mon plaisir est aussi dans la souffrance!

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mon plaisir est aussi dans la souffrance! par jaune (invité) (83.198.6.xxx) le 21/08/05 à 08:44:58

comme le titre l'indique j'aime me faire mal a l'entrainement et en competitions !je pense que je dois par moment passer par ce stade pour me sentir bien!au cas ou je n'ai pas de passé SM? Peut etre 1 avenir?!!!!!!!!!!!!

mon plaisir est aussi dans la souffrance! par brinouille (membre) (81.57.250.xxx) le 21/08/05 à 09:03:33

je crois que plein de gens vont s'y retrouver dans ce post ! moi aussi, à mon humble niveau,je ne sais pas pratiquer un sport sans souffrir, et le pire c'est qu'une profonde satisfaction m'envahit après, comme si j'étais un peu en paix avec moi même, avec 48 h de répit ! même si ce n'est pas bon pour moi, que mes pieds n'en peuvent plus, j'ai besoin d'un sport "cardio"

mon plaisir est aussi dans la souffrance! par didier (invité) (84.5.134.xxx) le 21/08/05 à 12:18:17

idem pour moi je m'ettonne de devenir intollerant avec ceux qui savent pas souffrir

mon plaisir est aussi dans la souffrance! par koto (invité) (83.228.186.xxx) le 21/08/05 à 14:31:44

pour moi c'est pas du maso.
c'est le moyen le plus sure de ne penser à rien d'autre qu'à soi...
J'ai mal...alors plus de pensées pour le boulot,le mari, les enfants et tout le reste..et quand le mal passe, que ça court tout seul...alors là, c'est fou ce qu'on peut ètre seul dans ça tête...et ça c'est pour moi le vrai plaisir de la course à pied...mon petit lavage de cerveau. Alors oui, pour moi le plaisir passe par la souffrance.Mais si ce n'était que souffrance,y'aurait plus de plaisir.

mon plaisir est aussi dans la souffrance! par jaune (invité) (83.198.131.xxx) le 21/08/05 à 15:23:00

A Didier, moi aussi g du mal avec les gens qui ne savent pas se faire mal et refusent de souffrir un peu et qui apres des entrainements se satisfassent de leur perf, te regardent( d'un air t'a vu ca!)en se disant vous vous ne souffrez pas vous allez + vite que nous!!! et c encore + enervant quand tu vois que ces personnes ont un potentiel.

mon plaisir est aussi dans la souffrance! par Frédéric (membre) (82.123.211.xxx) le 21/08/05 à 15:32:50

Je n'aime vraiment pas me faire mal, que ce soit à l'entraînement ou en compétition.
Fred

mon plaisir est aussi dans la souffrance! par Mimi75 (invité) (82.120.199.xxx) le 21/08/05 à 15:41:21

Eh bien moi je n'aime vraiment pas me faire mal. Pour moi la cap ce n'est que du plaisir, compétition ou entraînement je pense qu'on peut forcer un peu mais pas souffrir ce n'est pas le but !

mon plaisir est aussi dans la souffrance! par toto (membre) (82.237.209.xxx) le 21/08/05 à 15:48:41

aller au bout de ses limites doit être merveileux. De là à les franchir dans la douleur, je ne pense pas y trouver un interêt. je trouve que l'on souffre suffisament et par d'autres manières que, pour moi, la cap doit reste dans les limites du raisonable.

mon plaisir est aussi dans la souffrance! par didier (invité) (84.5.134.xxx) le 21/08/05 à 15:48:48

il y a deux facon d'aborder le probleme

quand je regarde les images de 1984 de la suissesse a l'arivver du marathon olympique (images celebre) arrivant en titubant sur la piste j'ai eu de l'admiration pour elle en voyant j'usqu'ou elle pouvait aller et meme de l'envie dans sa capacite a aller si loin dans la douleur

repasser ls meme images a une population soit de jeune soit de jeunes coureurs soit de coureur loisir iol n'y verrons pas du courage mais de la folie

mon plaisir est aussi dans la souffrance! par toto (membre) (82.237.209.xxx) le 21/08/05 à 15:52:49

Pour la suisesse, c'est de la fierté ou de l'obstination.
très belle leçon cependant, mais leçon de courage ou de folie ? On n'est sûrement pas nombreux à vouloir franchir cette barière.

mon plaisir est aussi dans la souffrance! par PATRICK (invité) (83.112.227.xxx) le 21/08/05 à 16:44:05

Je ne suis pas du tout d'accord pour la suissesse, il aurait été préférable qu'elle abandonne avant de rentrer dans le stade, elle a donné une mauvaise de ce que doit être la course.
Concernant la souffrance, il est sûr qu'il faut en passer par là surtout dans les marathons par contre il faut s'y préparer à l'entrainement afin d'être prêt le jour de la compétition. Sans dépassement de soi il ne peut pas y avoir de progression par contre il ya des limites à ne pas dépasser et je pense que la suissesse les a dépassé.

mon plaisir est aussi dans la souffrance! par didier (invité) (84.5.134.xxx) le 21/08/05 à 17:20:40

@patrick
tu voit danss les image de la suisesse que dudes image negative hors moi je ny voit que du positif capacité a aller au bout de l'effort capacite a soufrir ect

mon plaisir est aussi dans la souffrance! par boris (invité) (83.154.10.xxx) le 22/08/05 à 13:52:20

mon plaisir n'est pas forcement d'aller ds la souffrance! mais plutot d'aller au bout de moi meme! de donner mon maximum! malheureusement certaines personnes disparaissent chaque année par trop de violence! je veux pas faire le donneur de lecon mais un arret cardique peut arriV chez n'importe qui!

mon plaisir est aussi dans la souffrance! par chris86 (invité) (195.93.102.xxx) le 22/08/05 à 14:04:52

je crois que l'image de la suissesse aux j.O de los angeles restera à jamais gravé dans les têtes. Car pour beaucoup de personnes, ça prouve que le mental va plus loin que le corps.

mon plaisir est aussi dans la souffrance! par Thomas974 (membre) (81.248.204.xxx) le 22/08/05 à 14:33:55

on peut dépasser ses limites une fois de temps en temps, le corps s'en remettra, mais pas trop souvent, je comprends la suisesse, quand tu es au JO tu veux pas laisser tomber, c'est the objectif et il se pouvait qu'elle ne les refasse jamais, alors pour sa fierté avoir fini, je la comprend.
durant le vendée globe 2000-2001 tout le monde se souvient d'yves parlier qui avait dématé, il s'était reconstruit un petit mat tout seul et avat fait la moitié restante de son tour du monde comme cela, en mangeant des algues, la aussi cela prouve que le mental est toujours plus fort que le physique.

mon plaisir est aussi dans la souffrance! par Bipbip34 (invité) (192.44.63.xxx) le 22/08/05 à 14:47:00

J'ai un contre exemple (par rapport aux images de la suissesse):
Paula est championne du monde du marathon féminin cette années (avec brio) et a abandonné au JO par coup de chaleur l'année dernière. Allez au bout d'elle même au JO aurait pu être préjudiciable pour son intégrité physique.
A mon avis, nous n'avons pas tous le même niveau de perception de la souffrance. Je veux parler des alertes que notre coprs peut nous envoyer : difficulté respiratoire, début de frissons lors d'une déshydratation.... Tous ces signaux peuvent intervenir de façon plus ou moins tardive et forte suivant les personnes et sont à prendre en compte dés leur apparition (pour certains cela peut être déjà trop tard).
Je suis donc de l'avis de Boris, il faut rester prudent.
Lors des séances de fractio long, de même que lors des séance de chrono, bien sur que je souffre mais cela reste, il me semble, relativement controlé (controle sur la sensation, le cardio etc...).
En une phrase : nous ne sommes pas tous égaux vis à vis de la souffrance.

Voila, c'était juste mon avis.
Bipbip34

mon plaisir est aussi dans la souffrance! par speedypalpitoes (invité) (195.6.193.xxx) le 22/08/05 à 16:14:57

Que dire de ces trekkers qui se font couper les orteils pour avoir voulu aller trop loin ? ...
Se dépasser, oui, mais si cela prend la tournure d'un suicide sportif, bof ...

Perso, je me rappelle de la perf de Bouchet (la traversée de l'Atlantique en canoë), où elle s'était retrouvée la peau bouffée par le soleil, des engelures aux mains, des escarts aux fesses (désolé pour les détails, mais c'est aussi le prix de l'exploit), et il lui avait fallu quelques mois pour récupérer ... là, il s'agit d'exploits ponctuels, et j'avoue que dans ce cas là, on est tenté de pousser un peu plus loin nos limites.

Maintenant, en CàP, le but reste de durer, donc, on se raisonne.

Au final, que recherche-t-on dans cette douleur : l'anesthésie d'un esprit parfois trop préoccupé ? Une petite dose d'endorphines que c'est bon ? Ou plutôt la satisfaction de se soustraire aux lois de la douleur en apprenant à la supporter, la maîtriser ?

J'ai souvenir il y a quelque temps d'être tombé sur un radiologue à l'ostho, (alors que je m'y rendais pour un scaphoïde explosé (en vélo)), qui était aussi cycliste et qui m'avait dit "bah, en vélo, tu dois avoir l'habitude de te faire souffrir, une petite fracture comme ça, tu dois pas trop sentir" ... c'est vrai qu'il y a un apprivoisement de la douleur. Après, de là à dire que l'on aime ...

J'avoue tout de même avoir du mal à supporter ceux qui sont un peu trop "chochottes" ... éviter la douleur ne permet qu'une chose : en avoir peur et rester cloisonné dans un petit monde de craintes. S'y confronter, c'est au contraire l'apprivoiser. L'apprivoiser, c'est en quelque sorte se libérer.

A mon avis, au delà des spéculations que l'on peut faire sur Armstrong, je pense qu'une de ses forces réside là : le fait de savoir supporter davantage que d'autres la douleur. Ce masque impassible qu'il adopte dans les ascensions semble plutôt une épreuve d'endurance dans la douleur qu'une preuve de facilité. C'est en quelque sorte son héritage de la maladie.

(j'ai été un peu long je crois ... :) )

mon plaisir est aussi dans la souffrance! par brinouille (membre) (82.123.5.xxx) le 22/08/05 à 16:36:20

je pense que l'on y a ptet un peu fort en disant qu'on aime souffrir, on aime juste courir parfois jusqu'à perdre haleine, et recommencer même si ça nous fait mal aux pattes. et puis perso il y a toujours ces 30 premières minutes quand je cours qui sont difficiles pour moi, si je n'aimais pas souffrir un peu j'aurais tout de suite abandonné durant ces 30 mn. non sinon je n'aime pas souffrir, la fin d'un 400 m à bloc je trouve ça vraiment détestable !

mon plaisir est aussi dans la souffrance! par Montaigne (invité) (81.255.131.xxx) le 22/08/05 à 17:18:00

J'ai commencé à faire des compétitions il y a 15 ans à l'âge de 43 ans.
Bêtement, j'y suis allé à fond dès le début, mal entraîné (trop peu d'endurance. Mes 3 premiers Paris-Versailles m'ont laissé le souvenir pénible d'une course sans plaisir, sans cesse dans le rouge. Alors j'ai potassé et appliqué à mes entraînements les bons conseils de Jogging International. L'amélioration régulière des chronos s'est faite en même temps que la découverte du vrai plaisir de courir à la limite, mais sans la dépasser. Piloter son corps est la plus sympa des expériences. Ok pour une souffrance normale dans un effort maximal, mais non à la souffrance douleur qui vous fait "courir" trop de risques.

mon plaisir est aussi dans la souffrance! par speeder (invité) (82.65.96.xxx) le 22/08/05 à 17:23:17

pour moi je pense que la soufrance fait partie de la vie et qu'on doit l'intégrer pour la depasser et atteindre ces moments de plaisirs,de bien etre ,aucun etre humain ne peut accepté de faire qqe chose pour uniquement souffrir si au bout il n' ya pas qqes chose qui en vaille la peine,c'est comme pour les alpinistes qui cherche à atteindre le sommet, aussi non c'est qu'il a péter un cable(lequel?).

mon plaisir est aussi dans la souffrance! par pschitttt (invité) (83.114.170.xxx) le 23/08/05 à 00:40:34

D'aprés moi, la différence entre des athlétes de haut niveau et des athlétes hors normes résident dans la capacité de ces derniers à faire abstraction de leur douleur physique pour se dépasser, à l'entrainement comme en compétition. Pour ma part, j'essaie, à mon niveau, de faire la même chose.

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