1er trail

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1er trail par Steph66 (invité) (78.196.69.xxx) le 07/05/19 à 23:14:05

Trail de la Massane : une première entre mer et montagne un certain dimanche d’avril

J’aime cette atmosphère d’avant-course, l’ambiance grisante liées aux poussées d’adrénaline qui s’annoncent, inexorables, palpitantes, enivrantes.
J’aime croiser le regard des concurrents, certains rigolards, détendus, d’autres mentalisant déjà leur futur effort dans une concentration totale et achevant minutieusement leur échauffement.
J’aime également observer les tenues des coureurs, tantôt pragmatiques et toutes dévouées à la performance, tantôt plutôt désinvoltes, ou encore totalement excentriques. Pour certaines d’entre elles, assez flashies, je crois deviner des nostalgiques de Véronique et Davina …
Cette foule bigarrée et joyeusement cacophonique, ces coloris criards et cette atmosphère jubilatoire font de ce moment, de cet espace-temps, un bonheur populaire au sens noble du terme.
Et c’est bien comme cela que je le ressens alors qu’habituellement j’exècre les rassemblements organisés.
En effet, moi qui aime la solitude, loin de ce genre de tumulte et de brouhahas, là, je me sens bien, étrangement serein. Je me surprends ainsi à goûter avec délectation à l’atmosphère de ce grand raout trailiste.
En fait, je n’ai rien en commun avec mes congénères du jour : je ne les connais pas pour la plupart, je suis là dans l’anonymat le plus douillet, à ne penser qu’au plaisir hédoniste et solitaire de la course.
Suis-je pour autant individualiste ? Ethnocentré ? Eclusif ?
Je ne sais pas, je ne crois pas, peu importe. C’est peut-être avant tout un recentrage, une façon de me replacer dans un univers déboussolant et j’exprime aujourd’hui le besoin de me retrouver seul avec moi-même.
Je repense aussitôt à cette idée de solitude dans la foule, développée par tant d’auteurs tels que Hugo ou Baudelaire.
A l’instar de certaines techniques cinématographiques, je me perçois au ralenti, dans un environnement devenu totalement flou.
Et aussi surprenant que cela puisse paraitre, je ressens une forme de béatitude, un bien-être inexplicable. Mais là-aussi, peu importe finalement … il n’y a peut être rien à expliquer.
Les appels de la sono me sortent de cette douce torpeur : il est temps de se préparer.
Nous nous regroupons sur la ligne de départ, dans une atmosphère que l’imminence de l’épreuve n’arrive guère à calmer. Serrés les uns contre les autres, c’est une véritable fresque sociologique qui s’offre à moi, les caractères de chacun s’exacerbant naturellement dans cette « mise sous pression » : certains rient avec force, cherchant à évacuer le stress, d’autres s’encouragent, et quelques-uns sont déjà dans leur bulle, concentrés sur, ils l’espèrent, leur future performance.
Ça y est : le starter libère les plus de 600 coureurs qui partent à toute allure pour les 20 kilomètres et 1000 mètres de dénivelée positive !
Manifestement, certains ont du mal à canaliser leurs émotions et leur départ très, ou trop, rapide va inexorablement les amener rapidement à la faillite de leur stratégie de course.
Il est fascinant de voir à quel point le comportement environnemental peut influer sur l’esprit humain : le « panurgisme galopant » inhérent à notre espèce semble trouver ici toute la force de sa démonstration.
Je « prends le train », absorbé à ne pas sombrer donc dans cette euphorie d’un départ trop rapide, ma cheville blessée se rappelant douloureusement à moi sur ces premiers hectomètres.
J’emboite néanmoins le pas, dans une forme de béatitude quasi extatique, du flot de coureurs sur cette route qui serpente en douce pente pour ce début de course au tracé plutôt confortable.
Je me martèle que c’est un effort individuel, exclusif et qu’il serait malvenu de caler mon pas sur celui des autres concurrents : nous sommes tous différents, physiologiquement, mentalement, physiquement, génétiquement, … nous ne sommes pas programmés pour courir à la même vitesse et il est donc inutile de vouloir courir groupés. Mais là, il semble que chacun cherche à profiter du surplus d’énergie lié à l’effet de groupe.
Et cela semble d’autant plus aisé que nous sommes en descente sur ce premier tronçon de course.
Las ! ça ne pouvait durer et rapidement le ruban asphalté retrouve insidieusement le sens de la montée.
La route laisse place à un sentier de défense des forêts contre les incendies, que l’on désigne communément sous l’acronyme DFCI.
Ça fait moins de 3 kilomètres que nous sommes partis et certains concurrents semblent avoir rapidement oublié l’euphorie du départ, si j’en juge par le nombre non négligeable de coureurs que je rattrape car s’étant mis à marcher en soufflant allègrement. Je ne me montre absolument pas narquois en les dépassant, car rien ne me dit que ce ne sera pas à mon tour de marcher d’ici peu … la course en côte est une vraie école d’humilité à elle seule !
Nous quittons rapidement la DFCI pour nous engager sur une piste mono trace où ça « bouchonne » pas mal : je peste tout d’abord contre le temps perdu, puis réalise, en débutant cette ascension technique, que ce ralentissement me serait finalement peut être salvateur.
Des DFCI succèdent aux « mono-traces », j’essaie de garder un rythme régulier, concentré sur mes appuis afin d’éviter toute sur-blessure au niveau de ma cheville gauche.
Néanmoins, j’ai le regard aspiré par la beauté du panorama qui s’offre à nous au détour des lacets « déefcéiens » : la plaine du Roussillon, la Méditerranée, le massif des Corbières au loin et le Mont Tauch, …. Je peux, en un coup d’œil périphérique, embrasser toutes les beautés de notre territoire. Mon dieu, quelle chance avons-nous de vivre ici, dans cette phosphorescence de trésors géomorphologiques et floraux !
Je me laisse également enivrer des senteurs printanières que je découvre au fil des chemins.
Ce n’est plus un trail, c’est un voyage initiatique au cœur d’une nature exubérante de générosité, c’est une plongée dans un univers dont la beauté brute n’a besoin d’aucun artifice, c’est un catapultage aux antipodes de notre grisaille chronique …
La fulgurance de ce que je ressens en pénétrant dans ce monde végétal méditerranéen, subtile alliance d’anachorétisme et de générosité, corrobore le fait qu’il n’est nul besoin de traverser le monde pour être ailleurs …
Le « raidillon » suivant me sort de cette poétique léthargie : ça commence à piquer ! Je souffle de plus en plus fort et les cuisses commencent vraiment à chauffer. Ai-je été trop présomptueux ? Mon manque de préparation ne commence-t-il pas à « transpirer » de ma baisse de performance ?

Je me suis accroché à un groupe qui mène bon train et je fais tout pour ne pas me faire lâcher.
Nous arrivons enfin à la Chapelle Saint Laurent en à peine plus d’une heure, ce qui n’est finalement pas si mal au regard du temps perdu dans les bouchons des premières difficultés.
Cet endroit est pour le moins singulier, sorte de havre de paix que les Indiana Jones d’un jour que nous sommes découvrons au sortir d’une difficile progression dans une végétation dense.
Quelle foi a pu habiter les bâtisseurs de tels édifices, érigés dans des endroits aussi perdus et difficiles d’accès !? Quelle conviction a pu animer ces travailleurs charriant tous ces matériaux à dos d’hommes ou de « boro » ? C’est cette conviction, quasi exaltation, capable de transporter l’esprit humain vers ce qu’il y a de plus beau, qui devrait devenir la ré-aspiration de l’énergie de chacun, tranchant ainsi avec la désespérance contemporaine à laquelle nous assistons, piètres spectateurs de notre propre déliquescence.
La Chapelle constitue le premier point de ravitaillement, armé par des bénévoles proposant des fruits et de l’eau : je suis essoufflé mais, le naturel revenant au galop, j’essaie de fanfaronner : « quoi !? y a pas de boles de picoulat !! c’est une honte, je redescends ! ».
Après un magnifique bide, je me dis que mon avenir ne s’écrira ni dans l’humour ni dans les performances sportives ….
Je prends néanmoins le temps de me ravitailler, marche un peu pour faire redescendre mon rythme cardiaque, et rattaque la DFCI avec une fraicheur retrouvée assez encourageante, ce qui me permet de doubler plusieurs concurrents sur cette nouvelle portion.
Je me sens étonnamment, singulièrement et inconsciemment fort !
Comme naturellement ce n’est pas le cas ( il me reste encore un peu de lucidité …), je concentre mes efforts pour revenir à la raison et redescendre en rythme : je suis convalescent, mal préparé et j’approche les 50 berges ! IL faut absolument que j’arrête de croire que l’esprit et le corps vieillissent à la même vitesse, sinon je vais encore connaitre une cruelle désillusion …
Nous arrivons alors sur l’une des dernières monotraces de l’ascension. Celle-là est particulièrement sévère. Je me retrouve en compagnie de quelques coureurs qui à priori font partie du même club de trail. Je décide de tout mettre en œuvre pour m’accrocher à leurs baskets. J’ai le sentiment d’avoir les cuisses en feu. Tout mon corps me hurle de m’arrêter sur ce rocher que je croise, de m’asseoir et de boire des yeux l’incroyable panorama qui se dégage : à quoi bon souffrir et tourner le dos à tant de beauté ? Je dois reconnaitre que l’essence métaphysique de la course perd un peu de son sens à ce moment précis.
Je me dis que je reviendrai dans un autre contexte et me décide à arrêter de réfléchir, meilleur moyen de chercher à cesser de souffrir …
Parfois, je prends un peu de retard, parfois je recolle au groupe sans comprendre pourquoi, n’étant absolument pas acteur de ce train en accordéon …
Cette portion nécessite parfois d’utiliser les mains, la déclivité transformant la course en marche, puis la marche en escalade …
Nous arrivons enfin sur le sentier des crêtes : la tant convoitée Tour de la Massane ne doit plus être trop loin !
Nous alternons passages techniques et sentiers de relance. Je suis toujours bien en place dans mon groupe.
Enfin ! Nous arrivons sur la Tour, symbole de délivrance. Un vent fort et plutôt frais (doux euphémisme) nous saisis. Ce panorama me redonne un peu de vigueur et je relance autant que possible.
Je ne peux (et ne dois ?) faire totalement abstraction de la magie et de l’atmosphère de ce site.
J’attaque néanmoins rapidement la deuxième partie de course. Malgré ma blessure, j’ai la conviction que la descente reste mon point fort et l’idée d’en avoir fini avec la montée me galvanise !
Je prends du rythme et décroche fallacieusement mes compagnons d’ascension : tous ces fourbes qui m’ont tant fait souffrir dans l’ascension vont désormais tâter de ma totale inconscience en descente !!
J’ai d’ailleurs un peu de chance : ce début de pente est plutôt « propre », j’entends par là : sans bouchons. Il faut dire que le peloton est maintenant très étiré.
J’essaie de mettre du rythme en gardant en tête, comme un leitmotiv, qu’il faut que je sois hyper concentré sur mes appuis, ma dernière « distraction » en descente m’ayant coûté plusieurs semaines d’immobilisation …
Je vais vite, que ce soit en monotrace ou sur la DFCI. Enfin, je croyais aller vite …. La griserie qui commençait à m’envahir s’évanouissant complètement lorsque je me fis dé-po-ser (!!) par une fusée s’avérant être un concurrent qui « volait » au-dessus des rochers … en fait il s’agissait d’un compétiteur de la course du 36 kilomètres, parti juste une heure plus tôt, qui me rappelait ainsi gentiment que je n’étais, et ne serais définitivement, qu’un pseudo sportif du dimanche !
Là, quand tu vis des moments comme ceux-là, tu penses soit à changer de sport, soit tout simplement à arrêter et à reprendre le piano …
Mais pour l’instant, je suis encore dans la montagne et il faut bien que je redescende …
J’arrive à la clairière du « bassin » dans un rythme que je pensais bon avant que l’autre drogué cité plus haut ne m’écœure.
Je profite de ce nouveau point de ravitaillement pour essayer de récupérer le plus possible avant d’attaquer le dernier tiers de course.
Je commence à sentir des douleurs dans les jambes et une certaine fatigue même si je ne suis pas véritablement essoufflé. Juste vidé.
Je repars donc par la monotrace en direction du belvédère. Deux petits raidillons m’indiquent clairement que je commence effectivement à être bien cuit, et en arrivant sur le belvédère, mon pied gauche se prend dans une pierre alors que j’essayais de remettre de la vitesse.
Je chute fortement sur des rochers, mettant les bras en avant pour éviter de taper la tête.
Le choc me coupe le souffle, j’ai le sentiment que mes clavicules vont éclater. Je reste groggy 3 ou 4 minutes, totalement K.O. En me relevant je rassure quelques concurrents (à l’empathie salvatrice) sur mon état et après un rapide check up, ça ne se résume pas trop mal finalement : contusions et plaies, mais rien à la tête et rien à la cheville. J’en reste donc à cet avertissement sans frais.
Je reprends ma descente, prudemment d’abord, et retrouve par la suite rapidement mon rythme en même temps qu’un peu de confiance. Mais une nouvelle faute d’appui liée à ma cheville se dérobant soudainement me renvoie au tapis … heureusement à faible vitesse à la sortie d’un virage en épingle et je me relève assez vite.
J’arrive sur des sentiers techniques que je connais bien et je peux enfin mettre la cadence que j’ambitionnais au départ.
Je double pas mal de monde, je commence à me sentir de mieux en mieux.
Chez moi, le bien-être se traduit par une propension singulière à la désinhibition … la peur disparait, le bon sens aussi d’ailleurs (…), et je me retrouve en prise de risque maximal … heureusement sans nouvelle chute.
J’arrive enfin sur la dernière partie de DFCI que j’essaie d’enrouler au mieux, puis la dernière monotrace que j’avale presque mélancoliquement, anticipant inconsciemment la conclusion de ce beau et bon moment.
C’est la toute fin de course et j’entends au loin la voix grésillarde du speaker accompagnant l’arrivée des concurrents.
Je commence à être vraiment cuit ! Il est loin celui qui regardait extatiquement le paysage lors des premiers kilomètres !
J’arrive néanmoins dans la dernière portion, celle du parc de Valmy : il commence à y avoir beaucoup de public de part et d’autre de la piste, nous encourageant avec force.
Ces exhortations me redonnent un max d’énergie et j’enquille les derniers virages à vive allure.
Je passe enfin sous l’arche d’arrivée en 2H43. Satisfait par rapport à mes objectifs initiaux (moins de 3 heures), mais surtout heureux de ne pas m’être blessé.
264ème sur 619, globalement ce résultat ne me rend pas trop mécontent.
Je rejoins péniblement le ravitaillement d’arrivée, croisant ci et là pas mal de connaissances dans cette ambiance toujours aussi joyeuse et bruyante.
C’est étonnant cette capacité à trouver du bonheur dans la souffrance : Ronsard, déjà, ne disait-il pas que « toujours le plaisir s’accompagne de douleur » ?
Je suis épuisé, contusionné, déshydraté et … heureux.
Je finis loin, très loin derrière les premiers et … je suis fier.
J’ai ma cheville qui me brûle, mon tendon d’achille qui me fait souffrir, mes plaies qui continuent de saigner et … je n’ai qu’une envie : recommencer.
Au-delà de ces étonnants paradoxes, je me sens bien, tellement bien dans ce temps suspendu, loin d’un quotidien pesant et difficile …
Ou comment transformer un trail en quête initiatique, voire en réflexion métaphysique … Ce n’est pas de la masturbation intellectuelle que de comprendre Sartre quand il écrivait que « l’existentialisme est un humanisme ».
Quoiqu’il en soit, c’est ma perception en ce 28 avril 2019 !

1er trail par (invité) (176.187.23.xxx) le 08/05/19 à 09:03:32

Franchement, bravo pour cet écrit.

Si ton "trailage" se rapportait à ton "plumage", tu serait le Jornet des hôtes de ces bois ;-)

1er trail par (invité) (171.16.210.xxx) le 08/05/19 à 09:08:40

c'est lourd,pompeux et égocentrique...

1er trail par (invité) (80.214.215.xxx) le 08/05/19 à 09:28:58

La longueur de ton récit m'a fait peur du coup j'ai lu que les premières lignes. Tout ça pour un 20km, je t'en prie ne prends pas le départ des 100 de Millau ou autres ultra sauf si tu veux écrire un livre

1er trail par Alexanchoi (invité) (109.30.50.xxx) le 08/05/19 à 09:36:03

Quand on finit une course, on a toujours envie de partager, de raconter ce qui est un exploit.
C'est agréable à lire.
Merci pour ton ressenti.

1er trail par (invité) (185.213.160.xxx) le 08/05/19 à 10:54:42

ça a du te prendre autant de temps à écrire que faire la course

1er trail par Toftaky (invité) (91.162.12.xxx) le 08/05/19 à 13:16:16

Bravo et merci pour ce récit lyrique et plein d'humour ! En te lisant je m'y voyais, avec une sensation tenace de "déja vécu" ^^

1er trail par Pipo34 (invité) (92.167.19.xxx) le 08/05/19 à 14:26:55

Merci Stéphane on s'y reconnait, cet esprit du trail proche de la quête messianique ou de la transhumance d'hominidés.

Cette euphorie qu'on ressent inévitablement, suivi par l'accident d'un corps qui était devenu céleste et qui s'écrase comme un météore sanguinolent et confus.

Une proximité plus grande avec ses semblables que sur d'autres courses mais aussi un sentiment de solitude bien marqué qui nous ramène à notre humanité.

1er trail par (invité) (109.62.58.xxx) le 08/05/19 à 14:51:40

la quête messianique…

Il a l'air costaud ton traitement.

1er trail par (invité) (80.214.215.xxx) le 08/05/19 à 18:08:12

Du traye quoi et tout ce qui va avec. Tu nous a pas parlé de ton équipement (remarque peut-être que si mais vu que jai lu que 2 lignes) tu peux éventuellement nous écrire qques lignes. Merci dans l'attente de compter le nombre de lignes. Merci à toi l'écrivain.

1er trail par Les huit scaroles (invité) (176.138.116.xxx) le 08/05/19 à 21:54:16

Félicitation à toi pour la prose.
Belle place pour un premier trail Pour Mr Gach..
Car le parcours n'était pas facile

1er trail par (invité) (80.12.33.xxx) le 08/05/19 à 22:04:05

Le trail c'est l'amitié, l'entraide, le partage, la nature, l'aventure, le périple.

Le trail c'est l'alpha et l'oméga du sport de demain.

1er trail par (invité) (80.214.214.xxx) le 09/05/19 à 11:31:16

"Le trail c'est l'alpha et l'oméga du sport de demain" non mais sérieux c'est quoi ces conneries ? De toutes façons le trail c'est comme le triathlon c'est un sport de m'as tu vu. Comme dirait certains y'a des vedettes sur ce forum.

1er trail par Alexis (invité) (109.218.223.xxx) le 09/05/19 à 14:21:53

Merci pour ce récit incroyable

1er trail par M'enfin ! (invité) (86.225.68.xxx) le 09/05/19 à 14:29:11

J'aime bien trailer, et le trail, mais la longueur du récit cumulé à ma paresse légendaire font que j'ai été incapable d'aller au bout du récit; quelques lignes et puis m'en va.

1er trail par (invité) (109.62.72.xxx) le 09/05/19 à 15:56:35

"ce récit incroyable"

T'as le sens de la formule...C'est pas Tristes Tropiques, faut arrêter. Le gonze aligne trois épithètes sans fautes d'orthographe et le v'là lauréat du prix intertrèle 2019...

Putain les gens réveillez vous, merde!

1er trail par Alexanchoi (invité) (109.30.50.xxx) le 09/05/19 à 16:23:51

C'est bien écrit, c'est un reportage sincère sur la course d'un coureur lambda et sur le plaisir qu'il y a pris. Il partage la joie qui a été la sienne de participer à ce trail sans grosse tête ni chevilles enflées.

1er trail par Oui (invité) (194.214.0.xxx) le 09/05/19 à 17:20:28

Si vous voulez des récits bien écrits, où un thème particulier est filé, telle une métaphore, tout du long d'une manière assez réussie et comique, d'un mec qui de plus carbure pas mal en trèle, regardez un peu du côté de Baptiste Chassagne.

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