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ecart de perf quand il fait chaud enorme, que faire ? par Ben (invité) (89.2.70.xxx) le 17/09/23 à 15:15:38
Hello
Je ne supporte pas de faire des courses au dessus de 10°, et la température idéale pour moi c'est 0°. L'écart de perf entre 0° et 20° est de 35 minutes à 38 minutes au 10km, c'est énorme, mais vraiment je n'arrive pas à courir vite autrement que dans le froid.
Ça a l'air idiot mais du coup je ne cours qu'entre novembre et mars. Je n'ai pas l'impression que les autres coureurs soient dérangé à point. Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que je peux m'améliorer ? Comment vivez-vous la "chaleur" de votre coté ?
Merci
par (invité) (89.2.70.xxx) le 17/09/23 à 15:17:34
Et je précise qu'à 0° je cours en débardeur et mini short haha
par (invité) (37.174.206.xxx) le 17/09/23 à 15:23:21
Que faire ?
Ben va faire des longueurs à la piscine quand c trop chaud pour toi !!
par (invité) (2a01:cb08:60:8900:31d5:845b:58a1:xx) le 17/09/23 à 16:13:52
Déménager dans le grand nord.
par Fisico (invité) (92.151.94.xxx) le 17/09/23 à 16:24:33
Il y a pas grand chose à faire...
Cela dit les impacts se font sentir surtout sur des distances longues, sur 10km c'est désagréable mais au point qu'un coureur qui vaut 35 fasse 38 par 20° cela me paraît disproportionné.
Sinon s'entraîner davantage par des températures plus chaudes à long terme l'organisme finira par s'adapter au moins un peu, à moins que tu migres dans un pays scandinave tu n'as pas vraiment le choix vu que ça n'ira pas en s'améliorant, les courses par 0° ça sera de plus en plus rare
En tout cas perso sur marathon ma température idéale c'est 8-13° temps gris voire fine pluie.
Sur 10km tu peux profiter du ravito intermédiaire pour te mettre plein d'eau sur le visage crâne, ça rafraîchit et la couche d'humidité le fait de façon durable.
Dans le café des marathoniens j'avais posté ceci pour montrer l'impact de la température, entre en gros 18-22 et 30-33
A niveau de fatigue plus ou moins équivalent voilà la différence que 10-15° en moins peut faire
Il y a 2 semaines
Mardi : 14.8km, 4:45/km, 131bpm
Mercredi : 12.6k, 5:17/km, 121bpm
Semaine dernière
Mardi : 12.7k, 4:57/km, 137bpm
Mercredi : 10.1k, 5:37/km, 123bpm
Cette semaine
Mardi : 14.8k, 4:42/km, 131bpm
Mercredi : 12.6k, 5:18/km, 120bpm
Parcours similaire, juste raccourci semaine dernière
par (invité) (86.249.195.xxx) le 17/09/23 à 17:06:35
Je verrais quatre aspects :
- ne plus participer à des compétitions quand il fait trop chaud pour toi, provisoirement
- au niveau entraînement privilégier les heures les plus fraîches, emmener de l'hydratation même pour des sorties de 30-45 minutes + lunettes de soleil et casquette
- s'acclimater progressivement à la chaleur, il existe différentes stratégies d'acclimatation. Aussi essayer de s'habiller un peu plus en hiver, au moins être en manches longues quand il fait 0 à l'entraînement.
- Dernier point, peut-être consulter un médecin, une gestion de la chaleur aussi "mauvaise" peut être un signe de problème quelque part, notamment à la thyroïde.
A terme, on peut limiter la perte de performance en environnement chaud, même si on ne battra pas un record du monde du marathon par plus de 25 degrés
par (invité) (89.2.70.xxx) le 17/09/23 à 18:54:03
Merci pour vos réponses !
par (invité) (2a02:8440:820a:88f6:0:12:46da:xx) le 18/09/23 à 00:39:49
"Cela dit les impacts se font sentir surtout sur des distances longues, sur 10km c'est désagréable mais au point qu'un coureur qui vaut 35 fasse 38 par 20° cela me paraît disproportionné."
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Ah non, je te confirme, je suis comme l'auteur du post. Dès qu'il fait chaud, je ne sais plus courir. En compétition, je suis bien quand il fait maximum 5°C. Au dessus de 10°C, je subis, impossiblede viser un chrono.
À titre d'exemple, début septembre, par 14°C, je me fais 30' de seuil en continu à 3'35 (8,4km). J'étais à l'aise, sachant que mon allure 10km est 3'15.
Une semaine plus tard, séance 3000m-2000m-1000m, avec 4' et 2' de récupération par 32°C. J'ai tourné en 3'33 en étant au bout de ma vie sur la séance. L'horreur quoi.
Je ramasse vraiment dès qu'il fait chaud moi alors que j'ai des potes pour qui ça ne change pas grand chose.
Mais je pense que j'ai un organisme pas très adapté à la chaleur car je transpire très vite et énormément. Genre je peux essorer mes fringues après une séance en ce moment. Alors que ce n'est pas le cas de mes potes d'entraînement.
par (invité) (89.2.70.xxx) le 18/09/23 à 07:18:37
Ha bon, ça me rassure de pas être seul haha. A vrai dire j'ai l'impression de pas beaucoup transpirer et que c'était peut être une piste (pas de refroidissement) mais sans doute pas ça. Comment tu organises ton plan annuel du coup ? Tu essais de t'améliorer dans ces conditions de temperature ou tu as laché l'affaire ?
par Jerem (invité) (194.51.142.xxx) le 18/09/23 à 09:47:19
Ca m'arrive aussi de pouvoir essorer la sueur des vêtements alors que d'autres nada, c'est assez fou comme différence.
Du coup cet été j'ai traîné ma peine en footing en attendant des jours meilleurs, les quelques séances de seuil avec une allure plus faible que la normale et de toute façon pas de grosse séance.
par (invité) (212.99.89.xxx) le 18/09/23 à 10:28:10
C'est normal.
Une seule solution : l'acclimatation. En prévision de l'été tu peux courir dans une salle de sport sans ou mal climatisée. Tu cours dehors aux pires horaires et tu recommences petit à petit de l'intensité.
Perso je m'y suis mis quasi 2 mois avant le début de l'été (dans une salle de sport mal climatisée) et j'étais prêt dès les premières chaleurs. Mais jamais tu n'auras le même niveau, c'est comme l'altitude.
Par contre jte parle pour des températures de 25 degrés et +. Quand il fait 20-25 faut pas exagérer non plus.
par (invité) (81.255.178.xxx) le 18/09/23 à 10:59:10
^ Post au-dessus
"Ah non, je te confirme [...]"
"par 32°C. J'ai tourné en 3'33 en étant au bout de ma vie"
Entre 20 et 32° il y a un monde, passé une certaine température l'impact des degrés supplémentaires devient exponentielle plus que proportionnelle
Ma remarque de base portait bien sur un coureur qui vaudrait 35 mais plus que 38' sur 10k par 20°
par (invité) (2a02:8440:8312:36bc:0:f:4c55:xx) le 18/09/23 à 12:54:42
"Comment tu organises ton plan annuel du coup ? Tu essais de t'améliorer dans ces conditions de temperature ou tu as laché l'affaire ?"
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Honnêtement, je ne fais rien de spécial, j'attends que ça redescende.
Pour la planification, je sais que mes meilleurs chronos sur route je les fais entre début décembre et fin février. Du coup, je commence à faire des compétitions en septembre/octobre/novembre pour reprendre le rythme de la compétition mais sans me dire que je vise un chrono à l'issue de la course.
Et vu que je fais aussi les cross, à la sortie des ceux ci (fin février ou début mars en fonction de si je suis qualifié au France ou non), je coupe un peu pour ensuite reprendre mais en me concentrant sur du plus court (piste) car je sais que la chaleur m'impactera moins pour les chronos.
par JeanPhi (invité) (109.122.136.xxx) le 21/09/23 à 18:26:41
Ca fait presque 2 ans que je cours exprès entre midi et 2, sur une île tropicale. Je suis un peu moins fatigué, j'ai moins mal à la tête à la fin, mais mes performances sont toujours aussi médiocres comparées au moment où je cours par temps frais.
Pas sûr qu'on puisse s'adapter en vrai.
par (invité) (2a01:cb0d:408:600:904d:bb70:a19a:xx) le 21/09/23 à 20:28:06
Je ne suis pas venu à la course à pied avec l'ambition de la performance, mais parce que j'aimais courir quand il faisait beau comme chaud, voir très chaud. J'aimais ça. Longtemps je n'ai pas aimé courir dans le froid, donc je ne courais qu'aux beaux mois soit à peu près 6 mois dans l'année. Je suis venu à faire quelques compétitions sous ce rythme.
Une année, je me suis mis à courir aussi aux "mauvais jours" et j'ai presque regretté de ne pas y être venu plus tôt.
Courir "toute l'année" (je coupe quelques semaines) m'a fait passer des caps à mon niveau; je me suis sensiblement amélioré en prenant de la caisse, j'ai pu voir plus long et plus longtemps.
Les années ont passé, et en vieillissant, je commence à tendre à moins supporter la grosse chaleur. J'y transpire dorénavant à très grosses gouttes salées qui me brulent les yeux. Cela n'avait jamais été le cas.
Donc, à présent j'évite plutôt mes sorties quand il fait vraiment très chaud, ou j'y vais le matin ou le soir; quand ça tape moins.
Par contre, j'aime mes 4 saisons qui m'apportent chacune leurs avantages et inconvénients, et je suis bienheureux de ne pas avoir à n'en choisir qu'une (ou deux) pour courir. Il me les faut et je les veux toutes !
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