meilleur en côte que sur le plat...

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meilleur en côte que sur le plat... par TheRookie (invité) (90.38.125.xxx) le 16/11/08 à 22:25:58

... quelle solution ?

Sur le plat, j'ai du mal, je me cale derrière un bon ptit gars qui avance pas trop mal, mais je peux guère plus.

Mais dès que ça monte j'ai un petit avantage sur la plupart des concurrents autour de moi.

Ca fait deux fois que ça me le fait, trail 16k y'a un mois, et ce matin petit 10.5k avec dénivellé (un casse patte couillu au 8° kilo).

J'ai l'impression d'être comme ces grimpeurs espagnols au tour de France... faut dire je père 56kg.

Ou bien est ce du au fait que je débute la cap, et donc sur le plat où il faut tenir une bonne cadence je manque simplement de caisse ?

Merci.

meilleur en côte que sur le plat... par (invité) (90.56.192.xxx) le 16/11/08 à 22:40:48

Moi c'est un peu pareil et je débute aussi (<1ans).
Pour ma part j'y vois deux explications :
1) la légèreté (65kg/1.80m), et d'autant plus pour toi qui favorise les dénivelés.
2) En étant débutant c'est plus dur de garder un rythme monotone longtemps, ça crispe les muscles, les défauts s'amplifie, on gamberge dans la tête car pas habitué, les montés descentes et virages changent le rythme et me décontracte, empêche de me crisper ou de réflechir à l'effort.
3) Je fesais et fais du VVT donc à défaut d'avoir tout les muscles et l'aérobie de la cap j'ai des bonnes cuisses et mollets, et comme tu trimballe le poids du VTT en plus tu travail plus ta force (comparativement au système cardio-vasculaire) et pour ma part je le rescends par rapport aux autres dans les montés qui casses les cuisses et tire sur les mollets.
Voilà pour moi !

meilleur en côte que sur le plat... par TheRookie (invité) (90.38.125.xxx) le 16/11/08 à 22:44:05

ok, ça rejoint la thèse du fait d'être débutant... tant mieux, ça donne de l'espoir pour la suite.

Je me retrouve dans tes dires, le côté monotone, ça gamberge dans la tête, etc...

meilleur en côte que sur le plat... par ego (invité) (159.50.249.xxx) le 17/11/08 à 08:41:38

je ne sais pas si c'est parce que tu es débutant. ton poids léger est peut être une explication par rapport aux autres (cf. comme tu le dit, les coureurs à vélo).
il y a aussi le fait que ce ne sont pas les mêmes muscles qui travaillent quand il y a des côtes. je ne suis pas aussi léger que toi (76kg) mais je préfère les légers faux plats car je sens bien que mes jambes ne fonctionnent pas comme sur le plat.

meilleur en côte que sur le plat... par valmy (invité) (90.36.241.xxx) le 17/11/08 à 10:50:28

personnellement, je préfère les descentes;-)

meilleur en côte que sur le plat... par Julien (invité) (213.221.157.xxx) le 17/11/08 à 11:13:46

Moi je suis plutôt "lourd" (1m73, 75kg) et pourtant je suis aussi meilleur (je crois) en côte. Mais j'habite en montagne et je ne cours quasiment qu'en dénivelé, je crois que je ne dois pas chercher plus loin l'explication ! Ce n'est pas ton cas ?

meilleur en côte que sur le plat... par TheRookie (invité) (90.38.125.xxx) le 17/11/08 à 20:28:13

non, ce n'est pas mon cas, sorties hebo uniquement sur du plat... heu ... bien plat :( (piste cyclabe / chemin pieton / trottoirs) ... le beton, tjrs le beton :(

j'deconne... vive la cap :)

meilleur en côte que sur le plat... par Daniel Rousseau (membre) (81.56.207.xxx) le 18/11/08 à 11:55:45

En fait, personne n'est meilleur en côte sur le plat... Si on te chronométrait sur 1km en côte et sur 1km sur terrain plat, tu irais forcément plus vite sur le plat.

On est donc meilleur que son adversaire du jour en côte ou moins bon que lui sur plat: c'est une donnée relative qui peut changer avec le coureur à qui on se compare. Il est donc très délicat d'échafauder des théories sur le sujet, en se contentant de se comparer aux autres.

Ceci dit, à vitesse égale sur plat, le poids du coureur, sa puissance musculaire et sa technique de course sont les trois facteurs à prendre en compte pour améliorer la performance sur terrain accidenté, la technique prenant le pas sur les deux autres données dans les descentes... Et tout ceci est encore plus vrai dans la montagne, le cross, les courses natures et le trail, où en plus du dénivelé la nature du sol a des conséquences analogues sur la vitesse...

meilleur en côte que sur le plat... par Poopa (invité) (86.208.193.xxx) le 18/11/08 à 12:39:17

Un débutant ou presque est surtout équipé en fibres musculaires rapides, celles qui procurent de la puissance, avec le temps s'il progresse en endurance il va transformer une partie de ses fibres rapides FT en fibres lentes ST, ce qui le rendra moins puissant ...en côtes.

meilleur en côte que sur le plat... par Daniel Rousseau (membre) (81.56.207.xxx) le 18/11/08 à 23:04:56

Les fibres rapîdes du débutant sont indemnes s'il s'agit d'un jeune débutant, mais avec l'âge, moins on se sert des fibres rapides, moins elles sont efficaces. Donc quelqu'un qui "débute" sur le tard ne sera pas à priori avantagé par rapport à un coureur qui ne ferait que de l'endurance (mais dont les fibres lentes seraient entretenues): il vaut mieux des fibres lentes efficaces que des fibres rapides inactives.

Ceci dit, même en courant long, on peut tout de même garder longtemps des fibres rapides... à condition de les faire travailler régulièrement (la variété de l'entraînement, c'est çà qui est efficace).

meilleur en côte que sur le plat... par JP75018 (membre) (82.224.218.xxx) le 18/11/08 à 23:42:46

Bonsoir,

Je pense aussi qu'avoir une petite foulée (cadence rapide) permet d'être plus efficace en côte qu'un coureur de même vitesse mais avec une foulée plus longue.

C'est mon cas et je double toujours en course dans les montées sans forcer bien que je fasse très peu de travail en côtes à l'entraînement.

JP

meilleur en côte que sur le plat... par brinouille (membre) (81.57.250.xxx) le 19/11/08 à 07:17:30

je crois plus au type de foulée pour expliquer une aptitude en côte...en plus du gabarit léger bien sûr.

Longueur naturelle de la foulée, qualités musculaires, qualités cardio-vasculaires, temps d'appui au sol, temps en suspension...tout ça se mélange comme en cuisine, à dosages différents pour faire une foulée + ou moins efficace en côte...
pour résumer il y a des foulées plus elastiques (temps court au sol, utilisation des qualités musculaires et élastiques pour rester davantage en suspension, et du coup notre petit coeur bosse un peu moins....) ces foulées semblent nettement moins avantagées en côte, tzndis que des foulées plus mécaniques (plus axées sur des qualités cardio-vasculaires) sont plus efficaces en côte.

des explications bien complexes mais intéressantes par là : http://www.volodalen.com/14biomecanique/lafoulee20.htm

perso sur trail, j'avais remarqué que c'est sur le plat et les descentes que j'avais mes chances, et qu'en côte je me faisait allègrement rattraper....au moins je sais ce qu'il faut que je bosse...Mon petit coeur !

meilleur en côte que sur le plat... par ego (invité) (159.50.249.xxx) le 19/11/08 à 08:53:36

je confirme, je fais du trail et du long et avec le temps, je me suis mis à faire de petites foulées rapides (cela étonne certains qui courent avec moi le week-end, "tiens, tu fais plus de pas que moi !").
C'est effectivement plus efficace en montée et de plus cela permet de plus facilement adapter la vitesse car il suffit de ralentir un peu la cadence

meilleur en côte que sur le plat... par Daniel Rousseau (membre) (81.56.207.xxx) le 19/11/08 à 10:15:08

C'est évidemment la technique de course qu'il faut travailler: pour s'adapter à n'importe quel terrain, un coureur doit savoir adapter sa foulée et la position de son corps par rapport à la verticale.

La foulée doit être plus courte en côte que sur plat, plus longue en descente (tant que la vitesse n'est pas supérieure à ce que peut "encaisser" la musculature des jambes).

La position du coprs doit permettre au centre de gravité du corps (situé au niveau du bassin) d'être toujours légèrement en avant de l'appui au sol (mais sans "se casser": pendant la phase de poussée de la jambe, il faut garder l'alignement pied-bassin-ligne d'épaules), ce qui veut dire entre autre qu'en descente, il ne faut surtout pas porter le poids de son corps vers l'arrière, mais au contraire se laisser débouler allègrement (si on est en surpoids, attention à ne pas se laisser entraîner au delà de la puissance des jambes).

En côte on est amené à lever d'avantage les genoux que sur plat: il faut donc que les abdominaux y soient habitués.

Insérer des séries de côtes courtes et raides dans l'entraînement apporte en général une bonne amélioration de cette capacité à grimper (tant du point de vue technique que du point de vue physique: c'est aussi une façon naturelle de muscler les jambes).

Pour la descente, ce qui est indispensable c'est d'apprendre à impliquer le moins possible le talon dans l'attaque de la foulée et à courir le plus décontracté possible. Le travail en descente constitue à la fois un bon travail de la vitesse et de musculation pliométrique (avec, comme le travail en côte, l'avantage par rapport à d'autres types d'entraînement de musculation qu'on reste en situation de course).

Bien entendu toute cette approche de la course de vient pas remplacer l'indispensable travail sur la VMA et sur l'endurance qui reste la base de l'entraînement d'un coureur de fond ou de demi fond. Il suffit souvent de choisir son lieu d'entrainement: rien n'oblige personne par exemple à faire toutes ses séances de fractionné sur terrain plat...

meilleur en côte que sur le plat... par (invité) (62.23.39.xxx) le 19/11/08 à 11:11:54

C'est une question de poids

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