Entraînement basé AS ou physio ?

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Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (90.59.118.xxx) le 27/09/19 à 09:47:09

Je viens de tomber sur ce site https://www.scienceofrunning.com/section-7-the-training-details?v=11aedd0e4327

Très enrichissant et très complet sur différents sujets, je suis assez surpris de voir que pas mal de ses articles remettent en doute l'efficacité basé sur la VO2max et le seuil lactique (ie Jack Daniels par exemple)

Plutôt d'avis avec la méthode Canova consistant à travailler toutes les allures et évaluer sa progression sur les allures spécifiques (autrement dit sur des allures mesurable sur le terrain).
Cette méthode semble :
1 - Se rapprocher de la réalité du terrain pour l'entraîneur

2 : Rendre concret une certaine progression et donc augmenter la confiance de l'athlète

3 : S'opposer à JD qui préconise de travailler sur les allures strictement physio (alors que d'après ce site, augmenter sa VO2max ou repousser son SL n'était pas forcément synonyme de RP)


Travailler ces allures physiologiques façon JD par cycle et mesuré ses progrès à la fin d'un cycle de 6 semaines (Seance spé 3000 après un cycle Ipace ou spe 10km (3*2000m r1'30 après un cycle Threshold) semblerait donc cohérent.

Enfin, à partir de ces nouvelles allures spécifiques, pourquoi ne pas repartir sur un cycle de travail cette fois si basé sur ces AS obtenues.

Pour ce qui est de Canova, je manque encore beaucoup d'information quant à ses méthodes..

Entraînement basé AS ou physio ? par MarathonMarne (membre) (83.199.192.xxx) le 27/09/19 à 13:04:45

déjà pour connaitre son VO2max il faut faire 1 test adapté: pas bcp de coureurs peuvent le faire

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (85.1.247.xxx) le 27/09/19 à 13:34:26

Très bon site et entraîneur (Steve Magness).

Pour l'approche JD, il précise bien que cette approche très stricte (peu d'allures différentes) concernait la 1ère version de Daniel's Running Formula. Cela a évolué sur la 2ème et la 3ème.

Désormais il y a 5 allures (R-I-T-M-E), définies avec une marge, et dans certains plans le VDOT évolue au fur et à mesure ce qui permet de ne plus vraiment avoir de "trou d'allure" (*).

(*) Et l'allure M est une AS.

Dans l'état actuel je pense qu'il n'y a plus d'incohérence dans cette approche, et cela revient à une préférence du coureur de choisir l'une ou l'autre. Notamment le besoin de travailler l'allure cible (AS10/AS21 principalement pour le coureur loisir) à l'entraînement pour se rassurer ou s'y habituer.

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (176.163.182.xxx) le 27/09/19 à 21:33:48

Qu'entends-tu pas "allures strictement physio" ?

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (90.59.118.xxx) le 27/09/19 à 22:28:16

J'ai dit ça pour évoquer le Rpace, Ipace, le seuil et l'ef.

Et justement c'est parce que ces allures ne peuvent être calibrés parfaitement en fonction de l'individu (sauf si test réalisé) que finalement travailler AS5 et AS3 fixés sur des performances récentes sous forme d'intervalles type IPace permet de ne pas se tromper.

Sous forme de cycle de quelques semaines (en partant sur une séance de ce type/sem), le but serait de pousser le volume d'effort le plus haut possible d'abord en AS5, puis en AS3 ou l'inverse.

De faire de même pour l'AS21 et l'AS10

Pour le Rpace, gérer son effort en allant à la plus haute vitesse possible nous permettant de ne pas accumuler de lactique sur la fin d'effort et de maintenir un bon placement.

Accompagné d'EF, cela pourrait donner l impression d'une base d'entraînement idéale menant à une progression assez rapide.

Sur cette vitesse de progression, reste à savoir si, pour de jeunes athlètes par exemple (cadets, juniors) les cycles ne devraient pas être exprimé en années ?

1 voir 2 ans Rpace, ppg, ef, fartleck
Puis intégrer le "Ipace"
Et enfin le seuil en espoir pour refermer l'entonnoir d'un athlete complet..

Des cycles aussi long ? Idéale pour maintenir une progression constante en limitant le risque d'usure physique/mentale precoce.. encore faut il que l'entraîneur le fasse accepter à ses athlètes.

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (85.1.247.xxx) le 28/09/19 à 05:21:52

Tu peux déterminer tes allures à partir du vdot et donc des performances récentes, selon son tableau. Pas besoin de test.

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (37.173.72.xxx) le 10/11/19 à 11:31:01

@90.59.118.xxx)
" //www.scienceofrunning.com/section-7-the-training-details?v=11aedd0e4327

Très enrichissant et très complet sur différents sujets, je suis assez surpris de voir que pas mal de ses articles remettent en doute l'efficacité basé sur la VO2max et le seuil lactique (ie Jack Daniels par exemple)

Plutôt d'avis avec la méthode Canova consistant à travailler toutes les allures et évaluer sa progression sur les allures spécifiques (autrement dit sur des allures mesurable sur le terrain).
Cette méthode semble :
1 - Se rapprocher de la réalité du terrain pour l'entraîneur

2 : Rendre concret une certaine progression et donc augmenter la confiance de l'athlète

3 : S'opposer à JD qui préconise de travailler sur les allures strictement physio (alors que d'après ce site, augmenter sa VO2max ou repousser son SL n'était pas forcément synonyme de RP)"
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En quoi pensez-vous que AS (méthode Canova) et Physio (méthode Daniels) s'opposent ?
Puisque les 2 proposent de balayer toutes les allures.

Concernant l'évaluation des progrès, il semble évident que seule la compétition peut le faire.

Exemple.
Vous préparez un marathon mais vous suivez les conseils de Canova proposant des sprints courts en côte.
Au bout de 2 mois, vous avez bien progressé sur vos sprints courts.
Qu'en sera-t-il sur marathon ???
Seule la compet marathon pourra y répondre.

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (176.163.182.xxx) le 10/11/19 à 13:11:52

"Vous préparez un marathon mais vous suivez les conseils de Canova proposant des sprints courts en côte."

C'est Lydiard qui préconisait cela il y a des décennies, dans la seconde phase (travail de la force et de la vitesse), en fin de travail purement aérobie. Canova et d'autres ne font que reprendre cette idée, comme Maffetone reprend l'idée de la longue phase d'aérobie en ajoutant une formule basée sur la fc, ou Daniels l'idée du fort volume.

Les querelles de chapelles et d'égo des théoriciens de l'entrainement actuels étouffent l'essentiel, à savoir que Lydiard avait déjà tout dit, en gros qu'on doit commencer par une grosse phase d'aérobie, pour ensuite passer au travail de force et de vitesse, puis à la préparation de la course par un peu d'anaérobie (que ce soit seuil, AS ou autre).

Il y a pas mal de pages web qui reprennent le déroulement des phases à la Lydiard, libre à chacun selon son niveau de les adapter, mais c'est très intéressant voire comique de bien connaître ça pour voir comment chaque entraineur moderne essaie de faire son buzz en changeant un détail par ci par là, en insistant sur un aspect, en donnant des formules inutiles, mais en restant dans le fond sur cette trame classique sans le dire.

Vous voulez faire du Canova, du Daniels, du Maffetone ? Commencez par faire du Lydiard, vous ferez un peu de tout ça sans penser faire des trucs vraiment différents.

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (37.166.157.xxx) le 10/11/19 à 13:40:38

@76.163.182.xxx) le 10/11/19 à 13:11:52
"Vous préparez un marathon mais vous suivez les conseils de Canova proposant des sprints courts en côte."

C'est Lydiard qui préconisait cela il y a des décennies, dans la seconde phase (travail de la force et de la vitesse), en fin de travail purement aérobie. Canova et d'autres ne font que reprendre cette idée, comme Maffetone reprend l'idée de la longue phase d'aérobie en ajoutant une formule basée sur la fc, ou Daniels l'idée du fort volume.

Les querelles de chapelles et d'égo des théoriciens de l'entrainement actuels étouffent l'essentiel, à savoir que Lydiard avait déjà tout dit, en gros qu'on doit commencer par une grosse phase d'aérobie, pour ensuite passer au travail de force et de vitesse, puis à la préparation de la course par un peu d'anaérobie (que ce soit seuil, AS ou autre).

Il y a pas mal de pages web qui reprennent le déroulement des phases à la Lydiard, libre à chacun selon son niveau de les adapter, mais c'est très intéressant voire comique de bien connaître ça pour voir comment chaque entraineur moderne essaie de faire son buzz en changeant un détail par ci par là, en insistant sur un aspect, en donnant des formules inutiles, mais en restant dans le fond sur cette trame classique sans le dire.

Vous voulez faire du Canova, du Daniels, du Maffetone ? Commencez par faire du Lydiard, vous ferez un peu de tout ça sans penser faire des trucs vraiment différents."
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Vous avez raison sur tout.
Mais le problème reste que les grands coach's n'ont jamais réussi à démontre leur méthode pmontrer la justesse de leur

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (37.166.157.xxx) le 10/11/19 à 13:57:32

Finger check

Mais le problème reste que les grands coach's n'ont jamais réussi à démontre leur méthode par la science, qui seule pourrait valider une voie ou une autre.

Non justifiée scientifiquement, aucune méthode ne sera jamais durablement adoptée.
Il y aura toujours des coureurs qui feront autrement, qui amélioreront les records et qui feront que la masse (coureurs et entraîneurs) suivra cette nouvelle méthode.

Pourquoi Lydiard ou Cottereau ne sont p

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (37.170.250.xxx) le 11/11/19 à 09:18:02

Re finger check

Pourquoi les méthodes Lydiard ou Cottereau ou Van Aacken ne s'imposent-elles pas définitivement et durablement ?

Car aucun de ces experts n'a d'arguments définitifs pour justifier l'impérieuse nécessité du travail en endurance pour la performance en demi-fond ou sur 5 ou 10k par exemple.
Car l'argument "faites comme Peter SNELL, champion olympique" ne tient pas longtemps.

Pour le fond long et l'ultra, le travail en endurance est mieux accepté.
Mais les motivés vont toujours préférer leurs sacro saintes séances de qualité.
Tant que ce langage "séances de qualité" sera maintenu, le niveau en fond va continuer à se dégrader régulièrement.

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (176.163.182.xxx) le 12/11/19 à 07:23:58

S'entrainer dans l'esprit de Lydiard et Cottereau n'exclut pas les séances à haute intensité. Mais ça les place après le travail de la base aérobie (et le travail de force et de vitesse chez Lydiard). Le travail intensif a un intérêt d'autant plus grand qu'il suit une grosse préparation en aérobie.

Il existe des bases expérimentales et statistiques qui valident l'entrainement avec un gros volume à basse intensité et une petite part de hautes intensités. Il est constaté à la fois que les champions ont un énorme volume à basse intensité, des intensités vraiment hautes et placées en phase pré-compétitive et peu de volume dans les intensités moyennes, mais aussi que tout sportif trouve de l'intérêt à ajouter une grosse base à faible intensité.

www.lepape-info.com/entrainement/entrainement-running/progresser/sentrainer-lentement-parfois-pour-etre-plus-performant/

www.canal-sport.fr/fr/insep-la-planification-de-lentrainement-des-modeles-anciens-aux-modeles-innovants-2013/insep-stephen_seiler-mov

On ne peut pas prétendre qu'on ne sait pas. Le seul truc, c'est d'avoir à la fois le temps, la motivation, l'application et la constance pour augmenter et garder un gros volume à faible intensité quand on est juste un coureur loisir et qu'on a autre chose à faire dans la vie qu'à remplir son temps libre par des bornes de course à pied. Et là la tentation est parfois grande de verser dans les théories prétendant qu'on peut s'entrainer mieux en réduisant le volume, c'est-à-dire remplacer ce qui marche sur le long terme par ce qui ne marche que sur le court terme. Toutes les études montrant l'intérêt des hautes intensités se limitent à étudier leur effet sur 2 ou 3 semaines, mais certains en déduisent qu'il faut "faire de la VMA" toute l'année voire avant d'avoir commencer à construire la base aérobie, parce que l'intérêt des hautes intensités est prouvé quand on limite ça dans le temps.

D'où peut-être l'intérêt des entraineurs modernes, qui reprennent les bases mais en les rendant plus attractives, par des programmations précises qui font oublier que l'intérêt est avant tout de borner et de savoir quand placer les séances intensives pour qu'elles apportent un avantage sans détruire la base. Autrement dit, suivre Daniels ou autre théoricien actuel permet de mettre des mots savants et des pratiques complexes sur des choses trop simples pour qu'elles soient un objet de diffusion et de consommation.

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (37.172.143.xxx) le 12/11/19 à 09:43:28

176.163.182.xxx) le 12/11/19 à 07:23:58
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Il existe des bases expérimentales et statistiques qui valident l'entrainement avec un gros volume à basse intensité et une petite part de hautes intensités.

www.lepape-info.com/entrainement/entrainement-running/progresser/sentrainer-lentement-parfois-pour-etre-plus-performant/

www.canal-sport.fr/fr/insep-la-planification-de-lentrainement-des-modeles-anciens-aux-modeles-innovants-2013/insep-stephen_seiler-mov
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Les bases expérimentales et statistiques ne VALIDENT rien du tout.
Elles ne font juste que DÉCRIRE ce que font les meilleurs.
DÉCRIRE, pas VALIDER.

Mais depuis quand les meilleurs font ce qu’il y a de mieux ?
Lorsque M. MIMOUN a gagné son marathon olympique, les experts et coach’s avançaient qu’il ne fallait pas boire en course.
Ou que les dames ne peuvent courir un marathon. Elles sont en danger de mort.

Quand tout le monde s’entraîne mal, le meilleur gagnera quand même.


PS : SEILER et son polarisé.
Il n’y a pas un exemple dans la vidéo ou il est montré de manière évidente que c’est le polarisé qui fait progresser.
C'est même l'inverse. La répartition de type Cottereau semble donner les meilleurs résultats.

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (178.197.232.xxx) le 12/11/19 à 13:21:19

Le fait que cela fonctionne sur les meilleurs et le plus grand nombre, n'est-ce pas une VALIDATION ?

Peux-tu décrire le protocole qui te permettrait de PROUVER ce qui fonctionne le mieux ?

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (37.171.224.xxx) le 12/11/19 à 15:37:41

"Le fait que cela fonctionne sur les meilleurs et le plus grand nombre, n'est-ce pas une VALIDATION ?"
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Non, car les stats du passé sont dépassées (par exemple de l’époque Mimoun).
Alors qu'on les aurait déclarées de vérité divine à l'époque.
Idem avec les stats de l'époque où courir le marathon en 2h10 étaient un exploit.

Idem avec les pratiques chimiques d'une partie des meilleurs actuels. Cette phrase ne peut être contredite (car je dis « une partie » ; il est prouvé qu’une partie se dope).
Alors, dans les stats, il y a forcément des pratiquants pas catholiques.

Donc, les stats, c’est juste une description de ce qui se fait à une époque donnée, pas une validation.
Et de plus, si les données récupérées sont restituées fidèlement.
Ce ne serait pas la première fois que des stats seraient trafiquées.
Churchill disait : « les seules stats auxquelles je crois sont celles que j’ai trafiquées moi-même ».
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Et aussi, le progrès est permanent, depuis des milliers d’années.
Donc, la pseudo vérité des experts d’un jour est souvent remise en cause lorsque de nouveaux outils de mesure sont disponibles.
Il n’y a qu’à voir l’évolution des connaissances sur le lactique.
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" Peux-tu décrire le protocole qui te permettrait de PROUVER ce qui fonctionne le mieux ?"
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Oui, sur marathon, courir au SL2-.
C'est à dire tout proche de son SL2.
M. Kipchoge l'a fait.
Il a couru son marathon tout proche de son allure semi (son allure semi est le SL2 car VM59)
On attend donc son prochain semi. Car son dernier semi date de +sieurs années.

Donc, aujourd'hui, l'entraînement de Kipchoge est proche de la vérité.
Car, ses 2 chronos (semi, marathon) éliminent le biais du dopage.
Avoir une allure marathon aussi proche de l'allure de son semi (allure semi = SL2 = VM60) indique que sa préparation marathon est proche de la perfection.

Alors quand on aura une totale certitude du plan prépa Kipchoge pour son record du monde ou son Sub2H, on pourra s'en inspirer.

S'en inspirer ?
Oui pour les amateurs, juste s'en inspirer.

Car les pros font des séances qui les font progresser un peu, un tout petit peu.
Ils les font car ils ont le temps.

Pour les amateurs, le problème reste l'optimisation du temps disponible pour progresser.
Un amateur n’a pas 24 x 7 heures de dispo hebdo pour son loisir.
Le pro, lui, il les a.

Exemple.
Les pros font des étirements, de la muscu, de la sophrologie, ...
Si vous êtes amateur, n'en faites pas.
Préférez des pratiques nettement plus efficaces.
Courrez.
Courrez aux bonnes allures. Pour optimiser vos qqes heures de dispo.

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (178.197.232.xxx) le 12/11/19 à 17:07:12

L'anecdote Kipchoge est une validation mais les milliers de coureurs c'est du flan ? Bizarre...

Je ne dis pas que c'est la "vérité" ou une preuve, mais c'est ce qu'on a de plus probant (*)

Tu risques d'attendre longtemps, il ne va probablement jamais courir de semi en mode performance.

Déconseillé la PPG aux amateurs, quelle hérésie... Et on s'étonne que ça se blesse sans arrêt.

(*) Sur le fait qu'il faut borner, beaucoup, on est tous d'accord, mais pas que. Il faut aussi de l'intensité.

Entraînement basé AS ou physio ? par petitesse (invité) (82.235.156.xxx) le 12/11/19 à 21:11:53

l'essentiel est de sortir prendre l'aire le plus possible-(si possible tous les jours) en groupe car ensemble vous irez plus loin et avec le sourire et bonne humeur; Et pis c tout, la progression se fera avec de la régularité.

Entraînement basé AS ou physio ? par SuperD (membre) (82.232.241.xxx) le 12/11/19 à 22:13:52

@ petitesse
l'entrainement en groupe a ses limites, on n'y court généralement pas à la bonne allure... il n'est souvent efficace que pour les plus forts du groupe cf. Serge Cottereau :
http://www.courir.urtxoko.fr/conseils.htm

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (37.170.239.xxx) le 13/11/19 à 11:51:25

Dans ce passage de M. Magness : https://www.scienceofrunning.com/section-7-the-training-details?v=11aedd0e4327, il est écrit :
(traduction par Google)
« Le modèle physiologique actuel de l'entraînement est basé sur le principe qu'il existe quelques grands paramètres physiologiques qui régissent la performance. Les plus importants mentionnés dans les recherches et la littérature sont VO2max, Running Economy (RE), Lactate Threshold (LT) et parfois la tolérance au lactate ou la capacité anaérobie / tolérance selon la publication. L'idée est que ces quatre éléments se combinent pour créer des performances. Le principe central du modèle physiologique est que, si nous améliorons l'un de ces paramètres, les performances s'améliorent. »
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M.Magness critique le modèle actuel, le modèle par zone justifié par les 3 grands paramètres physiologiques : la Vo²max, le RE (économie de course), le seuil lactique et des fois aussi la tolérance au lactique (sur les compets de moins d'une heure).

Il indique que ces 3 ou 4 éléments ne sont pas suffisants.
Mais je n'ai pas encore trouvé sur son site les autres éléments qu’il pense déterminant de la performance.

Son site étant hyper volumineux, si quelqu'un a trouvé le ou les passages qui en parlent, je le remercie d'avance de nous en faire part.

Entraînement basé AS ou physio ? par hollyoak (membre) (92.170.136.xxx) le 13/11/19 à 13:16:23

En effet...pas très clair non plus le premier message :

"3 : S'opposer à JD qui préconise de travailler sur les allures strictement physio (alors que d'après ce site, augmenter sa VO2max ou repousser son SL n'était pas forcément synonyme de RP)


Travailler ces allures physiologiques façon JD par cycle et mesuré ses progrès à la fin d'un cycle de 6 semaines (Seance spé 3000 après un cycle Ipace ou spe 10km (3*2000m r1'30 après un cycle Threshold) semblerait donc cohérent."

On s'oppose mais on applique quand même la méthode JD ?

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (92.139.158.xxx) le 13/11/19 à 17:17:16

En aucun cas je m'oppose, j'ai moi-même suivi sa méthode sur 10 et gagné 2' en 4 mois..

Mais le site scienceofrunning semble dire que travailler VO2 est peine perdu car très peu améliorable. Hors JD indique que la vo2max est corrélé au temps réalisé et qu'il faut tout faire pour l'augmenter (en + de LT) Il y a donc un petit désaccord.

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (178.197.233.xxx) le 13/11/19 à 19:59:56

"Il indique que ces 3 ou 4 éléments ne sont pas suffisants"

Où ?

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (37.171.61.xxx) le 13/11/19 à 23:27:44

Toujours Magness et toujours Google

"Avant de bien comprendre ce qui ne va pas avec ce modèle, il est important de bien le comprendre pour qu’il ne me donne pas l’impression de créer un argument de paille. "

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (37.171.61.xxx) le 13/11/19 à 23:38:10

Bon, je vous mets toutes la traduction de la section qui parle du modèle par zone,le,modèle Daniels.
Toujours google comme traducteur.
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https://www.scienceofrunning.com/section-7-the-training-details?v=11aedd0e4327

Je déteste l'entraînement en zone. C’est une bête noire. Je déteste l'idée et le concept derrière elle. Mais tant d’entraîneurs l’utilisent et, en réalité, nous avons tous tendance à classer les séances d’entraînement dans différentes zones. J’ai eu du mal à essayer d’expliquer ma haine pour la formation en zone et ce que j’appellerais la méthode alternative pendant un moment, mais c’est une chose difficile à comprendre. Je savais que je détestais ça, mais je ne pouvais pas expliquer pourquoi à des étrangers. Je danserais autour du pourquoi, mais je n’ai jamais eu de réponse satisfaisante. Une des raisons était que je n’avais pas de moyen simple d’expliquer l’alternative. Je pourrais vous fournir toute une série d’informations et d’exemples, mais il n’existait pas de descripteur facile. Avant d’aborder l’alternative, examinons le modèle physiologique exact et comment nous en sommes arrivés là.

Définir un modèle:
Le modèle physiologique de l'entraînement est basé sur le principe qu'il existe quelques grands paramètres physiologiques qui régissent la performance. Les plus importants mentionnés dans les recherches et la littérature sont VO2max, Running Economy (RE), Lactate Threshold (LT) et parfois la tolérance au lactate ou la capacité anaérobie / tolérance selon la publication. L'idée est que ces quatre éléments se combinent pour créer des performances. Le principe central du modèle physiologique est que, si nous améliorons l'un de ces paramètres, les performances s'améliorent. Mais comment est-ce lié à la formation? Le modèle franchit une nouvelle étape et indique qu'il existe certaines intensités ou zones qui amélioreront le paramètre X. Donc, le modèle complet indique vraiment que si nous pratiquons l’entraînement X, le paramètre Y s’améliorera et donc les performances. S'il s'agissait d'une classe logique, cela ressemblerait à quelque chose comme ceci: X -> Y = ↑ P Cela semble raisonnable, non? Tenez vos chevaux ...

Respect strict:
Avant de bien comprendre ce qui ne va pas avec ce modèle, il est important de bien le comprendre pour qu’il ne me donne pas l’impression de créer un argument de paille. Comme pour tout, il n’existe pas de concept strict du modèle physiologique, mais bien de légères variations couvrant le spectre. Je voudrais donner un exemple de cela et montrer les limites d’un modèle physiologique normal. Il ne s’agit pas de Dr. Jack Daniels, mais ses mises à jour entre la 1ère et la 2e édition du livre Running Formula de Daniels illustrent parfaitement ce propos. Dans sa première édition, il a décrit ce qui est maintenant devenu les zones classiques utilisées dans de nombreux programmes. Ce qui est intéressant, et typique d’un système de modèle physiologique strict, c’est qu’entre ces zones se trouve ce que l’on appelle l’entraînement «no man’s land». (Merci au blog http://sisyphusrunning.blogspot.com/2011/08/no-mans-land.html pour cela) Dans son livre, il définit ces zones de no man’s land comme suit: «No man’s land of training. Les intensités d’entraînement qui tombent dans le «no man’s land» sont soit trop faciles, soit trop difficiles pour en tirer les avantages souhaités. Comme vous pouvez le croire parfois, vous n’atteignez pas l’objectif d’entraîner les deux systèmes de part et d’autre de l’intensité choisie. Ce que vous faites peut être qualifié de formation «Qualité-indésirable». À tout le moins, il s’agit d’une formation visant à atteindre un objectif non identifiable. Ayez toujours un but pour chaque séance d’entraînement; posez-vous les questions suivantes: «Quel système est-ce que j’espère améliorer en faisant cette séance d’entraînement? et« Que m’essaie vraiment d’accomplir? »C’est ce que j’appellerais une adhésion stricte. Si vous vous entraînez trop vite ou trop lentement dans la zone, c’est une «ordure», car elle ne cible pas la zone spéciale qui devrait cibler un paramètre. Cela semble bien, mais le problème est que la formation ne se fait pas de manière isolée et, comme nous le découvrirons bientôt, ces zones d’entraînement n’attaquent même pas très bien ces paramètres. Il manque le point central de la formation, c’est un stimulant. Oui, des stimuli différents donneront des résultats différents, mais tout est un stimulus dans une certaine mesure. Si vous êtes trop rapide ou trop lent, cela n’annule pas les adaptations, il les modifie légèrement. Deuxièmement, vous devez vous rappeler que cette pensée est conforme au modèle qui la sous-tend. L’entraînement dans la zone «no man’s land» n’a pas de sens. DANS CE MODÈLE. Sa précision dépend de la manière dont le modèle reflète ce qui se passe réellement. Parce que chaque modèle a des trous et ne reflète pas parfaitement ce qui se passe. Dans ce cas, le modèle ne reflète pas exactement ce qui se passe, comme nous le verrons bientôt. Ce qui est intéressant (et très astucieux de Daniels), c’est que, dans sa deuxième édition du livre, il adopte ce que j’appellerais une interprétation plus vague du modèle. Pourquoi? Parce qu'il élargit sa section LT / tempo du livre, il indique que contrairement à la première édition, les tempos peuvent être plus lents et plus longs que la zone LT tout en offrant de grands avantages. Maintenant que nous connaissons le modèle, qu’est-ce qui ne va pas? (La section ci-dessus peut paraître dure pour Daniels, mais ce n’est pas mon intention. Je pense que c’est cool que Daniels ait réalisé le potentiel des autres zones d’entraînement et a modifié ses pensées. Un entraîneur intelligent!)

Quel est le problème avec le modèle?
Pour rappel, le modèle physiologique repose sur la logique suivante: Certains paramètres définissent la performance. La formation de chacun de ces paramètres améliore les performances. Pour former ces paramètres, vous travaillez à l'intensité X. J'espère que vous avez remarqué quelques failles dans cette logique. Passons à travers eux. Premièrement, ces grands paramètres ne font pas vraiment un travail merveilleux en corrélation avec la performance individuelle. Oui, certaines études montrent une forte corrélation avec un mélange des deux, mais vous ne pouvez pas vraiment séparer les bons coureurs des grands coureurs. Les recherches montrent que la combinaison des trois facteurs majeurs de RE, VO2max et LT explique environ 70% de la variation de performance (Di Prampero, 1986). Alors bon, mais pas génial? Vo2max, en particulier, fait un travail relativement médiocre. Vous pouvez vérifier mon erreur d'article VO2max si vous voulez plus de détails. Pour l’instant, je citerai brièvement une section pertinente: «Montrant la distinction entre VO2max et performance, le document Vollaard et al. étude a révélé que le changement de VO2max n’était pas lié au changement de performance du contre-la-montre (2009). Des études démontrent des performances améliorées sans modification de la VO2 max (Daniels et al. 1978). En outre, des études montrent que VO2max peut s’améliorer sans altération des performances, comme le montre une étude de Smith et al. cela a montré des améliorations de VO2max de 5,0% sans amélioration de la performance sur 3 000 m ou 5 000 m (2003). En outre, lorsque l’on examine les changements de performance à long terme chez les athlètes d’élite, les changements de performance se produisent sans modification ultérieure de la VO2max. Donc c'est valide. La question est de savoir si les modifications de ces paramètres sont corrélées aux améliorations de performances. La réponse est que cela dépend. Dans plusieurs études, vous constaterez une augmentation de LT, RE ou VO2max ainsi qu'une augmentation des performances. Dans d’autres, comme celles mentionnées ci-dessus avec VO2max, vous ne constaterez aucun changement malgré l’amélioration du paramètre. Un autre exemple rapide est une étude de Vollaard et al (2009) qui a révélé que les changements de RE et de VO2 n’expliquaient pas les améliorations de la performance ni leurs mots: «Cette étude démontre que les améliorations de la performance aérobie à haute intensité chez l’homme ne sont pas liées capacité maximale de transport d'oxygène »De même, avec seuil de lactate. Une augmentation du seuil est parfois liée à une diminution des performances, comme l'a démontré Jan Olbrecht dans le monde. Cela est généralement dû au fait que le seuil de lactate augmente alors que la capacité anaérobie diminue. Pour plus d’informations sur ce concept, voir les travaux de Jan. Ce qui nous amène au point que l’entraînement n’est pas isolé. Nous ne pouvons pas essayer indépendamment d’améliorer ces paramètres chez tous les coureurs et nous attendre à une augmentation des performances. Il existe une interaction entre les types de formation. Par exemple, il existe une bataille acharnée entre le travail au LT et le travail dit de tolérance au lactate. Cet effet d’interaction est un peu abordé par la périodisation, mais lorsqu’un entraînement est pensé de manière isolée, comme faire X et améliorer le paramètre Y, il est souvent perdu. Il n’est donc pas surprenant que nous partions d’un lieu plutôt décent et que nous devenions un peu plus chancelants à mesure que nous nous en éloignions. Mais là où les choses se détériorent vraiment, c’est la prochaine étape, qui est la plus importante, car elle traduit les travaux de laboratoire dans le monde réel, ce qui nous préoccupe tous de toute façon.

Les zones d’entraînement ne fonctionnent pas vraiment?
Le plus important est peut-être que les zones d’entraînement ne correspondent pas vraiment à l’amélioration des paramètres. Et même s'ils le font dans une certaine mesure, il y a plusieurs façons d'améliorer le paramètre. Examinons ces zones individuellement pour avoir une idée.
VO2max
Dans cette nouvelle quête pour améliorer VO2max, il était d’abord supposé que l’entraînement à VO2max était le meilleur moyen de l’améliorer. La logique était simple. Passez le plus de temps possible à la consommation maximale d’oxygène et il faut que cela augmente, non? Cela semble assez logique… L'étape suivante consistait donc à déterminer les rythmes susceptibles de déclencher le VO2max. Pourquoi nous entraînons-nous à un rythme d'environ 3k pour améliorer le VO2max? Eh bien, nous en sommes arrivés à ce point parce que de nombreux chercheurs ont relevé le défi de voir quelle était la vitesse la plus lente qui permettrait de maintenir VO2max pendant une période relativement prolongée. Selon l'article de recherche que vous examinez, il s'est généralement avéré qu'il durait environ 7 à 10 minutes. Ou sur le temps qu'il faut pour exécuter un 3k. Par conséquent, le rythme 3k est devenu le rythme VO2max. Oui, courir plus vite que cela provoque VO2max aussi, mais ce n’est pas la vitesse la plus lente. Nous avons eu l'intensité. Sur la prochaine étape. Un groupe de chercheurs a effectué davantage d'études en indiquant différents intervalles qui vous permettraient de consacrer le plus de temps possible à VO2max pendant l'entraînement. C’est là que nous trouvons la célèbre séance d’entraînement 30-30 de Billat et bien d’autres. Après cela, nous avons eu nos intervalles, vitesses et récupération optimaux.

Donc tout était prêt. Faites ces entraînements à la vitesse X avec cette récupération et vous êtes prêt. Le problème? Eh bien, la recherche n’a pas corroboré l’idée que pour améliorer VO2max (même si cela importait beaucoup…), nous devrions le faire. Je pourrais continuer encore et encore, mais une bonne petite revue de l'entraînement visant à améliorer la VO2max de Midgley (2006) résume bien la situation: «Des intensités d'entraînement de 40 à 50% de la V2Omax peuvent augmenter considérablement la V2Omax chez des personnes non formées. L'intensité minimale de l'entraînement qui entraîne l'amélioration de V˙ O2max dépend fortement de la valeur initiale de V˙ O2max. Cependant, les coureurs de fond bien entraînés ont probablement besoin de s'entraîner à des pourcentages relativement élevés de VO2max pour obtenir d'autres augmentations. Certains auteurs ont suggéré que l’entraînement à 70–80% V˙ O2max est optimal. De nombreuses études ont étudié le temps maximal pendant lequel les coureurs peuvent maintenir 95–100% de V˙ O2max, en affirmant que cette intensité est optimale pour améliorer V O2max. À l'heure actuelle, il n'y a pas eu d'études d'entraînement bien contrôlées à l'appui de cette prémisse. Nous ne savons pas si c’est la meilleure intensité ou non pour augmenter VO2max. Des tonnes de recherche, mais aucun indice. J'aime aussi l'une de leurs autres déclarations: «Les effets synergiques et interférentiels entre les protocoles d'entraînement optimisés conçus pour cibler des déterminants de performances physiologiques spécifiques et l'influence de l'individualité doivent ensuite être établis avant que les scientifiques du sport puissent formuler des recommandations à l'intention des coureurs et des entraîneurs niveau de confiance, sur les composantes d’un programme d’entraînement efficace. ”Individualité. Interaction. IMPORTANT. Il ne reste donc qu’une zone magique dans laquelle nous ne savons pas si elle attaque même ce qu’elle est censée attaquer (et si cela compte vraiment?) Que nous apporte ce genre de réflexion? Eh bien, un exemple rapide est que certaines études publiées il y a longtemps disaient qu'après un kilométrage de 50 à 60 km / h, VO2max ne s'améliorait pas, alors pourquoi devrions-nous parcourir plus de kilométrage si c'est vrai puisque VO2max est la solution idéale (Berg , 2003). Cette approche isolationniste a négligé la complexité de la performance, de sorte que nous nous sommes retrouvés avec un groupe d’entraîneurs pensant que vous n’aviez pas besoin de courir beaucoup de kilomètres… oups.

Seuil de lactate:
Le seuil de lactate est l'un de mes sujets préférés, car j'aime bien tester le lactate, mais à la manière de Jan Olbrecht, pas à la manière traditionnelle. C’est ce que je viens d’expliquer sur mon blog ailleurs, mais cette distinction permet de tirer d’importantes leçons. Par exemple, le seuil réel est lui-même influencé par des facteurs autres que la capacité «aérobie». Ainsi, le côté anaérobie ou la production de lactate l’influencent également. Il est donc tout à fait possible d’obtenir une courbe de LT améliorée tout en diminuant réellement les capacités aérobies (si la capacité anaérobie est réduite…). Donc, encore une fois, l'interaction est la clé, mais qu'en est-il de la formation chez LT pour améliorer la LT et donc la performance. Eh bien, si l’on examine la recherche, la formation chez LT CAN améliore la LT. C'est bon à savoir. Mais il en va de même pour les entraînements à différents rythmes Encore une fois, il n'y a pas de zone d'entraînement magique. En fait, si nous examinons la seule étude sur les coureurs bien entraînés, s’ils augmentaient leur volume d’entraînement à proximité de la LT de 103%, cela n’a rien fait pour atteindre le seuil réel (Lehmann et al. 1991). Dans d'autres études, chez les coureurs récréatifs, vous avez constaté de fortes augmentations du LT après 2-3 mois d'entraînement au seuil, puis aucune amélioration supplémentaire du LT après un entraînement continu. Cela me dit que s'ils voulaient continuer à améliorer le seuil, le stimulus devait changer. Ils devaient faire un travail au-dessus de la LT, des intervalles mixtes, des intervalles d'aérobie ou des alternances. Peu importe ce qu’ils choisissaient, il fallait changer de stimulus. Dans une revue de l’entraînement visant à améliorer le seuil, Midgley et al. (2007) ont déclaré: «En résumé, nous n'avons trouvé qu'une seule étude portant sur les effets d'une augmentation du volume d'entraînement vLT ou vLT sur le seuil de lactate des coureurs de fond. [25] Cette étude n'a signalé aucune augmentation significative du seuil de lactate. Plusieurs études d'entraînement ont signalé une augmentation significative du seuil de lactate chez les coureurs de fond en réponse à l'inclusion des vitesses d'entraînement supra-vLT, [15,29,39] bien que ces résultats n'aient pas été cohérents. [34,36] nous nous intéressons à vous, la formation chez LT améliore les choses, mais il en va de même pour beaucoup d'autres choses. Et cela dépend du type d’athlète et de la meilleure façon de le faire.

Économie courante
Mais qu'en est-il de l'économie courante? Courez vite et vous devenez plus économique? C’est la zone magique pour améliorer les énergies renouvelables, non? Eh bien, en quelque sorte. Si vous regardez la recherche, encore une fois en fonction du groupe étudié, courir vite, à VO2max, et à LT ont tous amélioré l'économie dans diverses études. Attendez, tout comme l’haltérophilie, la pliométrie, les vibrations du corps entier, l’altitude, l’entraînement à la chaleur, etc. (Berg 2003, Foster 2007). Évidemment, certains l’améliorent plus que d’autres, mais le fait est que, comme pour tous les autres paramètres, il existe de nombreuses façons de les améliorer. Ce n’est pas une zone magique qui la cible le mieux. En ignorant si oui ou non l’ER est réellement une bonne mesure (c’est un sujet pour une autre fois), il semble ridicule d’attribuer une zone à l’amélioration, alors que, honnêtement, les gens se disputent encore pour savoir ce qui l’améliore. Le but de cette petite tirade est de ne pas dire que s'entraîner à ces intensités est mauvais. C'est bon. Le fait est qu'en adhérant à ce concept de zonage strict, nous ignorons à la fois l'individualité de l'athlète et la réponse de l'entraînement. Dans ce système, on suppose qu'une course de LT fait la même chose, que l'athlète soit un coureur à contraction rapide ou une contraction lente. Alors que, nous savons que l'effet peut être très différent parce que la physiologie est différente. Il en va de même avec l’entraînement VO2max ou l’une des autres zones.

Clou dans le cercueil:
Pour mon dernier clou dans le cercueil qui explique pourquoi le modèle doit être réorganisé, examinons une étude de formation sur les sédentaires qui les ont tous entraînés à 70% de VO2max. Ils se sont donc tous entraînés dans la même "zone". Qu'est-il arrivé? Voyons les données (de Vollaard et al. 2009): Ce qui s’est passé est simple. Une tonne de réactions individuelles différentes pour la même charge d'entraînement et la même zone d'entraînement. Des changements majeurs tels que les performances, le VO2max et le VE, jusqu'aux changements enzymatiques. Il y avait beaucoup de choses en cours et une grande variété de réponses. Cela me dit que le stimulus est important. Pour certaines personnes, la même «zone» d’entraînement donnera un stimulus différent. La même chose a été trouvée dans une étude plus récente portant sur des individus non entraînés. Ils les ont suivis pendant une période prolongée et leur ont demandé de faire tous leurs exercices avec une réserve de ressources humaines de 60%. Qu'est-il arrivé? Bien une grande variation dans les améliorations des grosses variables même si elles s’entraînaient toutes à la même intensité et au même volume (voir l’étude complète ici: http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1600-0838.2010.01139. x / full) Alors que vous pourriez dire que cela concernait des personnes non formées, alors quel est le but, je vous répondrais qu'avec des personnes non formées, vous vous attendriez à ce que presque n'importe quoi fonctionne! Je veux dire, vous passez de rien à quelque chose, alors le fait qu’il existe une variation énorme est intéressant. Enfin, si nous voulons aller jusqu’au niveau génétique, voici ce qui arrive aux gens qui s’entraînent tous à la même intensité. Examinez la variation des réponses élevées par rapport aux réponses faibles pour une multitude de gènes différents: http://jap.physiology.org/content/110/1/46/T2.expansion.html

Pourquoi faisons-nous cela?
La réponse est simple Dans son livre, Thinking Fast and Slow, de Daniel Kahnemann, il explique comment, lorsque nous posons une question difficile, nous la remplaçons souvent par une question plus facile et répondons à cette question. C’est un subconscient, donc nous ne savons pas que nous le faisons. Mais c’est essentiellement ce que nous avons fait ici. Nous avons une question difficile: comment améliorer la notion complexe de performance? Et nous l’avons remplacée par «Comment améliorer ces paramètres?». La deuxième question est beaucoup plus facile à comprendre que la première. C’est bien de simplifier et de réduire, mais dans ce cas, nous devons nous demander si la deuxième question répond vraiment à la première. Mon argument est que ce n’est pas le cas.

Comment pouvons-nous arriver ici? La version de l'histoire:
Dans la journée, le coaching était presque purement un essai et une erreur. Vous avez appris de ceux qui sont venus avant vous et qui ont essayé vos propres manipulations. Si quelque chose fonctionnait, cela restait bloqué pendant un moment. Les grands entraîneurs ont rapidement été imités jusqu'à la prise en charge de la nouvelle idée ou phase. L’exemple classique est celui d’Arthur Lydiard qui expérimente lui-même le kilométrage avant d’assigner une formation à son illustre équipage. Essai et erreur fonctionne. Cela prend juste un peu de temps et occasionnellement beaucoup d’erreurs. C’est ce qui nous a permis de passer aux concepts modernes de formation, mais quelque chose s’est passé à la fin des années 70 et au début des années 80 et s’est poursuivi au cours des années 90. La science de l'exercice est en réalité devenue un domaine plus défini grâce à la recherche réelle sur la performance. Nous avons commencé à être en mesure de mesurer facilement des paramètres tels que VO2max, lactate, etc. sur des coureurs bien entraînés. De plus, nous avons commencé à conceptualiser ce qui peut affecter les performances. C'était la montée du paradigme VO2max. Tous ces bons résultats qui montraient que notre meilleur avait vraiment très haut VO2max ont commencé à sortir et pour les athlètes qui n’ont pas de valeurs folles élevées de VO2max, le concept de RE a été développé et expliqué le reste. Bientôt, des analyseurs de lactate portables sont apparus et nous avons pu mesurer ce composant de fatigue diabolique appelé lactate. Plus de tests, plus de variables. Avancez un peu et nous avons le grand 3 de VO2max, LT et RE, puis quelques autres variables qui ont parfois été ajoutées pour déterminer les performances. Cela a été traduit pour les entraîneurs intrépides à la recherche d'un avantage. C'était le début de l'ère de la science. C’était cool de faire de l’économie et cela offrait un monde de possibilités. Tout le monde cherchait le prochain avantage, alors la science est devenue cela. C’est à ce moment-là que cela a été traduit dans le monde du coaching. Avec le livre de Coe et Martin dans les années 1980, le pouvoir Oxygen de Daniels a suivi, et bien d’autres encore, c’est devenu la chose à faire. La promesse d'expliquer la performance dans une formule soignée ET de pouvoir faire de la formation un modèle presque mathématique était trop tentante. Le modèle fait donc partie de notre notion humaine consistant à vouloir compartimenter, à notre besoin de structure et à notre vision de la science comme prochaine étape ultime pour résoudre tous nos problèmes. La base de base et les prémisses des modèles sont cependant brisées.

Fait se balader, et alors?
Ce n’est pas que les séances d’entraînement sont mauvaises. Ce n’est pas que nous ne devrions pas courir au seuil ou à la vitesse 3k ou plus vite. C’est que le modèle est mauvais. Le modèle est cassé. Et si vous suivez scrupuleusement le modèle, vous manquerez une série de stimuli sucrés qu’il faut aborder. Vous perdez également l'essentiel pour le coaching, la créativité. Au lieu de cela, il devient un système plug and play qui décourage la créativité et l’innovation. Espérons que grâce à ce désordre décousu, vous obtenez quelques petites choses. Si tout échoue, j'espère que cela vous permettra de prendre du recul, de réfléchir et de poser des questions. Mais que diable faisons-nous à ce sujet, si je prétends que le modèle est brisé? Après tout, je ne peux pas rester assis ici et déposer quelque chose sans suggérer une alternative.

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (178.197.235.xxx) le 14/11/19 à 11:33:23

Merci mais je n'ai pas besoin de Google Translate pour comprendre l'anglais.

Je demande, où précisément Magness dit que ces 3/4 points ne sont pas suffisants pour déterminer la performance potentielle ?

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (37.171.192.xxx) le 14/11/19 à 11:48:43

par exemple ce passage
"Avant de bien comprendre ce qui ne va pas avec ce modèle,"

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (37.171.192.xxx) le 14/11/19 à 12:04:25

Ou ce passage :
"Quel est le problème avec le modèle?
Pour rappel, le modèle physiologique repose sur la logique suivante: Certains paramètres définissent la performance. La formation de chacun de ces paramètres améliore les performances. Pour former ces paramètres, vous travaillez à l'intensité X. J'espère que vous avez remarqué quelques failles dans cette logique. Passons à travers eux. Premièrement, ces grands paramètres ne font pas vraiment un travail merveilleux en corrélation avec la performance individuelle. Oui, certaines études montrent une forte corrélation avec un mélange des deux, mais vous ne pouvez pas vraiment séparer les bons coureurs des grands coureurs. Les recherches montrent que la combinaison des trois facteurs majeurs de RE, VO2max et LT explique environ 70% de la variation de performance (Di Prampero, 1986). Alors bon, mais pas génial? Vo2max, en particulier, fait un travail relativement médiocre. Vous pouvez vérifier mon erreur d'article VO2max si vous voulez plus de détails. Pour l’instant, je citerai brièvement une section pertinente: «Montrant la distinction entre VO2max et performance, le document Vollaard et al. étude a révélé que le changement de VO2max n’était pas lié au changement de performance du contre-la-montre (2009). Des études démontrent des performances améliorées sans modification de la VO2 max (Daniels et al. 1978). En outre, des études montrent que VO2max peut s’améliorer sans altération des performances, comme le montre une étude de Smith et al. cela a montré des améliorations de VO2max de 5,0% sans amélioration de la performance sur 3 000 m ou 5 000 m (2003). En outre, lorsque l’on examine les changements de performance à long terme chez les athlètes d’élite, les changements de performance se produisent sans modification ultérieure de la VO2max. Donc c'est valide. La question est de savoir si les modifications de ces paramètres sont corrélées aux améliorations de performances. La réponse est que cela dépend. Dans plusieurs études, vous constaterez une augmentation de LT, RE ou VO2max ainsi qu'une augmentation des performances. Dans d’autres, comme celles mentionnées ci-dessus avec VO2max, vous ne constaterez aucun changement malgré l’amélioration du paramètre. Un autre exemple rapide est une étude de Vollaard et al (2009) qui a révélé que les changements de RE et de VO2 n’expliquaient pas les améliorations de la performance ni leurs mots: «Cette étude démontre que les améliorations de la performance aérobie à haute intensité chez l’homme ne sont pas liées capacité maximale de transport d'oxygène »De même, avec seuil de lactate. Une augmentation du seuil est parfois liée à une diminution des performances, comme l'a démontré Jan Olbrecht dans le monde. Cela est généralement dû au fait que le seuil de lactate augmente alors que la capacité anaérobie diminue. "

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (37.171.192.xxx) le 14/11/19 à 12:38:36

Ou encore.
"Les zones d’entraînement ne fonctionnent pas vraiment!
Le plus important est peut-être que les zones d’entraînement ne correspondent pas vraiment à l’amélioration des paramètres. Et même s'ils le font dans une certaine mesure, il y a plusieurs façons d'améliorer le paramètre. "

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (178.197.235.xxx) le 14/11/19 à 13:28:03

Pour les autres aspects, ce papier qui traite des interventions nutritionnelles en cite quelques-uns (figure 2):

https://journals.humankinetics.com/view/journals/ijsnem/29/2/article-p106.xml

Entraînement basé AS ou physio ? par velove (invité) (84.100.156.xxx) le 14/11/19 à 17:28:02

courir c'est simple et complexe ;-)

L'erreur a ete effectivement de trop simplifier les choses et de dire: "pour performer à vo2 m

Entraînement basé AS ou physio ? par velove (invité) (84.100.156.xxx) le 14/11/19 à 17:34:48

"pour performer a vo2max il faut courir a vo2mx"

Le footing lent / le seuil anaerobie / la ppg > améliore la vO2max +- ceci varie en fonction des proportions et des individus.

Idem pour le seuil anaerobie ou pour la vitesse marathon.

Il y a une multitude de facteur qui explique une perf et il faut trouver ses points faibles et ses points forts et les solliciter à differement moment de la saison.

Bref, tt les chemins mènent à Rome mais il faut trouver son itinéraire approprié!

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (37.167.223.xxx) le 14/11/19 à 17:48:08

"tt les chemins mènent à Rome"

Oui.
Mais comment y aller au plus vite,ça c'est la question.

Et peu de personnes ont la réponse.


M. Kipchoge peut-être !

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (178.197.235.xxx) le 14/11/19 à 20:20:25

Et pourtant nombre propose des itinéraires à l'opposé... (low carb, pas de renforcement,...)

Entraînement basé AS ou physio ? par petitesse (invité) (82.235.156.xxx) le 14/11/19 à 21:20:38

Invité 137

"Oui.
Mais comment y aller au plus vite,ça c'est la question.
Et peu de personnes ont la réponse.
M. Kipchoge peut-être !"

Justement, si t'es pressé d'arriver à ton potentiel selon ton environnement ben tu n'y arriveras pas.

Kipchoge c'est un exemple de constance, de persévérance, de patience...avec la génétique qui va avec...Et sans oublier qu'ils ont l'environnement qui vont avec aux Kenayan (ils pensent qu'à courir et récupérer). Il y a de secret. C'est simple et il faut aussi pas se comparer aux autres : on a les résultats qu'on mérite :)

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (37.167.58.xxx) le 15/11/19 à 07:19:33

"Mais comment y aller au plus vite, ça c'est la question."
----
La question n'était pas comment arriver au plus vite à son potentiel.

La question était que, si l'arrivée de la course était à Rome, comment y arriver au plus vite. Comment faire son meilleur temps ? Ou comment s'entraîner au mieux pour faire son meilleur temps ?

Entraînement basé AS ou physio ? par (invité) (85.3.199.xxx) le 20/11/19 à 17:39:00

A propos de l'allure à laquelle l’oxydation des graisses est maximale (FATMAX), discutée notamment ici:

http://www.courseapied.net/forum/msg/131615.htm

Un papier intéressant qui montre à quel point cela peut différer d'un individu à l'autre, et peut-être influencé par l'alimentation et l'entraînement.

https://www.mysportscience.com/single-post/2015/08/04/Finding-your-fat-burning-zone

Dans le cas de l'entraînement, il n'y a pas d'évidence que le "long et lent" soit plus efficace que le "court et rapide" pour améliorer cette capacité particulière à terme:

https://www.mysportscience.com/single-post/2015/04/17/Why-are-we-so-obsessed-with-fat-burning

D'où l'intérêt de coupler séances longues et lentes avec des réserves réduites en glycogène (sleep low - train low par exemple), pour le marathonien.
Une sortie longue les réserves pleines et avec du ravitaillement n'apporteront pas forcément un bénéfice supplémentaire à un entraînement plus court / intense.

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