Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur...

Aller tout en bas au dernier message - Répondre au message - Retour au forum sur la course à pied

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par lolo (invité) (81.80.108.xxx) le 24/02/07 à 17:00:16

Salut tout le monde,
Je viens de rentrer du Japon, où j'ai eu le privilège de participer au marathon de TOKYO, qui pour la 1ère fois cette année était ouvert à tous (il est traditionnellement réservé aux élites).
Alors voilà, je suis encore sous l'émotion, et j'ai pensé que ça pourrait intéresser certains d'entre vous de connaître mes impressions.
Comme je ne suis pas un grand écrivain, et qu'un texte fleuve a toutes les chances de vous lasser, j'ai décidé de raconter mon expérience par petits bouts, selon l'inspiration. Si mon histoire vous inspire des réflexions, n'hésitez pas à commenter!

1) AVANT LE VOYAGE
Pourquoi Tokyo? Pas seulement par snobisme, mais aussi et surtout parce que mon épouse est japonaise, j'ai donc déjà séjourné plusieurs fois au Japon, où je suis toujours magnifiquement accueilli par la famille. C'est d'ailleurs au Japon que j'ai fait mon 2e marathon, à Kawaguchiko le 26/11/2006 (marathon qui passe à quelques centaines de mètres de l'appartement des parents de ma femme, je pouvais pas le louper!). C'est ainsi qu'il y a quelques mois, sans trop réfléchir, j'ai rempli le formulaire d'inscription pour TOKYO, par internet.
Les participants, si le nombre d'inscription dépassait les 30 000 prévus, devaient être sélectionnés par tirage au sort. Lorsque j'ai reçu un mail de confirmation, les choses sont devenues plus concrètes! Sachant que j'avais déjà une inscription à Kawaguchiko fin novembre 2006, et le marathon de Paris à la mi-avril 2007, je me suis demandé si c'était bien raisonnable: 3 marathons en 4 mois 1/2... Mais je suis tellement accro que la seule chose que j'ai décidé de lacher, c'est le semi de Paris en mars, ce qui m'a fait mal au coeur car le semi de Paris 2006 a été ma 1ère course officielle, il y a un an donc.
Bref, me voilà parti pour 3 marathons! Je m'entraîne dur, passant à 6 séances par semaine avec fractionné, seuil et séances longues. C'est payant pour le 1er marathon à Kawaguchiko, que je termine euphorique en 3h14 (j'avais fait 3h28 au MDP 2006, alors grande satisfaction!).
Dès mon retour en France je me remets au travail pour Tokyo. Mais là je crois que j'en ai trop fait, je n'ai plus de jus, mes chronos lors des fractionnés sont catastrophiques, j'ai du mal à grimper les escaliers jusqu'à mon 4e étage, je me fais mal au genou gauche puis au mollet droit, j'ai des crampes nocturnes...
Ca sent le surentraînement tout ça! Je pense que j'ai brûlé les étapes, ne courant que depuis moins de 2 ans, et âgé de 40 ans...
Bref, en prenant l'avion le 09/02, je ne suis plus très fier...
(à suivre!)

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par gérardM (membre) (80.236.68.xxx) le 24/02/07 à 17:22:44

Salut lolo,
En effet, belle progression et de quoi être très satisfait avec 3 h 14' , mais il me semble déjà très évident que ton projet d'enchaîner les marathons, n'était pas très raisonnable, je me doute bien que ton marathon de TOKYO, n'a pas été tout à fait conforme à ce que tu souhaitais, car il faut récupérer d'un premier exploit, l'assimilation ne peut pas se faire par miracle, il faut du temps.
je suppose donc que tu t'es présenté au départ, avec une certaine lassitude ou appréhension de ne pas faire aussi bien.
je te laisse nous raconter la suite, je te donnerai mon sentiment ensuite.
mais tu as été téméraire, c'est le moins que l'on puisse dire.
Amicalement
Gérard

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par krylin (membre) (82.67.210.xxx) le 24/02/07 à 17:29:58

Intéressant ton premier récit
Je suppose que la suite, comme gérard, n'a pas été aussi joyeuse.
J'avais cru comprendre que faire deux marathons, espacés de 6 mois, étaient déjà assez lourd à digérer alors Trois en quatre mois... Tu en as déjà couru deux... j'attends de lire ton CR complet sur Tokyo... aura tu le temps de récupérer avant Paris ???

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par Brinouille (membre) (81.57.250.xxx) le 24/02/07 à 18:04:01

on attend avec impatience la suite : )

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par Marc (invité) (62.235.201.xxx) le 24/02/07 à 22:05:56

...j'allais le dire...
allez lolo...tu vois que tu as du talent....tu fais languir le forum.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par lolo (invité) (81.80.108.xxx) le 25/02/07 à 08:13:17

2) AU JAPON AVANT LA COURSE

Bon, me voilà arrivé après 12 heures de vol. J’ai 8 jours devant moi avant la course, de quoi me remettre du décalage horaire et mettre la touche finale à ma préparation. Ce qui m’a frappé pendant cette période, c’est la popularité de la CAP au Japon. Ce marathon était considéré comme un grand évènement, et presque tous les matins on y consacrait à la TV une partie de la matinée en analyses du parcours, interviews, reportages sur les élites, pronostics… On rêve de voir ça en France. Les médias font « monter la pression », surtout bien sûr ceux qui diffusent en direct (FUJI TV) et les quotidiens sportifs, mais les autres chaînes aussi. J’ai appris après la course que le marathon a fait le meilleur score d’audience TV de la semaine au Japon. Et des tas d’autres trucs parfois rigolos : il y avait 90 000 candidats pour 30 000 places (ouf !), et il y aura 1000 étrangers dont 450 des USA, 250 coréens du sud, 98 français (re-ouf !), 96 allemands… Il y aura 600 WC démontables (ça passionne les japonais les toilettes !), des ravitaillements dont le plus long s’étale sur 360m (authentique ! on a le temps de repérer sa bouteille !), 10 000 volontaires pour l’organisation (un pour 3 coureurs !!! beaucoup d’entre eux ont eu pour unique rôle, très sympa, d’encourager les coureurs tout au long du parcours avec enthousiasme).
Pendant ce temps je fais ma dernière semaine de préparation, j’opte pour une réduction franche du kilométrage en conservant de l’intensité et la fréquence des sorties. Ca donne des séances de 30 à 40 mn, avec 1/3 en endurance, puis 1/3 allure marathon, puis 1/3 au seuil (en se basant sur le cardio). Nouveau motif d’inquiétude : j’ai mal aux jambes ! Je crois comprendre : je fais toutes mes séances sur route, alors qu’en France je cours au bois de Vincennes…
Arrivent les 3 derniers jours : après la séance du jeudi matin, j’attaque un bien agréable marathon glucidique de 3 jours, le pied ! Une dernière séance de 20mn cool la veille de la course, et c’est le départ pour Tokyo (2 heures de car).
(à suivre)

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par Eric77 (membre) (89.156.115.xxx) le 25/02/07 à 08:52:34

Oh non ! Encore une coupure pub, lol, je suis frustré, on veut la suite ! Merci Lolo pour nous faire partager ta course et la préparation, pour nous faire patienter jusqu'au prochain épisode je me permets de mettre le lien du marathon de Tokyo sur ton post:

http://www.tokyo42195.org/index_e.html

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par lolo (invité) (81.80.108.xxx) le 25/02/07 à 09:01:34

oui je fais durer le plaisir, mais c'est parce que j'écris du boulot là... et puis on arrive bientôt dans le vif du sujet!

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par Jo53 (invité) (172.187.244.xxx) le 25/02/07 à 13:04:46

Et maintenant pour le vif du sujet...?
ça y est on a tous couru dans la gadou et la pluie (il pleut partout en France non?). Bon, lolo parâit-il écrivait du boulot mais j'imagine que 5 heures plus tard, il est de retour à la maison. cette petite histoire est passionante! hehehe, les joies et les peines de la course à pied!
à toi lolo pleeeasse!

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par ELB (invité) (124.144.26.xxx) le 25/02/07 à 14:34:09

Et oui, la CAP est tres populaire au Japon.
Les 10,000 volontaires, il y a meme eut un tirage au sort pour eux !

J'attends moi aussi la suite de ton aventure...
Et il me reste aussi a publier la suite de la mienne en image, car j'y etais aussi, (et j'ai souffert aussi ;-))


1ere partie
http://ameblo.jp/elb/entry-10026274777.html

2eme partie
http://ameblo.jp/elb/entry-10026382679.html

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par gérardM (membre) (80.236.68.xxx) le 25/02/07 à 14:39:29

De toutes façons , courir un marathon à l'autre bout du monde est déjà un handicap pour la performance, même si les 5 premiers kilomètres sont favorables, en descente, justement, on part trop vite, les muscles en souffrent, il faudrait pouvoir se retenir, mais ce n'est pas évident, lorsque tout le monde se sent des ailes;
lolo a dû le sentir passer après 32 kilomètres, et les quelques petites montées sur la fin, devaient être assez pénibles.
bon, on patiente pour en savoir plus.
GM

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par camcam (invité) (193.248.220.xxx) le 25/02/07 à 14:41:22

Merci lolo de nous faire partager tous ça!! Mais la coupure pub est bien longue...
Moi j'attend....

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par jeff (invité) (172.187.8.xxx) le 25/02/07 à 16:41:52

Joli cr en images ELB, mais ne manque t-il pas la 3eme partie? ;-)

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par lolo (invité) (82.231.42.xxx) le 25/02/07 à 16:43:43

GerardM, tu es devin ou quoi??? ou plutôt ton expérience de fait comprendre ce qui s'est passé avant que je le raconte!!! Bon, la suite:

3) A TOKYO AVANT LA COURSE

Arrivée la veille du marathon à 17h00, je me rends à Tokyo Dome (imaginez une sorte de palais omnisport BERCY en plus grand) pour le retrait des dossards. Je commence par les formalités, sans surprise, les classiques dossard et puce. Par contre la chouette surprise c’est que le tee-shirt offert est un maillot technique ASICS de super qualité, pas le genre habituel en coton qui se déforme au 1er lavage. Bon, le design est nul, c’est marqué ASICS et « Tokyo Marathon 2007 » avec les principales étapes du parcours, mais bonne qualité. Ensuite je me dirige vers les stands de l’expo marathon, impressionnants : imaginez des magasins géants ASICS (principal sponsor), MIZUNO, SAUCONY, ADIDAS… avec des tas de tapis de course ou tu peux être filmé pour analyse de ta foulée… Pour les fous de fringues et de chaussures c’est le paradis. Manquant de connaissances sur les modèles, ne voulant pas acheter n’importe quoi, je me contente de ce que je connais : ASICS GT 2120 à 80euros, et zut y’a plus les DS TRAINER 12 dans ma pointure… elles étaient aussi à 80euros, arrrrgh !
Retour à l’hôtel. A 21h00 début d’une forte pluie, prévue par la météo locale, qui ne prendra fin que… après l’arrivée de la course ! (alors que depuis une semaine il faisait beau !).
C’est donc sous la pluie que je me dirige vers le départ, le lendemain. Je m’y rends en métro. Un dernier pipi (de grandes queues devant chaque toilettes mais très disciplinées) et je me rends à mon sas de départ, en short + tee-shirt avec un grand sac poubelle par-dessus. J’ai loupé un truc car tout le monde a des ponchos imperméables sponsorisés, qui étaient prévus mais que je n’ai pas eu, pas grave mais je suis tête nue sous la pluie battante. Je suis au sas D car j’ai annoncé à l’inscription un objectif de 3h10 (il y a des sas de A à K).
Commence une attente de 45mn sous la pluie, il fait 4-5°C, et pendant ces 45mn je ne cesse de frissonner. Je finis par ressentir des douleurs dans les adducteurs qui sont contractés (le froid ? le stress ?). Autour de moi que des japonais, on échange des sourires, il reste quelques minutes. La foule entonne une chanson assez solennelle, peut-être bien l’hymne national ?
(à suivre : la course, enfin !)

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par lolo (invité) (82.231.42.xxx) le 25/02/07 à 16:47:47

ELB super ton CR en images, on se complète comme ça!

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par jeff (invité) (172.187.8.xxx) le 25/02/07 à 16:53:02

Vous en êtes tous deux avant le top départ, qui arrivera le premier?

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par gérardM (membre) (80.236.68.xxx) le 25/02/07 à 16:55:43

AH bah oui, pour faire pipi, il y a de grandes queues ....
A part ça, la pluie et le froid n'a rien arrangé, faire un marathon dans ces conditions, ce n'est vraiment pas le pied.
il fallait te couvrir davantage et te passer de la graisse de phoque ou de l'alcool de camphre, car grelotter avant le départ, on peut dire que c'est cuit.
je devine, que tu as bien dû souffrir de crampes et que la fin à été un long fleuve tranquille.
Mais pour le moment , il faut déjà prendre ce départ en dexcente, 5 bornes favorables.
A plus
GM

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par lapepite (membre) (195.93.102.xxx) le 25/02/07 à 17:06:37

Merci Lolo de partager ce marathon lointain avec nous . J'attends aussi le récit de la suite avec impatience... même si ton titre laisse présager que ça n'a pas été une partie de plaisir... mais rien de grave j'espère, en tout cas qui ne perturbera pas ta prépa pour Paris . ...à suivre donc

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par krylin (membre) (82.67.210.xxx) le 25/02/07 à 19:32:17

Super ton récit, mais mon dieu, ce qu'il peut y avoir comme coupures pub... :-)

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par gérardM (membre) (80.236.68.xxx) le 25/02/07 à 19:34:07

Peut être que lolo, n'est pas encore arrivé ?

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par lolo (invité) (82.231.42.xxx) le 25/02/07 à 19:54:19

4) LA COURSE, ENFIN !

Bon, il est temps d’en finir avec ce récit, place à la course ! Le départ est marqué par une pluie de confettis lancés par des espèces de canons, et qui retombent sur les coureurs. Je suis soulagé de partir enfin après cette longue attente sous la pluie. Le départ est assez fluide, on n’est pas trop ralenti par le flux. La suite, comme le signalait GérardM, c’est une longue descente de plus de 5km, et c’est bien ça le piège ! Le plan et le dénivelé de la course sont visibles sur cette page :
http://www.tokyo42195.org/course_e.html
Alors là évidemment, c’est l’euphorie totale. La facilité du parcours donne l’impression d’être aérien, ajoutez à cela la beauté du parcours (de larges avenues magnifiquement dégagées, d’autant plus qu’au Japon on ne stationne pratiquement pas dans les rues, donc les bordures aussi sont dégagées), les encouragements de la foule enthousiaste malgré la pluie et le vent (rien à voir avec Paris je vous jure !), et vous comprendrez comment on peut se laisser griser et perdre sa lucidité… Mon plan 3h10 prévoyait 22’30’’ par tranches de 5km, et je me suis naïvement réjoui de mes premiers chronos :
0-5km : 22’54’’ (on piétine un peu au départ, normal)
5-10km : 21’21’’ (waouh)
10-15km : 21’32’’ (re-waouh)
15-20km : 22’05’’ (encore waouh)
Donc au 20e km j’ai plus de 2mn d’avance sur mon tableau de marche, et je me dis que c’est gagné, quoiqu’il arrive, j’ai une telle avance ! Et tout ça sous la pluie et dans le vent, je me sens héroïque.
20-25km : 22’50’’… Tiens, c’est bizarre, keskispass ?? Je me sens toujours aussi bien mais là je perds un peu de temps… Bah, j’ai une telle avance !
25-30km : 23’47’’… Bon là ça y est je sens qu’il se passe quelque chose, sans encore bien comprendre quoi… Je me sens par moments comme absent, je ne sais plus trop à quel km on est, la pluie et la buée sur mes lunettes me brouillent la vue, je ne peux plus lire le bracelet avec les temps de passage que je m’étais bricolé. J’essaye de me ressaisir en m’accrochant à la foulée du gars devant moi…
30-35km : 24’29’’… C’est vers le 30e km que le calvaire a vraiment commencé. Chaque foulée est une douleur terrible, des crampes d’abord dans les cuisses puis dans tout le corps. Je suppose que je suis déjà gorgé d’acide lactique, en tout cas des douleurs terribles, ce n’est pas la respiration le problème, elle reste facile, le problème est musculaire.
35-40km : 26’32’’… J’ai adopté, bien involontairement, la foulée du canard ! Je vois tous les gars me doubler en trombe, tandis que je reste scotché au bitume. Ca se bouscule dans ma tête : « et si je marchais un tout petit peu ? Non, je ne pourrai JAMAIS repartir, ne surtout pas marcher. De toute façon la CAP pour moi c’est fini, je n’imaginais pas qu’on puisse souffrir autant en courant. Hors de question que je fasse le marathon de Paris, plutôt mourir ! ».
40-finish : 12’33’’… C’est très long 12mn comme ça, croyez moi. De toute façon ça fait une heure que c’est très long…
Je termine en 3h18mn, donc des dégâts limités mais surtout du fait de mon avance importante au départ. Physiquement par contre les dégâts paraissent conséquents. A l’arrivée il faut récupérer son sac d’affaires perso que l’organisation a amené par camions du départ à l’arrivée. Malgré tous les volontaires c’est la cohue autour des camions, la distribution est extrêmement longue, j’ai l’impression que je vais m’écrouler par terre, je frissonne, avec ma stupide médaille autour du cou et ma banane et mon gâteau à la main (pas de force pour les manger…). Au bout de 45mn je récupère mon sac, je me change, et quand je rejoins ma femme au « meeting point », les larmes coulent…
Voilà, c’est fini. La suite est classique : les courbatures habituelles pendant 4-5 jours (mais seul le 1er jour a été très pénible), les pensées négatives qui disparaissent vite pour laisser la place à l’excitation de la préparation du MDP (il reste 7 semaines non ?)
Ma belle-famille a enregistré la course, je suis passé à la TV pendant 2 secondes, dans la foule, mais on me reconnaissait et numéro bien lisible, c’était à la 42e mn de course, j’avais l’air rapide ça flatte ! Pour ce qui est de la fin de course, j’essaye de vous mettre le lien vers une photo qui exprime bien mon état :
http://allsports.jp/proofing.php?ev_id=52824&photo_no=086936&gr_id=120&page=1&idx=5&ct=pic&PCSESS=98926ab7a9bbf5adde9ea14e31b75a31
Mais je sais pas si ça marche parfois je refais le lien et page blanche alors bon si quelqu’un essaye merci de dire si ça marche ?
Voilà et ELB j’ai hâte de savoir comment ça s’est passé pour lui ?

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par krusti (membre) (86.212.87.xxx) le 25/02/07 à 19:59:06

Génial Lolo, La photo te montre en plein effort et en train d'en baver. Elle est remarquable.
Sacré aventure...

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par gérardM (membre) (80.236.68.xxx) le 25/02/07 à 20:13:32

bravo lolo, d'avoir terminé ce marathon malgré la difficulté 1 h 33' + 1 h 45' , 12 minutes perdues dans la seconde moitié, l'euphorie du départ t'as été fatale, un marathon se gère du début à la fin en fonction de son état de forme précis, c'est une aventure différente à chaque fois, mais à chaque fois il faut être précis et prudent dans le premier 1/2 marathon, il ne faut jamais se tromper d'allure, car on le paie après ce fameux 30ème kilomètre, lorsque commence le monologue.
AH ces 12 derniers kilomètres , lorsque les jambes ne veulent plus avancer, c'est déjà héroïque de rejoindre la ligne d'arrivée et la médaille est bien méritée, c'est le souvenir.
récupère bien
Amitiés
GM

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par lembrouille (invité) (83.112.63.xxx) le 25/02/07 à 20:21:06

chapô lolo !!! et la photo, quelle souffance !! on a mal pour toi. J'fais mon 1er marathon cette annee, ca fait flipper :0(

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par Eric77 (membre) (89.156.115.xxx) le 25/02/07 à 20:36:17

Bravo pour ce récit et cette course Lolo, le chrono reste quand même remarquable je trouve, et sur la photo même si on voit le rictus de la souffrance l'allure reste belle.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par camcam (invité) (193.248.220.xxx) le 25/02/07 à 20:36:33

Bon sang cette photo!!!
J'avoue que j'ai bloquée un moment devant...
On sent que t'en ch** quoi!

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par rick1 (invité) (89.80.122.xxx) le 26/02/07 à 11:57:29

@GerardM: en quoi courir un marathon a l'autre bout du monde est-il in handicap?
Ce sont les Parisiens qui gagnent à Paris???
Moi, j'ai plutot l'impression que ce sont justement des coureurs de "l'autre bout du monde"...
Le decalage horaire?
Bonne excuse pour les losers!
On nous la ressort a chaque fois cette bonne blague, mais c'est uniquement dans la tete.
Si t'es en manque de sommeil, ça n'aura aucune influence sur la perf.
(Je ne parle pas de la fatigue du corps mais juste du manque de sommeil lié au decalage).

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par Marc (invité) (194.7.185.xxx) le 26/02/07 à 12:14:09

@lolo, bravo pour ta course et merci pour ton récit. Privilégie la récup d'ici le 15 avril.

rick1 : félicitations : encore une contribution très constructive sur ce forum.

Marc.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par (invité) (193.252.43.xxx) le 26/02/07 à 12:23:37

Sept heures de décalage horaire positif c'est fatigant, et après 12 heures de vol en classe éco ça l'est encore plus.
Courir un marathon en hiver c'est difficile.
Lolo fallait prendre le métro, c'est écrit en plus sur ton dossard…
Récupère bien et banzai.
ƒred

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par rungreg (invité) (195.68.58.xxx) le 26/02/07 à 13:21:08

Bonjour,

Récit également de Nadia sur le marathon de Tokyo sur http://rungreg.over-blog.com/

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par picsou (membre) (81.249.109.xxx) le 26/02/07 à 13:46:07

Super récit Lolo, récupères bien avant le MDP où nous risquons de nous croiser.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par krylin (membre) (62.161.71.xxx) le 26/02/07 à 14:01:15

Super ton CR....
Et félicitation... 3h18 dans ces conditions, çà reste un bon chrono !

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par N10 (membre) (194.51.20.xxx) le 26/02/07 à 14:56:09

Bravo lolo. Beau Chrono !

Je n’arrive pas à voir ta photo. Quel est ton numéro de dossard ? J’aimerai avoir une image a me remémorée au départ du marathon pour ne pas aller trop vite !!!

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par lolo (invité) (81.80.108.xxx) le 26/02/07 à 14:56:33

Merci à tous pour vos réactions très sympas!
ELB j'attends la 3e partie sur ton blog!
Nadia bravo à toi!

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par lolo (invité) (81.80.108.xxx) le 26/02/07 à 14:59:02

@ N10: dossard n°14513
http://allsports.jp/event_detail.php?ev_id=52824
Entrer le numero de dossard a droite de la bande verte et cliquer sur le bouton a cote.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par gérardM (membre) (80.236.68.xxx) le 26/02/07 à 15:12:24

Rick1
Tu es vraiment une vedette toi, avec tes avis à 2 balles, comme s'il n'y avait aucune incidence avec les décalages horaires et le fait de courir dans des conditions peu habituelles, il est évident qu'il vaut mieux courir près de son domicile qu'à l'autre bout du monde, il n'y a que toi pour penser le contraire.
Même si ceux qui gagnent à PARIS , ne sont pas des parisiens, ce sont des professionnels, je ne sais pas si tu vois bien la nuance ?
J'en doute.
GM

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par N10 (membre) (194.51.20.xxx) le 26/02/07 à 15:33:33

totam respect!

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par jmboma (invité) (212.195.120.xxx) le 26/02/07 à 18:32:49

Rick1 t'es un bon vainqueur toi lol. Gerard ca valait meme pas le coup de repondre...

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par rick1 (invité) (89.80.122.xxx) le 26/02/07 à 19:25:48

Je confirme: si vous pensez que le decalage horaire vous est defavorable alors c'est dans la tete que ça tourne pas rond.
C'est comme mal dormir avant une course, un examen ou toute autres situations inhabituelles ou vous serez de toutes façons confronté a un certain niveau d'apprehension et/ou d'excitation.
Le stress provoqué se chargera bien de vous reveiller et de remettre les pendules a l'heure.
Que vous ayiez un coup de barre par la suite OK, mais dans le feu de l'action, le sommeil manquant est la derniere chose que votre corps puisse ressentir.
Exemple de performances de haut niveau avec un minimum de sommeil: la course au large, l'alpinisme, le Paris-Dakar.
Ces mecs la se contentent de qqs heures de sommeil/jours parcequ'au milieu d'une competition la tension est permanente et le sommeil est relegué aux oubliettes.
La meilleure partie des etudiants passent une nuit blanche avant un exam important pour le reussir haut la main!
Pourquoi en serait-il different pour les coureurs?
Meme Lance Armstrong se pointait aux championnats du monde entre 36 et 48hrs avant le depart.
Pas la peine de traiter les gens de crevettes si votre avis diverge.



Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par Eric77 (membre) (89.156.115.xxx) le 26/02/07 à 19:42:04

Il faut comparer ce qui est comparable Rick, tu prends l'exemple de la course au large, moi je veux bien mais l'exercice et l'effort sont complètement différents, les marins doivent dormir par courts intervalles de 10/15 mn pas plus de façon à être 24h/24 à la barre, comment veux-tu ramener ça à la course à pied, c'est impossible, la marathonien fait 2, 3, 4, 5 ou 6 heures d'effort mais il peut se permettre de bien dormir avant ou après, les marins eux n'ont pas le choix, ils doivent rester vigilants en permanence jour et nuit pendant des jours, des semaines, voire des mois pour les grandes courses en solitaire.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par (invité) (82.255.22.xxx) le 26/02/07 à 20:24:28

Rick1
Il ne faut pas comparer des sportifs de haut-niveau, des professionnels, aux sportifs que nous sommes !

Bravo Lolo !

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par krylin (membre) (82.67.210.xxx) le 26/02/07 à 20:25:38

N'oublions pas non plus que les exemples que tu prends Rick1 sont pratiquements tous des professionnels... ils ont une condition physique autrement différente du quidam moyen... le marathon est déjà une épreuve assez difficile pour ne pas aller y rajouter de nouvelles contraintes

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par éric 76 (invité) (90.23.157.xxx) le 26/02/07 à 21:27:23

sur, c'est un formidable exploit mais quand on décide de courir 3 marathons en 4 mois eh ...il faut en assumer les conséquences .
un rytme de pro pour un amateur, c'est forçément un saut vers l'inconnu et cela reste un choix .
bravo et bonne récup !

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par jmboma (invité) (212.195.120.xxx) le 26/02/07 à 22:02:54

To Rick1
Des que le corps est placé en situation de décalage horaire, des troubles hormonaux relativement importants se produisent. Il faut theoriquement 6 mois pour retrouver des fonctions homonales "normales". Je vous laisse imaginer le désordre qui existe chez les hommes d'affaires ou les personnels naviguants.
En partant de ce postulat, il est difficile d'imaginer realiser des perfs comparables sur un marathon local et sur un marathon du bout du monde.
Apres Amstrong c'est un pro et qui en plus tourne pas vraiment à l'eau claire...

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par ELB (invité) (124.144.26.xxx) le 26/02/07 à 23:50:53

Ca y est, la 3eme et derniere partie est prete.

http://ameblo.jp/elb/entry-10026609171.html

Bonne lecture,

Erwan

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par Brinouille (membre) (81.57.250.xxx) le 27/02/07 à 00:49:11

ouinn j'arrive pas à voir la photo !.....
Après avoir lu ton récit promis je ne partirai pas trop vite pour mon marathon à moi !

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par rick1 (invité) (89.80.122.xxx) le 27/02/07 à 02:15:28

0213: je viens de rentrer du taf...
Quelqu'un parlait du decalage horaire chez les navigants?
Et bien je suis en 1ere ligne pour vous en parler!
Je garde mes reserves pour un post plus long sur le decalage horaire et sa non-incidence sur les perfs.
Sur ce, good night!

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par lolo (invité) (82.231.42.xxx) le 27/02/07 à 11:29:59

Bravo ELB, super ton récit avec les photos. Je rêve d'atteindre un jour tes chronos!

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par rick1 (invité) (89.80.122.xxx) le 27/02/07 à 12:54:32

Pour donc en revenir au decalage horaire, il est vrai qu'il provoque des troubles hormonaux et que certains navigants se rendent compte que 6 mois apres le début de leur retraite, leurs capacités a reflechir, à éluder un probleme se trouvent ameliorées, c'est incontestable que le decalage a des consequences je n'ai jamais dis le contraire.
Mais certains se complaisent dans des opinions trop generales et re orientent le debat de façon à ce qu'il tourne en leur faveur sans pour autant en apporter quelque evidence (ala Gerard Martin).
Meme s'il n'y a pas confusion entre le decalage et la fatigue, trop d'entre vous en font l'amalgame.
Le decalage horaire (DH) bien sur peut etre source de fatigue, mais le debat est "est-il nefaste a la perf?".
D'abord que provoque le DH?
Un manque de sommeil ou un sommeil pertubé, OK!
Pas de fatigue musculaire, pas de diminution des capacités physio, respiratoires etc...
C'est ici qu'à mon avis se fait l'amalgame à savoir
besoin de sommeil=performances diminuées.
Tout d'abord sachez que nos organismes sont confrontés a des cycles de 24hrs par l'environnement social, mais qu'un rythme circadien est plutot proche de 25 voire 26hrs.
C-a-d qu'un personne isolée dans une grotte sans lumiere , ni perception exterieure "glissera" progressivement vers des cycles de sommeil et d'eveil plus longs.
C'est la raison pour laquelle de temps en temps on ressent le besoin de dormir en dehors de nos plages habituelles, et on rattrape par une grasse mat ou sieste. Donc un DC de 2hrs n'a par definition aucune influence.
Qu'en est-il d'un decalage de 12hrs?
En theorie, le corps se resynchronise de 1.5hrs toutes les 24hrs, donc pour recuperer d'un DC de 12hrs (exemple Paris-Tahiti), il nous faudrait au pire 8jours!
Ceci est cependant a moderer en fonction de votre direction par rapport au soleil: un vol vers l'ouest est plus facile a gerer que vers l'est: il est aisé de comprendre qu'il est plus facile de resister au sommeil que de se forcer à dormir.
Comment cela influe t-il sur la perf?
Pour reprendre l'exemple des navigants, qu'arrive t-il apres un vol long courrier?
Cela fait 8-12hrs que l'avion est en l'air sous auto-pilot.
Le seul travail de l'equipage est de reporter sa position par radio, de gerer l'essence, de prendre qqs messages météos, surveiller sa route etc...en position assise face à un tableau de bord dont on a vite fait le tour (je schematise). Comme le disent les equipages long courriers, le metier ce pilote c'est 99.9% d'ennui et 0.1% de panique pure!!!
Et qu'arrive t-il lorsque la destination se rapproche?
Il faut "reveiller" l'equipage (apprecier les guillemets) car l'approche et l'atterissage vont lui demander un NIVEAU DE PERFORMANCE nouveau et oublié durant toutes les phases de vol sous PA.
Tout comme un etudiant un peu vaseux se presente à son exam ou un athlete à sa competition.
Et comment atteindre ce niveau?
comment faire pour que le corps et/ou l'esprit soient en pleine possessions de leurs moyens a l'heure H?
comment oublier ce manque de sommeil ou sa perturbation?
ou plus simplement quels facteurs seront favorables à cette performance?
Un mot= 'ZEITGEBERS' (un psy Allemand a ecrit à ce sujet)
Les germanophones auront reconnu et traduit par "données de temps" ou "ce qui donne le temps".
Un exemple de Zeitgebers : il fait jour, je me reveille. à ma montre il est midi, j'ai faim.
Ce sont ces Z. qui placeront votre corps/esprit dans une situation d'eveil independamment de votre horloge biologique.
Alors que se passe-t-il dans le cockpit peu avant l'approche: l'equipage tourne les lumieres au maximum, monte le volume des radios, echange verbalement les consignes d'approche, attero, roulage etc, brief les navigants cabines etc...
C'est a dire se recreent des z. afin de mofifier leur perception endormie par 10hrs de vol et de ressourcer.
Que va-t-il se passer pour le marathonien Parisien au depart de marathon de Tokyo?
(et ceci peu importe qu'il soit un champion à 2hrs ou un popu à 4hrs).
Le depart est donné le matin quand l'heure Francaise est de minuit.
Mais l'environnement est-il minuit?
1- Non mais dans le cas du touriste qu'on promene en bus le manque de sommeil se fait quand meme sentir car le corps/l'esprit ne sont pas stimulés par la situation, donc la fatigue est là.
2- Non mais dans le cas du marathonien sur la ligne de depart, la situation et les Z se chargeront de remettre sa pendule a l'heure par les sollicitations:
douche, petit dej, depart vers la course, autant de Z. indiquant à son corps qu'il est l'heure de se mettre au travail,
rassemblement de la foule, discours par haut parleur, musique mettant en eveil son esprit et le preparant a la tache.
Il est evident que le DH est contraire a notre rythme physio mais pour recentrer le débat sur la perf du marathonien, les stimulis de toutes natures sont largement suffisants pour en contrer les effets nefastes.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par jmboma (invité) (192.54.193.xxx) le 27/02/07 à 12:56:37

Impatient de te lire Rick1 ;-) surtout sur la "non-incidence" du decalage horaire.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par lolo (invité) (82.231.42.xxx) le 27/02/07 à 13:42:30

En dehors de toute polémique et agressivité débile entre membres du forum, mon témoignage:
- évidemment le décalage horaire ne m'a pas gêné à Tokyo puisque je suis arrivé 8 jours avant la course!
- j'ai constaté que même quand on aborde une course avec un gros manque de sommeil (je suis tendance insomniaque grave), le stress de la course te fait oublier toute fatigue, on ne sent pas le manque de sommeil en course (mais peut-être qu'il influence la perf, ça j'en sais rien).
- et n'oublions pas que nous ne sommes pas tous égaux pour le sommeil: certains ont besoin de beaucoup, d'autres de très peu!

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par bobi (membre) (83.114.162.xxx) le 27/02/07 à 13:57:33

bravo lolo pour ta course, le chrono esperé n'est pas au rdv mais tu as assuré l'ensentiel aupres de la belle famille avec cette photo et le passage tv, tu dois avoir gagné tout leur respect.

Bravo ELB aussi bien entendu.. superbe chrono !

Pour Rick1, ya pas que le decalage horaire qui va gener la performance a l'autre bout du monde.. pour tout un tas de raisons il vaut mieux jouer a domicile.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par moms (invité) (194.158.250.xxx) le 27/02/07 à 14:15:56

Dommage, j'arrive pas à voir la photo pour laquelle tu donnes le lien. Mais en tout cas bravo pour le marathon et aussi pour le récit qui nous a tenu en haleine.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par jmboma (invité) (192.54.193.xxx) le 27/02/07 à 14:24:04

To rick1
j'apprécie la demonstration.
Le décalage horaire ne joue pas que sur le sommeil mais sur tout un ensemble de fonctions hormonales et métaboliques. C'est un processus complètement anti-naturel. Ca joue forcement sur le niveau de perf bien que ca puisse paraitre insignifiant pour certains sportifs car il y a tjs de processus de compensation (comme le stress de la course décrit par lolo).

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par l'AB (invité) (163.173.48.xxx) le 27/02/07 à 15:24:18

Bravo Lolo, c'est impressionnant ! J'attendrai avec impatience ton CR sur le MDP.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par DAVID91 (invité) (213.244.12.xxx) le 27/02/07 à 15:35:25

@LOLO : impressionnant. Bravo !!!

@RICK1 : http://www.athleticscanada.com/cmslib/general/JetLag-Sherbrooke2003-Fr1.pdf

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par lolo (invité) (82.231.42.xxx) le 27/02/07 à 15:42:38

@ brinouille et moms: pour voir la photo (qui n'a rien d'extaordinaire j'vous préviens), il faut avoir macromedia flash player installé (si je comprends bien c'est au format flash pour qu'on évite de la recopier, ils veulent que les coureurs achètent bien sûr!), et suivre la procédure:

http://allsports.jp/event_detail.php?ev_id=52824
Entrer le numero de dossard (14513 pour moi) à droite de la bande verte et cliquer sur le bouton a côté.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par lolo (invité) (82.231.42.xxx) le 27/02/07 à 15:42:38

@ brinouille et moms: pour voir la photo (qui n'a rien d'extaordinaire j'vous préviens), il faut avoir macromedia flash player installé (si je comprends bien c'est au format flash pour qu'on évite de la recopier, ils veulent que les coureurs achètent bien sûr!), et suivre la procédure:

http://allsports.jp/event_detail.php?ev_id=52824
Entrer le numero de dossard (14513 pour moi) à droite de la bande verte et cliquer sur le bouton a côté.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par lolo (invité) (82.231.42.xxx) le 27/02/07 à 15:45:09

(tiens c'est la 1ere fois que je fais un doublon comme ça, sorry!)

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par lolo (invité) (82.231.42.xxx) le 27/02/07 à 15:47:43

DAVID91 merci pour le lien, ce document a l'air très bien fait et très intéressant.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par gérardM (membre) (80.236.68.xxx) le 27/02/07 à 15:51:21

rick1,
c'est vrai , ce n'est pas la peine de discuter, mais je sais parfaitement que les marathoniens qui courent à NEW YORK, seulement 3 jours après leur arrivée aux états unis, snt à 5 voire 10 minutes de leur performance habituelle, le meilleur chrono à NEW YORK pour un français est détenu par Pierre Levisse en 2 h 15'.
J'ai cour 2 fois le marathon de NEW YORK , et je sais ce que j'ai ressenti suite au décalage horaire, impossible de dormir après 3 heures du matin, obligé de se lever pour faire un tour dans la ville, puis trainer sa fatigue tout au long de la journée et ceci durant les 3 jours, c'est dire le manque de jus le jour J.
et par rapport à un marathon à domicile, c'est bien évidemment autrement handicapant.
bref, je te laisse avec tes élucubrations.
GM

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par Baghera (invité) (86.205.20.xxx) le 27/02/07 à 16:32:39

j'ai fait pdt longtemps des rapatriements sanitaires ds le monde entier, et ai eu la chance de n'etre pas sujette au DH, ayant pu voler/travailler jusqu'à 36h non stop sans dormir; apres bien sur je m'ecroulais pdt 10h de sommeil; j'ignore l'impact sur la performance en cap mais une fois encore, chacun est ce qu'il est, et le collectif n'est pas un enseignement pour le singulier, donc les elucubrations des uns sont la réalité des autres et reciproquement...les conditions 'négatives' de cap peuvent parfois participer d'un resultat positif, apres, c'est une question de probabilité...

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par gérardM (membre) (80.236.68.xxx) le 27/02/07 à 18:22:18

Tout le monde sait très bien que le sommeil doit être régulier, à partir du moment où tout est déréglé par la force des choses, l'habitude fait que certaines personnes peuvent se passer de dormir.
j'ai connu des personnes capables de s'assoupir 2 heures dans un fauteuil et travailler durant 22 heures et ceci presque continuellement, ce sont des cas.
pour ceux qui ont un sommeil régulier et qui ont besoin de leurs 8 à 9 heures , c'est différent, dès qu'ils dérogent à leurs habitudes, ils en souffrent et ce n'est pas dans la tête.
comme tu le dis baghéra, chacun peut réagir différemment au manque de sommeil et au décalage horaire, les hôtesses de l'air et les pilotes le savent bien, mais je ne suis pas une hôtesse de l'air, je hais les hôtesses de l'air...
C'est pas vrai, j'aime trop les hôtesses, mais je touche pas.
GM

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par serge92 (membre) (81.249.52.xxx) le 27/02/07 à 18:25:11

tu envoies un délégué alors! :-)))))

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par gérardM (membre) (80.236.68.xxx) le 27/02/07 à 18:30:24

J'aurai mieux fait d'y aller à sa place en afrique du sud, moi j'adore l'avion, aucun stress
GM

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par rick1 (invité) (89.80.122.xxx) le 27/02/07 à 19:26:24

@Gerard Martin: merci de parler de mes "elucubrations", j'ai pas vraiment lu d'arguments de ton coté qui concernent le decalage, juste "les coureurs a NY ont pas fait super".
Et alors? il y a d'autres raisons que le decalage, comme mentionné par ailleurs pour expliquer une contre perf.
Il en arrive tout autant à la maison qu'à l'etranger.
Je te ferai aussi remarquer que mes references je ne les ai pas inventé. Elles viennent de bouquins etudiés sur le sujet car peut etre à ton contraire, j'ai du passer pour raisons professionnelles un examen appelé "Human Performance and Limitations" avec questions sur le jetlag.
Alors soit tu as des arguments et tu les avances, soit tu lis mes "elucubrations" et tu ravales ta fierté.
Levisse y a pas seulement qu'a NY qu'il s'est planté.
Et quand il s'y est "trainé" en 2H50, c'etait aussi du au decalage horaire?
Les contre perfs c'est tout autant à la maison qu'a l'etranger qu'on les retrouve.
Evoquer le decalage pour l'expliquer revient à se trouver une excuse de bas etage comme je l'avais formulé de façon moins diplomatique lors de mon premier post sur le sujet.
D'ou peut etre la reaction parfois agressive de certains d'entre vous...
J'ai couru 17 fois le MdP.
Entre 4H15 et 2H56.
Pas de decalage horaire mais des resultats aux antipodes les uns des autres...
Comme tout un chacun!


Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par rick1 (invité) (89.80.122.xxx) le 27/02/07 à 19:32:02

@Gerard Martin: et puis en plus t'es hors sujet en parlant de l'AfSud...
C'est un vol Nord/Sud!!!
Quel rapport avec le decalage?

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par jmboma (invité) (212.195.120.xxx) le 27/02/07 à 21:56:52

Rick1 j'ai du mal a comprendre pourquoi tu peux pas admettre qu'un decalage horaire provoque des modiffs de la physiologie. Tu l'as forcement lu, voir ressenti toi même.
J'ai beaucoup voyagé et personnellement et il est vrai que le DH que ce soit vers les Japon ou les USA ne m'ont jamais bcp affecté. Par contre j'ai pu observer dans mon entourage pas mal d'effets indésirables et pas que sur le sommeil.
Il est pas question de chercher une excuse derrière le DH pour expliquer une contre perf. Il ne faut pas tout melanger et rester un peu mesurer.
Si je partais courir un marathon à l'étranger ca serait de tout facon en aucun cas pour "perfer", mais pour le pur plaisir de la decouverte.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par gérardM (membre) (80.236.68.xxx) le 27/02/07 à 22:11:04

Rick1 est champion de la mauvaise foi.
Pierre Levisse ne s'est jamais "traîné" en 2 h 50', tu racontes vraiment n'importe quoi, et puis ses 2 h 15' à NEW YORK reste la meilleure perf pour un français.
tous ceux qui courent à NEW YORK sont loin de leurs perfs habituelles à de très rares exceptions .
pas besoin d'arguments, les résultats enregistrés parlent d'eux mêmes, Achour SAAD 2 h 20' à PARIS, 2 h 25' à NEW YORK et je peux t'en communiquer des centaines du genre.
Bref, le décalage horaire agit sur l'organisme, comme le changement d'air, de la mer à l'air de Paris, ou les retours d'altitude, si on cours juste au retour, on est NAZE, il faut quelques jours pour se réadapter
UN POINT ET C'EST TOUT.
GM

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par éric 76 (invité) (90.23.19.xxx) le 27/02/07 à 23:35:04

je vous demande de vous arrêtez ! je voudemande de vous arrêtez !!!
Gégé...Gérard ! attention Gérard ...ils nous manquent les 2 là !
pour en revenir au DH , on est quand même plus affecté ouest/est que l'inverse non ???

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par (invité) (86.212.63.xxx) le 27/02/07 à 23:42:17

Oui le décalage en voyageant vers l'est est généralement plus difficile.
ƒred

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par rick1 (invité) (89.80.122.xxx) le 28/02/07 à 00:00:32

Gerard Martin est le champion de la mauvaise foi.
Allez Gégé, tu vois, je ne fais que te répéter car pour autant d'exemple que tu me donnes moi je te donnerai 1 contre exemple qui cassera ton argumentation:
1ere Francaise a passer sous les 2H30, perf mondiale a l'epoque!
C'etait pas a Chicago?
(7 hrs de DH, 1 de plus que NY)
Et es tu vraiment sur que Levisse se soit pas "trainé" en 2H50 à NYC?
Reflechis bien avant de nous balancer ta reponse et dire que je raconte que des conneries...
Telephone lui au besoin.
C'est sur qu'il en a pas fait trop de pub.
Et en plus c'etait dans les années 80, ses meilleures années...
@Jmboma : t'es idiot ou aveugle ou tu cherches la polemique sans arguments de ton coté?
Moi meme je l'ai ecrit:
"...il est vrai (parlant du DH) qu'il provoque des troubles hormonaux..."
Merdalafin, relis mes posts avant de debattre....
J'ai jamais ecrit que le DH ne sois pas sans consequence, Il fait partie de mon metier, je le subis bien plus que la majorité d'entre vous...
J'ai juste remis en question son influence sur une epreuve comme le marathon point final!
Mais comme d'habitude, le sujet derive et les amalgames se font...

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par ELB (invité) (124.144.26.xxx) le 28/02/07 à 00:16:32

Le decalage horaire entraine une fatigue suplementaire qui nuit a la perf, c'est indeniable.
Maintenant, en se donnant une semaine pour reccuperer, il n'y a plus de pb.
Si tu arrives moins de 3 jours avant le marathon, surtout Paris-Tokyo, tu as aussi la fatigue du voyage.
Car en plus des 13h de vol, tu as le train, l'attente, etc...
Quand je rentre sur la Bretagne depuis ici, je mets en general 24h porte a porte. Alors courir un marathon 3 jours plus tard, je pense pas pouvoir faire une perf. Ca fatigue autant qu'une sortie longue.

Quid des pros ?
D'abord, ils ne voyagent pas en economique. Ca change bcp.
Ensuite, ils sont bien entraines pour recupperer plus rapidement.
Enfin, ils beneficient de conditions d'hebergement souvent plus adaptes. Genre hotel de luxe bien place. Les meilleurs voyageront meme avec un nutritioniste et leur entraineur, qui vont gerer le quotidien (bouffe, transport, hebergement, recherche des lieux d'entrainement, etc...)
Moins de transport, moins de fatigue, moins de depaysement.
Et certainement des massages.
Mais malgre cela, ils ne vont pas arriver la veille de l'epreuve.

Par experience, apres un voyage de cette duree, la pertubation affecte aussi le systeme digestif.
Par experience, il faut 4-5 jours pour retrouver un rhytme de selles normal. Mais chez certaines personnes c'est plus lent. Avec l'habitude, ca vient plus vite. Ca aussi ca nuit a la perf.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par rick1 (invité) (89.80.122.xxx) le 28/02/07 à 00:25:46

Moi je chie qu'une fois tous les 4-5 jours alors le probleme est reglé!

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par bobi (membre) (86.198.94.xxx) le 28/02/07 à 00:47:31

si je comprends bien Ricain, on est tranquille pour a nouveau 4-5 jours? HIHIHI !!!

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par rick1 (invité) (89.80.122.xxx) le 28/02/07 à 00:49:45

Non au contraire, ça me rend nerveux et c'est pour ça que je prends des tours contre le Gégé.
Pourquoi "ricain"?

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par rick1 (invité) (89.80.122.xxx) le 28/02/07 à 00:51:56

Comme le sujet c'est ...Tokyo, alors:
"Ricain" dewa arimasen,
Watashi ha Canadajin desu!

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par bobi (membre) (86.198.94.xxx) le 28/02/07 à 01:17:41

.. tu as tellement de facilités pour répondre agressivement en te mettant tout le monde à dos que je trouve que Ricain ça te va bien lol
Bonne nuit mec !

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par jmboma (invité) (212.195.120.xxx) le 28/02/07 à 07:16:49

To rick1,
Tu commences à insulter les gens... C'est charmant d'échanger avec toi.
Y a pas des modérateurs sur le forum pour canaliser les gens un peu énervé comme ca?? Enfin je vais mettre ca sur le compte du jetlag...

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par ELB (invité) (61.25.92.xxx) le 28/02/07 à 09:00:22

> Moi je chie qu'une fois tous les 4-5 jours alors le probleme est reglé!

Est-ce que ca a une influence sur tes perf ?
Genre, tu cours plus vite les 2 permiers jours, et moins vite apres ?
Ca doit rajouter une surcharge ponderale assez limitee donc de ce point de vue, l'influence doit etre faible.
Mais le systeme disgestif doit etre un peu moins performant quand il est surcharge...

Rajoute au stress, des problemes de selles entraine souvent des queues devant les toilettes des grands marathons.
Et certains coureurs prennent des laxatifs avant les courses ultras pour ne pas avoir la ch... pendant.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par gérardM (membre) (80.236.68.xxx) le 28/02/07 à 09:06:22

rick1 aime provoquer, c'est plus fort que lui, car lui est faible.
Dans les années 80, je coachais Pierre LEVISSE, il n'a pas couru à NEW YORK en 2 h 50', je serai au courant.
si une française a réalisé 2 h 29' à CHICAGO, c'est certainement parcequ'elle était sur place, une semaine avant , si ce n'est pas davantage.
comme nous l'avons expliqué, 3 jours avant , comme tout marathonien amateur, c'est injouable, on y laisse des plumes, même pour un voyage ouest / est, car le problème est que le sommeil est perturbé, on se réveille à 3 heures du matin et il n'y a rien à faire, on a pas le temps de s'adapter.
Lolo avait ne semaine pour se préparer et s'adapter, mais ce n'est de toutes façons pas l'idéal pour faire une grande performance sur le marathon de TOKYO.
GM

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par rick1 (invité) (89.80.122.xxx) le 28/02/07 à 18:36:50

@Jmboma : je me suis enervé car comme souvent, on deforme l'argumentation originale afin de contredire.
Style, "il est faut de dire que le DH n'a aucune influence",
lorsque moi meme j'ecris:
"il provoque des troubles hormonaux".
Si je t'ai heurté toutes mes excuses, peace on earth brother!
Et pour celui qui m'a nommé Ricain, la majorité de ceux que je connais sont bien plus cools que le Français moyen.
@GerardMartin: Alors en plus t'etais coach de Pierre Levisse à cette epoque?
Et donc tu crois tout connaitre sur ces perfs?
Et donc j'y connais rien si j'ecris qu'il a courru à NYC en 2H50, c'est bien ça?

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par rick1 (invité) (89.80.122.xxx) le 28/02/07 à 18:40:59

@GerardMartin:
j'ai oublié: pourquoi je serai faible?
et aussi quand tu ecris "meme dans le sens Ouest-Est" et que tu l'associe à un reveil à 3hrs du mat, ça prouve bien ta méconnaissance du sujet!

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par jmboma (invité) (212.195.120.xxx) le 28/02/07 à 19:23:05

To Rick1
excuses acceptées. Tu demarres vite ^^. C'est tjs un peu surprenant surtout sur un forum de course à pied.
Je partage ton avis sur les ricains. Ils sont tres ouverts contrairement a l'image qu'on a trop souvent d'eux en France.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par gérardM (membre) (80.236.68.xxx) le 28/02/07 à 21:50:55

rick1,
lorsque je suis allé à NEW YORK à 3 reprises, je sais bien que je me réveillais à 3 heures du matin , c'est tout ce que je peux te dire, et je n'ai jamais cherché à savoir pourquoi, c'est un constat.
Par contre je peux te dire que j'ai termniné en 2 h 50' à NEW YORK dans les années 80, mais pas pierre, arrête donc ton char "benhur"
Dans le genre pénible, tu es un leader.
tu n'y connais rien et tu veux jouer les connaisseurs, alors joue tout seul, je n'ai pas envie de continuer avec toi.
GM

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par froggyranita (invité) (88.207.230.xxx) le 28/02/07 à 22:37:26

Pour ceux que ca interesse de savoir si Pierre Levisse a couru en 2h50 à New York, il suffit d'aller sur le site du marathon de New York et de chercher dans "results-archive 1970-2005". (site trés bien fait et rapide)
voila le lien direct:

http://www.nyrrc.org/cgi-bin/htmlos.cgi/76103.4.025094932685083889

A part 2h51mn en 1985, les 5 courses suivantes à NY varient de 2h14 à 2h21.

Bravo à l'athlète et à son entraineur de l'epoque pour la regularité.


Pascal

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par gérardM (membre) (80.236.68.xxx) le 28/02/07 à 22:52:11

Si un PIERRE LEVISSE est dans le résultat de 1985 en 2 h 51' c'est que quelqu'un a couru avec son dossard, tout simplement, car il n'a jamais couru un marathon au delà de 2 h 30', et puis quoi encore.....
combien de coureurs prennent le départ avec le dossard d'un autre, à NEW YORK comme à PARIS ou ailleurs.
vous croyez à la vérité absolue des résultats, c'est loin d'être l'évangile.
Quand on connait le prix d'un dossard, on comprend le trafic qui s'opère.
GM

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par rick1 (invité) (89.80.122.xxx) le 28/02/07 à 23:25:34

Alors tu connaissais son resultat à 2H51, mais tu voulais pas le dire?
Et si personne ne l'avait annoncé tu l'aurais pas evoqué!
Et bien tu vois j'avais raison: Levisse a officiellement couru le NYC marathon en 2H51.
Et puis quand tu parles des mefaits du decalage pendant un voyage ouest/est et qu'ensuite tu nous parles de NY, là j'ai des doutes...
Ton sens de l'orientation est à revoir cher ami!
Quant à se reveiller à 3hrs du matin, c'est pas l'ideal quand on court à NY?
Si ton corps est encore en decalage, c'est donc equivalent de se reveiller à 9hrs du mat (heure de Paris) et de prendre le depart de la course à 15hrs.
Ou est le probleme?
Aucun, si ce n'est dans la tete...

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par (invité) (83.217.139.xxx) le 01/03/07 à 01:38:59

cas d'école: faire à peu près six heures d'avion (par ex. Paris-Marrakech et retour immédiat sans descendre) puis pendant trois jours rester calfeutré à l'intérieur de votre chambre d'hôtel jusque midi ou 13h TOUS VOLETS FERMES (ça c'est de la grasse matinée!), enfin prendre le départ du marathon de Paris transposé pour l'occasion à 16 heures, heure locale.
Vous voilà donc à peu près dans les conditions du marathon de NY. Combien allez-vous perdre???
Vu comme ça, rien...

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par ELB (invité) (211.9.52.xxx) le 01/03/07 à 02:37:18

> faire à peu près six heures d'avion (par ex. Paris-Marrakech et retour immédiat sans descendre)

Euh, Paris-Tokyo, c'est 12h de vol...

> pendant trois jours rester calfeutré à l'intérieur de votre
> chambre d'hôtel jusque midi ou 13h TOUS VOLETS FERMES (ça
> c'est de la grasse matinée!),

Non, ca ne marche pas non plus. Le decalage horaire, c'est aussi le fait que les repas et le soleil entre autre sont tous decalles.

Si tu veux faire un vrai cas d'ecole, tu viens a Tokyo l'an prochain, tu arrives le samedi et va directement chercher ton dossard avant d'aller a l'hotel, et tu nous bas ton record personnel le lendemain.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par gérardM (membre) (80.236.68.xxx) le 01/03/07 à 08:57:42

Parceque NEW YORK, n'est pas à l'ouest de Paris ? et le problème c'est qu'à NEW YORK on se couche normalement à 22 heures, et qu'au lieu de pouvoir dormir normalement jusqu'à 9 heures du matin, on se réveille à 3 heures, sans pouvoir se rendormir, alors on va errer tout seul dans la ville à 4 heures, rien n'est ouvert, et on va traîner sa fatigue, 3 jours durant, car c'est pareil les autres nuits.
pas le temps de s'adapter en 3 jours.
et non Pierre n'a jamais couru en 2 h 51' ni à NEW YORK ni ailleurs, en 85 il était champion de FRANCE de cross, son niveau lui aurait permis de courir en 1 h 06' au 1/2 marathon, il lui aurait resté 1 h 45' pour faire son second 1/2 marathon, soit une allure de 12 km/heure, il aurait fallu qu'il rencontre un sacré problème notre pierrot national....
non il a simplement cédé son dossard à un ami.
GM

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par rungreg (invité) (193.248.202.xxx) le 01/03/07 à 17:53:16

Bonsoir,

Après le récit de Nadia, à voir enfin ! sur mon blog les photos du marathon de Tokyo...

http://rungreg.over-blog.com/

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par rick1 (invité) (89.80.122.xxx) le 02/03/07 à 00:34:02

A Gerard Martin: oui NY c'est bien a l'ouest de Paris mais tu semblais pas le savoir dans ton post du 28/2 ou tu parlais d'un sens ouest/est.
Et toujours les bonnes excuses ou meme apres 3 jours t'as pas encore recupéré...
Comme je l'avais indiqué plus haut et cela les dispatch de toutes les compagnies aeriennes du monde le savent, le taux de recup est d'environ d'1h à 1h30 par jour.
NY etant Paris-6hr, ton horloge interne a recupéré plus de la moitié du deficit, et de toutes façons avec tous les stimulis de la course tu ressentiras plus rien sur la ligne de depart.
Et pour une contre perf, si c'est pas l'excuse du DH tu pourras toujours aussi evoquer, la météo, le parcours, la bouffe, la pollution...
Loser un jour....
Bikila a gagné les JO avec record du monde à la clé, 2 semaines apres une operation d'appendicite.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par bobi (membre) (86.218.51.xxx) le 02/03/07 à 00:44:13

mais alors c'est tous les jours !
... que tu nous fais un petit caca

bonne nuit mec

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par Mous (invité) (150.63.64.xxx) le 02/03/07 à 05:20:55

J'ai bien aime ton reci, d'autant plus que le marathon de tokyo etait mon premier marathon.
J'ai ete tres touche par l'emotion que tu as eu quand tu as vu ta famille.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par gérardM (membre) (80.236.68.xxx) le 02/03/07 à 09:46:54

c'est vrai, il faudrait penser à soiger ce caca nerveux quotidien, discuter pour ne rien dire ou parler de ce que l'on ignore, ne sert à rien , en conclusion courir le marathon de TOKYO ou celui de NEW YORK, n'est vraiment pas un objectif favorable à la performance à moins d'être sur place depuis plus d'une semaine.
Il vaut mieux courir un marathon dans un excellent état de fraîcheur que fatigué par le voyage et le décalage horaire, ceux qui pensent le contraire peuvent continuer de croire ce qu'ils veulent, on s'en fout.
Telle est ma conclusion pour en terminer avec ce débat stérile.
que vient faire BIKILA et son appendicite ? 15 jours après l'opération, il pouvait courir tout à fait normalement, la preuve il a gagné, s'il avait été handicapé, il aurait été battu, c'est évident.
GM

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par rick1 (invité) (89.80.122.xxx) le 02/03/07 à 18:29:55

Que vient faire Bikila et son appendicite?
s'il a reussi la perf de sa vie en gagnant les JO malgre une operation+anesthesie , alors expliquer une contre perf à cause du decalage, ce qui parait mineur face à une hospitalisation, me semble bien fumeux...

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par gérardM (membre) (80.236.68.xxx) le 02/03/07 à 20:36:44

15 jours après une opération de l'appendicite , il n'y a plus aucun handicap, la preuve il a pû courir au maximum de ses possibilités.
j'ai connu des coureurs qui faisaient la même chose 15 jours après cette même opération, ils battaient un record personnel.
je n'ai jamais eu l'appendicite, mais mon fils ainé oui, il a aussi réalisé un exploit dans le mois qui a suivi.
aucun rapport avec le manque de sommeil ou d'une fatigue qui pénalise.
Il ne faut comparer que ce qui est comparable, sinon c'est une connerie.
GM

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par alainP (membre) (82.226.222.xxx) le 02/03/07 à 21:33:41

Je viens de passer une épreuve d'effort, deux jours après mon retour de Montreal.

Et donc une très courte nuit juste avant.

Resultat conforme aux prévisions, mais tension artérielle très élevée. Ceci explique peut-être cela ?



Sinon, c'est dingue cette histoire de ce Pierre LEVISSE. Il a donc fait officiellement marathon en 2H51 ? Ben dis donc, ça me chamboule ça. C'est absolument incroyable, sidérant. Réveillez-moi, dites moi que je rêve, vite !

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par gérardM (membre) (80.236.68.xxx) le 02/03/07 à 21:43:42

alainP,
tu crois pas qu'il y a une sacrée différence entre une épreuve d'effort et un marathon ?
on ne peut comparer que ce qui est comparable.

Et si tu dois te bouleverser pour chaque performance faite par un autre coureur que celui qui avait le dossard à l'origine, tu n'as pas fini.
dans le palmarès à NEW YORK il y a des Gérard MARTIN en plus de 4 heures, remarque à PARIS 2006 , c'était bien exact.
Au marathon de PARIS il doit bien y avoir 2 % des participants qui courent avec le dossard d'un "forfait", soit 500 pour ne pas dire plus....
GM

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par alainP (membre) (82.226.222.xxx) le 02/03/07 à 22:01:50

gégé, je n'ai pas dit que c'était comparable. Je prèche même dans ton sens.
Un constat objectif, mesurable de la fatigue : la montée de la tension artérielle. On peut bien imaginer que ça doit jouer sur la performnce.
Pour le résultat de Pierre LEVISSE, je m'en contrefiche ...

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par gérardM (membre) (80.236.68.xxx) le 02/03/07 à 22:17:26

alainP,
nous sommes bien d'accord donc, et puis pour les coureurs qui courent avec l'identité d'un autre, c'est vrai que finalement on en à rien à faire, ils courent tout simplement, mais une chàose est sûre , il ne faut pas prendre pour argent comptant les résultats dits "officiels" puisque tout est informatisé sauf les manipulations de dossards qui changent de mains à grande vitesse, il ne faudrait pas que l'un d'entre eux décède un jour, la famille de l'autre aura peut être un grand choc.
GM

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par rick1 (invité) (89.80.122.xxx) le 02/03/07 à 23:58:35

"parler de ce que l'on ignore ne sert à rien"
tu as raison Gégé, tu ferais mieux d'ecouter au lieu d'imposer tes vues non fondées.
Pour moi en tant que personnel navigant, le DH fait partie de mon quotidien alors ecoute les avis des pros et aussi:

"telle est ma conclusion pour en terminer"
tu n'as aucune suite dans les idées au vu de tes 2 interventions suivant cette phrase, d'autre part:

"15 jours apres une operation, il n'y a plus aucun handicap"
bien sur l'ami...moi cette operation comme bien d'autres je l'ai subi et pendant 1 semaine ça tiraillait tellement que meme marcher faisait souffrir. Alors courir...

Alors quand tu dis qu'un DH de 3 jours est plus handicapant qu'une operation d'appendicite de 2 semaines, laisse moi rire!
J'aimerai bien entendre l'avis des pros (medecins) la dessus...
Et pour finir: j'avais evoqué mes 17 MdP entre 4h15 et 2H56, mais oublié de preciser que pour le premier nommé j'y avais prété mon dossard.
Mais les 2h56, là bien sur, c'etait bien moi ;-)

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par ELB (invité) (124.144.26.xxx) le 03/03/07 à 04:57:09

Bikila a gagne le marathon des JO de tokyo 6 semaines apres son operation de l'apendicite. Pas 2 semaines.
Ca fait une grande difference quand meme.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par XuXu (invité) (82.230.244.xxx) le 03/03/07 à 08:03:08

Bravo à Lolo, ELB ..., pour vos performances malgré la pluie (pas de bol!!).

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par gérardM (membre) (80.236.68.xxx) le 03/03/07 à 09:46:18

Alors si c'est 6 semaines après l'opération, il n'y a vraiment plus aucun problème, c'est vrai que 2 semaines après c'est un peu juste pour faire des exploits de niveau mondial, par ocntre on peut courir normalement.
je pense que nous en avons assez dit sur ce post, on va laisser les avions voler et le personnel navigant faire son boulot puisque c'est de sa compétence, par contre pour le reste, ça craint sec....
GM

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par bobi (membre) (83.114.34.xxx) le 03/03/07 à 15:35:30

en tout cas Gerard et Rick1 c'etait un tres beau match, vous etiez parti sur les chapeaux de roues mais vous avez aussi su tenir la distance, pas trop d'irregularité non(quoique lol), chapeau !

je garde au chaud les stats de votre duel, vous n'avez plus qu'a vous serrer la main !

schuss les gars moi j'ai adoré !

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par krusti (membre) (90.2.233.xxx) le 03/03/07 à 15:38:12

Je tiens à m'associer aux félicitation de Bobi.

A une autre époque ce genre d'affaire se réglait devant témoins, sur le pré, et à l'Aube.

Ahhh j'entends que c'était mieux avant.... c'est sur.

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par rick1 (invité) (89.80.122.xxx) le 04/03/07 à 12:36:07

Alors si c'est 6 semaines après l'opération, il n'y a vraiment plus aucun problème, c'est vrai que 2 semaines après c'est un peu juste pour faire des exploits de niveau mondial, par ocntre on peut courir normalement.
je pense que nous en avons assez dit sur ce post, on va laisser les avions voler et le personnel navigant faire son boulot puisque c'est de sa compétence, par contre pour le reste, ça craint sec....
GM
T'as raison Gégé t'en as assez dis...
On va laisser les navigants à leurs avions et les entraineurs à leurs chronos puisque c'est de leur competence.
Quoiqu'etre entraineur pour qu'un JLD puisse courir le marathon en 4hr+ , ça craint sec....

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par rungreg (invité) (193.249.228.xxx) le 08/03/07 à 11:25:47

Mon compte-rendu complet sur le marathon de Tokyo est prêt avec l'ensemble de mes photos, des infos pratiques et un récit : http://rungreg.over-blog.com/

Marathon de TOKYO: une leçon apprise dans la douleur... par PATRICKDRZ (membre) (83.112.5.xxx) le 09/03/07 à 11:59:35

Super compte rendu sur le marathon de TOKYO. Quel dépaysement et quel engoument. Je pense que je ferai ce marathon qui sort de l'ordinaire. Bravo à NADIA pour ta performance. Merci à GREG pour les renseignements.(google/runggreg).
A lire pour ceux qui aime le marathon et faire une course qui sort de l'ordinaire.

Répondre au message - Retour au forum sur la course à pied

Forum sur la course à pied géré par Serge