boire

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boire par winnie (invité) (2a01:cb05:8030:4200:6c46:fb88:66d:xx) le 15/01/24 à 11:11:35

Bonjour
On lit dans la littérature que sur les longues sorties, il faut boire entre 0,5 et 1l par heure*. (dépend de la météo)

Sur une sortir d'1h30, en buvant 0.5l j'ai l'impression de boire tout le temps, et c'est direction les toilettes en terminant le run.

Arrivez vous à boire autant ?

par (invité) (2a02:a03f:a8ec:2900:58d2:dcb9:b7ce:xx) le 15/01/24 à 11:18:05

Je cours entre 12 et 26 km 365 jours par an et jamais je n’ai bu une goutte à l’entraînement (ni même en compétition mais je ne vais pas au-delà du semi et je n’en fais pas s’il fait plus de 20°C).

par FABAR (invité) (185.24.186.xxx) le 15/01/24 à 14:37:40

Ca me semble un peu surévalué si on prend en compte l'hydratation en amont de la séance et après la séance.

par (invité) (2a01:e0a:28e:5db0:65a8:45e6:2492:xx) le 15/01/24 à 14:46:47

Jusqu'à 1h30 de course la prise de boisson est inutile, pire : c'est du temps perdu...
tout au plus peut-on dire que cela faciliterait la récupération.

par (invité) (2a01:cb05:8030:4200:b58a:ff9c:33b1:xx) le 15/01/24 à 17:30:54

| Jusqu'à 1h30 de course la prise de boisson est inutile, pire : c'est du temps perdu...
tout au plus peut-on dire que cela faciliterait la récupération.


Oui mais faut bien s'entrainer = pouvoir évaluer combien on "peut" boire.
Si lors d'un marathon je bois 1L sur la première heure, et que je suis obligé de m'arrêter pour pisser, ca serait fâcheux

par Rhum heure ! (invité) (90.85.103.xxx) le 15/01/24 à 17:34:40

"On lit dans la littérature que..."
Dès le départ la question est mal barrée...

par (invité) (2001:861:3c01:d930:a98b:956c:2fa6:xx) le 15/01/24 à 18:41:11

"Jusqu'à 1h30 de course la prise de boisson est inutile, pire : c'est du temps perdu..."

Non c'est utile (surtout s'il fait plus de 15°C) pour une telle durée je pense, il y a une différence entre supporter de ne pas boire et optimiser son entraînement
Par contre les quantités cités me semblent trop grandes, enfin 0.5L/h ok mais même sur un marathon je monterai pas à 1L/h si je pouvais (faut trimballer l'eau après)

Je ne fais pas de sortie longue en été, je fais du vélo à la place, mais une sortie longue en plein soleil de juin semble être le seul cas où ces recommandations seraient correctes

par (invité) (2001:861:4447:c000:2dec:b18f:c86c:xx) le 15/01/24 à 19:12:27

Il faudrait que tu nous dises où tu as lu ça ("On lit dans la littérature que sur les longues sorties, il faut boire entre 0,5 et 1l par heure") parce que justement, au plus on cherche de vraies études, au plus on trouve qu'il ne faut boire qu'en fonction de sa soif. Perdre 3 % de sa masse totale en eau durant une compétition est la norme, par exemple.

par (invité) (90.27.108.xxx) le 16/01/24 à 11:15:00

les sites
"conseilsport.decathlon.fr/5-conseils-pour-bien-shydrater-en-course-a-pied"
"jogging-international.net/nutrition/lhydratation-le-facteur-x/"
"www.conseils-courseapied.com/entrainement/nutrition-sportive/hydratation-du-coureur-a-pied.html"
"www.oxsitis.com/marathon-comment-shydrater-et-salimenter-2-2/#:~:text=Selon%20les%20marathons%20vous%20en,s'arr%C3%AAtant%20sur%20les%20ravitaillements."
"https://www.vo2.fr/materiel/comment-shydrater-et-se-ravitailler-sur-un-marathon"

Je n'ai pas surtout pas trouvé d'autres sources qui contredisent ces chiffres.

parlent des 0.5L min par heure sur un marathon.
a boire avant d'avoir soif .... ce qui complique un peu le truc :)

par (invité) (2001:861:4447:c000:fd4a:d317:1809:xx) le 16/01/24 à 20:22:48

Tu parles de littérature scientifique et tu mets complètement autre chose, des liens vers des articles pris sur des sites de vendeurs de gels et poudres à délayer dans de l'eau ; c'est très paradoxal, non ?

D'une manière générale, tous les articles qui ressortent les "résultats" des études de Gatorade ont cessé de donner les liens vers ces études depuis que les sites de publications de papiers scientifiques ont l'honnêteté de citer les affiliation des chercheurs, ça faisait mauvais genre de dire que tout ce qu'on a à dire vient d'études conduites par des salariés des firmes qui vendent des boisons de l'effort.

Quand tu as des conseils avec quantités de liquide ou de sucre à l'heure, mais sans aucune réelle références, c'est de ça qu'il s'agit, la redite de fausses études, à des années-lumière de ce qu'est la science.

Lis ça : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3583862/

Tu saisiras que quand on parle de littérature scientifique, la mesure est sans appel : la grosse baisse d'allure sur marathon (le mur) n'est due ni à la baisse de la réserve en glucide, ni à la déshydratation.

Il y a d'autres liens vers des études (pas des articles de Décathlon) qui montrent que statistiquement les meilleurs sur marathon arrivent plus déshydratés que les moins bons. Cela ne signifie pas qu'il soit obligatoire de chercher la déshydratation, mais qu'une déshydratation "fonctionnelle" (due au fait de courir intensément) est inhérente à la performance, et qu'une moindre déshydratation n'est pas associée à une amélioration des performances, au contraire.

Lis Noakes aussi, il y a quelques années il était parti en croisade contre la manie de se forcer à boire avant d'avoir soif.

par (invité) (2a02:8440:461b:56f2:b00b:6168:74bf:xx) le 16/01/24 à 21:00:23

Lol, rigueur, Noakes...

par (invité) (2001:861:3143:4eb0:e692:9680:e1fe:xx) le 16/01/24 à 21:27:43

Ah .... Voilà notre sachant qui prend tous les sportifs pour des débiles :-)

La grande illusion ... Tous les mecs (non sponsorisés en boissons, hein ...) s'amusent à perdre du temps et se mettent le ventre à l'envers pour suivre les études Gatorade ...

Ils n'ont évidemment aucun encadrement compétent, certains d'entre eux ne sont évidemment pas médecins, scientifiques ou pharmaciens ...

Des neuneus incapables d'avoir du recul, ils suivent la tendance ...

un seul homme a vu la vérité (enfin une étude de 2013 qu'il nous ressort à loisir ...) et heureusement, on l'a !

par (invité) (2001:861:4447:c000:fd4a:d317:1809:xx) le 17/01/24 à 09:42:51

Il est plus aisé de s'attaquer à la personne qui transmet le message qu'au message quand celui-ci est inattaquable.

On attend que tu nous expliques les valeurs des tableaux présentés dans l'étude autrement qu'en constatant que la déshydratation n'est pas la cause de la baisse des performances.

par (invité) (77.159.196.xxx) le 17/01/24 à 10:00:34

Y a un truc qui marche pas mal et dont la nature nous a doté: le sensation de soif. Tout le reste n'est que mauvaise littérature ou promotion commerciale.

Y en a qui ont tellement pris à la lettre les recommandations bidons de Gatorade qu'ils l'ont payé de leur vie, cela s'appelle l'hyponatrémie.

par (invité) (90.109.121.xxx) le 17/01/24 à 10:44:33

Moi j’ai appliqué la règle «  boire avant d’avoir soif » pendant au moins trente ans. en compète je buvais comme un trou, et j’ai bien dû pisser un camion citerne pour rien.

+ d’une 1 h 30’, surtout s’il fait chaud, il faut prendre la gourde, et hors course la journée boire un ou deux petits verres sans soif c’est suffisant.

Il faut pisser clair, ou jaune clair, marron clair rentrez à la maison, danger !

par (invité) (2001:861:4447:c000:fd4a:d317:1809:xx) le 17/01/24 à 13:19:25

Pour ceux qui n'ont toujours pas saisi que l'injonction de boire avant d'avoir soif se base sur une erreur qui est de penser qu'il ne faut pas perdre d'eau en courant, encore une petite étude, faite sur des centaines de marathoniens, des excellents aux plus médiocres, avec une méthode inattaquable, la pesée avant et après la course :

https://bjsm.bmj.com/content/45/14/1101

Le constat est clair : les plus rapides sont aussi les plus déshydratés.

Visiblement perdre plus d'eau n'empêche pas d'aller plus vite que ceux qui en perdent moins, au contraire, la performance est généralement corrélée avec une plus grande perte d'eau.



par (invité) (2001:861:4447:c000:fd4a:d317:1809:xx) le 17/01/24 à 13:31:32

Un autre étude, toujours basée sur la donnée inattaquable de la perte de masse durant la compétition, afin de réellement voir la différence entre ce qui est consommé en eau et ce qui est perdu.

Mais celle-là a été faite il y a quelques années sur les marathoniens élite, les plus grands champions de la discipline, ceux qui servent maintenant à faire vendre des bouteille et des poudres à tout runner loisir :

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22450589/

On y apprend que l'éventail de la consommation réelle d'eau est très large chez ces élites de 0,03 litre à l'heure à 1,09 litre à l'heure, données totalement différentes des "préconisations", entre 12 fois moins et 2 fois plus selon la personne que les 500 ml/h lus dans différents articles se pensant scientifiquement sourcés mais au final remplis de croyances.

L'étude conclut qu'il n'existe aucune corrélation entre la durée de consommation d'eau, la quantité consommée en valeur absolue ou en rapport avec la longueur de l'épreuve ou sa durée, aucune relation entre cette quantité d'eau consommée et la vitesse des champions, mais pas non plus de relation entre ces facteurs et la température ambiante.

L'étude indique que le vainqueur de Dubaï en 2009 (je suis allé chercher, c'est Haile Gebrselassie, 53 kg) a perdu 9,8 % de sa masse corporelle, quasiment que de l'eau, soit plus de 5 litres d'eau de différence entre ce qu'il a bu et ce qu'il a éliminé.

On est vraiment très loin de la malheureuse croyance disant qu'on perd 20 % de ses capacités en perdant 2 % de son poids en eau (ou autres trucs du genre), croyance qui ne peut qu'être qu'abandonnée devant les évidences que sont les mesures de perte de masse et les résultats en compétition, tant chez les élite que chez les populaires.

par (invité) (90.109.121.xxx) le 17/01/24 à 13:52:05

" Visiblement perdre plus d'eau n'empêche pas d'aller plus vite que ceux qui en perdent moins, au contraire, la performance est généralement corrélée avec une plus grande perte d'eau ".


Visiblement... question santé, au fil du temps les choses sont différentes.

par (invité) (85.208.216.xxx) le 17/01/24 à 15:14:59

|Tu parles de littérature scientifique...

non jamais parlé de littérature scientifique.

Je suis pas tout jeune, et j'ai très souvent entendu
que si on boit quand on a soif, c'est qu'il est trop tard. Mais ca a pu changer avec le temps (comme pas mal de chose).

En fait pour rester très pragmatique : y'en a t'il parmi vous qui boivent 0.5l (ou 1l) par heure sur un marathon d'automne / printemps (à 15 degrés par exemple).

par (invité) (85.208.216.xxx) le 17/01/24 à 15:19:46

|L'étude indique que le vainqueur de Dubaï en 2009 (je suis allé chercher, c'est Haile Gebrselassie, 53 kg) a perdu 9,8 % de sa masse corporelle, quasiment que de l'eau, soit plus de 5 litres d'eau de différence entre ce qu'il a bu et ce qu'il a éliminé.

un des problèmes des études ou conseils donnés par les pro/élites, c'est que c'est valable pour les élites.
Si le gars est un des meilleurs c'est qu'il a sans doute une composition particulière, alors faire des généralités sur des "anomalies" ca a pas grand sens.

Ca me fait penser aux conseils (%age d'EF vs fractionné par exemple) donnés par un gars qui fait 12 entrainements par semaine. Forcément si on les applique avec nos 3 sorties par semaines ca fonctionne pas.

par (invité) (2001:861:4447:c000:fd4a:d317:1809:xx) le 17/01/24 à 15:47:46

(invité) (85.208.216.xxx) le 17/01/24 à 15:19:46

un des problèmes des études ou conseils donnés par les pro/élites, c'est que c'est valable pour les élites.

----------------------------------
!

J'ai justement donné le lien vers cette étude après le lien vers celle faite sur plus de 600 marathoniens non élite.


Et il ne s'agit absolument pas de "conseils", ce sont des pesées, des données chiffrées objectives, rien à voir justement avec les conseils. La science constate, elle ne conseille pas.

Quand on refuse d'admettre ce qui est constaté, on cherche à ne pas comprendre.

Les faits sont là, rien ne montre l'intérêt de prescrire une quantité d'eau à boire, comme rien ne prouve que si on dépasse 2% de déshydratation on a des problèmes.

Après si vous refusez les faits qui n'entrent pas dans ce qu'on vous fait croire, libre à vous après tout.

par (invité) (85.208.216.xxx) le 17/01/24 à 17:07:24

| Les faits sont là, rien ne montre l'intérêt de prescrire une quantité d'eau à boire, comme rien ne prouve que si on dépasse 2% de déshydratation on a des problèmes.

Ca veux dire quoi "des problèmes"
La conclusion est : "Elles correspondent à un vaste ensemble de preuves montrant que les athlètes les plus performants dans les épreuves de marathon, d'ultra-marathon et de triathlon sont souvent ceux qui perdent nettement plus de 3 à 4 % de leur masse corporelle au cours de la compétition."

Ok mais si les marathoniens qui ont fait un super temps sans s'hydrater décèdent dans la (un peu comme la légende du marathon) tu dirais toujours "comme rien ne prouve que si on dépasse 2% de déshydratation on a des problèmes".

Plus globalement et sérieusement l'étude de traite du sujet de la performance, et non pas des risques sur la santé, sur la récupération et de la répétitivité de l'exercice dans le temps.

par (invité) (85.208.216.xxx) le 17/01/24 à 17:28:05

Le constat brut
"Elles correspondent à un vaste ensemble de preuves montrant que les athlètes les plus performants dans les épreuves de marathon, d'ultra-marathon et de triathlon sont souvent ceux qui perdent nettement plus de 3 à 4 % de leur masse corporelle au cours de la compétition."

Une raison :
moins on boit plus on va vite.

Une autre raison :
Plus on est inconscient, plus on se fait mal (ie on va trop vite, et on boit pas).

Une autre raison :
Boire (arrêt au stand) fait perdre du temps.

par (invité) (176.169.109.xxx) le 17/01/24 à 18:32:38

"Une autre raison :
Boire (arrêt au stand) fait perdre du temps."

C'est sûr, mais on peut boire sans s'arrêter, avec un bidon. Le top ce sont les élites qui ont les leurs préparés sur une table tous les 5k.

"Y a un truc qui marche pas mal et dont la nature nous a doté: le sensation de soif." Oui et non, parce qu'il y a soif et soif.
Il ne faut pas se forcer à boire si on sent qu'on ne peut pas, mais il y a des cas où on ressent une petite soif qu'on peut ignorer. Sur une distance courte comme un 10k il n'y a pas trop à se prendre la tête mais sur un marathon c'est important de boire en début de course même si on ne ressent pas de grosse soiffe et pas seulement à partir du 30ème quand on sent que ça devient critique. C'est mieux pour éviter les crampes aussi.

De plus la température joue : quand il fait chaud la sensation de soiffe joue plutôt bien son rôle, mais quand il fait très froid (genre 0°C, où on voit de la vapeur d'eau sortir de notre bouche quand on expire) on se déshydrate plus vite que quand il fait frais (genre 8-10°C) et la sensation de soiffe se déclenche moins vite que s'il faisait chaud, pour une déshydratation équivalente

par (invité) (2a01:cb0d:315:f400:7df9:fa62:c8e4:xx) le 17/01/24 à 18:38:56

" on se déshydrate plus vite que quand il fait frais (genre 8-10°C) ".


Toi c'est sûr, tu finiras au Panthéon.

par (invité) (176.169.109.xxx) le 17/01/24 à 19:29:50

Quand on respire de l’air vraiment froid et sec le corps réchauffe et humidifie l’air inspiré, donc le corps perd de l'eau par cette voix.

par (invité) (176.169.109.xxx) le 17/01/24 à 19:47:31

https://www.hydratis.co/blogs/blog/climat-et-deshydratation

par (invité) (2a02:26f7:c9d0:6406:0:3813:3442:xx) le 17/01/24 à 21:27:08

« | Les faits sont là, rien ne montre l'intérêt de prescrire une quantité d'eau à boire, comme rien ne prouve que si on dépasse 2% de déshydratation on a des problème « 

Non et non.

Non car l’étude se base uniquement sous l’aspect de la performance en mettant de côté l’aspect santé.

Non car elle oublie de parler des abandons.
On est clairement dans le biais du survivant. Ça fait pas sérieux pour une etude.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Biais_des_survivants


Donc au lieu de prendre les gens de haut parce que tu trouves un truc qui se veut scientifique , soit un peu critique sur ce qui est vraiment étudié.
Cette étude ne vaut pas grand chose en l’état.

par (invité) (2a01:e0a:ba5:f1b0:d525:3ff2:15fa:xx) le 17/01/24 à 22:18:47

On sent le mec qui ne veut pas lâcher sur le fait qu’il faut boire et reboire. Au lieu de passer ton temps à tenter de démolir ce qui se rapproche le plus d’études sérieuses, sors nous une étude ou un article valable. C’est bien beau de se la jouer maitre la rigueur scientifique, mais l’absence d’argument ne vaut pas confirmation de ses propres dogmes.

par (invité) (2001:861:3143:4eb0:e692:9680:e1fe:xx) le 17/01/24 à 22:36:42

D'autant que comme on le lui a déja dit, être campé sur ces certitudes est la négation de l'attitude scientifique qui passe par le doute et l'évolution des théories (surtout dans ces domaines qui sont tout de même des sciences molles ...)

par (invité) (2a09:bac3:347a:1c82::2d7:xx) le 18/01/24 à 06:11:11

Mais …. C’est vous qui parlez de doute alors que vous prenez pour argent comptant une etude dit « scientifique »…
Non en effet il n’y a pas de étude sérieuse alors je me réfère aux 50 premiers liens Google (pour ce que ça vaux) et je demande l’avis, le ressenti à une petite population de coureurs.
Si je fais c’est parce que j’ai un doute non? Que je veux creuser.

Si j’étais bas du front et plein de certitude je prendrais la première et seule étude qui a 11 ans et je me pavanerais avec comme seul argument d’autorité.
étrangement je préfère recouper les sources.

par (invité) (2001:861:4447:c000:71a6:edac:2345:xx) le 18/01/24 à 07:10:08

Ce qu'il faut comprendre quand on utilise google c'est que justement les liens google sont trustés par les sites qui ont soit pour vocation directe de vendre des produits de "nutrition sportive", décathlon et autres, soit de se positionner en tête de recherche pour être consultés et afficher de la pub ou des liens affiliés vers les sites marchands. De plus la recherche est individualisée, si vous consultez souvent tel ou tel type de sites, ils sortiront en premiers.

Je donne donc quelques liens hors des liens affiliés, vers des études inattaquables sur le sujet lancé par une interrogation de winnie "On lit dans la littérature que sur les longues sorties, il faut boire entre 0,5 et 1l par heure*. (dépend de la météo)[...] Arrivez vous à boire autant ?".
Les meilleures façons de répondre à l'interrogation de winnie, c'est de voir ce que la littérature dit réellement, pas de ressortir les mêmes on-dits qui sont véhiculés par les sites dont l'information scientifique n'est pas l'alpha et l'omega.

Seules quelques "études" menées en labo par des scientifiques payés il y a 15 ans par l'entreprise Gatorade sont à l'origine depuis des années des croyances disant que pour 1% de déshydratation on perd 10% de ses capacités physiques.
Depuis ces chiffres n'ont jamais été validés par d'autres équipes, indépendantes elles, qui trouvent absolument l'inverse, la relation de corrélation entre déshydratation et performance est plutôt dans le sens inverse, mais pourtant ce sont les résultats du gatorade sport institute qui sont mis en avant et souvent les seuls qui sont cités, sans que la référence ne soit d'ailleurs indiquée car elle pointerait alors vers un papier indiquant le lien d'affiliation entre les "chercheurs" et l'entreprise commerciale.

On peut donc dire en toute connaissance de cause "Malgré ce qui est démontré je continue à croire que ce qu'a dit Gatorade est à suivre et qu'il y a une quantité d'eau précise, une quantité de sucre précise et une quantité de sel précise à consommer durant une compétition". Mais en sachant que ce ne sont que des croyances, même si elles sont reprises ds centaines de fois.

Dernier truc mais très important : certains ont besoin de rituels, de trucs précis, pour se mettre dans un état propice à la compétition, je sais que c'est pour eux une grande bousculade émotionnelle entraînant une instabilité, de leur dire que certains trucs qu'ils appliquent ne sont que des grigris et de la superstition, il faut y aller mollo quand on leur annonce ce genre de truc.
Donc si doser tel ou tel produit et en boire précisément telle quantité vous rassure, continuez sans lire les liens que j'ai donnés. On a pareil avec les étirements, on sait maintenant qu'ils ne sont pas à pratiquer lors de compétitions, mais comme ils font partie pour certains du rituel de l'entrainement et des compétitions, ils continuent à les pratiquer, sans raison scientifique mais pour se rassurer.

Les rituels rassurent la partie spirituelle ou émotionnelle de l'individu, et même si c'est en dehors de tout ce que peut montrer la science, reconnaissons qu'ils sont utiles pour une bonne part des coureurs et que placer des liens qui démontrent que telle ou telle pratique n'est qu'une affaire de rituel est souvent cause d'accrochage.

par (invité) (2a09:bac2:347e:be::13:xx) le 18/01/24 à 08:16:56

Pour compléter mes recherches :
On a ce lien sur running addict qui parle d’hydratation et d’hyponatrémie.
Il y a de réf sur des études dessus. (L’étude précédente et une autre sur le marathon de Boston)
https://www.running-addict.fr/conseil-running/hyponatremie-deshydratation-consequences-marathoniens/

Il y a aussi cette thèse de 2015 :https://www.ultrasportsscience.org/Images/Actions/hydratation/1-these-impact-protocole-hydratation-coureurs.pdf
Qui met en lumière le « boire à la soif » (pour éviter l’hyponatremie) vs boire avant d’avoir soif (qui est généralement enseigné ).
( d’’ailleurs connaissez vous l’origine de ce « boire avant d’avoir soif »)

De ce que j’ai compris, les boissons énergétiques n’ont pas assez de sodium, donc boire trop de boissons énergétiques (ou trop d’eau, c’est encore pire) déséquilibrent notre organisme.


A choisir j’ai l’impression qu’il faut quand même privilégier les boissons isotoniques vs eau plate.(sans en abuser). (Pas trouvé d’étude)
Ce qui implique de partir avec ses réserves de boisson et donc il faut évaluer à l’avance combien on emmène histoire de se charger intelligement.

par (invité) (90.85.103.xxx) le 18/01/24 à 09:19:40

On sait que boire même si l'on n'a pas soif ne pose pas de problème, le corps évacuera le trop plein. L'idée qu'il me semble nécessaire de garder à l'esprit est qu'il vaut mieux trop boire que pas assez. Même si le corps tolère la déshydratation.

https://www.lamedecinedusport.com/traumatologie/boissons-du-sportif-osmolarite-osmolalite-les-principes/
https://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/usages/eauOrga.html

par (invité) (77.159.196.xxx) le 18/01/24 à 10:25:00

Le mieux est de boire du Gatorade, et surtout pas d'eau:
https://ici.radio-canada.ca/mordu/6430/gatorade-histoire-marketing-hydratation-sport

par (invité) (2a09:bac3:347b:be::13:xx) le 18/01/24 à 12:33:08

« . L'idée qu'il me semble nécessaire de garder à l'esprit est qu'il vaut mieux trop boire que pas assez »

Les études semblent montrer le contraire.
Il y a plus de risque de trop boire (même des accidents très grave) que de se déshydrater lors d’une course ( hors grosse chaleur)

par (invité) (2001:18c0:214:2100:fa64:71f8:ee1:xx) le 18/01/24 à 15:13:22

"Je cours entre 12 et 26 km 365 jours par an"

Tiens, un bigorexique.

par H2o (invité) (90.85.103.xxx) le 18/01/24 à 15:29:30

"Il y a plus de risque de trop boire (même des accidents très grave) que de se déshydrater lors d’une course ( hors grosse chaleur)".

voilà l'exemple d'une contre vérité. Le corps élimine facilement le trop plein (tu perdras du temps au pire à pisser) mais le manque lui ne te fera pas avancer. Tes références sont bidons (vides).

par H2o (invité) (90.85.103.xxx) le 18/01/24 à 15:47:44

le trop boire VS pas assez boire n'apporte rien au débat - ici on n'est pas chez Hanouna.

https://www.clubcardiosport.com/sites/www.clubcardiosport.com/files/field/fichier/article/Hydratation-Medoc-2011.pdf

Trop boire peut présenter un risque oui. Mais tellement marginal cf l'exemple cité par la référence ci-dessus. En revanche, les risques de ne pas assez boire sont plus répandus, fréquents et... dangereux.

par (invité) (2a09:bac2:347f:14f0::216:xx) le 18/01/24 à 17:42:01

On lit pas la même chose dans ton doc :-)
Je lis un médecin qui sort des recommandation de boisson sans argument.

Puis après il parle de la déshydratation et de l’hyponatremie,. L’hyponatremie qui représente 13 % des coureurs sur le marathon testé et qui peuvent conduire au coma. C’est pas vraiment bénin :-) (aucun chiffre sur la déshydratation)

Après la déshydrations peut être très grave. Il parle des coûts de chaleur mais comme c’est écrit c’est quand il fait chaud.

Donc non, le document que tu mentionnes n’a pas la même conclusion que toi :-)

par (invité) (90.109.121.xxx) le 18/01/24 à 18:21:51

Bien résumé 90.85.

par (invité) (2a01:e0a:ba5:f1b0:3876:f2ae:6213:xx) le 18/01/24 à 19:12:40

H2O contrairement à son avatar ne boit pas que de l’eau pour sortir que ne pas assez boire est très dangereux. Et après il ose citer Hanouna alors qu’il agite la peur…

par Caneslak (invité) (37.171.172.xxx) le 18/01/24 à 19:14:43

En cyclisme cadets, mon entraîneur qui me disait toujours "boire avant d'avoir soif". Combien de fois ma vessie a été au bout de sa vie lors de courses de plus de 2 heures ! Quelle connerie ce conseil.
Perso j'ai vécu 2 extrêmes sur des 20km :

- Par 3°C sec, 50cl m'ont bien suffi
- Par 28°C air humide, après 1,5L de flotte j'étais en sécheresse après 15km.

par caneslak (invité) (37.171.172.xxx) le 18/01/24 à 19:34:03

Sérieusement les pseudo études Gatorade, Isostar, Powerade, Overstims, Ovomaltine diététique de l'effort... j'ai gobé ça quand j'avais 12 ans, y croire encore à l'âge adulte sans voir les conflits d'intérêt il faut le vouloir ! Comment feraient financièrement les cyclistes semi-pro payés au SMIC à rouler presque 30000km par an ? Ils font des prêts à la consommation pour boire et bouffer leurs produits sur le vélo ?

par CHAMORADE vs GATORADE (invité) (2a01:cb1d:8e83:1900:dde6:1f4c:f1d8:xx) le 18/01/24 à 21:36:24

Une déshydratation trop forte en course peut conduire à un ralentissement et/ou à un abandon.... C'est assez fréquent, c'est chiant mais c'est pas LA MORT.

Une hyponatrémie (même légère) peut conduire brusquement à.... LA MORT ! C'est RARE mais c'est LA MORT.

Le corps ne comprend rien à un excès de liquide : il donne donc l'ordre d'évacuer à fond le liquide en trop par la vessie.... au prix d'une fuite brutale de sodium...

Hypothèse en mode "HOMOSAPIENS" :
-notre espèce est prévue pour se déshydrater pendant un effort (chasser la proie, la femelle ou le rival.... être chassé par le prédateur, le mâle, le rival...). Une fois l'urgence passée, on se réhydrate au ruisseau à hauteur de la sensation de soif...
- notre espèce n'est pas programmée pour "boire avant d'avoir soif".... ça c'est une programmation culturelle/publicitaire récente...


retrouvé ça sur notre magnifique forum !
https://www.courseapied.net/forum/msg/55488.htm

site volodalen (http://www.volodalen.com/31mag/lemag16.htm) :
" Jusqu'à récemment, les guides contenant des conseils destinés aux marathoniens avaient tendance à recommander de boire autant que possible afin d'éviter les méfaits de la déshydratation et de la chaleur. Des études publiées ces dernières années ont montré combien ces recommandations peuvent être dangereuses.
Une étude réalisée sur près de 500 coureurs ayant terminé le marathon de Boston 2002 a montré que 13% des coureurs présentaient une hyponatrémie à l'arrivée de l'épreuve. L'hyponatrémie est la baisse du taux de sodium dans le sang (<135 mmol/l). Elle peut provenir d'une fuite du sel contenu dans le corps (par transpiration…) mais surtout par un apport important d'eau. Quand la baisse du taux de sodium atteint des niveaux critiques, elle peut avoir des conséquences graves sur l'organisme (œdème cérébral…).

Les scientifiques ont pu dresser un portrait robot du coureur à risque :
- temps de course supérieur à 4 h
- plus de 3 litres d'eau ingérés pendant l'épreuve
- poids plus élevé à l'arrivée qu'au départ de la course !!! (du fait d'une consommation d'eau excessive).
Les risques semblent surtout élevés dans les courses qui proposent des points de ravitaillements rapprochés (par exemple tous les miles – 1,6km – comme c'est le cas des marathons courus aux Etats-Unis).
Etant donné que les risques de déshydratation lors d'un marathon sont plus importants que les risques de surhydratation, continuons, bien sûr, à boire régulièrement pendant l'épreuve ; mais peut être que certains guides de conseils distribués aux coureurs devront remplacer l'expression "boire autant que possible" par un vocable plus "doux" suggérant de "boire à satiété".

Retrouvé aussi ça :
https://www.courseapied.net/forum/msg/117808.htm


Pour ajouter des données au débat aquatique, quelques infos tirées du bouquin "paléo nutrition" de Julien Venesson (pages 226-231):

- aucune étude scientifique sérieuse n'a réussit à montrer que boire avant d'avoir soif était bénéfique (ce sont les vendeurs d'eau minérale et de boissons sportives qui utilisent cet argument depuis 40 ans... du coup tout le monde croit désormais que c'est vrai)

- une légère déshydratation n'est pas néfaste à la performance (une étude de 2010 sur 643 marathoniens a montré que les sub 3h se déshydratent plus que les sub 4h... qui se déshydratent plus que les plus de 4h...)

- un danger mortel pendant l'effort d'endurance est lié à la baisse de la concentration de sodium dans le sang (hyponatrémie).

- cela ne peut pas être provoqué par la déshydratation (car on perd ainsi de la flotte moins concentrée en minéraux que le sang... donc la concentration sanguine de sodium augmente!)

- cela peut être facilement provoqué par une "hyperhydratation" (même très légère)

- Marathon de Boston 2002, Cynthia Lucero et James McBride sont morts d'hyperhydratation...

-CONCLUSION: ÉCOUTEZ VOTRE CORPS, BUVEZ À VOTRE SOIF!

par caneslak (invité) (37.170.182.xxx) le 18/01/24 à 22:15:07

Voilà, écouter son corps. En dehors du sport, le corps nous donne un excellent indice grâce à la couleur de nos urines ! Plutôt que de lire des études bancales qui vous recommandent de boire bêtement 1,5 à 2 litres par jour, peu importe le poids ou la température (les coureurs du tour peuvent boire 6 litres le temps d'une étape caniculaire) : juste un coup d'oeil à votre pisse.

par (invité) (2001:861:3c01:d930:fce4:ef84:563:xx) le 18/01/24 à 22:31:41

Évidemment trop boire peut aussi être dangereux, mais pas assez ça reste très con sur un marathon, j'imagine les mecs qui soutiennent le contraire avoir soif au 30è et se dire "non c'est dans la tête Michel, avale rien" mdr
Quand vous faites du vélo l'été vous buvez pas non plus ?

par (invité) (2a02:8440:8115:deb7:0:15:4b89:xx) le 18/01/24 à 22:57:19

Apprends à lire, ils te disent de boire quand tu as soif au lieu de boire avant d'avoir soif. Tu saisis la différence ? Ils ne te disent pas de ne pas boire même si tu as soif.

par CHAMO vs GATO (invité) (2a01:cb1d:8e83:1900:dde6:1f4c:f1d8:xx) le 18/01/24 à 23:26:01

Exact !
La seule réponse pertinente à la question : "BOIRE ?"
C'est une autre question : "SOIF ?"

par (invité) (2001:861:4447:c000:60c8:ffbf:dfe:xx) le 19/01/24 à 07:22:00

H2o (invité) (90.85.103.xxx) le 18/01/24 à 15:47:44

Trop boire peut présenter un risque oui. Mais tellement marginal cf l'exemple cité par la référence ci-dessus. En revanche, les risques de ne pas assez boire sont plus répandus, fréquents et... dangereux.

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Pour le répéter, ça n'est pas en répétant un truc que personne n'a jamais réellement prouvé qu'on en fait une vérité.

La science est claire : exceptées les études Gatorade, RIEN ne montre qu'il faut chercher à éliminer la déshydratation.

Tous les articles qui véhiculent ce genre de conneries (boire avant d'avoir soif et autres quantités obligatoires toutes les x minutes) sont basés sur des croyances. J'ai demandé depuis des jours sur quelles études se construisent ces croyances, aucune réponse. Mais certains continuent à nous ressortir le même discours, la "référence" citée dans cet article en est la caricature.

par (invité) (2001:861:4447:c000:60c8:ffbf:dfe:xx) le 19/01/24 à 07:29:21

Lisez donc la partie 6 de ce fumeux document recommandé par H2O.

C'est hallucinant, l'auteur de l'article se base sur l'étude dont je parlais plus haut, étude montrant que les meilleurs sont les plus déshydratés, pour faire passer insidieusement et sans vraiment le dire que ça ne contrarie pas les recommandations demandant de boire plus.

Pourtant, on sait grâce à cette étude menées sur des centaines de marathoniens en aveugle, que ceux qui ont pris de la masse durant la compétition (donc ceux qui ont bu sans soif, selon un plan, en se forçant) sont toujours parmi les moins performants.

par H2o (invité) (90.85.103.xxx) le 19/01/24 à 08:40:21

Au platiste de l'eau sèche... :
Tapes toi un semi à 14h en juillet, sans boire depuis la veille, et reviens nous faire un retour d'expérience... tes lectures seront lumineuses...
Les ref citées sont issues du club des cardio, du CNRS, & la medecine dusport. C'est autre chose que Marie Claire et tes grilles de Sue du Ku

Non visiblement on lit pas de la même manière : 13% de gars qui boivent trop font tout de même 83 % de gars qui boivent pas assez... Et ceux qui boivent trop représentent (c'est quantifié) + de 3 litres sur un marathon. Le seul gars qui est hospitalisé apres le marathon s'en enfilé 4 l..
Finalement quelques soient les arguments qui te seront avancés, ton seul propos sera d'avoir raison, quittes à nier l'evidence. C'est la raison d'etre des platistes... Apres la terre plate, ton chemin de croix = ne buvez pas... tu es dangereux... que si on te croit...

par (invité) (185.162.208.xxx) le 19/01/24 à 09:08:04

"que ceux qui ont pris de la masse durant la compétition (donc ceux qui ont bu sans soif, selon un plan, en se forçant)"

Sans avoir d'avis sur la question, tu nous fais (encore?) un sacré raisonnement circulaire. Tu pars du principe que ceux qui boivent sans soif prennent forcément du poids (car ils boivent inutilement). A toi de le démontrer :)

par (invité) (2a02:8440:8240:fc8:8da0:da9e:fcfb:xx) le 19/01/24 à 09:31:53

"Au platiste de l'eau sèche... :
Tapes toi un semi à 14h en juillet, sans boire depuis la veille, et reviens nous faire un retour d'expérience... tes lectures seront lumineuses...
Les ref citées sont issues du club des cardio, du CNRS, & la medecine dusport. C'est autre chose que Marie Claire et tes grilles de Sue du Ku

Non visiblement on lit pas de la même manière : 13% de gars qui boivent trop font tout de même 83 % de gars qui boivent pas assez... Et ceux qui boivent trop représentent (c'est quantifié) + de 3 litres sur un marathon. Le seul gars qui est hospitalisé apres le marathon s'en enfilé 4 l..
Finalement quelques soient les arguments qui te seront avancés, ton seul propos sera d'avoir raison, quittes à nier l'evidence. C'est la raison d'etre des platistes... Apres la terre plate, ton chemin de croix = ne buvez pas... tu es dangereux... que si on te croit..."

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Encore une fois, ce n'est pas ce qu'il dit. Il ne dit pas qu'il ne faut pas boire, il dit qu'il ne faut pas boire si tu n'en ressens pas le besoin contrairement à la légende qui dit de boire avant d'avoir soif. C'est si compliqué à comprendre ?

par (invité) (2a09:bac3:3479:1519::21a:xx) le 19/01/24 à 19:19:21

À un moment faut aussi arrêter les argument d’autorité et les troll pour se voir plus beau qu’on ne l’est.
Les références à Hanouna, à marie claire ou aux platistes ne jouent pas en votre faveur et font juste penser à quelqu’un qui veut passer en force, bref un truc pas intelligent.

par (invité) (2001:861:4447:c000:1d36:24e3:5ad6:xx) le 19/01/24 à 21:33:48

(invité) (185.162.208.xxx) le 19/01/24 à 09:08:04

"que ceux qui ont pris de la masse durant la compétition (donc ceux qui ont bu sans soif, selon un plan, en se forçant)"

Sans avoir d'avis sur la question, tu nous fais (encore?) un sacré raisonnement circulaire. Tu pars du principe que ceux qui boivent sans soif prennent forcément du poids (car ils boivent inutilement). A toi de le démontrer :)

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Tu ne sais pas lire ou tu es idiot ?

Ceux qui ont pris de la masse ont forcément bu plus d'eau que ce qu'ils en ont perdu et sont donc à classer parmi ceux qui se forcent à boire sans soif, ça ne veut pas dire que ceux qui ont bu ont forcément pris de la masse.

Il est assez difficile de parler de logique avec quelqu'un qui comprend strictement l'inverse dans une relation de cause à effet.

par superd (membre) (2a01:e0a:28e:5db0:1cd2:c305:3dd0:xx) le 19/01/24 à 22:03:48

Je vous invite à lire attentivement cette étude qui met en évidence la complexité des processus mis en jeu lors d'une déshydratation et leur impact sur la performance. Rien n'est simple puisque dans cette étude on fait entre autres le distingo entre performance pure et perception de la difficulté à l'atteindre...
j'avoue qu'après cette lecture je reste convaincu de l'importance de maintenir une bonne hydratation.

https://www.researchgate.net/publication/364959485_Impacts_of_dehydration_and_hypohydration_on_physiology_subjective_perceptions_and_human_performance_is_it_possible_to_reduce_their_effects_after_repeated_and_frequent_exposures_Thesis_written_in_Frenc

par (invité) (78.124.72.xxx) le 20/01/24 à 09:57:55

"ça ne veut pas dire que ceux qui ont bu ont forcément pris de la masse."

Pöurtant c'est ce que signifie au sens strict ta phrase citée.
Ce ne sont pas "ceux qui ont bu" qui ont pris de la masse, mais une partie d'entre eux.

Mettons que tu t'es simplement mal exprimé, c'est pas grave.

Dans ce cas il y a donc des tas de gens qui potentiellement ont bu, potentiellement bcp (on en sait rien), et n'ont eu aucun problème, voire ont évité une forte deshydratation (encore une fois, on en sait rien) etc etc...

par (invité) (2001:861:4447:c000:c9c8:ca35:fdc8:xx) le 20/01/24 à 11:43:39

Explication de texte en version longue pour ceux qui font mine de ne pas comprendre pour éviter de saisir qu'ils se font prendre depuis des années pour des couillons :

Prendre de la masse durant un marathon c'est suivre les consignes de pas mal de blogs et de sites commerciaux demandant de boire durant la course autant (et manger un peu) et même plus que ce qu'on élimine. Ceux qui ont bu le plus qui sont ceux qui ont été pesés à l'arrivée avec une masse supérieure à celle qu'ils avaient au départ.
Pour être dans cette catégorie il ne suffit donc pas de boire comme on fait tous lors d'une compétition de plus de 10 km, il faut se forcer à boire plus que ceux qui boivent sans se forcer.

Ce critère (pesée avant et après la course) permet donc de sélectionner avec des variables objectives et mesurables dans l'étude sur plusieurs centaines de marathoniens la catégorie de ceux qui se forcent à boire plus que les buveurs qui ne suivent pas l'injonction de remplacer toutes les pertes par de la boisson. Ça permet aux scientifiques de dresser des tableaux afin de déterminer la corrélation entre ce facteur (bois autant que ce que tu perds) et le facteur performance, pour juger si dans la vraie vie l'effet réel de la consigne demandant de boire beaucoup et avant d'avoir soif pour ne pas avoir de perte hydrique est corrélée ou non avec de bonnes performances.

Les résultats indiquent que ceux qui boivent vraiment avant d'avoir soif au point d'ingurgiter autant et même pour certains plus de liquide que ce qu'ils perdent en courant durant 42,195 km sont majoritairement placés parmi les plus médiocres.

Comme une autre étude a montré que les champions perdent tous, certains jusqu'à 9 % de leur masse totale, on a tous les éléments pour savoir si dans les faits, avec de vraies personnes de niveaux très différents et de vraies courses, ceux qui se forcent à boire sont vraiment sûr de performer et si ceux qui se fichent de cette injonction sont vraiment dans la contre-performance.

Deux conclusions :
* se forcer à boire sans avoir soif ne conduit pas à avoir de bonnes performances ni même à éliminer la contre performance, sinon ceux qui boivent autant et même plus que ce qu'ils éliminent seraient disséminés dans toute la dispersion des résultats voire présents majoritairement dans le haut du classement.
* * être en très forte déshydratation n'impacte pas négativement les performances pour les coureurs élite en moins de 2h30, et en plus on voit qu'être en déshydratation moyenne à forte n'impacte pas les performances des coureurs loisir, puisque contrairement à ceux qui se forcent à ne pas avoir de perte hydrique on les retrouve dans toute la dispersion des résultats, selon bien entendu leur niveau.

Pour le redire à nouveau, on ne devient pas un élite en se forçant à ne pas boire quand on a soif, mais on ne devient pas un meilleur coureur amateur ou loisir en se forçant à boire pour ne pas avoir de perte hydrique.

Les stratégies d'hydratation volontaire programmées ont donc un effet nul jusqu'à un certain point et négatif au-delà. On pensait jadis que ce point était à 2 % de déshydratation, on constate par d'autres études qu'il se situe plutôt à 4 % voire au-delà selon la personne et son temps sur marathon, je vous laisse chercher. Sur les courses plus courtes c'est forcément encore plus prononcé, un coureur élite ne bat pas un record sur 10 000 m en s'arrêtant à une table pour boire un coup.

Pour les curieux, lire le début de cet article :

https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Article/La-deshydratation-le-secret-de-froome/757783

On y apprend que la dernière partie d'une course exigeante le sportif élite a plus d'avantages que d'inconvénients à la "déshydratation fonctionnelle", celle qui ne perturbe pas ses résultats mais réduit sa masse, contrairement à ce que disaient les études sponsorisées d'il y a 15 ans, faisant accroire que 2% de déshydratation c'est toujours 20 % de performance en moins, chose reprise à l'envi mais jamais retrouvée par les études actuelles.

Connaissant le culte du secret et de la pusillanimité chez les médecins des cyclistes pro, avouer que Froome performait dans la dernière partie d'une longue étape exigeante avec une déshydratation de 3 % du poids corporel (2 kg de déficit en liquide corporel) indique que c'était peut-être bien plus, confer l'étude sur les marathoniens élite. On saisit aussi pourquoi à l'arrivée tous les cyclistes pro boivent au moins un bidon, s'ils arrivent tous déshydratés c'est que la performance l'exige et que ça ne pâtit ni sur leur santé ni sur leur aptitudes physiques et mentales.

La réhydratation complète c'est après une course de quelques heures, pas pendant.

Le truc est de savoir exactement quel est le pourcentage de perte hydrique qui rend performant sans conséquence, et il est évident qu'il ne se limite pas à 0 % (racontars de certains sites et vidéastes) ou à 2 % comme on l'a cru parfois. Sans doute que ça dépend de la personne et de la compétition.

par (invité) (2001:861:3143:4eb0:9866:ba1a:b8af:xx) le 20/01/24 à 17:24:51

"Sur les courses plus courtes c'est forcément encore plus prononcé, un coureur élite ne bat pas un record sur 10 000 m en s'arrêtant à une table pour boire un coup. "

Alors que toutes les performances de haut niveau sur marathon sont faites avec hydratation (sucrée) tous les 5 km ...

Ont-ils soif ?

Peut-être que les choses ne sont pas binaires en fait ...

par (invité) (2001:861:4447:c000:c9c8:ca35:fdc8:xx) le 20/01/24 à 17:39:45

Lis les messages plus haut. Il est justement question en long et en travers de ne pas être binaire, ne pas choisir entre ne rien boire et se goinfrer sous prétexte de croire qu'il faut compenser les pertes.

Mais je pense que je ne vais rien ajouter, tout est écrit, il suffit de lire.

par (invité) (2001:861:3143:4eb0:9866:ba1a:b8af:xx) le 20/01/24 à 17:40:51

Si ça se trouve, ils boivent (tous ! Il n'y a qu'à regarder un marathon de haut niveau ou un championnat en intégralité ...), alors qu'ils n'ont pas soif (je doute que des mecs de ce niveau aient soif après 5km un matin par 10°C ...), mais ils ne boivent pas 10L ...

Oui, ils boivent avant d'avoir soif ... Non ils ne se gavent pas d'eau ...

par (invité) (2001:861:3143:4eb0:9866:ba1a:b8af:xx) le 20/01/24 à 18:06:53

"Mais je pense que je ne vais rien ajouter, tout est écrit, il suffit de lire."

Tu vas surtout rien ajouter parce que ça fait 200 messages que tu nous dis qu'il ne faut pas boire avant d'avoir soif alors que tous les coureurs performants font le contraire (et ne me dis pas que j'ai écrit qu'ils se gavaient d'eau sucrée !)

En plus on a à disposition des 10aines d'heures de vidéo de marathons en intégralité sur youtube ... On les voit tous accepter de perdre quelques secondes précieuses pour boire dès le premier ravito (donc sans soif ...)

On voit même (marathon de Berlin, par exemple ...) des gars dans le peloton de tête reculer de quelques mètres car ils ont raté leur bouteille (ça ne doit pas être si anecdotique l'hydratation pendant ... Ni les glucides)

Quant à l'argument, c'est pour la pub, le sponsoring ... ça ne tient pas, il n'y a rien d'écrit sur les bidons.

par (invité) (2001:861:3143:4eb0:e692:9680:e1fe:xx) le 20/01/24 à 19:07:53

Enfin, on peut très bien boire régulièrement (avant d'avoir soif), sans viser des quantités folles ... Et arriver en ayant perdu du poids, voire en étant en légère déshydratation (il n'y a pas de contradiction en fait)

Si tu perds 3L d'eau sur un marathon. Si tu bois 150mL à chaque ravito ... Et bien il va te manquer 1,8 kg à l'arrivée ...

Tu as bu régulièrement. Vraisemblablement avant d'avoir soif ... Et tu as perdu du poids et tu es légèrement déshydraté.

What else ?

Je soupçonne une grande majorité des marathoniens sensés de pratiquer cette stratégie.

par (invité) (2a01:e0a:ba5:f1b0:dde:3f3c:8320:xx) le 20/01/24 à 22:24:32

C’est le festival des pseudos vérités avec la palme à celui qui soutient mordicus que les athlètes boivent sans avoir soif. Mais qu’est-ce qu’il en sait ??? La seule étude valable est celle qui stipule qu’en fin de compétition les meilleurs sont tous déshydratés. What else ?

par (invité) (2001:861:3143:4eb0:e692:9680:e1fe:xx) le 20/01/24 à 22:45:39

Tu m'étonnes, les mecs ils s’entraînent 200km par semaine, ils t'envoient des rythmes de dingos, ils courent au Kenya en plein cagnard ... Mais après 5km à Berlin par 8°C ... Ils sont assoiffés !

Discute un jour avec un élite et demande lui s'il a soif après 5kil ... et demande lui s'il boit ... Après, vient nous amener des théories ...

par (invité) (2605:6400:30:f5db:25a1:b884:ef2d:xx) le 21/01/24 à 11:21:36

On n'a pas besoin de leur demander, on a des études qui ont été faites là-dessus de manière scientifique et sur un long temps (voir plus haut).

On sait donc, scientifiquement, que la quantité d'eau consommée par rapport à celle perdue n'est absolument pas la même selon la personne chez les coureurs élite.

Autrement dit, on sait qu'ils ne boivent pas tous la même quantité, certains quasiment pas, d'autres très peu, certains un peu plus, aucun autant que ce qu'il n'élimine.

On sait par ailleurs que chezles coureurs amateurs ou loisir qui consomment autant d'eau que ce qu'ils en perdent, on ne trouve que des coureurs médiocres.

Ça serait pas mal pour discuter de ce sujet que ces points soient compris par tous, et qu'on n'ait pas sempiternellement à les dépeter.

par (invité) (2001:861:3143:4eb0:e692:9680:e1fe:xx) le 21/01/24 à 11:37:05

Je n'ai pas dit autre chose ...

Je dis juste que ne pas compenser ses pertes hydriques exactement (ce qui serait, de fait, une aberration) n'est pas synonyme de boire que quand j'ai soif ...

Si je prends mon exemple, je bois à tous les ravitos (boisson iso ou eau + gel). Que j'ai soif ou pas, je bois. Je n'essaye absolument pas de compenser exactement ce que je perds ! Mais juste limiter la perte.

Et si à la fin de mon marathon couru en 2h30 on m'analysait, on me trouverait certainement en "déshydratation légère" puisque j'aurais un bilan hydrique de -1L à un peu plus (en fonction des circonstances)

Les études, c'est bien, le bon sens aussi.

Par ailleurs, il y a un sujet corrélé à celui de l'hydratation qui est celui de l'apport exogène de glucides (là aussi sujet polémique ...). Mais pour ceux qui prennent des sucres (au sens large) pendant la course, cela influe sur la soif et rend l'hydratation impérative pour ne pas souffrir de maux de ventre.

par (invité) (2a02:26f7:c9cc:6406:0:444d:f64f:xx) le 21/01/24 à 11:43:29

Ok ok.
Disons qu’il est acceptable de finir la course en étant déshydratée (jusque à 4-6% peut être).
Ça veut quand même dire qu’il faut boire raisonnablement.
On entend souvent que si on boit quand on a soif c’est trop tard.(je comprend ça par « le mal est fait ».

Parmi ceux qui pense qu’il faut boire à la soif: à partir de quelle km buvez vous sur un marathon (15degres)



par (invité) (78.124.72.xxx) le 21/01/24 à 12:07:17

Un point de vue audacieux quand on se base sur une étude pour se forger un avis, c'est de borner son interprétation à la conclusion du papier. Plutôt que d'inventer/interpréter pour soutenir le point de vue préalable qu'on avait.
Pareil quand on cite des entraineurs, genre le mec qui dit 3%, mais bon on sait très bien qu'en fait il pense 8% CQFD, mdr.

par (invité) (2a04:cec0:c017:bad6:0:1:db66:xx) le 21/01/24 à 16:59:27

Apres mon footing dominical, je regardais le biathlon...

Surpris de voir que sur cet effort d'une 40aine de minutes, ils s'hydrataient en course...

Comme dit plus haut, je pense que c'est plus pour assimiler un petit shot de glucides que pour l'eau en elle-même

par (invité) (2001:861:4447:c000:381e:902d:45a3:xx) le 21/01/24 à 17:16:58

(invité) (2a02:26f7:c9cc:6406:0:444d:f64f:xx)

On entend souvent que si on boit quand on a soif c’est trop tard.(je comprend ça par « le mal est fait ».

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C'est justement ce on-dit qui n'est pas validé par la science. Ce qu'on "entend souvent" n'est pas toujours ce qui est validé par des études statistiques sur de grands nombres, et en conditions réelles.

Le classique "2% de déshydratation c'est 20 % de performance en moins" est contredit par ce qui se sait dans le domaine, mais continue à remplir des pages, des articles, des discussions.

Il faut accepter que les trucs racontés pendant des années sans être constatés par des études indépendantes doivent un jour faire place à ce qui est démontré. On a eu pendant des années les injonctions à l'étirer avant d'aller courir, on sait que c'est néfaste. On a eu durant des années des recommandations pour porter des chaussures lourdes, voire des chaussures avec des bulles d'air, on sait qu'elles n'ont aucun avantage.

Ad libitum.

par van (membre) (2a01:e0a:9a3:9b80:81ef:d0e7:a1da:xx) le 21/01/24 à 17:18:47

le froid et l'altitude ont les mêmes effets que la chaleur en terme de déshydratation. Sauf qu'on ne s'en rend pas compte. Peut-être pour ça. En gros ça revient à courir sous la canicule sauf qu'on se gèle.

par (invité) (2001:861:3c01:d930:34ab:281f:1521:xx) le 21/01/24 à 23:03:28

"Le corps ne comprend rien à un excès de liquide : il donne donc l'ordre d'évacuer à fond le liquide en trop par la vessie.... au prix d'une fuite brutale de sodium..."

Le danger de l'hyponatrémie c'est surtout à cause du principe d'osmose : les milieux cellulaires et extra cellulaires échange du solvant (ici l'eau) pour maintenir égale la concentration d'un soluté (le Na+Cl-, le sel, par ex). Si tu vois trop la concentration dans le sang va diminuer donc les cellules vont augmenter leurs volume en absorbant plus d'eau et finir par exploser (et si c'est dans un organe important comme le cerveau ça peut être très grave).
Je suis d'accord pour dire que c'est dangereux mais faut pas minimiser la déshydratation. Buvez selon votre soif oui mais dès que vous ressentez une petite soife, ne pas attendre la grosse soife. La déshydratation cause le rétrécissement des vaisseaux sanguins, réduit la fluiidte du sang, le coeur doit travailler plus vite etc c'est dangereux aussi

Concernant le sel on en perd aussi en transpirant, qui n'a jamais eu du blanc aux coins des lèvres surtout qd on court l'été ? Par contre pour combattre ma perte de sens minéraux c'est pas juste une question de H20, il faut une boisson ou alimentation adaptée

par (invité) (2a0a:4cc0:0:99:c44b:7eff:fe23:xx) le 22/01/24 à 07:13:07

"La déshydratation cause le rétrécissement des vaisseaux sanguins, réduit la fluiidte du sang, le coeur doit travailler plus vite etc c'est dangereux aussi"

Mais personne ici ne te dit de faire tout pour être en déshydrataion grave. Juste de boire quand tu en as envie, sans te gaver.

Dans cette discussion, je ne vois que des personnes qui n'ont aucune source scientifique mais défendent l'idée qu'on a de meilleures performances en se gavant d'eau quand on n'a pas soif, et d'autres qui postent des sources scientifiques montrant que la recommandation de boire telle ou telle quantité d'eau par heure sans avoir soif n'est pas scientifiquement validée. Et pourtant reprise depuis des années. Comme les étrements l'ont été durant des décennies, pour reprendre un exemple donné plus haut.

Personne ne demande d'ignorer la soif et de se forcer à courir en ayant tellement soif que le seang perd de sa fluidité.

par (invité) (2a0a:4cc0:0:99:c44b:7eff:fe23:xx) le 22/01/24 à 07:17:50

Pour la perte de sels minéraux, le corps a des réserves importantes de sels, il est donc étrange de croire qu'il ne peut pas tenir les 2 à 4 heures d'un marathon sans en reprendre.

Le sel donne soif et même faim, et est intégré à tous les produits de "diététique sportive" car il fait en consommer plus. Pareil dans la "mal bouffe", du sel en pagaille. Pensons aux vaches, elles bouffent plus, elles mangent plus et produisent plus de lait si on leur donne du sel.

Et si tu élimines beaucoup de sel en courant, c'est juste que tu en consommes trop.

par (invité) (2a01:e0a:28e:5db0:d46d:c300:eff9:xx) le 22/01/24 à 15:53:07

"Dans cette discussion, je ne vois que des personnes qui n'ont aucune source scientifique"

c'est la preuve que tu ne prends pas la peine d'ouvrir les liens qui te sont proposés...
c'est vrai que cliquer sur un lien c'est intellectuellement éprouvant :-)

par (invité) (2a01:e0a:28e:5db0:3085:3179:17ba:xx) le 23/01/24 à 15:23:12

Petit exemple isolé qui ne vaut rien scientifiquement parlant mais pas moins que bien des "arguments" produits ci-dessus.

lors de mes 12 meilleurs chronos (entre 2.45 et 3h) j'ai toujours eu un déficit de masse situé entre 2kg et 2.5kg pour 63kg au départ soit entre 3.2 et 4% de perte hydrique.

La différence entre le premier et le deuxième semi n'a qu'exceptionnellement atteint 2 minutes, ce qui en ce qui me concerne invalide la thèse du plafond supportable de 2%

Je me suis toujours ARRÊTE pour boire tranquillement 1 à 2 gobelets à chaque ravito (sauf le dernier voire les 2 derniers soit une réhydratation de 1L à 1.5L)

je n'ai jamais essayé de ne rien boire mais par contre j'ai expérimenté de boire sans m'arrêter et ça n'a pas été brillant... (mauvaise déglutition, étranglement, perturbation du rythme respiratoire, perte de concentration)

par bob (membre) (90.27.108.xxx) le 23/01/24 à 16:11:09

donc en gros il ne faut ni trop ni pas assez boire :)

par (invité) (176.169.109.xxx) le 23/01/24 à 17:38:07

"Mais personne ici ne te dit de faire tout pour être en déshydratation grave. Juste de boire quand tu en as envie, sans te gaver." Les effets que je décris surviennent même avec une déshydratation normale. Et comme déjà dis bien évidemment se forcer à boire n'est pas bon, mais il faut distinguer au moins 3 états au lieu de 2 : pas soif du tout, un peu soif et beaucoup soif. Le "un peu soif" c'est la sensation que tu peux avoir à 10km sur un marathon (où il ne fait pas trop chaud), tu peux te retenir de boire mais tu peux encaisser sans pb une bonne gorgée, et c'est ce genre de moment où il faut boire pour éviter une complication future (car quant on est déjà déshydraté où qu'on a une crampe le tant que l'eau bue agisse est de plusieurs minutes)


"Personne ne demande d'ignorer la soif et de se forcer à courir en ayant tellement soif que le seang perd de sa fluidité."
Bah si justement, certains ici soutiennent que courir un marathon sans boire serait meilleur pour le chrono qu'en s'hydratant.

"Pour la perte de sels minéraux, le corps a des réserves importantes de sels, il est donc étrange de croire qu'il ne peut pas tenir les 2 à 4 heures d'un marathon sans en reprendre."
La biologie au doigt mouillé mdr, on se demande pourquoi certaines s'embêtent à faire des bac+8 quand on peut tout comprendre avec la logique de Michel.
Plus sérieusement le corps peut tenir si par tenir tu veux dire rester vivant, mais c'est comme courir en hypoglycémie, tu peux le faire mais c'est carrément pas optimal. Pendant un long effort de course à pied ou de vélo la pertes d'éléments comme le sodium, le chlore et le potassium est non négligeable.


par (invité) (2001:861:4447:c000:8de2:eaa:866e:xx) le 24/01/24 à 14:11:25

"car quant on est déjà déshydraté où qu'on a une crampe le tant que l'eau bue agisse est de plusieurs minutes"
> Ta phrase demande de croire que les crampes sont dues à la déshydratation. On attend des preuves.


"Certains ici soutiennent que courir un marathon sans boire serait meilleur pour le chrono qu'en s'hydratant"
> Citations de ces messages ? Faire dire à quelqu'un ce qu'il n'a pas dit est une forme de manipulation grossière et facile qui ne tient pas une seconde quand on demande une citation.

Pour le sel, c'est là encore démontré (j'avais mis le lien plus haut je pense) : il n'y a strictement aucune différente d'osmolarité sanguine entre ceux qui s'effondrent sur un marathon et ceux qui performent, on n'arrive pas à trouver un manque de sel.

https://www.researchgate.net/profile/Juan-Salinero/publication/235788085_Running_Pace_Decrease_during_a_Marathon_Is_Positively_Related_to_Blood_Markers_of_Muscle_Damage/links/0912f513755b53cfc7000000/Running-Pace-Decrease-during-a-Marathon-Is-Positively-Related-to-Blood-Markers-of-Muscle-Damage.pdf

Et c'est pareil sur des épreuves bien plus longues, aucune différence entre l'osmolarité sanguine de triathlètes qui consomment du sel ad libitum, donc soit zéro soit une quantité inconnue, et ceux qu'on a forcé à consommer telle ou telle quantité de sel.

https://www.researchgate.net/publication/7272760_Sodium_supplementation_is_not_required_to_maintain_serum_sodium_concentrations_during_an_Ironman_triathlon

Le sel dans le sang est heureusement régulé par des processus involontaires et inconscients liés à la survie, pas en s'alimentant volontairement avec de l'eau salée tout en courant. Le seul problème vient de la mode de boire trop qui peut conduire à une hyponatrémie. Hyponatrémie qui ne touche personne si l'on se contente de boire selon sa soif, et que ce que l'on boit n'est pas salé.

Et là aussi, on attend les preuves de ce que tu dis (l'inverse donc de ce qui est démontré), preuves autres que les études de Gatorade, les seules qui "montraient" la nécessité de boire 0,5 l d'eau sucrée salée en courant avant d'avoir soif (mais avec le sel, la soif arrive vite), coïncidence : ce que les recherches Gatorade disaient être nécessaire était exactement ce qu'il y avait écrit sur l'étiquette du produit vendu par cette entreprise qui finançant ces études.

Il faut 2 minutes pour trouver ou retrouver les liens que je poste ici.
À notre époque rester sur des croyances véhiculées par des sites, des magazines, des vendeurs ou autres vidéastes financés par la pub, c'est juste impossible à moins de ne pas avoir internet. Mais dans ce cas, on n'a pas l'esprit encombrés par les racontars de certains youtubeurs.

par (invité) (2001:861:4447:c000:8de2:eaa:866e:xx) le 24/01/24 à 14:23:11

J'avais raté ça :

"Pendant un long effort de course à pied ou de vélo la pertes d'éléments comme le sodium, le chlore et le potassium est non négligeable."

Lol, s'il suffit de balancer une phrase jamais prouvée pour que tu sois heureux, tu liras celle-ci avec plaisir :

"Pendant un long effort de course à pied ou de vélo la perte d'éléments comme le sodium, le chlore et le potassium est négligeable."

Pour le répéter, le seul risque de faire baisser la concentration en sel du sang, c'est de boire trop.

Pour le reste, aucun risque, le corps puise dans ses réserves s'il manque de sodium sanguin, ou en élimine dans la sueur ou les urines s'il y en a trop.
On doit avoir 100 grammes de sodium dans le corps, ça fait de 250 grammes de sel de cuisine, si vraiment tu penses en manquer en courant, ça n'est pas en en buvant 2 grammes dans de l'eau que tu vas refaire les stocks.

Mais pour saisir tout ça, faudrait que tu ôtes de ton cerveau des années de bourrage de crane.

par (invité) (2001:861:3143:4eb0:e692:9680:e1fe:xx) le 24/01/24 à 15:57:41

T'es fatiguant avec tes propos de vieil ingénieur qui est persuadé d'être le seul à avoir compris les choses ...

Ne t'emballe pas, tout le monde le sait que les études Gatorade 2%, 20% toussa, toussa , c'est du pipeau, hein ...

Mais savoir qu'une étude qui dit qu'il faut beaucoup boire est falsifiée ... Ne signifie pas que le contraire est vrai (c'est pas scientifique, ça !)

Si je fais une étude payée par des agriculteurs pour prouver que les fruits et légumes sont bons pour santé et que je bidonne l'étude pour que les conclusions soient criantes ... ça ne veut pas dire que les fruits et légumes sont mauvais pour la santé...

Par ailleurs, tes raccourcis méprisants pour les youtubeurs sont tellement ridicules ...

Évidemment qu'il y a plein de débiles sur Youtube qui raconte n'importe quoi (c'est à l'image de la société ...). Si Thomas Pesquet ou Etienne Klein anime leur chaine youtube, on dit quoi ? Des racontars débiles, juste à cause du support ?

Et sur la course, c'est pareil ... Il y a du contenu mauvais, médiocre et de qualité ...

Excuse nous d'avoir plus confiance dans les propos de Maxime Lopes, doctorant passionné, qui passe sa vie à décortiquer les études sur la course à pieds (pas uniquement celles de 2013, hein ...), youtubeur et marathonien en 2h15 et entraîneur, qu'en toi ...

Tu sais quel était le métier de Mathieu Blanchard (youtubeur, marathonien (2h20 sans que ce soit sa spé), ...) avant de devenir traileur pro ? Son boulot consistait justement à lire et trier toutes études sur la cap pour la clinique du coureur ... Et bien écoute ce qu'il dit du ravitaillement hydrique et glucidique . Tu n'es pas vexé si je l'écoute plus que toi, hein ? Même s'il est youtubeur ...

Et je te vois déja répété pour la 3000ème fois, le scientifique, c'est moi, voici le lien de mon étude, vous en avez une vous, qui prouve le contraire ?

Tu as une étude qui prouve que l'allure marathon à l'entraînement permet d'optimiser ton chrono sur marathon ? Tu n'en fais pas du coup ... Y'a pas d'étude !

Bref, on boit régulièrement, avant d'avoir soif et on ne se gave pas d'eau.

par (invité) (176.169.109.xxx) le 24/01/24 à 19:31:43

Ce message du 20/01 résume tout :

"Si ça se trouve, ils boivent (tous ! Il n'y a qu'à regarder un marathon de haut niveau ou un championnat en intégralité ...), alors qu'ils n'ont pas soif (je doute que des mecs de ce niveau aient soif après 5km un matin par 10°C ...), mais ils ne boivent pas 10L ...

Oui, ils boivent avant d'avoir soif ... Non ils ne se gavent pas d'eau ..."

par caneslak (invité) (37.170.219.xxx) le 24/01/24 à 20:38:05

Au haut niveau ils boivent, mais à flux tendu : Ca dépend du nombre de postes de ravitaillement, de gens qui peuvent se poster pour t'apporter la bouteille...

De toute manière vu le cardio, la foulée et le gobelet tout riquiqui c'est une gorgée max par ravito. sinon Camelbak, ou obligé de s'arrêter.

Finalement même si tu perds du temps par la déshydratation, tu en perds encore plus à devoir t'arrêter pour essayer de déglutir toute l'eau du gobelet. Puis tu repars direct mais t'es encore à moitié en apnée, pour retrouver une bonne fréquence respiratoire t'es obligé de calmer le jeu encore quelques instants au final ça perd encore plus.

par (invité) (2001:861:3143:4eb0:e692:9680:e1fe:xx) le 24/01/24 à 21:06:19

"Au haut niveau ils boivent, mais à flux tendu : Ca dépend du nombre de postes de ravitaillement, de gens qui peuvent se poster pour t'apporter la bouteille..."

C'est assez calibré dans tous les marathons, tous les 5km

"De toute manière vu le cardio, la foulée et le gobelet tout riquiqui c'est une gorgée max par ravito. sinon Camelbak, ou obligé de s'arrêter."

Euh ... Il y a encore pas mal de marathon (surtout à l'étranger où ce sont des bouteilles et non des gobelets...


"Finalement même si tu perds du temps par la déshydratation, tu en perds encore plus à devoir t'arrêter pour essayer de déglutir toute l'eau du gobelet. Puis tu repars direct mais t'es encore à moitié en apnée, pour retrouver une bonne fréquence respiratoire t'es obligé de calmer le jeu encore quelques instants au final ça perd encore plus."

Euh ... si tu fais plus de 2h45, tu peux t'arrêter 10s vider ton gobelet, je pense que tu vas plus y gagner que si tu ne t'arrêtes pas et boit qu'une gorgée tous les 5 km ...

Quant au camelbak ... On est sur un forum sérieux ici ...

par (invité) (2001:861:4447:c000:8de2:eaa:866e:xx) le 24/01/24 à 21:59:50

(invité) (2001:861:3143:4eb0:e692:9680:e1fe:xx) le 24/01/24 à 15:57:41

Excuse nous d'avoir plus confiance dans les propos de Maxime Lopes, doctorant passionné, qui passe sa vie à décortiquer les études sur la course à pieds (pas uniquement celles de 2013, hein ...), youtubeur et marathonien en 2h15 et entraîneur, qu'en toi ...

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Je ne te demande justement pas d'avoir confiance en moi, ni en quelqu'un d'autre, seulement dans ce que la science montre.
10 à 30 messages à dire la même chose, et ça n'est toujours pas compris : ce sont les études qui comptent, comment elles sont faites et ce qu'elles valident ou invalident, pas la personne qui t'en parle.

Et ça m'étonnerait que ce gars perde moins de 2% de son poids voire rien du tout (selon le principe qu'il faudrait en courant consommer autant que ce qu'on perd) en courant son marathon en 2h15. Mais si tu crois que contrairement à tous ceux qui sont devant il boit plus que ceux qui sont derrière, libre à toi.

par (invité) (2001:861:3143:4eb0:e692:9680:e1fe:xx) le 24/01/24 à 22:35:56

10 à 30% à dire la même chose et tu ne comprends toujours pas :

Oui, on peut perdre 2% de sa masse au cours d'un marathon sans que cela influe sur nos performances ... Mais on peut perdre 2% (ou plus) en buvant à tous les ravitos (et avant d'avoir soif) ! Il n'y a aucune opposition entre ces 2 choses !

Un coureur qui prend 6 gorgées (en gros) à chaque ravito ... Soit 150mL x 8 (tous les 5km) aura bu 1,2 L ... S'il perd 3 L (ce qui dépend évidemment des paramètres de la courses) par évaporation il aura un déficit de 1,8 L

S'il fait 60kg, ça fait 3% de perte ...

Il rentrera dans ta catégorie "partiellement déshydraté" à la fin de la course ... Et pourtant aura bu régulièrement (sans forcément avoir soif, au moins au départ ... Et sans se forcer à se gaver, évidemment ...)

"selon le principe qu'il faudrait en courant consommer autant que ce qu'on perd" :

Quelqu'un a dit ça ?

"Ce sont les études qui comptent"

Oui, mais pas que ... Heureusement ... Le terrain et l'expérience, ça compte tout autant en la matière ! Et c'est la confluence des 2 qui fait le succès.

Il y a quelques années, Seiler nous a sorti ses études sur le meilleur modèle, c'est le polarisé ! On a en a eu à toutes les sauces (c'est sur, c'est une étude !)... Bon quelques années après, on a pris du recul, hein ... Sciences molles ...

par (invité) (78.124.72.xxx) le 25/01/24 à 01:33:15

"ce sont les études qui comptent", oui, mais pas les 2-3 trouvés par jean-machin du forum courseapied.net, faire de la biblio c'est un boulot, donc quand on ne s'y connait pas trop ET qu'on le sait, on fait bien confiance à quelqu'un.. comme dans tout domaine technique.
Par ex la clinique du coureur
Après quand on s'y connait pas trop et qu'on ne sait pas qu'on ne sait rien, on fait ses recherches google en main et on se sent fort d'avoir raison contre tous.

Pour reprendre un truc dit plus haut, de toutes façons la capacité à assimiler l'eau par l'organisme est limitée, en MOYENNE autour de 0.8L/h. Boire bcp plus est inutile (voire dangereux visiblement, c'est ça le truc principal établi par les études que nous ressort le gros lourd de service). Donc quasi fatalement il y a "petite" deshydratation sur du long.
De tête je saurais pas dire combien de temps ça prend à assimiler d'ailleurs. A voir la stratégie de dernier ravitaillement qui pourrait éclairer.

par (invité) (2001:861:4447:c000:8de2:eaa:866e:xx) le 25/01/24 à 07:14:25

(invité) (78.124.72.xxx) le 25/01/24 à 01:33:15

"ce sont les études qui comptent", oui, mais pas les 2-3 trouvés par jean-machin du forum courseapied.net, faire de la biblio c'est un boulot, donc quand on ne s'y connait pas trop ET qu'on le sait, on fait bien confiance à quelqu'un.. comme dans tout domaine technique.

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Eh Eh, toi au moins tu commences à comprendre.

On a d'un côté un début de biblio nous montrant que rien ne justifie de recommander telle ou telle quantité d'eau (et encore moins la consommation volontaire de sel) durant la course, de l'autre rien du tout sauf des croyances. On devrait donc tous être en train d'accumuler les études et les partager ici (déjà demandé) pour se forger une base biblio sur ces sujets ... et à la place certains arrivent avec des vidéos, des articles basés sur aucune étude, voire piochées sur des sites de commerçants.
Le truc du lien vers le site décathlon lu plus haut, on ne sait pas s c'est du pur humour ou si ça a été fait sérieusement.

On a aussi ceux qui sont certains de ce qu'on leur fait croire, et qui justifient leurs croyances en balançant le nom d'une youtubeur rapide sur marathon, comme si ça valait une biblio sérieuse ou seulement quelques études accessibles et solides.

par (invité) (78.124.72.xxx) le 25/01/24 à 09:49:17

De quelle biblio tu parles? J'en ai pas vu. Tu rejettes les quelques méta-études qu'on t'a opposé car attention olala y'a gatorade, y'a le dr machin que t'aimes pas, enfin t'aimes surtout pas les conclusions. D'ailleurs même les articles que tu linkes, tu fais tes propres conclusions au lieu de simplement reprendre celle de l'article (c'est là pour ça pourtant).

Exemple de synthèse:
https://lacliniqueducoureur.com/coureurs/nutrition-sujets/hydratation/hydratation/
"Bien que trop boire puisse mener à des conséquences néfastes, le fait de ne pas boire est également susceptible d’entraîner des effets négatifs lorsqu’un état de déshydratation sévère s’installe. Ainsi, il s’avère primordial de boire lors d’une épreuve d’endurance, afin de remplacer une partie des fluides perdus par la transpiration et la respiration dans le but de maintenir un volume sanguin stable. Lorsque le volume sanguin diminue de façon trop importante, le cœur pompe moins de sang, ce qui fournit moins d’oxygène aux muscles à l’effort. Un état de déshydratation important à l’effort est donc plus susceptible d’entraîner une sensation de fatigue accrue. Les habiletés à prendre des décisions et à accomplir des tâches complexes sont également altérées, ce qui peut limiter la performance, notamment sur des épreuves très techniques comme les courses de trail.

La déshydratation augmente également les risques de souffrir de problèmes digestifs, puisque la vitesse à laquelle le bolus contenu dans l’estomac progresse vers le petit intestin est grandement ralentie. Les aliments consommés stagnent donc plus longtemps dans l’estomac, entraînant un ralentissement de l’absorption et des inconforts digestifs.

Une hydratation optimale, gérée en fonction de sa sensation de soif tout au long de la course, est donc un élément clé à respecter pour supporter la performance sportive et être en mesure de donner le meilleur de soi-même."

avec une section "à propos" assez fournie. C'est plutôt transparent et carré (et on peut certainement trouver à redire sur certains points, mais c'est pas planqué):
https://lacliniqueducoureur.com/a-propos/l-equipe/

par (invité) (77.159.196.xxx) le 25/01/24 à 10:36:01

C'est fabuleux comme un sujet qui n'est pas problématique à la base peut devenir une affaire de pseudo science, avec ce mythe absolu que la science peut tout, et qu'un dosage au ml prêt de la quantité de liquide absorbé va transformer un coureur du dimanche en coureur olympique.

Jusqu'aux années 80 le "problème" de l'hydratation chez le coureur n'existait simplement pas. Mais il a fallu que des industriels s'emparent du sujet, le groupe Gatorade, et viennent expliquer au plus grand nombre comment boire et les "risques" encourus de ne pas assez s'hydrater. Résultat 40 ans de conseils abscons, d'articles biaisés dans des revues spécialisées, de la vente de boissons énergisantes bourrées de merde, de vente de pipettes, flasques en tout genre et accessoires pour boire en faisant son 5 km. Tout ça pour un problème qui n'en était pas un et pour se substituer à la sensation de soif dictée par son organisme.

Exactement les mêmes méthodes que pour vendre des chaussures parce que vous le valez bien.

par (invité) (2a02:8440:830a:5cd6:0:8:f2d9:xx) le 25/01/24 à 11:23:35

"Une hydratation optimale, gérée en fonction de sa sensation de soif tout au long de la course, est donc un élément clé à respecter pour supporter la performance sportive et être en mesure de donner le meilleur de soi-même."

----------

Bah c'est exactement ce que l'on dit depuis le début en fait : écouter son corps.

par (invité) (77.159.196.xxx) le 25/01/24 à 11:33:25

Pour ceux qui auraient encore le courage de lire après ce long fil qui n'en finit pas de se répéter pour juste savoir boire quand il fait soif:

https://lacliniqueducoureur.com/coureurs/blogue/archives/hydratation-1-de-4-les-epreuves-d-endurance-et-l-incroyable-corps-humain/

https://lacliniqueducoureur.com/coureurs/blogue/archives/hydratation-2-de-4-deshydratation-performance-crampes-et-sodium/

https://lacliniqueducoureur.com/coureurs/blogue/archives/hydratation-3-de-4-les-dessous-de-la-science-de-l-hydratation-et-ses-consequences/

https://lacliniqueducoureur.com/coureurs/blogue/archives/hydratation-4-de-4-et-apres-on-fait-quoi/

par (invité) (2001:861:3c01:d930:29b0:2883:9fff:xx) le 28/01/24 à 02:15:28

""Pendant un long effort de course à pied ou de vélo la pertes d'éléments comme le sodium, le chlore et le potassium est non négligeable."

Lol, s'il suffit de balancer une phrase jamais prouvée pour que tu sois heureux, tu liras celle-ci avec plaisir :"

Suffit de se lécher le coin des lèvres ou la peau en été après avoir couru ou fait du vélo pour se rendre compte que c'est salé

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