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coureur débutant, besoin de conseils... par kokola (invité) (2a01:e34:ec7b:d100:8dd6:5c70:b2cc:xx) le 20/01/25 à 11:17:46
Bonjour à tous !
Je me présente, pour commencer : j'ai 48 ans et des brouettes. J'ai commençé à courir mi-aout. Et j'y ai pris de plus en plus de plaisir ! Je vais commmencer la compétition en fevrier (10km de Guichen, en Bretagne.)
J'aurais besoin de conseils pour progresser.
Physiquement : 1M93, 72 kilos, un coeur qui bat à 49 au repos selon ma montre.
Premier 10 km fin septembre : 57 min 30 avec des petites pauses pour boire un coup ou grignoter une barre de céréales... en somme, sans m'arrêter, j'aurais établi un 1 er chrono à 60/61 min.
Dernier 10 km début janvier : 50 min 20 sec sans aucun stop.
Pour le 5 km, je suis passé de 26min30 à 24 min 10.
Habitude de courses : 4 à 5 sorties par semaine , volume moyen de 35 /40 km.
Je suis actuellement un programme garmin pour préparer 3 courses en février ( un 5 km et deu 10Km) . Pas très satisfait : beaucoup, beaucoup de "base", à 5min30 par km ; pas assez d'anaérobie selon ma montre, type fractionné court ou sprint (Abusé de la part de la montre : c'est elle qui détermine mes entrainements !)
Ma première question :
- auriez vous en tête un programme "type", sur 4 ou 5 sorties par semaine, pour préparer un 10 km, et, à terme, un semi-marathon en mars ? (j'ai couru mon premier semi samedi dernier, en transformant un entrainement long d'1h20...)
- pensez vous qu'à terme, sur 10 km, il soit possible pour moi de viser 45 minutes ?
- quel est le meilleur moyen pour déterminer ma VMA : j'ai testé le demi-cowper, le cowper, mais encore le magic mile, ou bien l'estimation de la VMA à partir de mes différents temps de course, et les résultats sont assez variables. J'y perds mon latin : tantôt 13,5 km/h, tantôt 14, et jusqu'à 15 km/h selon les méthodes... quant à ma montre elle m'indique un VO2 max de 54, qui me parait bien surestimé (15, 5 de VMA.) ! Résultat pas évident de "calibrer" mes entrainements !!!!
Voilà : cela fait beaucoup de questions... j'espère que vous ne m'en voudrez pas, et que certains d'entre vous accepteront de m'éclairer un peu !
Au plaisir de vous lire,
Nikko
par (invité) (194.153.110.xxx) le 20/01/25 à 16:25:21
Ta VMA tu peux l'extrapoler avec ton dernier 10 km.
Ton programme Garmin, oublie le, si je faisais ce que dit ma montre je ferai du seuil tous les jours et des sorties longues d'1h05 :-)
Tu peux pas trop préparer un 10 et un semi en même temps.
Faut choisir.
Pour 4 séances, si tu veux faire simple (moi j'aime bien faire simple) :
- 1 séance de frac court (type VMA, 30/30, 200, 300) pas plus pour un 10km aux alentours de 50' sinon ça va te faire des fractions longues
- 1 footing en EF de 45' à 1h
- 1 séance de travail à AS10 en augmentant chaque semaine (2x1000 puis 3x1000 etc. jusqu'à 5x1000 puis 2x2000, 3x2000 et la tueuse de jambes, le 2x3000)
- 1 sortie longue aux alentours d'1h30, un peu plus si tu veux te préparer au semi.
la 5e si tu y tiens, sera forcément un footing de récup/assimilation.
Vu ton gabarit et si tu as de bonnes prédispositions, tu peux sans doute largement tapper 45 voire moins mais en faisant tout ça progressivement et proprement pour éviter de te blesser.
5 séances par semaines en ayant commencé en aout, à mon avis, c'est beaucoup trop mais tu fais comme tu le sens.
par (invité) (194.153.110.xxx) le 20/01/25 à 16:32:53
Ton AS10 c'est ton allure 10km.
Actuellement tu vaux 50 minutes (en course à pied, on vaut le chrono qu'on a fait, pas celui qu'on croit qu'on aurait fait si il s'était passé si ou s'il ne s'était pas passé ça).
Donc dans ton cas, premiere étape, passer sous les 50.
Tu peux déja tenter 49' en faisant tes séances allures 10 en 4'54 au km. Si tu les passes trop facilement, descent à 4'48 pour viser 48 minutes. Si c'est trop dur, monte à 5' pile pour le sub 50 le jour du 10km.
Et après, tu essayes de descendre de course en course, de 1 ou 2 minutes selon la facilité avec laquelle tu abaisses ton RP.
Pour le semin tu fais tout pareil sauf que les séances AS21 se courent en général par bloc (2x3000 par exemple). Tu peux garder la séance de fractionner ou faire d'autres trucs marrant comme des cotes ou du fartlek pour apporter de la variété. La sortie longue, elle, se court toujours en balayant les zones d'endurance.
par kokola (invité) (2a01:e34:ec7b:d100:8dd6:5c70:b2cc:xx) le 20/01/25 à 17:01:45
Merci pour la réponse détaillée !!! C'est super sympa : sur un autre forum que je ne citerai pas, je n'ai jamais eu de réponse à mes questions... Je vais méditer ton plan d'entrainement, qui me plait bien.
En fevrier, mis à part ce 5 km, je vais courir des 10 km. Je vise sous les 50 pour mon premier 10, le 9 février. Le second, j'aimerai le faire sous les 49...
Je me suis inscrit pour un semi le 29 mars. Dès la fin février, je vais donc m'entrainer exclusivement pour cette distance : en entrainement de base, samedi, j'ai boucle mon premier semi en 1H59... allure constante (5min30 à peu près ) sur les 17 ou 18 premiers km, puis j'ai explosé au niveau des jambes sur la fin : raideurs, ankylose, alors qu'au niveau cardio j'étais bien, à 140 bpm... résultat 6min 20 par km sur les derniers kms. Je me dis que viser 1h50 avec l'entrainement adapté devrait être envisageable.
Extrapoler ma VMA à partir d'un temps sur 10 km par exemple ? En utilisant le tableau d'Hermann, par exemple ? Cela ferait une VMA de 14,5 km/h. Cela me semble cohérent... Réduire à 4 entrainements semaines ? C'est peut-être une bonne idée...Je vais la méditer. Bonne soirée
par (invité) (194.153.110.xxx) le 20/01/25 à 18:24:46
Franchement, on peut vivre une longue et belle vie de coureur sans connaître sa VMA.
J'aime bien les séances VMA mais je les cours sans connaître ma VMA, ce qui peut sembler paradoxal mais je cours mes fractions à des allures cibles sans trop me préoccuper de savoir à combien de % d'une vitesse très théorique ça correspond.
Par contre, y'a une autre règle importante en course à pied c'est que généralement, les champions de l'entrainement se scratchent le jour de la course.
Ton semi test d'hier, c'est pas du tout une bonne idée. Ton semi où tu te dépouilles, tu le feras le jour où tu auras un dossard sur le dos et une prépa propre effectuée pour le faire.
à part accumuler de la fatigue et augmenter les risques de blessure, ça n'a pas vraiment d’intérêt. Tu dois délayer tes efforts dans tes séances pour les assimiler.
Surtout que tu enchaines les dossards comme un ado ^^
faut y aller cool. Un 10 ça se prépare en 5 semaines mini, un semi en 6 à 10 semaines. Et après une course courue à fond, il faut un temps de récup, 4 jours à une semaine pour un 10, une semaine à 10 jours pour un semi.
Tu es en train de griller les étapes, c'est pas raisonnable.
par (invité) (194.153.110.xxx) le 20/01/25 à 18:32:19
Je ne connais pas ton passé sportif mais je suppose que tu en as sinon tu n'encaisserais pas ces séances au bout de quelques mois.
Le travail du coeur semble déja avoir été fait par ailleurs, mais la course à pied c'est des milliers d'impact et ton adaptation tendino-musculaire doit se faire de façon progressive, sinon le risque de tendinopathie est important. La progressivité sert à ça.
Si tu as pu tenir 17km à 5'30, il ne te manquera pas grand chose pour tenir 21 à cette allure, ce qui te fait un semi en 1h55/56. Il y aura un monde entre 1h55 et 1h50. On gagne pas 5 minutes au semi comme ça.
Mais ça peut être un objectif, en courant régulièrement des blocs de 3 à 4 km à 5'30 mais surtout en bouffant des heures et des heures d'endurance pour muscler ton coeur et adapter tes tendons et tes muscles à cet effort si particulier qu'est la course de fond.
par kokola (invité) (2a01:e34:ec7b:d100:8dd6:5c70:b2cc:xx) le 20/01/25 à 20:43:26
Le semi que j'ai fait, oui, tu as raison, ce n'était pas une bonne idée. Mais en fait je l'ai couru à mon allure "de base" - en somme, j'étais "tranquille", sans forcer, sur toute la distance... Je pensais que cette "allure tranquille" tiendrait jusqu'au bout. J'aurai du m'arrêter au km 18 : cela eut été plus malin...
Je n'ai pas un gros passé de sportif : juste 1 km à 1,5 km de crawl par semaine, depuis une vingtaine d'années, et des déplacements en marche à pieds. D'ailleurs je ne me suis jamais vu comme un sportif. Mais peut-être y a t-il un biais ? Mon frère cadet, lui, est vraiment très sportif - pas un coureur en particulier - trop "lourd" en fait (plutôt ski et judo a un haut niveau), mais il termine tout de même le 10 km en 35 min, ce qui commence à être pas mal parait il. Possible que je partage avec lui un petit potentiel de sportif, insoupçonné depuis mon adolescence... En tout cas, je vais suivre tes conseils, et ne pas brûler les étapes, pour éviter les blessures : ce serait bête alors que je prends bcp de plaisir à courir ! Peut être même est il plus sérieux d'éliminer une de mes 3 courses prévues pour février ? Un 5 km le 2 février et un 10 le 23 c'est suffisant vu mon âge avançé...
Nota bene : je me prépare à ces 10 km depuis le 10 décembre.
Merci encore pour les réponses !
par (invité) (2a01:e34:ec7b:d100:8dd6:5c70:b2cc:xx) le 20/01/25 à 21:51:37
PS : je vérifiai sur ma montre : lors de mon semi j'étais dans la zone haute d'endurance fondamentale (70 % de FC max), en appliquant la formule de Karvonen...
par (invité) (2a01:e0a:28e:5db0:49ee:4dfd:fe4d:xx) le 21/01/25 à 14:29:02
restons simples, la formule de Karvonen c'est comme passer au polissage avant d'avoir coupé les planches...
déjà que la FC, même si c'est utile, c'est pas la panacée comme référence (influencée par la fatigue, le stress, la météo, la forme du jour...)
par kokola (invité) (79.174.208.xxx) le 21/01/25 à 16:30:03
Décidément, courir en soi n'est pas compliqué... bien courir, pour éviter les blessures, optimiser sa progression, c'est une autre paire de manche ! Cf mon autre post sur l'E-F : au final, sauf à courir à 7 min /km (ce que je trouve vachement barbant), je ne sais pas quand je suis ou non en E-F...
par (invité) (92.154.94.xxx) le 21/01/25 à 17:53:52
En effet, courir, ce n'est pas juste courir.
C'est pour cela que les élites et les très bons n'ont pas qu'un programme d'entrainement de course, à côté ils font :
- du renforcement et prépa physique (en salle et travail de cotes)
- du travail de foulée via exercices spécifiques
- optimisation de la récup
Dommage que les amateurs ne s'en inspirent pas plus, cela éviterait de voir nombre de coureurs amateurs enchaîner du "volume" avec une biomécanique souvent pas du tout optimisée, parfois bien dégueulasse et bourrée de compensations, et de les voir ensuite au cabinet médical.
Bref je t'encourage à explorer ces paramètres aussi.
par (invité) (2a01:e34:ec7b:d100:b8ca:cbb8:609a:xx) le 21/01/25 à 22:57:49
Je fais du renforcement... et je travaille déjà un peu ma foulée : j'en ai par exemple modifié la fréquence (de 170 ppm à 185/190, histoire de faire un peu moins souffrir mes articulations. Et en effet, mes genoux me remercient.) Je vais continuer à bosser ces différents points.
par (invité) (79.174.208.xxx) le 22/01/25 à 16:33:14
J’ai « calibré » mes entrainements hebdo, en fonction de tous les conseils recueillis.
Voilà ce à quoi j’abouti :
-Lundi : Fractionné court (30/30) ou long ; ou bien séance au seuil (20 min continu par exemple) ou sprint sur piste.
- Mardi : repos ; 15 min de renforcement musculaire(squatt, fentes, gainage, pompes etc…).
-Mercredi : Endurance fondamentale 50 min.
-Jeudi : Endurance Fondamentale 30 min ou repos.
-Vendredi : Séance AS 10 (en augmentant la charge jusqu’à mes courses de février.) , sur piste.
-Samedi : Sortie longue en Endurance fondamentale ( 1h30 minimum.)
- Dimanche : repos ; 15 min de renforcement musculaire
En somme, j’abouti, selon mon envie du moment et la fatigue ressentie de 4 séances / semaine à 5 séances par semaine, en insistant sur l’endurance fondamentale.
Est-ce que cela vous semble bon, ou bien c’est encore trop en volume / déséquilibré en terme de ratio EF / autres séances. ?
Merci par avance !
par (invité) (79.174.208.xxx) le 23/01/25 à 09:39:25
Pas d'avis ? C'est encore trop ? Merci pour vos retours
par (invité) (79.174.208.xxx) le 23/01/25 à 09:39:51
Pas d'avis ? C'est encore trop ? Merci pour vos retours
par (invité) (2001:861:3d42:fc0:4cd5:8cd7:94cc:xx) le 23/01/25 à 17:31:49
Trop, je ne sais pas.
Trop pour moi c'est évident mais pour toi, y'a que toi qui sais :-)
Ta 5e séance optionnelle est un footing de 30 min, donc oui si tu ne fais pas d'autre sport et que tu encaisses bien, ça va.
Après, le jours de repos, moi je les poses le lendemain de la séance qui m'a le plus fatigué. Donc j'ai tendance à laisser le lundi pour me reposer de la sortie longue, le mercredi pour me reposer de la séance de vitesse du mardi et le vendredi pour me reposer de la séance d'AS du jeudi. Le samedi, je fais mon footing cool qui ne me fatigue pas pour ma SL du lendemain. Une fois cela, dit j'intercale du vélo et de la piscine donc ce qui est bon pour moi n'est pas forcément bon pour tout le monde.
par (invité) (2a01:e34:ec7b:d100:a193:30f6:e77f:xx) le 23/01/25 à 17:49:14
J'ai enlevé ma séance du jeudi... je vais essaye de me limiter à 4 séances par semaine. J'encaisse bien, je ne me sens pas fatigué (le lendemain de mon semi aberrant j'ai accepté de courir une demi-heure avec mon voisin, à une allure correcte, et j'étais en forme.), mais bon, j'ai des petites douleurs au genou gauche depuis que je cours, qui disparaissent quand je suis échauffé (petite tendinite ?) : ce serait idiot de les transformer en blessure...
par (invité) (2a01:cb11:806a:d9f0:0:57:7692:xx) le 23/01/25 à 21:17:17
moi je trouve ça trop pour un quasi débutant de 48 ans.
à cet âge là le corps ne laisse plus rien passer, tu ressens une gêne anormale au genou, cela devrait t'alerter.
tu as dit avoir augmenté ta cadence à plus de 180, et vu ta vitesse, je vois mal comment cela peut avoir été fait sans dégrader la foulée ?
je serais toi, je prendrai une bonne année pour courir tranquille, en me documentant un max sur la qualité de la foulée (ai-je une bonne biomécanique ? est ce que j'utilise les bons muscles pour courir etc..., ai je un bon alignement des articulations lors de la réception en triple flexion), je ferai plus de renfo en le faisant bien.
La vitesse ? Des lignes droites bien courrues après tous mes footing
Courir aux sensations parfois et accélerer pour prendre du plaisir.
3 scéances par semaines au début, 4 dans 6 mois. Si je veux faire plus, de l'endurance à vélo ou à la piscine.
une petite course sans pression pour me tester au feeling de temps en temps.
Et dans un an, si je suis toujours au taquet et pas blessé (moins de chance avec cette méthode), je commence à planifier et programmer plus sérieusement.
Bon voilà, après je détiens pas la vérité et tu fais bien comme tu veux !
par (invité) (2a01:e34:ec7b:d100:7100:d323:2777:xx) le 23/01/25 à 22:02:37
"La gêne au genou devrait m'alerter" Mais elle m'alerte ! c'est pour cela que j'ai, en suivant les conseils du forum, décidé de diminuer le nombre d'entrainements et d'insister sur l'endurance fondamentale. C'est pour cela aussi que je demande l'avis de coureurs chevronnés. Concernant la cadence : peut être que cela a dégradé ma foulé ? Je ne suis pas en mesure de répondre à cette question... par contre, au niveau sensations, je me sens moins fatigué, j'ai l'impression de mieux courir, de façon plus économique, avec une cadence de 180 /185 ppm plutôt rasante qu'avec une cadence de 170 assez aérienne ( les chocs à la réception, je les sentais bien à 170 !)
Je médite ces conseils. 3 séances par semaine c'est peut etre suffisant (avec 1500 m de nage en plus le dimanche.) , et juste une course de temps à autre. D'ailleurs, concernant celles que j'ai prévues en février : j'ai annulé un 10 km, et le deuxième 10 km je compte le courir "tranquille", sans chercher un chrono, juste pour voir l'impression que cela fait d'être au milieu de 500 coureurs pour certains hypermotivés... Par ailleurs je fais plus de renforcement...
par (invité) (194.153.110.xxx) le 24/01/25 à 11:10:20
On va finir par y arriver :-)
à force de voire des gens (du simple anonyme du forum à de très bons potes) abandonner la course à pied sur blessure au bout de 6 mois, je suis un peu blasé et je sais que lorsqu'on débute ou reprend on a du mal à dissocier les différentes parties de son corps et de comprendre qu'il faut toutes les faire avancer en même temps.
Il faut considérer son corps comme un tout holistique.
Certains ont d'énormes prédispositions génétiques avec une VO2max élevée ou une résistance innée. Il y aussi tout le sport fait pendant l'enfance, et des tas de caractéristiques qui font que lorsque tu cours adulte pour la première fois, tu claques 1h05 au 10 km ou 41'. C'est injuste d'une part mais ça ne change rien au fait que ton corps n'est pas du tout préparé à de telles contraintes.
C'est ce que vient de t'expliquer ton genou de cinquantenaire (on a tous les mêmes).
Donc comme dit plus haut par à peu près tout le monde, il faut que tu calmes le moteur qui est capable de tourner fort parce que la carrosserie va pas suivre.
J'ai un pote un peu plus jeune que moi (mais à peine) mais gaulé comme un asticot. On en met deux comme lui dans moi en gabarit et en poids. Il se mets à courir à 40 balais. très vite. Passé de footeux mais vite stoppé par son problème de gabarit (il servait de paillasson à ses adversaires :-) du coup ça nous l'a rendu teigneux et têtu.
Il commence à poster ses entrainements sur Strava. Il court ses footings à la vitesse de mes 400m ^^. En deux mois, il en est 60 km/semaine, il vise un semi en 1h30 pour sa première course. Je lui dis en rigolant que c'est trop, il répond avec des smileys. Je lui met un long commentaire en privé pour lui dire de ralentir. Il me répond que ça passe crème, qu'il pourrait faire double sans problème.
Il court son semi, fait 1h35 mais il est content quand même. Puis plus rien sur Strava. Je le croise dans la rue, on discute, il me dis qu'il a eu "une petite gène" pendant la course et qu'il lève le pied (comprendre il ne court plus du tout). Je le vois partir, il boitille. C'est à peine perceptible mais évident si on est attentif. Je cafte auprès de sa femme qui est une copine, elle lui pourrit la vie jusqu'à ce qu'il consulte. Fracture de fatigue. Il n'a jamais recouru depuis. Maintenant il poste ses séances de HIIT à la salle et des séances de marche sur tapis. Chacun son délire mais moi je préfère continuer à courir tous les deux jours en plein air, comme les poulets label rouge élevé au grand air.
Des histoires comme ça, j'en ai des cartons entiers ^^
par (invité) (2a01:e34:ec7b:d100:b0d9:3156:8e01:xx) le 24/01/25 à 13:29:50
oui, on va y arriver ;-)
J'ai décidé que ce serait dorénavant 1 entrainement un jour sur deux, soit 3 par semaine pour la semaine 1 et 4 par semaine pour la semaine 2 : ce sera amplement suffisant !
En somme, je vais faire gaffe à la carosserie, fragile, en incitant le moteur, pas trop trop mauvais visiblement, à la mettre en sourdine.
Résultat : pas couru hier ; ce matin du seuil (24 min à 4,40 km), qui m'a permis de passer pour la première fois sous les 24 min au 5 km (j'étais content !) , rien demain, et dimanche, une sortie longue pépère ( l'objectif sera de tourner autour des 6 min 20 /km, sur 1h30, en essayant de ne pas m'endormir ;-).) Voilà !
par (invité) (194.153.110.xxx) le 24/01/25 à 15:16:57
Bien !
La sortie longue, tu peux la faire en terrain vallonné, ça te permettra de ne pas t'ennuyer et de varier les allures en restant dans les zones d'endurance. Au bout d'une demi heure quand le second souffle sera posé (je sais ça existe pas le second souffle mais j'aime bien) tu peux monter l'allure jusqu'à 6' tant que tu restes en z2.
Après, même sans être un grand entraineur, tu dois avoir compris que si tu fais tes blocs au seuil en 4'40 (allure qu'un type qui vaut 48 minutes sur 10km sera incapable de tenir plus de 2 bornes et encore), c'est complétement aberrant de viser deux heures au semi (à part pour t'y emmerder).
Tu dois vraiment réinstaller ta routine d'entrainement, balayer tes allures et progresser en EF grâce à des footing d'une heure à 70% de FCM quitte à t'emmerder à mourir en 6'50. Encore que je connais des sub 3 heures au marathon qui courent des ultras à 7' au kilo. Je suppose qu'ils y prennent du plaisir, sinon ils ferraient pas ça pendant 20 heures d'affilée.
par (invité) (194.153.110.xxx) le 24/01/25 à 15:20:58
oublie mon dernier message, je me suis mélangé les pinceaux, c'est pas toi qui veut courir le semi en deux heures ^^
par (invité) (2a01:e34:ec7b:d100:254a:cd1b:44ed:xx) le 24/01/25 à 17:34:39
"si tu fais tes blocs au seuil en 4'40 (allure qu'un type qui vaut 48 minutes sur 10km sera incapable de tenir plus de 2 bornes et encore)"
J'oublie le message mais rebondis sur cette partie. Mon travail au seuil je l'ai fait aujourd'hui à 4min40 justement, sur un bloc de 5 km. Est ce que cela donne une indication sur mon premier 10 Km en mode course (et non en mode découverte) ?
par (invité) (87.89.220.xxx) le 24/01/25 à 23:55:47
pas vraiment non.
Tu vaux largement mieux que tes 50'20 mais difficile de savoir si tu peux tenir 4'40 pendant 10 km.
Pas sur non plus que ça soit ton allure au seuil, possible que ça soit ton allure 10km.
Généralement la séance test pour le 10 c'est le 2x3000.
Si tu tiens 4'40 sur ces deux 3000 sans finir à l'agonie, tu peux envisager un poil moins de 47 voire 46'30.
Là ce qui est compliqué c'est qu'on sait pas trop bien ce que tu prépares. Si tu prépares ton 10km pour poser une marque, choisis toi une allure cible pour ton 10km, bosse là en faisant des fractions longues à allure 10 (1000, 2000 et 3000).
Après si au bout de 7km tu es easy, tu pourras monter un peu l'allure ou en garder sur le pied pour le dernier kilo.
Une fois posée cette première marque, tu pourras décider si tu te concentres sur le 10 ou si tu passes sur semi.
par (invité) (2001:861:4447:c000:c98e:ee7f:73cf:xx) le 25/01/25 à 09:30:37
Salut
Pour un débutant tu utilises énormément de chiffres, issus de la montre GPS et de Strava.
La première phase de l'entrainement c'est toujours d'augmenter le volume (en durée) avant de penser à la quantité en km (qui dépend de la vitesse) et aux allures car trop en faire concernant l'allure et le kilométrage n'est pas le fondement de la course à pied, qui est plutôt d'aller s'entrainer en durée pour se former.
Tu as selon ton physique entre 6 mois et 2 ans pour réathlétiser ton corps, souffle, cardio mais aussi muscles, tendons, articulations, aptitudes cognitives (réflexes, gestes).
Bref, va courir, en balayant un peu toutes les allures mais surtout celles en deçà du seuil, augmente peu à peu la durée hebdomadaire, notamment celle de la SL, ajoute quelques sprints ou montées de côtes ou lignes droites de temps à autres pour le renforcement, et peu à peu tu vas améliorer tous les paramètres, ta foulée, ton souffle, ta force, ta vitesse sans avoir à connaître tes allures ou ta VMA.
Et le temps sur 10 km ou la VMA si tu crois à son intérêt seront les résultats de tout cela.
Quand tu auras quelques centaines d'heures de courses à l'entrainement, tu pourras si tu le veux t'amuser avec ta montre, mesurer tes allures, estimer ta VMA ou autres, poster tes entrainements sur Strava, parler chiffres, mais là n'est pas l'essentiel quand on débute, surtout à l'approche de la cinquantaine.
Je conçois que mon discours fasse vieux jeu et devienne inaudible, maintenant n'importe quel débutant est mieux équipé qu'un champion d'il y a 20 ans, mais la montre, la mesure de tout et n'importe quoi t'éloignent de l'essentiel quand on est débutant : courir sans se cramer (travailler le ressenti) et augmenter les sollicitations peu à peu, parfois même en faire moins que le mois d'avant, sans se prendre la tête à savoir si on est au seuil à 4'40 ou autres trucs trop quantifiés qui ne devraient intéresser que ceux qui se battent pour le podium. Et encore.
par (invité) (78.242.95.xxx) le 25/01/25 à 20:07:38
Je digere les conseils des 2 derniers posts... je ne suis pas trop technologie d habitude, mais c est.vrai que je me suis un peu laisse emporter par l obsession de la mesure via ma montre... concernant mes objectifs c est vrai que ce n est pas encore tres clair. Je suis lucide : je reagis par rapport a la cap comme un ado de 16 ans qui vient de trouver une nouvelle activite qui le branche bcp, et qui s y met a fond, de facon brouillonne et desordonnee... je me dis que je fais ma crise du milieu de vie : le temps perdu ne se recupere paz.. a 48 ans je me sens un peu frustre de ne pas avoir decouvert la cap au moins 10 ans plus jeune, ce qui accentue le cote brouillon 🤢
par (invité) (87.89.220.xxx) le 26/01/25 à 18:24:15
Bah tu sais j'ai commencé à courir à 30 ans et 20 après je pourrai dire la même chose à savoir que j'aurais pas du sécher les cours de sport au lycée mais c'est ainsi.
La data, pas besoin de te faire la morale, c'est incontournable. On peut voir le mal, il y en, l'obsession de la data, la peur de la broken data et tout ce que le post d'au dessus énumère mais on peut aussi se dire que ça permet quand même de limiter les conneries et que sans ça, il n'est pas exclu que les trois quarts des gens que t'as croisé ce matin, toi et moi inclus serions restés à larver sur le canapé ce matin ^^.
Et en vrai, il n'y a pas que la data. Il y a aussi le web qui véhicule des tas et des tas d'informations, méthodes, et une simple allure peut avoir selon les années, selon les méthodes, selon les interlocuteurs, 15 noms différents. Quand j'ai débuté par exemple, ma montre était toujours paramétré en km/h. Aujourd'hui elle est en min/km et ça ne me viendrait même pas à l'idée de l'avoir en km/h tout comme il y a 10 ans, seules les vitesses me "parlaient".
Aujourd'hui, ça parle beaucoup Z2, Z3.
Avant le covid, on était sur de easy run tout le temps pour parler d'EF. Même ma montre change de vocabulaire, elle me parle maintenant de tempo, de cadence. Et en 20 ans, j'ai entendu à peu près toutes les définitions du seuil ou des seuils.
Bref, le plus important de comprendre qu'au delà de tout ça, le corps humains des homo sapiens sapiens n'a pas subi autant de changements. Mais maintenant on sait faire courir à peu près tout le monde sur à peu près n'importe quelle distance à condition de respecter quelques règles.
1/ poser sa base d'endurance pour muscler le coeur
2/ laisser le temps au corps de s'adapter
3/ s'entraîner en respectant le principe de base suivant : progressivité, régularité, variété
4/ de l'eau, du sucre.
L'avantage que nous avons avec nos 5 décennies d'expérience, c'est que nous comprenons le temps long. Et que nous sommes sensés avoir gagné en patience, en tolérance et en sagesse.
enfin, en théorie :-)
par (invité) (78.242.145.xxx) le 27/01/25 à 13:11:28
Je me recentre sur m
Les fondamentaux : progressivite, ef ( sortie longue hier, 1h30 15,5km : j ai fait le tour du bois de boulogne.) Ecouter son corps, surtout et avoir une bonne hygiene de vie 😊
par (invité) (78.242.145.xxx) le 27/01/25 à 13:12:52
Je me recentre sur mes fondamentaux : progressivite, ef ( sortie longue hier, 1h30 15,5km : j ai fait le tour du bois de boulogne.) Ecouter son corps, surtout et avoir une bonne hygiene de vie 😊
par Coccinelle44 (invité) (2a01:cb05:8411:ff00:c941:b947:9a62:xx) le 28/01/25 à 21:24:03
Concernant la VMA, il est risqué de l'estimer à partir d'une performance sur 10 km, car la VMA est la vitesse qu'on peut tenir sur environ 6 min (plutôt 4 min pour un coureur rapide/résistant et jusqu'à 8 min pour un coureur très endurant). Ce sont donc plutôt les distances entre 1500 m et 3000 m qui donnent les meilleures corrélations avec la VMA. Un 1500 m se court aux alentours de 105-110% de la VMA, un 3000 m vers 95% de la VMA (jusqu'à 100% pour le haut niveau qui court en... moins de 8 min !).
Toute extrapolation à partir de performances sur des distances plus longues (ou plus courtes d'ailleurs) donne des résultats plus approximatifs. Je donne un exemple personnel simple : un ami est un peu meilleur que moi sur semi-marathon, mais il a une VMA (déterminée par le test VAMEVAL pour lui comme pour moi) inférieure de 15% !
par (invité) (79.174.208.xxx) le 30/01/25 à 13:32:53
Une question : vu ma faible expérience de la Cap, est ce que ce serait déconnant de préparer un marathon (celui de Guerande.) pour novembre 2025 ? Ou bien est ce que il est préférable d'avoir au moins deux ans de cap derrière soi pour préparer ce type de course ?
NB : je cours un semi fin mars.
par (invité) (194.153.110.xxx) le 30/01/25 à 15:17:38
@coccinelle44
C'est vraiment sidérant comme message.
D'un côté tu as un résultat concret, un chrono officiel, un fait avéré. Il a couru le semi plus vite que toi. Donc tu auras beau faire tous les tests de la terre, en labo, in vitro ou dans le cul d'une vache, il restera meilleur que toi sur semi.
En course à pied, on vaut ce qu'on a courru, pas ce qu'on s'estime capable de courir si on veut (mais qu'on veut pas assez) sinon, moi, je suis sur qu'avec un peu d'entrainement, une meilleure génétique, 20 kilos et 30 ans de moins je peux claquer un sub 2h30 en marathon.
Et ça doit te faire une belle jambe de savoir que tu as une VMA de 15% plus élevée. Tu es juste meilleur.e que lui sur un test VAMEVAL et c'est bien dommage qu'il n'y ait pas de championnat du monde de VAMEVAL parce que jusqu'à ce que tu aies couru plus vite que lui sur une compétition, il restera meilleur que toi.
La VMA, je n'ai jamais craché dessus, j'ai toujours été d'accords avec le fait qu'il fallait faire des séances de vitesse mais tu ne prouves qu'un chose avec ton message, avoir une VMA estimé élevé ne permet pas de courir plus vite en compétition, sinon avec une VMA plus élevée tu aurais battu ton pote. Donc au pire c'est faux, au mieux c'est vrai et ça ne sert à rien.
par (invité) (78.124.72.xxx) le 30/01/25 à 15:26:19
Tu t'emballes tout seul là non?
par (invité) (194.153.110.xxx) le 30/01/25 à 15:28:51
@79.174.208.xxx) le 30/01/25 à 13:32:53
Difficile à dire, c'est même pas sur qu'après le semi t'aies envie d'un courir un deuxième ^^
Généralement, c'est mieux d'avoir l'envie physique de courir plus longtemps plutôt que l'envie intellectuelle de s'inscrir sur une distance qu'on considère comme mythique.
Rien ne t'oblige à aller sur marathon, surtout si c'est pour en chier pendant 5 heures et ne plus courir après ou mettre un mois à t'en remettre.
Cours ton semi, vois si tu es content de ton temps, vois si tu veux en recourir un second pour faire mieux, vois si tu as le sentiment (pas en passant la ligne, la réponse sera forcément non, mais une semaine ou deux après) que tu aurais pu un courir un second dans la foulée (parce qu'en vrai c'est pas loin d'être ça) et fais comme bon te semble.
Mais attention, c'est pas seulement le marathon qui est compliqué, c'est aussi et surtout les 12 semaines de prépa, les sorties longues interminables, les x entrainements par semaine. On peut aller au marathon avec 3 sorties par semaine et 35 km hebdomadaires mais c'est quand meme plus confortable d'y aller quansd on peut encaisser 4 sorties ou plus, dépasser sans problèmes la distance du marathon chaque semaine et en avoir sous le pied pour ne jamais faire de sortie de moins d'une heure.
Après tu trouveras toujours un "oui mais moi je connais quelqu'un qui" pour te dire vas-y fonce mais on peut aussi vivre une belle et longue vie de coureur en ne dépassant jamais les 30 bornes. Comme on peut ne commencer à s’amuser qu'à partir de 80, tous les gouts sont dans la nature.
par (invité) (194.153.110.xxx) le 30/01/25 à 15:42:31
(78.124.72.xxx) le 30/01/25 à 15:26:19
Tu t'emballes tout seul là non?
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Bah ouais pourquoi ?
soit tu cours pour le plaisir et tu ne fais pas de compétition et donc tu te fous un peu de savoir qui cours plus vite ou moins vite que toi, sois tu cours pour progresser et tu mesures ta progression avec le seul juge de paix qui existe, le chrono sur la ligne d'arrivée.
Donc le message de coccinelle est édifiant puisqu'il considère que le chrono d'une course n'est pas fiable pour estimer une vitesse qui en théorie ne sert qu'à s'améliorer sur une course. C'est d'une absurdité absolue.
Un peu comme si par 40°C au lieu de préoccuper de faire baiser la chaleur, tu cherchais à tout prix à entrainer ton thermomètre à indiquer 25 parce que la semaine dernière chez tes grands parents, le thermomètre indiquait 25...
par (invité) (79.174.208.xxx) le 30/01/25 à 16:26:28
@(194.153.110.xxx)
En effet, je vais déjà voir ce que cela donne sur un semi en "compétition". J'aimerai courir un jour un marathon. Mais, bien sur, ce n'est pas une fin en soi, et si le résultat est de me dégoûter de la course, ce serait ballot...
Je travaille les sorties longues, pour commencer. Et je trouve cela plutôt sympa ;-)
Concenant la polémique sur les tests VMA : je dois dire que je suis agacé par ces tests (demi-cooper, astrand.), au point que je me demande ce qu'il valent...
Globalement, selon ces tests, j'ai une VMA de 13,5 km/h... ( 1350 m au demi cooper, par exemple, le mois dernier.) Et pourtant, mes meilleurs chronos sur 5 km et 10 km, réalisé lors d' entrainements récents au cours desquels j'essayai de donner le meilleur de moi même indiquent, à partir du tableau d'Hermann, un VO2 max respectivement de 50 et 51 ce qui correspondant à une VMA de 14,5 km/h. Aujourd'hui, je me dis que la VMA (dite VMA effective, si j'ai bien compris.) déduite à partir d'un chrono obtenu sur une course est tout compte fait plus pertinente que les tests VMA sur 3, 4 ou 6 min d'effort.
par (invité) (78.124.72.xxx) le 30/01/25 à 16:40:40
@194.153.110.xxx C'est bien ce que je dis tu t'emballes en critiquant des propos absolument pas tenu par ton interlocuteur.
Tout ce que je lis dans le message qui te fait bondir, c'est que la perf relative sur test VMA peut être très différente de la perf relative sur semi (ou tout autre distance éloignée du 1500-3000m).
par Coccinelle44 (invité) (2a01:cb05:8411:ff00:1837:fab9:4026:xx) le 30/01/25 à 17:07:21
>> C'est bien ce que je dis tu t'emballes en critiquant des propos absolument pas tenu par ton interlocuteur. Tout ce que je lis dans le message qui te fait bondir, c'est que la perf relative sur test VMA peut être très différente de la perf relative sur semi (ou tout autre distance éloignée du 1500-3000m).
Merci pour ton soutien par rapport au message de @194.153.110.xxx, dans lequel je ne comprends pas pourquoi il trouve le mine "sidérant". Ce que je voulais dire est exactement ce que tu reprends : la VMA permet de "prédire correctement" les performances sur des distances de 1500 m ou 3000 m, mais pas au-delà. Par exemple, j'ai oublié de préciser que l'ami qui est un peu meilleur que moi sur semi-marathon, mais qui a une VMA 15% inférieure à la mienne, court le 1500 m 15% moins vite que moi... Il reste moins bon que moi sur 5 km, un peu moins bon sur 10 km... et un peu meilleur sur semi.
par Coccinelle44 (invité) (2a01:cb05:8411:ff00:1837:fab9:4026:xx) le 30/01/25 à 17:13:17
J'ajoute d'ailleurs que mon message ne visait pas à mesurer le niveau d'un coureur avec un test de VMA (car là, je suis d'accord : ce qui compte c'est le résultat en course), mais à apporter une précision par rapport à quelqu'un qui proposait d'évaluer sa VMA à partir d'un résultat sur 10 km. L'idée était donc la suivante :
- Estimer sa VMA à partir d'un résultat sur 10 km : non.
- Estimer sa VMA à partir d'un résultat sur 1500 m ou 3000 m : oui ou, en tout cas, c'est ce qui donne une ESTIMATION la plus précise.
par Coccinelle44 (invité) (2a01:cb05:8411:ff00:1837:fab9:4026:xx) le 30/01/25 à 17:21:33
Et un petit dernier pour @194.153.110.xxx :
>> le message de coccinelle est édifiant puisqu'il considère que le chrono d'une course n'est pas fiable pour estimer une vitesse qui en théorie ne sert qu'à s'améliorer sur une course. C'est d'une absurdité absolue.
Ce n'était pas du tout ça : il s'agissait de reconnaître "que le chrono d'une course [DE 21 KM] n'est pas fiable pour estimer [LA VMA]".
Merci donc de bien lire ; ça évitera des discussions peu agréables avec des mots comme "sidérant", "édifiant", absurdité"...
par Coccinelle44 (invité) (2a01:cb05:8411:ff00:1837:fab9:4026:xx) le 30/01/25 à 17:33:44
@79.174.208.xxx :
>> je suis agacé par ces tests (demi-cooper, astrand.), au point que je me demande ce qu'il valent...
Globalement, selon ces tests, j'ai une VMA de 13,5 km/h... ( 1350 m au demi cooper, par exemple, le mois dernier.) Et pourtant, mes meilleurs chronos sur 5 km et 10 km, réalisé lors d' entrainements récents au cours desquels j'essayai de donner le meilleur de moi même indiquent, à partir du tableau d'Hermann, un VO2 max respectivement de 50 et 51 ce qui correspondant à une VMA de 14,5 km/h. Aujourd'hui, je me dis que la VMA (dite VMA effective, si j'ai bien compris.) déduite à partir d'un chrono obtenu sur une course est tout compte fait plus pertinente que les tests VMA sur 3, 4 ou 6 min d'effort.
Je comprends ton agacement :-), mais a priori, "l'erreur" ne vient pas du test VMA mais de l'estimation de la VMA à partir d'un résultat sur 5 km ou 10 km. Je pense donc que tu as effectivement une VMA de 13,5 km/h (rassure-toi : ce n'est pas une tare !), mais que tu as profil plutôt endurant, qui te permet de courir 5 km ou 10 km avec un pourcentage élevé de ta VMA (ce qui n'est pas une tare non plus, bien au contraire !). Corolaire : si tu veux explorer d'autres distances, tente le semi ou le Marathon plutôt que le 1500 m !
par (invité) (194.153.110.xxx) le 30/01/25 à 18:05:01
Coccinelle, t'es bien mignon mais ici personne ne court le 1500 m.
Si tu avais lu depuis le début, on parle d'un coureur débutant qui veut courir des 10 et des semis comme 99% des coureurs qui se mettent à la CAP sur route.
Je parlais d'extrapoler sa VMA à partir d'un résultat sur 10 toi tu me réponds que c'est fiable que pour le 1500 et tu me cites un exemple moisi d'un pote à toi qui n'existe surement que dans ton imaginaire qui est moins bon que toi au semi, ce dont tout le monde se fout soit dit en passant.
Une fois cela dit, merci pour ce moment, ça m'a permis de passer mes nerfs virtuellement sur un parfait inconnu qui est surement charmant dans la vraie vie et ainsi d'éviter d'étrangler IRL mon stagiaire ^^
par (invité) (2a01:e34:ec7b:d100:b90f:8167:67b4:xx) le 30/01/25 à 20:05:43
Oui en effet une VMA à 13,5 n'est pas une tare. Et probable que j'ai un profil plutôt endurant / résistant ( de fait, je ne "lâche" pas quand je sens la fatigue et que j'ai un objectif en tête.)
Question proche : est ce que le "magic mile" est pertinent pour calculer son allure sur les différentes distances ?
J'en ai fait un ce soir ( 6 min 58, contre 7 min 18 le 5 janvier - ce qui m'a permis par un rapide calcul d'estimer ma VMA à 13,8 km/h)
PS : j'ai couru sur piste, en compagnie de djeuns de 20 à 30 ans : belle leçon d'humilité ! Ils faisaient du fractionné long, et j'étais impressionné par leur allure, bien plus rapide que mes 4,18 au km.
par Coccinelle44 (invité) (2a01:cb05:8411:ff00:1837:fab9:4026:xx) le 30/01/25 à 21:54:13
@2a01:e34:ec7b:d100:b90f:8167:67b4:xx :
>> Oui en effet une VMA à 13,5 n'est pas une tare. [...]
Question proche : est ce que le "magic mile" est pertinent pour calculer son allure sur les différentes distances ?
J'en ai fait un ce soir [...] qui m'a permis par un rapide calcul d'estimer ma VMA à 13,8 km/h
Premier aspect : Au risque de décevoir certains excités / contrariés / jamais contents de ce forum, cela semble confirmer le lien entre la VMA, déterminée à l'aide d'un test dédié, et la performance réelle sur un effort de quelques minutes (ici le mile) : 13,5 et 13,8, c'est très proche.
Deuxième aspect : Le hic, c'est que le "magic mile" est souvent présenté comme un outil permettant ensuite de prédire les performances sur des distances plus longues... jusqu'au Marathon. Et là, malheureusement et comme je tente de l'expliquer depuis le début, de telles estimations peuvent devenir très hasardeuses, notamment selon le profil rapide / résistant / endurant de l'athlète.
par Coccinelle44 (invité) (2a01:cb05:8411:ff00:1837:fab9:4026:xx) le 30/01/25 à 22:19:47
@194.153.110.xxx :
>> ici personne ne court le 1500 m
Sur un forum "courseapied", on s'attend à trouver des gens qui font... de la course à pied.
>> Si tu avais lu depuis le début, on parle d'un coureur débutant qui veut courir des 10
Tout à fait. Et la personne en question écrivait "quel est le meilleur moyen pour déterminer ma VMA : j'ai testé le demi-cowper, le cowper, mais encore le magic mile, ou bien l'estimation de la VMA à partir de mes différents temps de course, et les résultats sont assez variables. J'y perds mon latin : tantôt 13,5 km/h, tantôt 14, et jusqu'à 15 km/h selon les méthodes". Et la première personne qui a répondu a indiqué "Ta VMA tu peux l'extrapoler avec ton dernier 10 km". On a donc quelqu'un qui souhaite connaître sa VMA, que ça te plaise ou pas. Mon intervention était là pour apporter des précisions sur ce qu'est la VMA et comment l'estimer (en l'occurrence : pas à partir d'une perf sur 10 km). Si quelqu'un pose une question il a le droit d'avoir des réponses, si possible précises. A priori c'est à ça que sert un forum, et pas à passer ses nerfs.
>> Je parlais d'extrapoler sa VMA à partir d'un résultat sur 10 toi tu me réponds que c'est fiable que pour le 1500
Je confirme... C'est documenté dans la littérature scientifique ; je te laisse faire la biblio.
>> tu me cites un exemple moisi d'un pote à toi qui n'existe surement que dans ton imaginaire qui est moins bon que toi au semi, ce dont tout le monde se fout soit dit en passant.
Peu importe ce que tu penses mais tu continues avec un ton assez désagréable, ce qui n'est peut-être pas très productif sur un forum où on vient pour discuter avec des gens qui ont la même passion. Je vais donc continuer avec un exemple que, j'espère, tu trouveras moins moisi, qui fait en tout cas appel à des gens dont tu ne devrais pas douter de l'existence :
Je prends deux exemples de coureurs de haut niveau (d'époques différentes), pour lesquels on connaît des records du 1500 m au 5000 m : Sebastian Coe et Eliud Kipchoge. En admettant que leur VMA est intermédiaire entre le 1500 m (qui dure pour eux environ 3’30) et le 3000 m (entre 7’30 et 8′), ça donne :
– Coe : 1500 m à 106% de VMA ; 5000 m à 88% de VMA.
– Kipchoge : 1500 m à 103% de VMA ; 5000 m à 95% de VMA.
Relativement, Kipchoge est meilleur sur l’effort le plus long ; il est (était) manifestement plus endurant, comme l’a montré son parcours ultérieur sur le Marathon avec de multiples titres internationaux et records du Monde. Coe, quant à lui, était plus rapide et résistant (avec là aussi de multiples titres internationaux et des records du Monde sur 800 m, 1000 m, 1500 m et mile, dont un record du Monde sur 800 m qui a tenu 16 ans…), mais moins endurant.
Si on avait tenté d'estimer leurs VMA à partir de leurs performances sur 5000 m, on aurait trouvé que Kipchoge avait une VMA supérieure à celle de Coe. Or, sur un effort de quelques minutes, typique de la VMA, c'est Coe qui a les meilleurs temps.
C'est mieux ?
par (invité) (2001:861:4447:c000:30a4:cbb6:8223:xx) le 31/01/25 à 07:26:08
Ne vous prenez pas la tête pour la VMA, c'est une idée saugrenue venue des années 80 quand 2 ou 3 physiologistes francophones accro aux chiffres pensaient que toute performance dépendait d'un unique facteur et qu'il fallait mettre au point un test qui détermine ce facteur.
Ils en sont arrivés sans faire rire les autres à pondre une formule liant exactement résultat au test VMA avec VO2Max et avec résultats à telle ou telle compétition, comme si passer un VAMEVAL permettait de déterminer un classement prédictif précis sur 10 km ou semi. De grands malades.
On sait depuis longtemps que cela repose sur des présupposés erronés, un même test VMA passé par 2 coureurs courant le semi en exactement le même temps donne des résultats différents, et un même résultat au test VMA donne des temps de course différents voire très différents.
La réalité n'est pas prévisible finement par le test VMA qui devrait donc être rangé au musée des trucs inutiles.
Ce test permet juste de dire que le débutant qui a une VMA de 12,5 aura un temps supérieur sur 10 km à un coureur ayant une VMA de 16, lui-même étant moins rapide sur 10 km que le champion ayant plus de 20 km/h au test VMA.
Mais croire qu'on améliore son temps sur semi en passant de 13,5 à 14 sur un test VMA c'est de la pure spéculation que les faits ne soutiennent pas. On connaît tous des champions du mardi soir sur piste qui écrasent tout leur amis du club sur les fractionnés à 100 % VMA mais qui sèchent dés qu'il faut courir plus de 20 km. Et l'inverse, parfois le meilleur marathonien du club n'est pas du tout le plus acharné sur les séances VMA.
Bref, le test VAMEVAL sert à prédire le temps au test VAMEVAL, c'est tout.
Quand au test Cooper, il a été mis au point par l'armée US pour classer très rapidement les nouvelles recrues en 3 groupes, on met un groupe de bleus sur une piste, on les fait courir 12 minutes, et on voit très rapidement quelle distance chacun a couru. Le grand nombre fait qu'on a une idée d'où se situe chaque individu par rapport à la moyenne de sa classe d'âge, et ça permet en économisant des tests, du personnel, du temps et de l'argent de savoir qui sont les plus en forme, qui sont les soldats dans la moyennes et qui ceux qui auront du mal à supporter la préparation militaire.
En faire un outil pour prédire les temps en compétition est de la pure maladie mentale.
D'ailleurs, on a coupé le Cooper pour en faire le demi-Cooper (6 minutes à bloc) : ça indique que finalement ce test a un seul objectif qui est de faire rapidement un état des lieu de la forme physique générale. Et c'est pas si mal par rapport à la complexité du VAMEVAL, c'est à peu près aussi précis pour bien plus simple.
Au final, on sait tous que le meilleur test pour connaître son temps sur semi est de courir un semi en compétition.
En espérant que ça calmera les disputes autour de la VMA.
par Coccinelle44 (invité) (193.52.97.xxx) le 31/01/25 à 08:22:02
@2001:861:4447:c000:30a4:cbb6:8223:xx :
Merci beaucoup ; ça confirme ce que je tente d'expliquer depuis le début :
- La VMA n'est pas représentative de la performance sur 10 km ou semi. DONC (et c'était l'idée initiale) : inversement, une perf sur 10 km ne permet pas d'évaluer la VMA...
- Les tests VMA ne sont représentatifs que des efforts aux alentours de la VMA : demi-Cooper comme mentionné ici (6 min), 1500 m ou mile (qui durent typiquement quelques minutes).
Le principe n'est donc effectivement pas de se battre autour du concept de VMA, mais de savoir ce que ça signifie, et accessoirement puisque la question était posée au tout début de ce fil de discussion, de savoir comment l'évaluer pour ceux qui ont envie de la connaître (ce qui peut être tout à fait facultatif pour construire un plan d'entraînement).
par Coccinelle44 (invité) (193.52.97.xxx) le 31/01/25 à 08:33:46
@2001:861:4447:c000:30a4:cbb6:8223:xx :
>> On connaît tous des champions du mardi soir sur piste qui écrasent tout leur amis du club sur les fractionnés à 100 % VMA mais qui sèchent dés qu'il faut courir plus de 20 km.
C'est vrai mais, pour rendre le discours un peu plus symétrique :-) :
On connaît tous des champions du mardi soir qui écrasent tous leurs amis du club sur les séances au seuil (SV1) ou "tempo" mais qui se font éclater en compétition sur 1500 m.
J'en vois déjà qui vont dire qu'on s'en fout parce que "personne ici ne court le 1500 m"... tant pis... ;-)
par (invité) (2a01:cb09:807c:dfed:b9d5:6445:62f1:xx) le 31/01/25 à 10:21:44
A part les coachs à l'ancienne et en France, personne n'utilise la VMA. C'est un truc typiquement français qui continue d'être là car des coachs qui sont restés bloqués à une autre époque ne sont pas encore partis (tu peux être jeune en étant un coach à l'ancienne).
Mais heureusement, une nouvelle génération arrive petit à petit et arrête de nous parler de cette sacro-sainte VMA qui n'existe qu'en France et qui ne sert strictement à rien.
A part pour se comparer la bite entre coureurs du club le jour d'un test, c'est inutile.
par Coccinelle44 (invité) (193.52.97.xxx) le 31/01/25 à 12:29:07
@2a01:cb09:807c:dfed:b9d5:6445:62f1:xx :
Je ne suis ni coach ni jeune. Ouf... :-)
Effectivement, on peut considérer que la VMA, en tant que telle, peut ne servir à rien dans un entraînement (ce qui rassurera peut-être la personne qui a posé la question initiale !) ; j'ai d'ailleurs écrit que c'était facultatif. Elle correspond malgré tout à un phénomène physiologique (c'est la vitesse à laquelle la consommation d'oxygène est maximale), tout comme les autres indicateurs que certains coachs (à l'ancienne ou pas, jeunes ou pas) utilisent (zones 1, 2, 3..., seuils SV1, SV2...) et dont on peut se passer aussi. On peut en effet raisonner uniquement en termes d'allures par rapport aux durées, qui vont être spécifiques à chaque athlète selon son profil. Mais pas besoin d'être moderne pour ça : au risque de casser les pieds de certains avec des coureurs de 1500 m, je reprends l'exemple de Sebastian Coe, qui adoptait un système d'entraînement fractionné où il travaillait cinq allures, typiques de ses performances sur 400 m, 800 m, 1500 m, 3000 m et 5000m. Pas de notions de VMA, de VO2max, de seuils, de zones... et au final ça a fait deux titres olympiques et neuf records du Monde.
par (invité) (194.153.110.xxx) le 31/01/25 à 14:31:26
Désolé si je me montre une fois encore désagréable mais on avait bien compris que tu n'étais plus jeune et on pouvait facilement extrapoler que tu n'étais pas coach ^^
par Coccinelle44 (invité) (2a01:cb05:8411:ff00:1512:15fc:c741:xx) le 31/01/25 à 14:41:19
Quand même, pour ce qui est de la VMA comme concept des "années 80", qui n'intéresserait que la France, que personne n'utiliserait plus et qui serait bloqué à une autre époque (cf. quelques précédents posts), j'ai fait un peu de biblio sur une base de données scientifique sérieuse (Web Of Science) et j'ai cherché les publications qui parlent de "Maximal Aerobic Speed". D'une part, la majeure partie ne vient pas de chercheurs français ni francophones. D'autre part, je les ai regroupées par périodes, et voici ce que ça donne :
1989 et avant : 3 publications (la plus ancienne datant de 1983, ce qui confirme l'apparition du concept dans les années 80)
1990-1995 : 6
1995-1999 : 16
2000-2004 : 26
2005-2009 : 27
2010-2014 : 47
2015-2019 : 102
2020-2024 : 170
Je n'ai évidemment pas tout lu, mais il me semble quand même que la plupart de ces publications ne visent pas à discréditer le concept, mais plutôt à le mesurer et à l'exploiter. Bref, si c'est une mode, elle est loin d'être terminée, y compris parmi les gens qui font de la recherche sur la performance sportive dans le Monde entier.
par Coccinelle44 (invité) (2a01:cb05:8411:ff00:1512:15fc:c741:xx) le 31/01/25 à 14:44:44
>> Désolé si je me montre une fois encore désagréable mais on avait bien compris que tu n'étais plus jeune et on pouvait facilement extrapoler que tu n'étais pas coach
Pas vraiment désagréable pour une fois. Plutôt drôle, même.
par (invité) (2a01:e34:ec7b:d100:d0a4:948e:953b:xx) le 31/01/25 à 15:38:37
Pour rester sur le sujet hautement polémique de la VMA ;-), cette dernière est aux performance réalisées en course ce que le QI est à la réussite scolaire et/ou professionnelle, si je comprends bien, en l'occurence un QI élevé (supérieur à 130 par exemple.) ne garantit aucunement une réussite scolaire / professionnelle brillante...D'autres facteurs entrent en jeu (la motivation, la confiance en soi, l'obstination etc...) De même une VMA élevée ne garantit pas de super-chronos sur telle ou telle distance : l'endurance, la résistance à l'effort, le "mental", tout simplement, jouent aussi un rôle décisif. Ma VMA (13,8 km/h) est assez moyennne, même en tenant compte de mon âge. Elle peut encore un peu évoluer ces 2 prochaines années avec l'entrainement (15 ? 15,5 km/H ?) mais ne sera jamais exceptionnelle. Par contre, j'ai possiblement d'autres qualités (endurance, mental...) qui me permettront malgré ces (relatives) limitations physique de réaliser des performances honorables, particulièrement, si mon profil est plutôt "endurant" sur des distances longues (15 km, semi-marathon, voire marathon.)
par (invité) (2a01:e34:ec7b:d100:d0a4:948e:953b:xx) le 31/01/25 à 15:39:03
Pour rester sur le sujet hautement polémique de la VMA ;-), cette dernière est aux performance réalisées en course ce que le QI est à la réussite scolaire et/ou professionnelle, si je comprends bien, en l'occurence un QI élevé (supérieur à 130 par exemple.) ne garantit aucunement une réussite scolaire / professionnelle brillante...D'autres facteurs entrent en jeu (la motivation, la confiance en soi, l'obstination etc...) De même une VMA élevée ne garantit pas de super-chronos sur telle ou telle distance : l'endurance, la résistance à l'effort, le "mental", tout simplement, jouent aussi un rôle décisif. Ma VMA (13,8 km/h) est assez moyennne, même en tenant compte de mon âge. Elle peut encore un peu évoluer ces 2 prochaines années avec l'entrainement (15 ? 15,5 km/H ?) mais ne sera jamais exceptionnelle. Par contre, j'ai possiblement d'autres qualités (endurance, mental...) qui me permettront malgré ces (relatives) limitations physiques de réaliser des performances honorables, particulièrement, si mon profil est plutôt "endurant" sur des distances longues (15 km, semi-marathon, voire marathon.)
par Coccinelle44 (invité) (2a01:cb05:8411:ff00:1512:15fc:c741:xx) le 31/01/25 à 20:04:25
Tout à fait. Il est même possible, selon le type d'entraînement, d'améliorer ses performances sur des longues distances même sans améliorer sa VMA, voire même en la dégradant un peu. Je n'ai aucune preuve directe, mais je serais prêt à parier que Kipchoge, entre ses 3:33 sur 1500 m en 2004 et ses 2h01 sur Marathon en 2022, a perdu en VMA...
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