A lire : Débat intéressant entre grands entraîneurs

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A lire : Débat intéressant entre grands entraîneurs par (invité) (83.201.0.xxx) le 28/10/13 à 00:08:17

J'ai trouvé ce débat très intéressant (entre Brun,Martin,Riché,Braida et d'autres...) on peut le prolonger ici si ça vous dit ?

Vous pouvez retrouver la source sur la page Facebook de Bernard Brun, je précise que cette discussion est bien publique et pas privée puisqu'elle est accessible à tout le monde se connectant sur Facebook et visitant la page de B.Brun (accès public) sans pour autant faire parti des "amis FB" des intervenants de ce débat.
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Jean-Philippe Brunon Il ne s'agit pas d'une étude, mais d'une compilation statistique de 37 études. Le seul résultat intéressant est que l'optimum (statistique) constaté par cette analyse des durées d'effort des intervalles pour augmenter la VO2max est compris entre 3 minutes et 5 minutes. Ce qui coïncide précisément avec ce que préconisent certains entraîneurs comme Jack Daniels (Running) et Serge COTTEREAU...
Après c'est vrai qu'il faudrait aller plus loin: quel % de VO2, quelles récups, quel volume, ...
25 octobre, 09:10 · 2

Robert Benazet ..........le sujet est vaste !!.....
25 octobre, 09:19

Robert Benazet .........et la réaction du coureur est individuelle et portative comme "on disait à l'Armée".....
25 octobre, 09:20

Bernard Brun Cottereau? Endurance dure et douce...c'est ça?A-t-il -évolué? Daniels je ne connais pas...mais quand même puis je me permettre de dire que cela fait plus de 30 ans que je programme des 1000m en VMA et QUE JE NE SUIS PAS LE SEUL, parce que j'ai pu (et les autres aussi) constater que cela servait à quelque chose?
25 octobre, 09:20 · 2

Marcel Guerineau Il y en a qui découvre le feu au 21ème siècle!
25 octobre, 09:22 · 2

Bernard Brun ..en clair: ce qui me"gonfle" un tantinet c'est que l'on use le soleil sur quelque chose dont on a fait le tour, au risque de perdre les coureurs dans un verbiage vide de sens!
25 octobre, 09:23 · 2

Gérard Martin l'article ne veut rien dire, mais ce que je sais, c'est que les récupérations très pincées ne prouvent pas grand chose, par contre faire des récupérations plus longues entre chaque fractions, avaient prouvé une efficacité lorsque nos champions étaient largement sous les 8 minutes sur 3000 m et d'autres sous les 28 minutes sur 10000 m, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui, à part B. Tahri. 2 à 3 minutes est une bonne récupération après un 1500 ou 2000 m, et 400 m après un 800 m également. Pour des 400 m, 200 m est correct, mais 300 ou 400 m n'étaient pas incohérent, c'est ce qui se faisait dans les années 80 . Maintenant, quel part attribuée aux récupérations plus longues, et à l'entraînement global, les scientifiques veulent trouver une explication , alors que les entraîneurs constatent les progrès sur le terrain, par les performances qui s'améliorent par l'ensemble d'un programme, quantitatif et qualitatif. Mais une chose est certaine, personne ne fera passer un coureur qui s'entraîne depuis plusieurs années, de 15 km/heure de VMA à 20 km/h et encore moins à 22 km/heure, les progrès sont limités, on ne devient pas un champion, sur les récupérations, mais plutôt avec une faculté de courir plus vite ses séances de rythme.
25 octobre, 09:23 · 2

Bernard Brun Pas d'accord du tout Gérard, la récupération pincée fait partie intégrante de la VMA, affirmer le contraire est une lourde erreur. Maintenant que "avant" les coureur faisaient de la capacité lactique c'est un autre domaine...
25 octobre, 09:26

Gérard Martin Peut être, mais courir sur place 30" après un 400 m, je ne trouve pas cela efficace par rapport aux méthodes d'il y a 30 ans, c'est vrai ceux qui couraient 6 x 1000 m entre 2'30" et 2'35", récupéraient davantage que maintenant, et les chronos étaient meilleurs dans l'ensemble comme les VMA et les VO2 Max.
25 octobre, 09:31 · 2

Christophe Jalaguier Bernard, quand tu entraînes quelqu'un, tu prends en compte tous les paramètres personnels de cet individu. Aucun athlète n'est comparable à un autre tu le sais. Une recette qui marche avec l'un n'aura pas les mêmes résultats avec l'autre (c'est d'ailleurs si tu lis bien entre les lignes de ces études-compilations de performances le bémol qui précède ou suit chaque affirmation). Entraîner est un plaisir, une oeuvre au travers de laquelle deux personnes vont s'accomplir dans une relation de confiance. Si ce n'était qu'une suite de chiffres alignés dans un carnet (hélas ça l'est sans doute pour beaucoup) je ne trouverais aucun intérêt à discuter même 5 minutes avec une fille ou un gars qui a envie de progresser. Après rien n'empêche de lire ces articles tout en sachant que l'on ne va y trouver que des choses connues et sur lesquelles la plupart du temps on a un avis, sinon tranché, du moins raisonné. Qu'on le veuille ou non, il y a dans la progression de chacun une part d'empirisme qui fait aussi que nous apprenons de nos erreurs. Le rôle de l'entraîneur étant sans doute d'éviter de les reproduire (il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis). Si l'on se penche sur les 50 dernières années d'entraînement on s'aperçoit qu'on a pas trop appris, on a juste mis des mots et des justifications scientifiques sur ce que certains avaient découvert intuitivement ou par l'expérience. Les médecins ont mis à jour la VO2 max quand certains (dont Chanon) se sont mis à tracer des courbes de récupération après un test d'effort sur des cadets (dont je faisais partie), les travaux de Van Aaken sur les bienfaits de l'endurance allaient dans le même sens, encore fallait il ne pas les interpréter de travers comme les abrutis qui se sont mis à faire courir leur gamin de 12 ans sur le marathon en les prenant pour de Mozart de la course à pied!Tu veux que je te dises quel est pour moi le principal progrès du siècle dernier en matière d'entraînement? Le travail des médecins en traumatologie du sport qui a débouché sur la mise au point de chaussures technique qui ont évité 90% des pathologies qui mettaient fin prématurément à la carrière des coureurs. J'exagère? hum pas sûr? Après on a eu de tout des sorciers, des ayatollahs de la course à pied (régime dissocié, végétarismes, sophrologie, et je t'en passe...) pour en arriver fort logiquement et insensiblement vers le dopage...Bref, je crois que l'entraînement progresse en apprenant à la fois du haut niveau et de la base, seulement dans la mesure où il oblige l'individu à réfléchir sur les habitudes de vies qui sont compatibles avec l'idéal qu'il s'est fixé. L'entraîneur est là pour commencer à tracer avec lui un sillon qui se creusera au fur et à mesure... Si le mec ou la nana continue à bouffer comme un goret et à faire la java tous les jours, ça va pas être possible, s'il entre "en religion" de course à pied et devient un ascète aux oeillères plus larges que les feuilles de chou dans lesquelles sont écrits ces articles "scientifiques", ça le fera pas non plus... mais tout ça ce sont des vérités que tu connais: donc ce blabla pour te dire que JE SUIS D'ACCORD AVEC TOI!!!
25 octobre, 09:33 · 3

Gérard Martin une récupération doit aussi être "nerveuse", surtout pour une énorme majorité de coureurs plus ou moins débutants, je pense donc qu'il est bon de prendre son temps pour mieux récupérer et reproduire un effort identique au précédent.
25 octobre, 09:35 · 2

Bernard Brun Christophe:Règle N°1 de l'entraînement: L'INDIVIDUALISATION! Évident non?!
25 octobre, 09:43 · Modifié · 1

Gérard Martin Bravo Christophe pour ce long message, plein de sagesse. Comme tu dis, chaque coureur possède ses qualités et ses défauts, l'entraîneur est surtout présent, pour le faire progresser selon son envie propre et surtout pas avec des méthodes collectives mais individuelles, on ne prend pas tout le monde, de la même façon, l'intérêt est de faire progresser gentiment, tout le monde ne peut pas devenir un champion avec les méthodes de champions.
25 octobre, 09:43

Christophe Jalaguier ça pour la récup nerveuse moi j'ai ma recette après les séances. Courir a toujours été pour moi une fête qui se continue au-delà de l'heure que tu peux passer sur un stade, j'ai toujours donc vécu en harmonie avec cette idée (qui n'est pas une philosophie). Après si on parle de récupération nerveuse entre deux répétitions, ça veut peut être dire qu'on ne s'est pas mentalement préparé à l'effort qu'on va demander à son corps, et là il vaut mieux effectivement stopper la séance! C'est toujours une éventualité que j'envisage pour moi ou pour ceux qui me font confiance...
25 octobre, 09:43 · 2

Gérard Martin oui.
25 octobre, 09:44

Bernard Brun Gérard:" prendre son temps" bien beau mais efficace?
25 octobre, 09:45

Gérard Martin Quand je dis prendre son temps, c'est simplement multiplier par 2, le temps de récupération, 30" = 1 minute, 45" = 1'30", 1' = 2', 1'30" = 3', en fonction des distances et de l'intensité de l'effort demandé et de ce que l'on constate sur le terrain au niveau de la souffrance, je préfère 6 x 1000 m de 3' à 2'55" que de 2'55" à 3'10" pour finir, l'efficacité est dans la construction de la séance et ce que le coureur en retire comme satisfaction.
25 octobre, 09:50 · Modifié · 2

Gérard Martin Bref, chaque coach, a sa méthode, l'essentiel est de faire progresser au niveau des performances, on ne doit pas dire, tu vaux tel perf, mais tu as amélioré ton record personnel et tu peux encore faire mieux.
25 octobre, 09:53 · Modifié · 2

Bernard Brun Quoi? En VMA si j'ai bien compris pour un effort de 30" tu fais récupérer 60"? C'est ça? Je t'affirme donc que ce n'est pas de la VMA.
25 octobre, 09:53 · 4

Bernard Brun Bref d'accord chacun SA méthode, mais cela n’empêche pas de parler de la MÊME chose, or ici non, Gérard tu parles de capacité lactique alors que l'objet de l'article était la VO2MAX...
25 octobre, 09:56

Gérard Martin Non, Bernard, tu as mal compris. Je multiplie le temps de récupération, une récup pincée est de 30" pour un 300 m ou un 400 m par exemple, donc pour moi 1 minute au lieu des 30", ce qui était comme cela il y a 30 ans.
25 octobre, 09:57

Bernard Brun Gérard je crois t'avoir compris.
25 octobre, 10:00

Gérard Martin La VO2 max, ne peut plus vraiment évoluer à partir d'un certain âge et d'une certaine pratique, par contre la capacité lactique peut être améliorée par l'entraînement comme la VMA, à partir du moment où l'on peut gagner des secondes sur un 3000 m.
25 octobre, 10:00

Bernard Brun ?
25 octobre, 10:00

Gérard Martin Bref, je reste avec mes convictions acquises durant plus de 40 années sur le terrain, et des centaines de records améliorés dans des proportions plus que satisfaisantes, pour moi c'est simple, un coureur progresse ou pas, s'il progresse : il bat ses records, s'il végète, il reste égal à lui même , ce qui est pas si mal, et s'il régresse, c'est qu'il n'a plus de marge de progression, qu'il ne veut plus s'investir, qu'il est trop vieux, ou qu'il à un mauvais coach, à lui de choisir une solution.
25 octobre, 10:05

Denis Riché Il y en a quand même qui sont chercheurs et qui pensent que la réponse à l'entraînement est génétique.... et découvrent que l'entraînement fait progresser. Une question qui se pose est celle-ci : est-on sûr dans toutes ces études, que les gens couraient vraiment à une allure correspondant à leur VMA. Parce que des intervalles de 3 à 5 mn à allure VMA.... Il faut se les carrer. Et mangeaient-ils tous la même chose? Au-delà de cela, les méta-analyses me gonflent. On compare les carottes et les navets et on a les mêmes en nutrition, où o e arrive à conclure que les anti-oxydants tuent et que les "omgéa 3" sont dangereux. Un prof de fac à Jussieu (nobélisable 30 ans après) disait que les méta-analyses sont une erreur conceptuelle car elles considèrent comme harmonieuses des données qui ne sont pas comparabLes entre elles, pur leur faire dire 'importe quoi... Cà n'a pas changé.
25 octobre, 10:09 · 7

Bernard Brun Le souci mon cher Denis est que "ces gens " là ont "pignon sur rue"!
25 octobre, 10:14 · 1

Gérard Martin Ce que je veux surtout dire, c'est que s'il n'y a aucune amélioration sur 1500 m ou 3000 m ou 5000 m, il n'y a plus de progression sur la VO2 Max, ni sur la VMA, par contre on peut encore progresser sur l'endurance. Combien de coureurs ont atteint leur limites physiologiques, tout le monde arrive tôt ou tard à son optimum, il ne sert à rien de faire croire à l'impossible, on voit bien où cela mène. Non, il y a une limite à tout.
25 octobre, 10:15 · 2

Gérard Martin Oui, Denis, c'est génétique, mais l'entraînement fait progresser jusqu'à une certaine limite, même si l'on admet que les records seront toujours améliorés par de futures générations, pour me moment les limites sont pour certains records du monde qui ont la peau dure. Les 2 heures au marathon, ne sont pas pour demain. Et mélanger les choux et les navets, c'est aussi mélanger les dopés et les coureurs 100 % naturels. Pour des 1000 m à allure VMA, oui c'est possible, 2'45" sur 1000 m pour un coureur capable d'être sous les 8'15" sur 3000 m, par contre 4 minutes cela devient plus difficile, et 5 minutes c'est trop.
25 octobre, 10:24

Denis Riché C'est le terme d'endurance qui est inapproprié ici... C'est un progrès de nature musculaire et éventuellement dans le registre du métabolisme lactique qui peut expliquer la progression en demi-fond chez un coureur qu conserve la même VMA (si tant est qu'on en soit sûr, car encore faut-il savoir ce qu'on mesure, comment, dans quelles conditions et quel test le permet, mais c'est une autre histoire...) . Quand on dit que les performances sur ces distances sont CORRELEES à la VMA çà veut dire qu'elles en dépendent beaucoup, mais pas exclusivement. Des études finlandaises ont montré que les séquences de course à allure VMA (ou >) amélioraient "l'économie gestuelle", c'est-à-dire tout bêtement l'aptitude à fournir davantage de travail avec la même quantité d'oxygène.. et donc à aller plus vite. C'est pour cela que Bernard prône la pratique des éducatifs, des côtes et est aussi vigilant aux temps et à la qualité de la récupération.
25 octobre, 10:24 · 5

Denis Riché que veut dire "c'est génétique", on parle de gène ou d'épigénèse? D'un capital immuable ou des adaptations qui permettent d'exprimer un potentiel? Je veux dire par là, si un scientifique parle de "génétique" il doit expliquer en quoi telle séquence de course influe sur tel gène, comment et combien de temps? Sinon le "c'est génétique" rappelle le "c'est psychologique".. qu'on entend si souvent en congrès de médecine...
25 octobre, 10:27 · 3

Gérard Martin Bien entendu Denis, la gestuelle doit aussi être améliorée par l'entraînement, en côtes et en sur vitesse et par des éducatifs, multi bonds, fentes etc...L'économie de course est capitale pour assurer une progression.
25 octobre, 10:29 · 1

Bernard Brun Je prône le qualitatif plutôt que le quantitatif. Le qualitatif en VMA on devrait savoir ce que c'est..mais malheureusement..... Le qualitatif dans les côtes et ailleurs est fondamental, mais bien difficile à faire entendre...
25 octobre, 10:29 · 2

Denis Riché Extrapolons hors du monde du sport : La bêtise est-elle génétique ou adaptable? Bon allez, je vous laisse, je n'ai plus assez d'endurance pour ce genre de débat....
25 octobre, 10:31 · 3

Bernard Brun Oui Denis se cacher derrière le "génétique" et le "psychologique" est une position bien confortable!!!
25 octobre, 10:31 · 1

Gérard Martin Ce sont des termes utilisés, mais personne ne doit se cacher, Mimoun disait qu'il était champion olympique dans le ventre de sa mère, c'est une image, mais en tous cas il l'est devenu, il l'avait dans ses gènes et dans son mental. Lorsque l'on à 20 km/heure de VMA, on court des 300 m , des 400 m ou des 500 m à 20 km:heure, pour les autres distances, on court à un certain pourcentage de cette VMA, au dessus ou en dessous, c'est l'art de bien s'entraîner en constatant les progrès réalisés en compétition, et si ce n'est pas le cas, on a TOUT FAUX.
25 octobre, 10:39

Gérard Martin La bêtise comme l'intelligence sont adaptables, on le devient au fur et à mesure, Mais il y aura toujours une part de génétique, qui vient des parents ou des arrières parents.
25 octobre, 10:45

Gérard Martin bon, allons courir un peu, cela nous changera.
25 octobre, 10:46

Benoît Braïda Jack Daniels (Running) est un coach légendaire outre-atlantique, à l'influence considérable, qui a entraîné une bonne proportion des meilleurs athlètes US du 800m au marathon ces +40 dernières années, on peut citer notamment Jim Ruyn, Joaquim Cruz, Joan Benoit et Alberto Salazar, entre autres et des non moins célèbres. Et c'est également un des principaux chercheurs en physiologie de la 2nde moitié du XXe siècle avec des travaux pionniers notamment dans le domaine de l'entraînement en altitude (c'est lui qui a introduit également le concept d'économie de course), qui sont pour certains toujours aujourd'hui des références en la matière. C'est le seul exemple que je connaisse de double-casquette accomplie : grand chercheur, et grand coach de terrain à la fois. Avant cette "méta-étude", il avait déjà établi de son côté, avec l'expérience accumulée sur des centaines de coureurs sur le terrain et en labo, que le format d'intervalles qui convenait le mieux pour développer le VO2Max était des intervalles de 3 à 5', courus à l'allure de son record sur 3k à 5k (donc en-dessous de VMA bien sûr), et avec des récups longues (évidemment, en tant que coach, il lui arrivait d'avoir à infléchir cette règle en fonction du coureur). Exactement la conclusion à laquelle Gérard est arrivé de son côté, mais aussi Serge Cottereau en France.
25 octobre, 17:23 · Modifié · 2

Franck Drilholle rien ne sert de lire, il faut courir à point ... avec le livre de Bernard Brun ... et les assiettes de Denis Riché
25 octobre, 12:50

Gérard Martin Sur ma page FB, j'ai aussi écrit un article, sur ce sujet.
25 octobre, 13:20

Bernard Brun Merci Benoit pour ton commentaire. Je ne connais pas les travaux de Daniels et il me faudrait voir en détail qu'est ce qu'il propose, car trop souvent on réduit les choses à un moment précis de la saison.Je suis surpris néanmoins que courir à l'allure d'un 3000m pendant 3 à5' avec des récup longue puisse amener à une amélioration de la VO2Max. Je connais mieux ce que propose Cottereau depuis des lustres...
25 octobre, 13:26

Cent Quarante Finalement tout se sait depuis très longtemps. On se demande bien pourquoi certains alors écrivent encore des livres ou des articles.
25 octobre, 13:41 · 1

Jonathan Bernard "Au-delà de cela, les méta-analyses me gonflent. On compare les carottes et les navets et on a les mêmes en nutrition, où o e arrive à conclure que les anti-oxydants tuent et que les "omgéa 3" sont dangereux. Un prof de fac à Jussieu (nobélisable 30 ans après) disait que les méta-analyses sont une erreur conceptuelle car elles considèrent comme harmonieuses des données qui ne sont pas comparabLes entre elles, pur leur faire dire 'importe quoi... Cà n'a pas changé."

Je ne suis pas d'accord. Une méta-analyse est une méthode, avec ses défauts et ses qualités, comme toute méthode. Le problème ici n'est pas la méta-analyse parue dans PLoS One, mais la vulgarisation qui en est faite et qui est peu intelligible (et c'est hélas trop souvent le cas). Le mieux dans ce cas est de se référer à l'article original, qui est censé expliquer sa méthode. Une méta-analyse répond à des standards méthodologiques pour répondre à un objectif précis. On peut totalement y mettre des carottes et des navets, si on s'intéresse aux légumes. Si on s'intéresse aux carottes, on peut y mettre des petites carottes et des grandes carottes.
Par ailleurs, il n'existe aucune méta-analyse CAPABLE de CONCLURE que les anti-oxydant tuent ou que les oméga 3 sont dangereux. Et s'il en existe qui suggèrent cela, j'aimerais bien en avoir les références.
25 octobre, 14:20 · 4

Gérard Martin Cent Quarante, c'est pour contre dire les affirmations de ceux qui disent le contraire, donc on a pas fini d'écrire, alors que tout se sait depuis des lustres, quand on veut parler des erreurs du passé et prouver que l'avenir sera meilleur, il faut des preuves
25 octobre, 16:01

Jean-Marc Bordus OK ! des intervalles de fortes intensités avec 3 à 5' plus long que les moins efficaces mais sans être rigoureux avant de le devenir. Simple, demain je m'y remets.
25 octobre, 16:12 · 1

Gérard Martin A 53 ans cela risque d'être un peu juste, pour rectifier le tir.
25 octobre, 16:19

Benoît Braïda Bernard : j'ai cité Daniels car c'est le plus emblématique, mais cette forme d'entraînement pour le développement de la VO2Max est toujours ce qui fait actuellement consensus et est prôné par une large majorité d'entraîneurs aux US. A noter que la-bas la VMA et le concept de travail de VMA tel qu'on le conçoit ici est très peu utilisé. Cela avec un "revival" de demi-fond et fond US (et un grand fond qui se tient bien) ces dernières années au niveau élite, sub-élite et amateurs très investi (pour la "masse" des coureurs amateurs c'est tout autre chose, mais la question relève plus de questions sociologie et de "santé publique" je dirais...).
25 octobre, 17:29

Bernard Brun En clair ils font quoi?
25 octobre, 17:32

Benoît Braïda Cent Quarante : ce n'est pas non plus tout à fait exact, toujours pour en rester aux US l'élite des marathonien d'aujourd'hui ne s'entraîne plus tout à fait non plus comme les Bill Rodgers et autres Frank Shorter. Mais le changement n'est pas vers plus d'intensité (intensité globale oui, mais pas intensité des répétitions)... Les Rogers and co faisaient énormément de compétitions courtes (haute intensité), supportées par beaucoup de kilomètres très lent (relativement pour leur niveau), c'était la base de leur entraînement marathon. Aujourd'hui, un accent beaucoup plus fort est mis sur le volume des intensités intermédiaires, encadrant l'allure marathon. C'était aussi la recette de Radcliffe, et des marathoniens du groupe Canova pour donner 2 autres exemples hors-US.
25 octobre, 17:32

Bernard Brun Re en clair ils font quoi?
25 octobre, 17:34 · 2

Benoît Braïda Ben ce que j'ai mentionné + haut : fractions longues (3 à 5', jusqu'à 6' suivant les entraîneurs), à allure ~5k, avec récups longues (allant de la moitié du temps d'effort (Te) à Te-1') pour le développement de la VO2Max. Complété, chez Daniels, pour ce qui est du travail d'économie de course, par des répétitions courtes (200 à 400m, voire 800m pour prépa 1500m à 5k) à allures autour de son record sur le mile typiquement, mais là aussi avec récups longues jusqu'à 4 fois le temps d'effort (donc ce n'est pas de la VMA courte/moyenne). Beaucoup d'entraîneurs utilisent aussi en complément le travail en côtes courtes et moyennes (toujours pour le développement de la VO2Max et/ou de l'économie de course). Conceptuellement, ils séparent souvent dans leur approche les formes d'entraînements visant à développer la VO2Max, des formes visant à développer l'économie de course, alors que la VMA englobe les deux sans distinction. Voilà pour les principales différences.
25 octobre, 17:43

Florian Theophile Ils font quoi ? Ils mangent Mc do et s'entrainent comme des dingues pour éliminer toutes les saloperies qu'ils ont ingurgités la plupart des universitaires ne connaissent même pas leur VMA, ca ne les empêchent pas de courir vite pour autant !
25 octobre, 17:44

Benoît Braïda Pour ce qui est de la période spécifique en prépa marathon, ce que j'ai mentionné dans mon post plus haut : beaucoup de bornes encadrant l'allure marathon, souvent sur des gros blocs ("tempo runs").
25 octobre, 17:44

Florian Theophile http://www.coolrunning.com/.../the-anatomy-of-a-medal.shtml
25 octobre, 17:45

Benoît Braïda Florian Theophile : je parle bien sûr, comme déjà précisé, des coureurs élite, sub-élite, et amateurs très investi, qui peuvent avoir une hygiène de vie en avance sur beaucoup de leurs équivalent européens (cf le livre "Eat and Run" de Scott Jurek par exemple), et pas de la "masse" qui est dans une situation et a des finalités toutes autres. Il y a un fossé immense qui sépare ces deux types de populations la-bas, encore bien plus que chez nous.
25 octobre, 17:46 · 1

Florian Theophile Bernard voici un article sérieux qui devrait t'intéresser. Ecrit par l'entraineur de mon ancienne fac, attention toutefois le gros de l'entrainement est réalisé en altitude.
25 octobre, 17:46

Cent Quarante Ce que j'ai écrit était teinté d'ironie.
Perso, je dis vive les milliers d'études scientifiques ! Vive les centaines de bouquins sur la course à pied ! Vive les centaines (?) de méthodes d'entrainements !.

Il n'y a pas que des experts en course à pied...

Il y a aussi un paquet de coureurs qui aiment, par eux-même, tester des séances, s'amuser, faire des erreurs, changer radicalement leur entrainement habituel, lire des bouquins sur la course à pied, des magazines, des articles scientifiques, etc...

Et si le plaisir de courir n'était pas aussi d'expérimenter soi-même et de prendre le temps de se découvrir. Loin de ce principe de rentabilité, productivité qui inonde ce monde.
25 octobre, 17:54 · 2

Robert Benazet ......des chercheurs anonymes.....qui y trouvent leur plaisir.....pourquoi pas !!
25 octobre, 18:01

Florian Theophile Justement je peux t assurer que les américains que je connais se prenent peu la tête sur le contenu des séances comme tu le laisse entendre
25 octobre, 18:13

Bernard Brun Merci Florian! Malheureusement je ne connais pas l'anglais...le peu que j'ai pu comprendre me laisse à penser que je pourrais être un bon entraîneur américain...car ce que je prône ne me semble pas éloigné du tout d'eux...
25 octobre, 18:40

Pierre-Jean Vazel Deena Kastor VO2max 81.3 ? (cf The anatomy of a medal)
25 octobre, 18:43

Bernard Brun Hum...
25 octobre, 18:55

Bernard Brun ..près de 22km/h à VMA...
25 octobre, 18:56 · 1

Benoît Braïda D'ailleurs la 3è édition du "Daniels' running formula" sort normalement début 2014, avec une traduction française qui suivra... La langue ne sera alors plus un problème
25 octobre, 20:51 · 1

Pierrick Krupa rhooo je me le suis taper en anglais!!!!! heureusement que ce Mr est passionnant! comme le débat suivant.
25 octobre, 21:07

Pierrick Krupa En france faudrait avant tout expliquer quel entrainement est plus ou moins néfaste improductif voir dangereux.C est comme les champignons avant la cueillette vaut mieux connaitre les toxiques qu essayer de tout apprendre...
25 octobre, 21:11 · Modifié

Pierre-Jean Vazel L'entraînement existe-t-il sans ses facteurs socio-économico-culturo-géographico-politiques dans son contexte historique? Dis-moi d'où tu parles, je te dirai comment tu t'entraines.
25 octobre, 21:20 via mobile

Bernard Brun Alors donc dans notre pays le quantitatif prend le pas sur le qualitatif pour des raisons inéluctables?
Hier, à 05:42 · 1

David Stockmer déja l'entrainnement c'est bien , les aides auprès des jeunes c'est mieux !
Hier, à 07:21

Gérard Martin Non, il faut trouver un bon équilibre entre les 2, la quantité mais avec de la qualité et la qualité en conservant sa vitesse et en travaillant sa résistance.
Hier, à 08:54

Pierre-Jean Vazel Bernard, je crains qu'on va en avoir encore pour longtemps.
Hier, à 09:05 via mobile · 1

Pierrick Krupa j ai jamais compris ce truc quantité qualité.c est simple si trop de quantité ça marche pas si trop de qualité ça marche pas non plus,de la quantité peut être de la qualité!!Oui il faut trouver un juste milieu et encore et encore une fois observer comment l entrainé va réagir à différentes stimulation pour ajuster le programmes.La méta analyse a quand meme un peu de sens elle montre qu il y a plus de chance d améliorer ça VO2 max sur de l intervalle long.En aucun cas ils évoquent avoir fait la découverte d une nouvelle méthode d entrainement et pour l instant la science est juste la pour expliquer comment des entrainements empirique mais avec beaucoup de bon sens ont réussi.La science explique confirme.C est un support pour l entraineur pas la formule magique.
Hier, à 09:07

Gérard Martin Exactement. La quantité c'est le foncier, l'endurance et l'endurance active ainsi que du "seuil", la qualité c'est d'entretenir sa vitesse de base et sa VMA, et faire grimper son VO2 Max jusqu'à 25/28 ans, après c'est trop tard.
Hier, à 09:12

Pierrick Krupa Je suis d accord Gerard rien à dire.Ce que je veux dire c est qu une personne qui a passé une majorité de son temps s à faire de l entrainement à haute intensité vma CAL comme on voit souvent sur nos stade au début du mois de septembre!! cette personne y gagnera surement à faire simplement de long footing tout les jours.ça serait donc de la quantité mais qui in fine sera très bénéfique donc de la qualité.
Hier, à 09:17

Gérard Martin De l'endurance bien construite est en même temps qualitatif, c'est ce qui permet d'être solide sur ses appuis, car un footing peut être progressif, on part de l'endurance fondamentale (comme au KENYA), puis de l'endurance active à 80/88 % de sa FCM ou 75/83 % de sa VMA, puis du "seuil" , sur les 20 dernières minutes (l'allure que l'on peut tenir sur une heure), c'est bien ce que j'appelle de la quantité/qualité. Bon pour la saison de cross.
Hier, à 09:25

Pierrick Krupa bon pour tout!!!
Hier, à 09:27

Pierrick Krupa Cabral un entraineur Portugais avait pour habitude de fair un 10Km en progressif avec de l endurance active petit à petit vers "le seuil anaerobie" et finir à vma.Il avait aussi de très bon résultat avec des coureurs de 1500M.COMME QUOI les séances on les connait tous il suffit d aller sur le web maintenant savoir bien les quantifiés à quel moment dans quel but c est une autre affaire.
Hier, à 09:51 · Modifié · 1

Jonathan Bernard Euh...
Pour info, la méta-analyse regroupe 40 études dont les participants avaient entre 18 et 45 ans, et une activité physique initiale allant de sédentaire à "sportif de loisir". L'entrainement durait 6 à 13 semaines à raison d'au moins 3 séances par...Voir plus
Hier, à 11:36 · Modifié · 2

Pierrick Krupa exact!!! c est le débat qui part dans tout les sens pas la meta analyse. Neanmoins ça reste très interréssant.
Hier, à 10:04

Jean-Paul Blésès Pour être scientifique et avoir fréquenté des collègues dont le seul but était de "publier le plus possible", j'ai constaté que 80 à 90% des articles publiés, en principe contrôlés par d'éminents comités de personnes renommées, sont médiocres, souvent inexploitables, parfois mensongers...C'est la course au nombre de parutions annuelles...
Hier, à 12:05 · 1

Jonathan Bernard Oui, vu qu'on est jugé sur ça... Chacun son dopage !

A lire : Débat intéressant entre grands entraîneurs par jecoursplusvitequemonombre (invité) (80.12.110.xxx) le 28/10/13 à 08:42:31

interessant en effet: il n'y a pas de théorie parfaite.à chacun sa vision selon ses capacités,sa personnalité,son vécu et ses envies

A lire : Débat intéressant entre grands entraîneurs par Serge92 (membre) (82.124.15.xxx) le 28/10/13 à 10:53:28

Sympath ce petit échange.....BBen et GM ....bravo....que sont devenues nos chères séances de 30/30 pour tous......qui révolutionnaient l'art de faire progresser tout au long de la saison VO² Max.......?

A lire : Débat intéressant entre grands entraîneurs par 4h25 (invité) (2.14.108.xxx) le 28/10/13 à 11:15:10

Il eut fallu inviter aussi V. Billat ... Cela aurait corsé les échanges et j'aurais bien aimé lire son argumentation face à ses détracteurs ...

Mais c'est très intéressant. Merci pour le fil

A lire : Débat intéressant entre grands entraîneurs par (invité) (90.47.166.xxx) le 28/10/13 à 11:18:58

Bernard Brun... 30" à VMA et 1' de récup c'est du lactique, ben voyons! même plus vite c'est mixte aérobie/anaérobie lactique et alactique, envoyez le en formation.

A lire : Débat intéressant entre grands entraîneurs par Serge92 (membre) (82.124.15.xxx) le 28/10/13 à 11:20:56

....:-)

A lire : Débat intéressant entre grands entraîneurs par (invité) (90.80.43.xxx) le 28/10/13 à 11:26:55

Ce que j'en retiens, c'est les divergences de pratique de tout ces grands entraineurs. Bernard Brun restant classiquement sur une approche plutôt qualitative, et son palmarès en tant qu'entraineur plaide plutôt pour lui. Je note aussi qu'il considère que la présentation succinte de l'entrainement Jack Daniels n'est pas fondamentalement différente de son approche, même si effectivement les durées de récup préconisées ne sont pas les mêmes.

A lire : Débat intéressant entre grands entraîneurs par (invité) (90.80.43.xxx) le 28/10/13 à 11:32:38

Ce que j'en retiens, c'est les divergences de pratique de tout ces grands entraineurs. Bernard Brun restant classiquement sur une approche plutôt qualitative, et son palmarès en tant qu'entraineur plaide plutôt pour lui. Je note aussi qu'il considère que la présentation succinte de l'entrainement Jack Daniels n'est pas fondamentalement différente de son approche, même si effectivement les durées de récup préconisées ne sont pas les mêmes.

A lire : Débat intéressant entre grands entraîneurs par (invité) (90.47.166.xxx) le 28/10/13 à 11:35:57

Faut bien qu'il se refasse un peu, un peu de ripolin ça ne fait pas de mal.

C'est quoi la "qualité"? l'endurance c'est de la qualité, l'endurance aérobie aussi.

A lire : Débat intéressant entre grands entraîneurs par Serge92 (membre) (82.124.15.xxx) le 28/10/13 à 11:38:13

"même si effectivement les durées de récup préconisées ne sont pas les mêmes."
......et c'est donc vraiment une approche différente.....tu n'as qu'à tester par toi-même...

A lire : Débat intéressant entre grands entraîneurs par (invité) (81.255.131.xxx) le 28/10/13 à 11:52:12

La qualité, ce sont les séances de fractionné, donc les allures à partir du seuil.

J'ai déjà testé sur les durées de récup, et pour moi le plus efficace sur la récup c'est de la faire à mon allure de footing ou très légérement en dessous, soit environ 12 km/h (et je monte même parfois jusqu'a 13.5/14 km/h sur les séances de suil quand je suis en forme)tout en restant sur des récup courtes, et pas à 6/7 km/h, et d'ajuster la durée de récup en fonction des sensations (avec éventuellement une petite dérive mesurée de la durée de récup entre les fractions durant la séance), l'objectif étant de faire toutes les repet à la même allure, voire les dernières un peu plus vite. Sur les fraction rapides, l'allure est en conséquence un peu moins élevée que si je récupérais à 6/7 km/h, mais ca me réussit plutot bien en compet.

A lire : Débat intéressant entre grands entraîneurs par Serge92 (membre) (82.124.15.xxx) le 28/10/13 à 11:55:32

pour la récup 2 paramètres à prendre en compte ... la durée et la vitesse.....

A lire : Débat intéressant entre grands entraîneurs par (invité) (178.251.161.xxx) le 28/10/13 à 12:24:13

ou peut on trouver cette compilation de 37 etudes ?
pour la discussion, je ne la retrouve pas sur FB

A lire : Débat intéressant entre grands entraîneurs par jp75018 (membre) (82.224.218.xxx) le 28/10/13 à 12:57:00

L'original est là : http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0073182

(la traduction en Français est partielle et très approximative).

JP

A lire : Débat intéressant entre grands entraîneurs par Gordon (invité) (82.228.123.xxx) le 28/10/13 à 16:10:14

- Beaucoup de choses ont déjà été écrites en matière d'entrainement. Trop peu s'appuient sur des échantillons suffisamment étendus pour en tirer des conclusions définitives et chacun reste un peu sur ses convictions. - C'est un peu ce qui est écrit ci-dessus avec toutefois de une grande hétérogénéité dans la qualité des interventions qui vont du monsieur qui dit tout et son contraire à celui qui balance des phrases toutes faites (ou encore dont la logique échappe à beaucoup).
Seul B. Brun est droit dans ses running.

- J’ajouterai aussi la qualité de l'intervention de Christophe Jalaguier qui soulève le problème du diagnostic (de l'évaluation diagnostic comme disent les enseignants d'EPS). Dans ce domaine peu de pistes ont été ouvertes, la VMA en est une. C. Delerue en a ouvert une autre avec son test paliers. Trop souvent nous oublions l'athlète, ses qualités, ses défauts, les orientations de travail.
Personnellement dans les plans que je diffuse, il y a pour certains des récup courtes, parfois longues, parfois actives, etc...et puis j'oubliai aussi de prendre en compte la distance visée dans les plans. On n'entraine pas quelqu’un sur un 3000 comme sur un 10000 comme il est écrit plus haut.

A lire : Débat intéressant entre grands entraîneurs par (invité) (90.47.166.xxx) le 28/10/13 à 17:36:21

Brun n'a jamais été droit nulle part, même avec ses athlètes (demande à Pantel), quand à Delerue il a défoncé des portes ouvertes.

A lire : Débat intéressant entre grands entraîneurs par Gordon (invité) (82.228.123.xxx) le 28/10/13 à 20:28:19

- Brun est droit dans ses bottes au sujet du coaching. Je me moque bien du reste et en particulier de ses relations avec les autres. Il a du caractère, c'est tout. Nous ne sommes pas là pour décrire faire un exposé sur les relations sociales de Brun...tu es hors sujet, mon pauvre !

- Pour Delerue, qui a parlé avant lui de test paliers ? J'attends tes réponses d'athlète averti !

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