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exposé : les dangers des entrainements excessifs chez les sportifs par Marie (invité) le 29/02/04 à 10:36:23
bonjour,
j'ai un exposé à faire sur " les dangers des entrainements excessifs chez les sportifs ( enfants et ados )"
pourriez vous m'aider ???
merci
exposé : les dangers des entrainements excessifs chez les sportifs par Julien (invité) le 01/03/04 à 13:58:50
Tu peut tenter d'aller voir sur domyos.com, il y a pas mal de sujets et je pense que tu peut trouver des trucs.
exposé : les dangers des entrainements excessifs chez les sportifs par heidi (invité) le 01/03/04 à 16:01:41
"le sport est -il bon pour la santé" de Stéphane Cascua (livre)
exposé : les dangers des entrainements excessifs chez les sportifs par Julien (invité) le 02/03/04 à 09:08:41
Les enfants et la course à pied
Tout le monde est d'accord pour dire que le sport en famille, et en particulier la course à pied, c'est vraiment sympa. Toutefois, posez-vous ces quelques questions : De quoi est capable mon enfant ? Combien de temps peut il courir ? Quel impact a la course à pied sur le développement et la croissance ? Cette fiche vous guide pour courir avec vos enfants, en respectant leurs aptitudes physiques tout en favorisant leur épanouissement.
Les caratéristiques
Etant naturellement actif, l'enfant possède certaines prédispositions à la pratique de la course à pied, identifiables avec les indicateurs de la performance : consommation maximale d'oxygène, vitesse maximale aérobie, économie de course (voir la fiche sur les filières énergétiques).
En effet, l'importante activité quotidienne de l'enfant se traduit par une valeur de consommation maximale d'oxygène (VO2max) relativement élevée : 45 millilitres par minute et par kilo de poids pour des enfants de 10 ans, soit une valeur identique à celle de l'homme sédentaire. Ce paramètre étant l'un des principaux marqueurs de la performance, il traduit une aptitude à la réalisation d'exercice relativement intenses mais brefs. A cet âge, on ne constate pas de différence de VO2max entre les garçons et les filles, c'est pourquoi il y a très peu de différence de capacité physique entre eux.Toutefois, à la puberté, la consommation maximale d'oxygène a tendance à stagner chez les garçons et diminuer chez les filles.
Cette valeur de VO2max doit être couplée à l'économie de course, c'est à dire la quantité d'oxygène requise pour réaliser un effort donné. On constate avec l'âge une amélioration de l'économie de course. Plus l'enfant vieillit et plus il est économe (il consomme moins d'oxygène pour réaliser le même exercice). Pour une consommation d'oxygène donnée, il est donc capable de réaliser, en vieillissant, des courses plus rapides. Ceci se traduit par une amélioration de sa vitesse maximale aérobie (VMA) , le principal facteur de performance en course à pied (VMA égale à 9km/h à 6 ans, 11 km/h à 10 ans).
Toutefois, à l'approche de la puberté, on observe une importante différence entre les sexes. La consommation maximale d'oxygène diminue chez la fille. Or, cette baisse n'est pas compensée par l'amélioration de l'économie de course. On constate alors un arrêt des progrès. Ceci se traduit par une stagnation, voire une diminution de la VMA chez la fille.
A l'opposé, la VO2max reste stable chez les garçons, et leur plus grande économie de course lui permet de continuer à progresser et d'augmenter leur VMA (14 km/h à 16 ans). Ceci explique que les résultats sportifs des filles stagnent à la puberté, alors que les garçons continuent à progresser.
On constate qu'il n'y a pas de différence entre l'enfant et l'adulte au niveau du temps maximal de course à VMA (notion de temps limite) . L'enfant, comme l'adulte, est capable de produire un effort maximal pendant environ six minutes.
Toutefois, il est important de noter que, pour les efforts moins intenses (inférieurs à 80% de VMA), le temps de course réalisable par l'enfant est nettement inférieur à celui de l'adulte.
Ceci est important dans la pratique : il est conseillé de faire réaliser aux enfants des efforts brefs et intenses, et d'éviter les courses prolongées de faible intensité. Il suffit de les observer courir dans une cours de récréation pour constater que les enfants s'organisent eux-mêmes en fonction de cette caractéristique physiologique.
Enfin, certaines études, basées sur un protocole d'entraînement visant une amélioration de la consommation maximale d'oxygène et de la VMA, ont montré que l'enfant est capable des mêmes adaptations physiologiques que l'adulte.
Pour résumer ces éléments techniques : vos enfants sont capables de produire des efforts intenses et brefs. Mais il n'est pas conseillé de les faire courir longtemps.
Exemple : ne dépassez pas trois ou quatre séquences de cinq minutes de course.
Activité physique, croissance et développement
L'enfance est la principale période de développement physique et psychomoteur. La pratique sportive, et la course à pied en particulier, peut jouer un rôle important. Toutefois, il est à noter que l'activité physique n'a pas d'effet direct sur la croissance. Un suivi à long terme sur deux catégories d'enfants (pratiquant une activité physique régulière et ne pratiquant pas d'activité physique) ne montrent pas de différence de taille entre les deux groupes. Cependant, la pratique physique favorise le développement psychomoteur. L'enfant est plus à même de percevoir et d'organiser des sensations relatives à son propre corps en relation avec les données du monde extérieur (estimer sa propre taille ou la verticalité, faire plusieurs mouvements à la fois, etc.).
Il est à noter que la course à pied, telle qu'elle est pratiquée par l'adulte (footing, séance d'entraînement), ne place pas l'enfant dans des situations suffisamment variées pour permettre son développement. Vous devez proposer des situations diverses, qui imposent à votre enfant de s'adapter à son environnement. Utilisez le jeu pour favoriser des déplacements dans toutes les directions, des prises d'informations visuelles multiples, des appuis au sol variés. Vous pouvez vous inspirer des séances mises en place en école d'athlétisme. Celles ci consistent à créer des parcours aménagés avec des cerceaux, des barrières, des zones interdites et autorisées, etc.
De plus, l'enfance est la période privilégiée pour le développement de la vitesse et de la fréquence gestuelle. Il est donc important de faire réaliser à vos enfants des courses de vitesse (par exemple du sprint, facile à mettre en place dans un jeu) et des exercices de fréquence gestuelle (par exemple : piétinement sur place le plus vite possible).
En complément, vous pouvez être rassuré par les résultats de certaines études, qui démontrent que la pratique sportive régulière (une heure par jour, substituée à une heure de classe) n'a pas d'effet négatif sur la santé des enfants et favoriserait la réussite scolaire.
Quelle course a pied pour vos enfants ?
Les particularités physiologiques de l'enfant nous montrent qu'il est capable de progrès et d'adaptation à l'entraînement, si celui ci favorise les efforts brefs et intenses (course à une vitesse proche de la VMA). L'activité physique, si elle est abordée par le jeu et la diversité des situations favorise le développement psychomoteur de l'enfant.
Si vous souhaitez l'épanouissement de vos enfants par le sport et la course à pied, vous pouvez synthétiser ces deux éléments clés et proposer des exercices de course variés, composés de courses, de sauts et de lancers réalisés rapidement (effort d'une trentaine de secondes) et entrecoupés de périodes de récupération.
Quelques conseils à suivre
ne faites pas courir vos enfants plus de deux fois par semaine et plus de deux kilomètres par séance avant l'âge de 10 ans. Puis, avec l'âge vous pouvez augmenter progressivement les distances
favorisez les courses rapides et brèves (sprint) plutôt que les footings lents et prolongés ;
favorisez la diversité des activités sportives avant de les spécialiser dans le sport de leur choix à l'adolescence ;
ne soyez pas surpris par une régression des capacités physiques de vos enfants lors de la puberté. Celle-ci est normale et passagère. L'enfant doit composer avec un corps en changement ;
N'hésitez pas à engager vos enfants en école d'athlétisme, ils disposeront de tous les éléments pour s'épanouir.
Capacité de progression
L'enfant est d'avantage capable de progrès que l'adulte. Un programme d'entraînement individualisé, basé sur les efforts intenses et brefs, suivi pendant douze semaines, permet un progrès de 10 à 12% chez l'enfant alors qu'il n'est que de 6% chez l'adulte sédentaire (progrès mesuré sur la VMA).
exposé : les dangers des entrainements excessifs chez les sportifs par Marie (invité) le 02/03/04 à 19:48:22
merci pour ses renseignements qui me seront tres utiles !!!!!!!
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