méthode Ans Botha

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méthode Ans Botha par Isa (invité) (89.225.210.xxx) le 17/08/16 à 07:47:40

Hello, est-ce que quelqu'un "connaît" les points clé des méthodes de la coach du recordman du 400 m. Je suis étonnée de ne pas avoir entendu les journalistes en parler. Il y a quelques articles légers dans la presse mais rien au fond. Cette femme est remarquable semble-t-il. En tout cas, elle est brillante au vu de ces résultats. Il fallait déjà la dénicher cette pépite. Beaucoup d'entraîneurs devraient s'en inspirer. J'espère que ce n'est pas parce que c'est une femme âgée que son travail incroyable est passé sous silence. Je n'imagine pas le monde des entraîneurs et des journalistes réagir ainsi. Le machisme et le jeunisme n'iraient pas jusque là quand même. Bravo Madame Ans Botha.

méthode Ans Botha par petitesse (invité) (78.227.160.xxx) le 17/08/16 à 09:08:46

La vrai question est "Est ce que c'est l'entraineur(se) qui fait l'entrainé" Oui et non : car si sans la motivation, l'abnégation et surtout le talent : l'entraineur (se)...Bien surs qu'il faut saluer, le travail de tous les entraineurs..

Est ce qu'elle se démarque des autres méthodes de autres entraineurs (ses)? Si oui, c'est quoi? :) Si non , alors dans ton raisonnement : on doit connaître tous les entraineurs(ses) des champions olympiques...je connais pas qui était l'entraineur de Mickael Johnson, entre autres meme si certains sont connus mais pas tous...A moins d'une recherche

méthode Ans Botha par (invité) (145.242.20.xxx) le 18/08/16 à 09:32:53

Paradoxe : le sprint aime se nourrir des règles et usages du passé. En Jamaïque, Usain Bolt s'entraîne au petit matin sur une piste en herbe, où personne n'a jamais vraiment su où tracer la ligne de départ. À Aix-les-Bains, Christophe Lemaitre a grandi en écoutant sans broncher les paroles d'expert d'un entraîneur à l'ancienne.

Pierre Carraz, un visage sans âge posé sur un corps sans rondeurs, n'a jamais fait de l'athlétisme son métier. «Bénévole», martèle-t-il comme un arbitre brandit un carton jaune. Longtemps, il a rejoint le stade - un hippodrome en fait - sitôt la fin des cours, après une journée passée en survêtement comme prof d'EPS. Aujourd'hui, il se dit à la retraite. Mais dans ses journées, pas le moindre temps mort.

«Dans un club comme le nôtre, il faut un peu tout faire, explique-t-il. Depuis l'an passé, Christophe et les autres sprinteurs du groupe occupent beaucoup de mon temps. Mais je continue à entraîner les sauteurs, les coureurs, les hurdlers. » Et, évidemment, tout le monde est logé à la même enseigne… Pour Jean-Claude Perrin, l'ancien meneur de troupes de la perche français, il appartient à une race en voie de disparition : «Celle des entraîneurs de club, passionnés et désintéressés, capables de repérer les jeunes talents et de les accompagner au plus haut niveau.»

Pierre Carraz se souvient sans erreur de sa première rencontre avec l'enfant prodige. «Christophe avait participé à une course dans une fête du sport d'un village. La piste était en pente et un peu tordue, mais il avait tapé dans l'œil d'un animateur. On me l'a amené au club. Il avait 14 ans. En quelques semaines, il courait le 100 m en 11''80. Un mois plus tard, il en était à 11''40. Il était maladroit et mal coordonné, à cause de sa grande taille. Mais je n'ai jamais vu un tel phénomène. Et pourtant, j'ai eu la chance de croiser quelques très bons athlètes, pendant toute ma carrière.»

L'athlétisme, Pierre Carraz l'a toujours vécu sans retenue, avec largesses. Sans surprise, il était donc décathlonien. Devenu entraîneur, il avoue aujourd'hui, à force d'insister, avoir été sollicité au moins une fois pour rejoindre Paris, la Fédération et l'ambiance élitiste de l'Insep. Il a refusé. «Qu'est-ce que j'aurais été faire dans un endroit pareil, tellement loin de mes montagnes et de ma tranquillité ?», interroge-t-il sans attendre une réponse.


«Nous y avons toujours cru»

À Aix-les-Bains, il veut croire que le tourbillon médiatique provoqué par le chrono de son protégé - 9''98 au 100 m - ne les perturbera pas longtemps. Et il s'emporte devant le flot de questions sur la portée historique de la performance, cette référence insistante au premier Blanc sous les 10 secondes. «La vitesse n'a jamais été une affaire de gènes ou de couleur de peau. Christophe a travaillé. Et, tous les deux, nous y avons toujours cru, sans nous fixer de barrières…»

Pierre Carraz a 70 ans. Il en paraît bien dix de moins avec son teint de moniteur de surf, mais refuse de voir plus loin que la fin de l'olympiade (2012). «J'ai promis à ses parents d'accompagner Christophe jusqu'aux Jeux de Londres. Après, j'aurai sans doute passé l'âge. Le haut niveau n'est plus ce qu'il était. Les athlètes y sont souvent capricieux.»

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