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Profil trail court ou long? par Matthieu (invité) (193.190.65.xxx) le 21/01/14 à 10:44:53
Bonjour,
Je fais du trail depuis 8 mois et les résultats sont plutôt bons. J'ai donc décider d'intensifier un peu mon entrainement et de me mettre de nouveaux défis.
Pour l'instant j'en suis resté à des trails de moins de 30km mais je suis tenté par les trails + longs. Ma question est la suivante: y a t-il un profil "trailer courte distance" différent du profil "trailer longue distance"? Autrement dit, comment savoir lequel me convient le mieux?
Merci de vos réponses,
Profil trail court ou long? par Marathon Man (invité) (193.252.157.xxx) le 21/01/14 à 14:29:38
Eh ben, tu esaies et tu verras bien!!!!!!
Profil trail court ou long? par (invité) (109.0.152.xxx) le 21/01/14 à 14:31:50
Le trail se joue énormément dans le mental. Comme on est pas dans ta tête, il nous est difficile de te conseiller.
Donc oui je confirme, si tu es tenté: essaye!
Profil trail court ou long? par (invité) (217.70.85.xxx) le 21/01/14 à 14:43:04
il faut plusieurs années pour devenir un coureur longue et ultra longue distance donc tu es un randonneur=>wwww.randodesalpes.com/jemelapete
Profil trail court ou long? par Bikoon (membre) (194.98.79.xxx) le 21/01/14 à 14:43:50
Je nuancerais les propos d'invité 109 : l'ULTRA trail a le mental comme composante importante.
Le trail court, non.
Si tu es un coureur rapide, tu courras vite sur trail ;o) (modulo un entraînement adapté).
Sinon je rejoins l'avis général : il faut tester :o)
Bikoon_du_trail_15_km_à_l'ultratrail_180_km
Profil trail court ou long? par (invité) (204.45.134.xxx) le 21/01/14 à 15:45:09
amha il faut tester mais de toutes façons trails + longs donc entrainements + longs
Profil trail court ou long? par Matthieu (invité) (87.67.245.xxx) le 23/01/14 à 07:39:00
Merci pour vos réponses. L'entrainement ne me fait pas peur (j'en suis à 5/semaine). Quand je parlais de long, je ne parlais pas d'ultra de 160 bornes. Ca je ne me sens pas encore pret.
Je vois des gars qui cartonnent en trail court et je me demande ce que ces mêmes types feraient sur longue distance. QU'est-ce qui les empêcherait de performer aussi sur du long?
Profil trail court ou long? par (invité) (77.207.110.xxx) le 23/01/14 à 07:47:39
Rien n'empêche un bon sur Trail court à l'être tout autant sur Trail long. La VMA est un bon juge de paix et elle ne diminue pas avec la distance.
Le problème du long c'est que, justement, c'est long; il fait accroître le volume et que ça induit davantage de temps mais aussi de fatigue et de risque de blessure.
Profil trail court ou long? par Bikoon (membre) (194.98.79.xxx) le 23/01/14 à 10:19:17
Comme dit précédemment, rien n'empêche un coureur à être performant sur trail court comme sur trail long, voire ultra.
Maintenant, en long et a fortiori en ultra, de nombreuses autres composantes que les "simples" qualités physiques interviennent :
- gestion du matériel
- gestion du sommeil (comprendre "absence de")
- gestion de l'alimentation
- gestion de la météo
- ...
Bikoon
par Jéjé (invité) (2a02:842a:51c0:d101:540e:70b6:7e91:xx) le 29/09/25 à 17:26:19
Une nuance au message de "77.207.110.xxx".
Plus c'est long, moins la Vo2Max est prédominante dans la performance.
Bien entendu, elle reste relativement importante, surtout pour les meilleurs, mais beaucoup d'autres facteurs gagnent en importance par rapport aux distances plus courtes.
par (invité) (2001:861:4447:c000:fd4a:d317:1809:xx) le 29/09/25 à 18:12:17
Tu déterres cette discussion, mais ça n'est pas pour noter la contrepèterie.
Désolant.
par Contre pet (invité) (2a0d:e487:318f:7a42::1173:xx) le 29/09/25 à 18:54:21
Plusieurs courses pour un seul but.
Voici enfin la date du départ de la course le 23/10/2024 nous n’avions pas le choix dans la date. Mon épouse et moi habitions des gîtes, elle ouvre une bouteille de vin blanc bien frais pour boire à ma santé, c’est une fine appellation, elle débouche en riant, elle a toujours aimé avoir le goût du blanc dans la bouche avant le départ d’une épreuve sportive. Quelques temps après nous voici dans le bus qui nous emmène à Saint-Pierre, ça pue dans le car, deux femmes âgées fument à coté de nous, ces dames nous dérangent, le reste du voyage se passe sans encombres.
Arrivés sur le lieu du départ nous apercevons des tentes à foison, nous faisons la queue pour les dossards, on s’ennuie dans la file, ça me rappelle le comptoir des fous à la Réunion, ensuite direction la Pasta partie et je vois la cuisinière couper les nouilles au sécateur, chouette, je vais me faire des nouilles encore, elle me dit goûtez les flancs, goûtez nos farces nous avons aussi des petits pois pour dîner, nous décidons ma femme et moi de manger ensemble car il faut être peu pour bien dîner, ce petit camp n’est pas si désagréable à la longue.
22 heures direction la ligne de départ, il nous faut avoir le courage du but, les coureurs en piste parlent à peine, le speaker égrène les secondes puis c’est le départ tant attendu, 22 heures 30’ le cri d’une population, le goût de Mont Blanc, mon copain sort le gros Bob de la zone, lui qui vient de sa campagne, il aime le sport en ferme, il a le sang qui bout il regrette l’absence de biche dans la Crète, Antoine il se mouche.
Les kilomètres s’égrènent, le vent est trépidant et les bancs sont vidés, les joues semblent cuire, la nuit tombe vite et les frontales s’allument, nous montons à Textor, arrivés en haut nous passons de la crête à l’abîme, nous arrivons à un ravito ou deux carrioles sans mulets était là dans lesquelles étaient entassées des piles de boites et une cuvette pleine de bouillon, une bénévole me tend un bol de soupe et me dit « voulez vous boire ça vite » et rajoute « courez mon bon », je m’exécute et repart aussitôt.
Arrivé à Cilaos, je vais voir les soigneurs car j’ai mal aux pieds, la podologue me mouille les cors et s’est souillée les mains, me met de la pommade et me dit « essuie ça vite et bien », je compte les fils et les ampoules et je gémis sans lutter, j’aperçois mon copain Bob un peu plus loin, il en perdait sa belle mine je vais le voir et lui dit qu’il est bon de ne pas se quitter car il y a si peu de mecs pour faire l’équipe. Nous repartons donc ensemble, la mine piteuse, la lutte me dépasse, pour moi il n’y a qu’une course, qu’un but, finir. De plus mon Kamelback me joue des tours, des bulles sortent de la valve, trop tard, la valve a fumée.
Bien plus tard, nous arrivons à Hell-Bourg, nous avons du tracas jusqu’au cou, la pluie est là, elle mouille les corps, je gémit de froid, les côtes me font mal aux cuisses, mes crampes me font bouder, moi qui ait l’habitude de courir sur des sites sans bosses. Il nous faut maintenant courir sur le mont, j’entends une voix qui me semble familière, je regarde derrière, et, avec la frontale de Bob je ne vois rien, « ôte ta lampe que je guette » lui dis-je, ô surprise, c’est notre ami Laffond qui habite Laval avec ma femme et qui on fait l’effort pour nous rejoindre dans le col, ma femme est épuisée, Laffond l’assied car elle n’a plus de forces, elle est sur un rocher, ce roc est plein de confort, de plus sa lampe ne fonctionne plus, je met une pile bienvenue, ils remplissent leur bidons et dosent leur part, et nous repartons sur la berge du ravin, elle s’étonne également de voir nos gants qui plissent.
Arrivant enfin au stade de La Redoute des danseuses avec de pétillantes frippes nous accueillent.
Il y a aussi Nathalie une copine qui me dit que son copain est derrière moi, je l’ai donc battu cette fois, Mais le cœur de Nathalie est pour le vaincu.
J’espère ne pas avoir fâché le lecteur.
par (invité) (2a01:cb0d:ab2:ab00:5fb2:d16:46b1:xx) le 30/09/25 à 16:47:36
Le débile persiste.
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