l’occasion, prends une bouteille sinon laisse tomber ! ».
40 km. Au moment où je passe devant le ravito, une dame me tend une bouteille. Tel un aigle qui pique sur un lièvre, je chope ma proie au vol ! Impec, pas besoin de ralentir. Enfin, ralentir est n’est pas vraiment le terme adapté vu mon allure actuelle qui s’approche dangereusement des 10km/h. Un petit coup d’œil sur la montre, un calcul vite fait et je me dis que ça va être très chaud pour passer sous la barre des 4 heures. Mais ça reste mon 1er marathon et le finir sera déjà un bel exploit. Je me repère de nouveau sur cette fin de parcours. Virage à gauche et se dresse devant moi une interminable ligne droite de… 300 mètres. A ce moment, il n’y a plus que 6 ou 7 coureurs devant moi dont 2 qui courent. Dans la tête ça va un peu mieux car je sais où j’en suis. J’entends de nouveau les encouragements des spectateurs. Enfin, encouragements… « Allez, vous êtes au bout ». Ben non, il reste 2 km quand même ! Mais ce n’est pas le pire. Explications : je viens de passer le 40ème depuis 200 ou 300 mètres et j’entends « Plus qu’un bon kilomètre et c’est bon ». Je fais 300 mètres de plus et « Allez, le dernier kilomètre ». 200 mètres plus loin, j’entame l’avant dernier virage à gauche avant la ligne d’arrivée et un autre spectateur de me dire « Encore un kilomètre avant l’arrivée !!! ». Là je hurle (dans ma tête, car plus aucun mot ne peut sortir de ma bouche) « Vous arrêtez maintenant, ça fait 800 mètres que vous me dites que je suis dans le dernier kilomètres alors que je n’ai même pas passé le 41ème !!! ». La bouteille que je tiens dans la main depuis le ravito du 40ème semble peser 10 kilos. Je décide donc de m’en débarrasser mais suis obligé de marcher pour boire 2 ou 3 gorgées car j’ai trop peur de m’entrucher et d’être contraint à l’arrêt. Au loin, j’aperçois une porte gonflable, comme celle du dernier kilomètre sur les routes du Tour de France. Elle est vraiment loin !!! Je regarde de nouveau le chrono : 3 heures 52 et des brouettes. En sachant qu’à l’allure que je devais tenir, il me fallait 5’41’’ pour faire 1 kilomètre, je suis un peu déçu car je vais voir le 4 sur la montre… Mais voilà, je suis au bout maintenant, dans quelques minutes je serai marathonien ! A peine 5 secondes plus tard, un marquage au sol apparaît comme par enchantement : dernier kilomètre. Dingue ! Un nouveau coup d’œil au chrono et là je me dis que c’est encore jouable finalement. Je capte toutes les ondes positives autour de moi : les enfants qui hurlent, la foule qui me porte, la possibilité de finir sous les 4 heures, etc… Ma vitesse est passée de 10 à plus de 12 km/h. Comment est-ce possible ? Il y a moins de 5 minutes, j’avais des rondins de bois à la place des jambes. C’est ça, en réalité je ne sens plus mes guiboles !!! Je vois sur la droite de la route un de mes collègues qui faisait le 10 kilomètres. Il est à vélo et se place à côté de moi. « Ça va aller, Cédric ? » me demande-t-il. Je lui fais non de la tête car je ne peux toujours pas parler. Je suis à 2 doigts de lui dire de ne pas rester à côté de moi mais au contraire, je m’accroche à lui car il va vite avec son vélo. Je le suis donc sur 200 ou 300 mètres à une vitesse folle (enfin, pour moi à ce moment c’est une vitesse folle). Le dernier virage n’est plus qu’à 100 mètres puis viendra la dernière ligne d’environ 200 mètres également. Mais avant d’aborder ce virage, je vois la flamme verte des 4h00 qui m’attend. Il me hurle : « Allez, allez, on est encore sous les 4 heures !!! ». 3:58:30 à mon poignet. Je peux le faire ! Non, je vais le faire !!! Virage à gauche et j’aperçois la ligne d’arrivée et son panneau lumineux du temps officiel qui affiche plus de 4 heures. Je ne sais même pas s’il le meneur m’a emmené ou s’il est resté en place pour booster ceux qui étaient derrière moi. 3:59:40 et je suis à moins de 50 mètres de l’arrivée. C’est tout bon, personne devant moi, je lève les bras, tout sourire, et savoure mon arrivée en solitaire. Pour couronner le tout, une « ola » m’est offerte par mes collègues au passage de ligne. J’arrête le chrono : 3 heures 59 minutes et 50 secondes !!!
Terminé, je suis allé au bout de moi-même pour atteindre mon objectif et j’y suis parvenu. C’est énorme, exténuant mais énorme ! Je ne prends pas tout de suite conscience de ce que je viens de réaliser. Cela m’a pris plus de 30 minutes, le temps de passer au ravitaillement final et de recevoir ma médaille. Et puis d’un coup, je réalise : « Je suis marathonien ». 1 an de préparation mentale et 3 mois de préparation physique. Je regarde me belle médaille avec émotion et repense à cet exploit avec une petite larme à l’œil. C’est une magnifique expérience que je viens de vivre, sportivement, ma plus belle et la plus intense. Tant sur le plan physique qu’émotionnel. Je conclurai avec ces 3 mots : JE SUIS MARATHONIEN.

Récit 1er marathon par monkira (membre) (78.234.36.xxx) le 24/10/13 à 12:53:32

Sympa ton récit et félicitations!!!
C'est toujours sympa ce genre de retours surtout pour un premier, ça donne envie.

Récit 1er marathon par (invité) (80.11.36.xxx) le 24/10/13 à 13:10:24

Félicitations pour ton 1er marathon, pour ta combativité, et pour ton récit qui est très émouvant.
Tu es Marathonien, même en un peu moins de 4h, n'en déplaise à certains.
Bravo

Récit 1er marathon par jodelariege (invité) (92.146.105.xxx) le 24/10/13 à 13:45:29

bravo pour ton marathon et ton récit très sympathique ,très vivant et comme on dit "tellement vrai" je suis d'autant plus admirative que je ne ferais jamais sans doute de marathon ,je me limite aux semis . et félicitations à tous les marathonniens

Récit 1er marathon par Doudou51 (invité) (194.59.180.xxx) le 24/10/13 à 13:52:40

Merci ;-)
@ jodelariege : Quand j'ai commencé la CAP il y un peu plus de 3 ans, je ne me voyais même pas faire un semi. et maintenant...

Récit 1er marathon par (invité) (82.247.254.xxx) le 24/10/13 à 14:01:32

Bravo pour ton premier Marathon

On par pour l inconnu , on se dit qu est ce qu on fait là. On se dit plus jamais ca ( ce fut mon cas car beaucoup de crampe ). On est fière ....
Une belle course que le marathon .
Bonne récup

Sportivement
Chris

Récit 1er marathon par dame des flandres (invité) (92.154.52.xxx) le 24/10/13 à 14:03:42


Sympa le récit de ton festin sur marathon, dis donc tout ce que tu t'es enfilé comme bouffe...
J'ai bien aimé ta vitesse de folie à la fin ;-)
Il était -1 pour le -4, BRAVO !

Récit 1er marathon par Violette (invité) (80.9.158.xxx) le 24/10/13 à 14:20:22

Très beau récit, je te félicite ;)

Récit 1er marathon par Hatz' (invité) (80.15.111.xxx) le 24/10/13 à 14:43:11

<4h résultat 3h59'50"... j'avais fait exactement la même chose pour mon premier. Ca m'impressionnera toujours d'arriver à prédire son temps à 20s près sur le départ d'un trajet de 42,195m !!

On m'aurait dit à l'époque avant mon marathon "tu verras tu feras exactement le chrono que t'as prévu 4h avant... je n'y aurais jamais cru"

Récit 1er marathon par bouape (invité) (213.39.33.xxx) le 24/10/13 à 14:46:06


parait qu'il manquait 900 mètres à reims cette année

Récit 1er marathon par (invité) (217.70.85.xxx) le 24/10/13 à 14:53:05

Encore un exibitionnistre !

Récit 1er marathon par debellemat (invité) (82.239.104.xxx) le 24/10/13 à 14:54:14

Un seul mot!!!! Bravo "marathonien"
Bonne récup!!!

Récit 1er marathon par Aseb (invité) (88.180.161.xxx) le 24/10/13 à 14:54:40

Merci d'avoir pris le temps de nous le raconter. Ça donne envie. Bonne récupération.

Récit 1er marathon par (invité) (81.14.15.xxx) le 24/10/13 à 15:03:55

sympa par contre c'était gastronomique comme marathon!

Récit 1er marathon par Doudou51 (invité) (194.59.180.xxx) le 24/10/13 à 15:09:13

C'était pour me préparer à celui du Médoc !!! ;-)

Récit 1er marathon par gibus (invité) (20.133.40.xxx) le 24/10/13 à 15:14:00

avec tout ce que tu t es goinfré, t as pris du poids pendant ces 4h ?

Récit 1er marathon par (invité) (194.126.226.xxx) le 24/10/13 à 16:04:46

Sympa comme récit/roman ! Je l'ai lu avec d'autant plus d'émotion que j'ai également fait Reims dimanche. Merci donc !

Comme bcp, je trouve que tu te prends bcp trop la tête sur la nourriture. De mon côté, 5 gels et l'eau des ravitos, pas de fringale.

"J'ai gardé une bouteille d'eau à la main car j'avais prévu un gel au km 12." Prends le au 10 ou au 15, mais ne t'embête pas à courir pendant 2 km avec une bouteille. Quelle différence à ce stade de la course de prendre le gel un peu avant ou après ?

Récit 1er marathon par Doudou51 (invité) (194.59.180.xxx) le 24/10/13 à 16:47:50

C'était mon premier et ma sortie la plus longue a duré 2h30. Je n'vais donc aucune idée de ce qu'il allait se passer après le 30ème kilomètre. Mais comme je l'ai indiqué, je ne me ravaitaillerai plus autant en solide.

Récit 1er marathon par gibus (invité) (20.133.40.xxx) le 24/10/13 à 16:53:25

et en liquide....

si t as eu besoin d une pause vidange, c que tu as trop bu !

mais c parametre est dur a regler suivant les conditions de temperature.

Récit 1er marathon par Enzo59 (invité) (37.162.161.xxx) le 24/10/13 à 17:14:42

Bravo , bonne recup même temps pour moi a mon 1er sportivement

Récit 1er marathon par fabkar7785 (invité) (88.175.220.xxx) le 24/10/13 à 17:20:26

Bravo pour ton récit. J'y étais et me retrouve parfaitement dans ta description. Félicitations pour ton chrono et d'avoir réalisé ton objectif.

Récit 1er marathon par Adrien (invité) (81.243.201.xxx) le 24/10/13 à 17:57:27

Excellent récit, j'ai revécu mon premier d'il-y-a 15 jours, c'était à peu de chose près pareil sauf que j'avais prévu 3h30 et que j'ai terminé en 3h37 car parti trop vite et trop de crampes;-)

FELICITATIONS!!!

Voilà c'est fait :-D

Récit 1er marathon par BennyCash (membre) (85.69.99.xxx) le 24/10/13 à 22:11:43

Superbe récit, je m'y suis cru...vraiment génial !

Bravo à toi pour cet objectif atteint et cette plume.

En tout cas, ça renforce mon objectif de faire mon 1er marathon en 2014 :)

Récit 1er marathon par Gilou (invité) (89.86.35.xxx) le 24/10/13 à 22:58:31

Bravo pour le récit et pour la course !

Récit 1er marathon par fabtaq51 (membre) (90.34.109.xxx) le 25/10/13 à 07:54:03

Bravo.
Tu as super bien tenu car ne perdre que 2 minutes sur le 2eme semi, prouve que tu étais prêt.

Je n'ai également pas beaucoup apprécié le passage entre le 35 et le 40eme.

Récit 1er marathon par jean michel (invité) (2.0.247.xxx) le 25/10/13 à 09:27:40

bravo pour avoir réussi et terminé ce premier marathon.
ton récit reprend exactement toute la course km après km.
si tu as apprécié les kms le long du canal, j ai trouvé ça plutôt monotone. Le passage dans la zone industrielle sans aucun public, juste quelques bénévoles pour assurer notre sécurité, était aussi compliqué.
bref, 42,195 effectué pour mon 45 marathons terminés sur autant de participations.
LE PLAISR de partager la même passion de la course à pied est toujours très communicative.
J espère que ton récit donnera l'envi à d'autre d'essayer pour rentrer dans le Grande famille des marathoniens.
récupère bien, et profite car tu as réussi quelque chose de grannd.
Un marathonien expérimenté

Récit 1er marathon par Prokofiev (invité) (171.16.208.xxx) le 25/10/13 à 10:11:27

Superbe récit, vivant et captivant, merci !
Je m'aligne, plus que jamais, sur mon premier marathon l'année prochaine !

Récit 1er marathon par zyglou57 (membre) (86.218.151.xxx) le 25/10/13 à 11:56:12

Beau récit, récupère bien et savoure !

Récit 1er marathon par Doudou51 (invité) (109.13.158.xxx) le 25/10/13 à 19:20:31

Merci encore pour vos messages. Le but était de partager ce moment mais si j'ai pu donner l'envie à certains de passer le cap, c'est cool ;-)

Récit 1er marathon par (invité) (82.229.47.xxx) le 26/10/13 à 07:27:26

Bravo pour ta performance !!

Est-ce que, durant ta préparation, tu avais inclus du gainage ?

Récit 1er marathon par easy.e (membre) (91.176.24.xxx) le 26/10/13 à 11:01:47

Bravo et joli moment d'émotion.
Et, au delà de tout, bravo pour la gestion de la course, ce n'est pas donné surtout pour un premier.

Récit 1er marathon par Doudou51 (invité) (109.13.158.xxx) le 26/10/13 à 13:31:25

@ 82.229 : abdos et gainage étaient dans mon plan mais je n'ai fait que courir pendant 12 semaines. Pour le prochain, je pense en faire un pau quand même.

Récit 1er marathon par lensoischti (invité) (93.7.121.xxx) le 26/10/13 à 13:58:43

superbe, joli partage d'exp

ca me donne envie de me lancer sur un marathon, pour le moment je suis plus sur du 10 et du semi, mais c vrai que l'exp d'un marathon doit etre sympa.

peut etre lan prochain pour moi.

Récit 1er marathon par (invité) (88.167.197.xxx) le 28/10/13 à 19:32:59

En effet, joli récit que tu nous fais partager là.
Félicitations, ami marathonien !!!

Récit 1er marathon par BennyCash (membre) (85.69.99.xxx) le 28/10/13 à 21:37:34

@lensoischti nous sommes dans la même optique !

Récit 1er marathon par lutins (invité) (2.2.235.xxx) le 28/10/13 à 21:47:08

merci pour ce super récit de ton 1 er marathon

pour l instant , je m essaie au 10 km et à améliorer mes temps minables ( 55 minutes meme si j ai quelques circonstances atténuantes :) )

l année prochaine je vais essayer d etre prêt pour 1 20 km

et mon rêve : 1 marathon et pourquoi pas celui de NY !

Récit 1er marathon par BennyCash (membre) (85.69.99.xxx) le 28/10/13 à 21:55:21

c'mon Lutins!

Récit 1er marathon par Fredrik (invité) (84.222.41.xxx) le 29/10/13 à 07:43:13

Bravo ami marathonien!
Comme toi j'ai bouclé mon 1er il y a 2 jours et si tu le permets je reviendrait poster ici le récit de mon marathon de Venise.

Récit 1er marathon par Doudou51 (invité) (109.13.158.xxx) le 29/10/13 à 08:55:55

No problem, nous sommes ici pour partager ces moments. Au plaisir de te lire prochainement...

@ lutins : j'ai bouclé mon 1er 10 km il y 3 ans en plus de 50' et tu vois maintenant.

Récit 1er marathon par yoshi (invité) (212.234.159.xxx) le 29/10/13 à 09:22:26

Ah j'envie les sensations du 1er marathon, indescriptible de stress et de bonheur à l'arrivée !!
Ca m'a donnée l'envie d'en faire un, juste pour le plaisir, ca fait un moment que j'en ai pas fait, le dernier remonte à 1 an, marathon de nice-canne, 3h44 comme dans un rêve. Bravo encore !

Récit 1er marathon par anilem54 (invité) (79.129.201.xxx) le 29/10/13 à 09:30:41

Très beau récit, on croirait parfois lire un compte-rendu de sa propre course... Incomparable cette expérience du premier marathon. Et bravo pour ton temps ! Il me reste à suivre ton exemple et passer sous la barre des 4h dans deux semaines, pour mon 2ème !

Récit 1er marathon par Arnaud (invité) (95.116.111.xxx) le 29/05/14 à 16:39:49

merci pour ce moment d emotion partagee!
le recit de ton 1 er marathon fait tres bien ressentir le combat en vers sois-meme ,montre que les plus petites erreurs ont leur prix et que l entrainement plus la volonte sont les cles de la reussite.
Respect, tu es marathonien et le merite vraiment.

Récit 1er marathon par lolo (invité) (92.154.116.xxx) le 29/05/14 à 18:17:03

Merci pour ce récit très complet, on vit la course au fil des mots!
Ca donne envie d'être marathonien.
Mon 1er marathon peut-être pour bientôt!

Récit 1er marathon par (invité) (90.84.144.xxx) le 29/05/14 à 19:34:20

Beau récit. Ça me redonne le moral pour ma préparation à long terme.

Félicitation !

Récit 1er marathon par huiy (invité) (82.67.65.xxx) le 29/05/14 à 23:41:09


petite remarque: tu n'as pris aucun sucres lent pdt ton petit dej!!
que des proteines: oeufs, saucisse(!?)... et sucre rapide: jus d'orange
ce n'est pas terrible!! meme si finalement tu as reussi ton marathon!!
bravo !

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