raconte moi une histoire...

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raconte moi une histoire... par mielou (membre) (84.103.169.xxx) le 15/03/06 à 16:49:56

le jour se levait sur la vallée...
le brouillard matinal embuait les vitres, enveloppant le chalet d'un silence pesant...
on distinguait à peine le chemin tortueux et mystérieux qui montait entre les arbres...
imperceptiblement, il frissonna...
dans ses mains, cette médaille quelque peu rouillée, le replongeait dans des souvenirs remplis de sacrifices, d'heures envolées...seul, dans ce fauteuil sans age, il retournait sur ses pas...
il leva les yeux...sur l'armoire craquante des coupes poussiereuses, alignées, semblaient dormir éternellement...
un vieil album, coincé entre un classeur remplis de coupures de journaux jaunis et l'encyclopédie pratique du jogging attira son attention...sans l'ouvir, il devinait chacune de ces photos passées...le temps du bonheur...
ses yeux ridés, se mirent à briller...
d'un coup, un rayon de soleil perça la brume et inonda la pièce...les coupes scintillèrent...
il se pencha vers la fenêtre...c'est là qu'il les vit...
là bas sur le chemin...d'une foulée aérienne, elles descendaient, légères dans la lumière naissante...vers lui...
on apercevait maintenant, distinctement, le haut de la colline...
alors, d'un geste précis, il laça ses "runnings" et parti à leur rencontre...

raconte moi une histoire... par jess (membre) (82.250.5.xxx) le 15/03/06 à 16:54:14

Il était une fois dix bandits assis sur dix chaises et fumant dix pipes, un jour un des bandits se leva et dit " chef raconte nous une histoire!" : "il était une fois dix bandits assis sur dix chaises et fumant dix pipes, un jour un des bandits se leva et dit : " chef raconte nous une histoire": "il était une fois dix bandits assis sur dix pipes et fumant dix chaises, un jour........

raconte moi une histoire... par xuxu (invité) (194.57.115.xxx) le 15/03/06 à 16:55:54

Zzzz

raconte moi une histoire... par kenlag (membre) (62.23.151.xxx) le 15/03/06 à 16:56:32

Cela faisait des années qu'elles n'avaient pas servies, un peu poussiéreuses, un peu craquelées. C'était comme retrouver de vieux amis. Une émotion particulière s'empara de lui. Il se releva. Les regarda de toutes sa hauteur, elles n'avaient pas changées, toujours aussi confortables, de vrais chaussons ...

raconte moi une histoire... par Ledisciple (membre) (82.66.149.xxx) le 15/03/06 à 16:59:20

il laça ses "runnings" et parti à leur rencontre...
Doucement il se leva et fit quelques pas dans la petite pièce. Cette sensation qu'il avait maintes fois éprouvé lui revint, une sensation de puissance inégalée. Il se dirigea vers la porte et d'un geste assuré l'ouvrit. Il commença à amrcher à travers le bois, lançant une jambe puis l'autre, un jambe puis l'autre, une jambe puis l'autre... Le rythme se faisait de plus en plus rapide, il avait l'impression que le poids de son age s'envolait, il retrouvait la vigueur de sa jeunesse. Alors à ce moment là ses foulées devinrent amples et légères. Il dévala le sentier et se mit à les suivre... Elles filaient telles des gazelles dans la lumière du soleil levant mais le lion les rattraperait tôt ou tard...

raconte moi une histoire... par MariedeLyon (invité) (86.193.7.xxx) le 15/03/06 à 20:37:41

Un vieux professeur fut engagé pour donner une formation
sur "La planification efficace de son temps" à un groupe de
15 dirigeants de grosses compagnies nord-américaines. Ce
cours constituait l'un des cinq ateliers de leur journée de
formation. Le vieux professeur n'avait donc qu'une heure
pour "passer sa matière".

Debout devant ce groupe d'élite (prêt a noter tout ce que
l'expert allait enseigner), le vieux professeur les regarda
un par un, lentement, puis leur dit: "Nous allons réaliser
une expérience".

De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux
prof sortit un grand récipient de plusieurs litres qu'il
posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ
une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de
tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand
pot.

Lorsque le récipient fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut
impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement
les yeux vers ses élèves et leur demanda : "Est-ce que ce
pot est plein?". Tous répondirent: "Oui". Il attendit
quelques secondes et ajouta: "Vraiment ?"

Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table
une corbeille remplie de gravier. Avec minutie, il versa ce
gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot.
Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux...
jusqu'au fond du pot.

Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et
redemanda: "Est-ce que ce pot est plein?".
Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre
son manège. L'un d'eux répondit: "Probablement pas!".
"Bien!" approuva le vieux prof.

Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la
table un sac de sable. Avec attention, il versa le sable
dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les
gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda:
"Est-ce que ce pot est plein?".

Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves
répondirent: "Non!". "Bien!" renchérit le vieux prof. Et
comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le
pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot
jusqu'à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers
son groupe et demanda: "Quelle grande vérité nous démontre
cette expérience?"

Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de
ce cours, répondit: "Cela démontre que même lorsque l'on
croit que notre agenda est complètement rempli, si on le
veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus
de choses à faire".

"Non" répondit le vieux prof. "Ce n'est pas cela. La grande
vérité que nous démontre cette expérience est la suivante:
"Si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot,
on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite". Il y
eut un profond silence, chacun prenant conscience de
l'évidence de ces propos.

Le vieux prof leur dit alors: "Quels sont les gros cailloux
dans votre vie ? Votre santé ? Votre famille ? Vos amis ?
Réaliser vos rêves ? Réussir dans votre travail ? Faire ce
que vous aimez ? Apprendre ? Défendre une cause ? Devenir
riche ? Prendre le temps ? Ou... tout autre chose ?

Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses gros
cailloux en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas
réussir...sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le
gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on
n'aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux
éléments importants de sa vie. Alors, n'oubliez pas de vous
poser à vous-même la question : "Quels sont les gros
cailloux dans ma vie ? Ensuite, mettez-les en premier dans
votre pot (votre vie)".

D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son
auditoire et lentement quitta la salle.

raconte moi une histoire... par Marlène (membre) (82.237.206.xxx) le 15/03/06 à 20:51:58

Il entendait son vieux coeur cogner. Qu'importe ! Il était bien vivant et cette journée était belle. Il les suivait... de loin, et le soleil jouait dans leur cheveux à chaque mouvement. Il se sentait bien, mieux même que pendant toutes ses années où il n'avait vécu que dans ses souvenirs, fait de papiers jaunis et de photos cornées. Quelle bonne idée il avait eu de garder ses chaussures...

raconte moi une histoire... par kenlag (membre) (62.23.151.xxx) le 16/03/06 à 07:44:06

Des chaussures qui l'avaient accompagné durant toutes ces années où la course à pied était devenu sa raison de vivre ou plutôt sa façon de vivre ! Des kilomètres il en avait parcouru des milliers, respiré les bitumes et autres terres du monde entier. Des années passées à vivre en harmonie avec son coeur, son corps, la nature, ce qui l'avait conduit à cette sorte de plénitude qui le distinguait aujourd'hui ....

raconte moi une histoire... par mielou (membre) (84.103.169.xxx) le 16/03/06 à 14:43:23

une histoire racontée sur le forum de mon club...

"promenons nous dans les bois..."

effervescence ce matin, aux abords du chateau de vincennes...près de 3000 participants pour la première grande course sur route de la saison...
dans la longue file qui amène au précieux dossard, j'ai tout le loisir d'observer cette foule bigarrée qui se chamaille autour des tables pour obtenir "l'indispensable" tee shirt qui prouvera demain, lors de la "récup" que "j'y étais !!!"...
j'aime cet instant convivial...ce mélange des genres avec ces rieurs, ces tristes, ces moqueurs ou ces dragueurs et bien sur...ces raleurs ! (mes préférés avec les "tamalous"...)
un fantastique tohu-bohu limite assourdissant, baignant dans ce parfum si prenant de la crème ultra chauffante...
les yeux piquants, je quitte presque à regret ce lieu surchauffé non sans avoir constaté que la file des toilettes était bien la plus longue...
à l'extérieur, changement d'ambiance...et ce n'est pas ces 3 ou 4 degré se battant en duel au mileu de ce petit vent capricieux qui vont réchauffer l'atmosphère...sur le podium une jeune femme tente, en vain, de nous la jouer à "la parisienne" (ou "odysséa" pour les connaisseurs...) mais le public semble beaucoup moins...rose...
d'un oeil distrait (celui du coureur blasé à qui on l'a fait pas...) je me dirige vers "le" sas...
je connaissais les "4400" (fan de séries oblige...) je découvre les "1 à 400"...et là...le doute...
ai-je le bon dossard ?...je sens des regards me jauger comme si le numéro donnait le classement (et encore j'avais pas le 1...) puis voila qu'on me renifle les chaussures...n'aurait on pas les mêmes valeurs suivant la marque...? je cherche des yeux un maillot ami (style rouge avec ASA écrit dessus) ouf...christophe et gérard sont là, bien calé au milieu de cette meute fumante prête à faire disparaitre d'un départ des plus fulgurant la pauvre ligne de départ...(si,si...je confirme la première ligne c'est tous des oufs !!!)
cet instant....je l'aime moins...
surtout reste concentré, le doigt sur la montre, buste en avant...et attendre...encore attendre...toujours attendre...maudit coup de feu...pan !!!
le reste ne sera qu'une promenade bucolique au milieu des bois avec ses temps de passage (arg!!! 3 secondes trop vite!!!) ses relances (allez papa!!!) ses moments de solitudes (pourquoi y me respire dans le cou depuis tout à l'heure celui là ?!) et enfin la délivrance (plus que 300m !!!...tiens on m'a dit pareil ya 2mn...)
puis la médaille, le vin chaud, le pain d'épice, le vin chaud...heu le vin chaud ?...les "j'étais pas trop bien aujourd'hui"..."une vieille douleur"..."jvisais pas la qualif"...et cetera et cetera...
et on regagne péniblement sa voiture...fourbu, les mollets durs, la mine fatiguée...
mais avec ce sourire imperceptible qui donne l'envie...de recommencer...

je pense que quelques uns s'y reconnaitront...

amitiés
mielou

raconte moi une histoire... par Philou (membre) (193.57.110.xxx) le 16/03/06 à 15:58:00

Je ne suis pas pas père de famille encore mais mon neveu vers deux ans et demi regardait avec mon frère (ie son père)la retransmission TV du marathon de Paris en me cherchant sans doute sur l'écran.
Passées quelques minutes de course...question existentielle de mon neveu à son père:
"Mais pourquoi il court le marathon Philou?"
...Va comprendre Charles...A 3 semaines de la nouvelle édition je me la pose encore!

raconte moi une histoire... par Philou (membre) (193.57.110.xxx) le 16/03/06 à 15:59:42

Oups désolé je me suis planté de topic!
Excusez moi de vous avoir dérangés!

raconte moi une histoire... par Montaigne (membre) (81.255.131.xxx) le 16/03/06 à 16:10:52

Depuis un bon mois il guettait une éclaircie pour sa sortie du dimanche matin. Pas assez la forme pour courir par tous temps, pas d’objectif particulier non plus. Mais là il en avait un peu assez de sentir son tonus fléchir peu à peu. Ce matin là, il lui semblait que la lumière filtrant à travers les volets était plus vive que les autres jours.
Et si c’était ? … Le soleil ! cette fois, plus d’excuse. Un fond de café au lait vite bu, la toilette et hop !
Bon, bien sûr, pas la peine de sortir ses meilleures chaussures. Les Nike Air Talaria ou autres Zoom Elite n’étaient pas encore de la partie et restèrent dans leur boite. Les New Balance un peu lourdes mais confortables suffiraient bien.
Casquette, gants polaires, un sweat Nike Dry Fit et un jogging Nike de même métal complétèrent de noir sa tenue de Batman de la Coulée Verte. Pas de cardio ni de chrono non plus. A quoi bon ? A court de forme, il boucla ce jour là en petite foulée ses 12 kms de montagne russe, dans un froid sec et revigorant. Pendant 3 jours ses muscles le remercièrent chaleureusement par des courbatures bien franches, mais le sourire étaient revenu…

raconte moi une histoire... par Patrick (invité) (80.200.159.xxx) le 16/03/06 à 16:41:42

Poil au...

raconte moi une histoire... par preveza (invité) (83.205.138.xxx) le 16/03/06 à 16:46:35

j'en étais sûre que j'allais rire au milieu de ces belles histoires, sacré Patrick...

raconte moi une histoire... par Montaigne (membre) (81.255.131.xxx) le 16/03/06 à 16:58:04

Poil au Delarue.

raconte moi une histoire... par preveza (invité) (83.205.138.xxx) le 16/03/06 à 17:04:23

il était une fois, le petit Jean-Luc...

raconte moi une histoire... par mielou (membre) (84.103.169.xxx) le 18/03/06 à 13:35:49

celle de celui qui ne cours plus si vite depuis qu'il est...heu...un peu vieux ?...

raconte moi une histoire... par mielou (membre) (84.103.169.xxx) le 22/03/06 à 17:44:20

celle de la première fois...ou tu as basculé un jour dans ce monde si mystérieux de la course à pied...

raconte moi une histoire... par Gpxnord (invité) (83.156.203.xxx) le 22/03/06 à 17:46:59

slt

Vous allez savoir Pourquoi j'ai viré ma secrétaire :

Je me suis réveillé ce jour-là et j'avais 40 ans.

Je ne me sentais pas très bien mais j'espérais que ma femme me souhaiterait un Joyeux Anniversaire.

A ma grande déception, elle ne m'a même pas dit bonjour.

Au petit-déjeuner, mes enfants ne m'ont pas parlé.

Au bureau, ma secrétaire m'a dit : "Joyeux Anniversaire !".

J'étais heureux, car au moins elle s'était souvenue de moi, mais à ma grande tristesse, mes collègues m'avaient oublié.

A midi, ma secrétaire m'a dit : "Pourquoi ne pas déjeuner ensemble ?"

J'ai dit que c'était la plus belle chose qu'on m'avait proposée ce jour.

Nous sommes alors partis prendre un verre et manger ensemble.

Sur le chemin du bureau, elle m'a dit :

"Pourquoi retourner au boulot si tôt un tel jour ?" et me proposa de passer chez elle.

Arrivés chez elle, elle m'a offert un verre et m'a dit :

"Cela ne te dérange pas que je me mette à l'aise ?".

J'ai répondu : "Quelle question !"

Et dans ma tête je me disais que ça pouvait être une expérience intéressante…

Elle est partie dans sa chambre et est revenue avec un énorme gâteau,

Suivie de ma femme, de mes enfants, de mon patron et de tous mes collègues.

Et moi j'étais comme un con, à poil dans le salon...

raconte moi une histoire... par Gpxnord (invité) (83.156.203.xxx) le 22/03/06 à 18:14:51

KiKou

Quelle différence entre une fille / femme âgée de : 8, 18, 28, 38, 48,
58,68, et 78 ans ?

A 8 ans -- Vous l'emmenez au lit et lui racontez une histoire.
A 18 ans -- Vous lui racontez une histoire et l'emmenez au lit.
A 28 ans -- Pas besoin d'histoire pour l'emmener au lit.
A 38 ans -- Elle vous raconte une histoire et vous emmène au lit.
A 48 ans -- Elle vous raconte une histoire pour éviter d'aller au lit.
A 58 ans -- Vous restez au lit pour éviter son histoire.
A 68 ans -- Si vous l'emmenez au lit, ce sera toute une histoire !
A 78 ans -- "Quelle histoire ??? Quel lit ??? Qui êtes-vous ???..."

Christophe

raconte moi une histoire... par mielou (membre) (84.103.169.xxx) le 24/03/06 à 13:52:17

sympa tes histoires gpx du nord...
j'aurais rajouté des runnings à la fin de la première...
ah...coureur un jour...

raconte moi une histoire... par Montaigne (membre) (81.255.131.xxx) le 27/03/06 à 14:32:57

Petite virée à Menton la semaine dernière. Traditionnelle (et difficile) sortie sur le chemin des douaniers en direction de Monaco en passant par le Cap Martin. Soleil, ciel bleu, vue imprenable sur de petites criques aux eaux turquoises. Pas grand monde dans les parages. Idéal pour courir. Puis le chemin traverse entre deux murs une propriété. Changement de décors. Grillages hauts de 3 mètres, et barbelés en rouleaux au sommet de part et d’autre. Ambiance oppressante, qui évoque un camp de concentration. Et soudain des voix. aux accents gutturaux s’exprimant en allemand. Des ouvriers confortant un pan de mur. Sympa, ils se sont écartés pour me laisser passer. Impression étrange que le retour sur le bord de mer n’a pas immédiatement dissipée.

raconte moi une histoire... par mielou (membre) (84.103.169.xxx) le 27/03/06 à 15:57:43

bonjour montaigne
j'imagine le grand moment de solitude...
peut on courir plus vite que le passé...?

raconte moi une histoire... par Montaigne (membre) (81.255.131.xxx) le 27/03/06 à 16:13:24

Courir plus vite que le passé, mais sans l'oublier.

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