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Quand on fait n'importe quoi... par Nicolo (membre) (159.50.101.xxx) le 29/08/07 à 12:56:55
Dimanche 26 août. Marre du temps pourri parisien, du boulot. Je n'ai pu courir qu'un soir dans la semaine avec la flotte. Petit week-end dans le sud dans l'Hérault.
Dimanche matin 11h20, départ pour un bon petit footing dominical, équipé de mon cardio GPS et de mes 2 mini gourdes-ceintures de chez Décath. J'ai un parcours que je connais bien. Mais ce jour-là, je décide d'en changer. Sant trop savoir où j'allais, mais j'y allais.
Et voilà qu'après quelques centaines de mètres de course, je me retrouve à grimper un petit col qui doit facilement monter à 900m d'altitude (en partant de 100m d'altitude). Je me sens plutôt bien. Le temps est déjà un peu chaud mais encore relativement couvert donc tout à fait supportable. Et puis je me dis "ça monte donc c'est dur. Donc forcément quand j'en aurais marre de monter, il suffira de faire demi-tour pour que ça devienne super facile". Je grimpe donc pendant une quarantaine de min sur plus de 7km.
Sauf qu'à partir de là, tout change. Le temps surtout. les nuages s'en vont, le soleil sort, il est un peu plus de midi. La température monte à 32°c ou 33°c à l'ombre. Mais là où je cours, sur ma petite route de montée de col, pas une ombre. Je cours donc bien sous un cagnard de 40°c ou plus. Etouffant. Je redescends, après une petite pause de marche en montant et quelques gorgées d'eau plus très fraîche. Je redescends mais c'est comme si je continuais à monter, le mal aux jambes en plus à chaque foulée. Le cardio s'affole. En courant à peine plus de 14km/h en descente, le cardio monte de nouveau à plus de 180bpm puis 190bpm. C'est la méga surchauffe. Le cardio s'affole et moi aussi, je commence à prendre la situation plus au sérieux. J'ai encore 7 bons kilos (ce qui va faire au total plus de 15km, soit plus que ce à quoi je suis habitué) à courir, plus d'eau, le soleil de plus en plus brûlant. Et en plus la pression psychologique de me dire qu'il y a des gens qui m'attendent pour déjeuûner et vont s'inquiéter.
Je décide donc d'y aller tranquillement. Compte-tenu de la chaleur, je m'impose de marcher tant que le cardio ne descend pas sous les 180bpm. Je surveille ma transpiration (je guette l'éventuel moment où je ne vais plus transpirer, signe de vraie grave hyperthermie).
Mais finalement, tout va bien. Je rentre beaucoup plus doucement. Et j'en suis quitte pour une sortie d'1h30 (au lieu d'1h prévue) et de presque 16km au lieu des 12km prévus. Un petit coup de chaud à l'arrivée mais rapidement endigué par un bon litre de flotte et une douche bien fraîche. Puis de la piscine bronzette l'après-midi pour m'assurer que le refroidissement s'était bien passé.
Et puis en fin d'aprèm, le train pour Paris.
Hioer soir au frais, aux Buttes Chaumont, le cardio avait repris des niveaux normaux, soit près de 30bpm de moins pour des vitesses identiques voire supérieures.
Je le savais déjà. Mais faut faire gaffe à la chaleur.
Quand on fait n'importe quoi... par Marlène (membre) (82.237.205.xxx) le 29/08/07 à 13:37:45
Belle expérience au goût de sueur. Cela te servira... pour la prochaine fois.
Bonne continuation,
Mô
Quand on fait n'importe quoi... par Montaigne (membre) (80.9.68.xxx) le 29/08/07 à 15:22:47
Ce genre de mésaventure m'est arrivé le mois dernier au Pays Basque. J'avais repéré sur une carte un parcours sympa en boucle d'une petite douzaine de kms entre Bidart, Ahetze, Arbonne et retour sur Bidart.
J'avais prévu après 3/4 d'heure environ 2 ou 3 kms plus rapides, et un retour au calme sur la fin.
Tout se passe bien, jusqu'au moment où je vois ine bifurcation : Intermarché de Bidart. Trop tôt, me dis-je, pour revenir au centre du village. Et je continue...
La chaleur heureusement était supportable.
Au bout de 10', je trouve le temps long... et tombe après un long faux plat montant sur le panneau Biarritz !
J'étais à 5 kms de Bidart, et pour aller au plus court, j'ai dû emprunter sur plus d'un km la bande d'urgence de la RN10, en plein trafic de chassé-croisé de vacanciers un dimanche matin.
J'étais près à sauter dans le fossé pour échapper à un conducteur distrait. J'ai dû passer pour un fada aux yeux de certains.
Résultat : 18 bornes, au lieu de 12 ou 13, 365 m de dénivellé, et un peu plus de fatigue que prévu pour être dans les temps, car là aussi, j'étais attendu...
Quand on fait n'importe quoi... par Belon (membre) (194.51.20.xxx) le 29/08/07 à 15:32:15
Ben au début de mes vacances vers La Rochelle, j'ai eu un peu le même truc.
J'aime bien, en arrivant quelque part, découvrir dès le lendemain matin en courant, les alentours.
Notre home était à 6km de la plage (Chatelaillon) que j'ai longé vers le sud en suivant 2 coureurs, dont une dame qui dépotait bien à 13km/h environ...
Après, 1/2 tour vers le nord, et je suis allé trop loin, il fallait revenir + les 6km vers Salles/Mer.
Total = 2h15' (pas prévu), sous une forte chaleur (on n'est pas habitué cette année), pas de ravito, bien sur...
Dur, dur dans les 5 derniers kms !
Quand on fait n'importe quoi... par bello59 (invité) (212.234.218.xxx) le 29/08/07 à 15:40:16
ah moi je ne m'amuse jamais à ça quand je change de région pour courir, cette année à menton pour courir, je restais pas trop loin d'ou j'etais le long du bord de mer de roquebrune à vintimille
la découverte , je la fai en marchant avec ma femme et mon fils ou alors en voiture , et apres je m'aventure lol
Quand on fait n'importe quoi... par GGBI (membre) (80.15.61.xxx) le 29/08/07 à 17:12:18
bello, le long de la mer, c'est un peu plus facile, si elle est a ta droite a l'aller, elle doit être a ta gauche au retour.
Ou inversement.
Cela dis, il m'est arrivé aussi une mésaventure similaire a Saint Jean de Luz.
A l'aller j'ai longé la mer et au retour j'ai voulu revenir par les terres.
La route que j'ai choisie m'a menée directement sur la RN10.
Comme je n'aie pas voulu faire comme montaigne, j'ai fait demi tour.
Puis j'ai vu un chemin sur ma gauche. Je me suis dis qu'il me menerai jusqu'a la cote.
C'étais une impasse.
Re demi tour.
Au final je suis revenu par le chemin emprunté a l'aller, mais avec 5/6 Km de plus.
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