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séries de 110m, et acide lactique par bekele (invité) (88.180.1.xxx) le 06/10/11 à 02:15:00
Concernant la séance suivante:
10 à 20x110m (110% de la VMA)
Retour sur 100m à 10km/h,et 10m marche.
A t-on le temps de produire de l'acide lactique sur une distance aussi courte?
Combien de fois par semaine peut-on programmer ce genre de séance?
Sportivement
séries de 110m, et acide lactique par Ivan (membre) (193.49.162.xxx) le 06/10/11 à 07:35:34
avec un grand nombre de répétitions et un temps de repos suffisamment faible, je pense que tu finira par ressentir l'acide lactique oui
séries de 110m, et acide lactique par (invité) (90.58.96.xxx) le 06/10/11 à 08:16:46
Fais du 15/30 ou du 20/40 (20" d'effort, 40" de récupération au trot), pas d'accumulayion lactique.
séries de 110m, et acide lactique par Vieux_pistard (membre) (90.26.93.xxx) le 06/10/11 à 08:45:16
Si la série est assez longue, et à cette allure, tu peux en effet accumuler un peu d'acide lactique, d'autant plus que ta récupération est assez longue (pas loin de 45"). Mais je pense, que compte tenu de ce temps de récup, c'est justement un des buts de la séance que de faire un peu de lactique...
séries de 110m, et acide lactique par (invité) (90.58.96.xxx) le 06/10/11 à 08:49:22
Pas d'accumulation lactique sur ce type de séance, 20/40, (Saltin et Essen 1977), c'est justement le but de ce type de séance.
séries de 110m, et acide lactique par (invité) (90.58.96.xxx) le 06/10/11 à 09:00:40
Les exercices par intervalles courts ou exercices intermittents courts, type « 15-15 ». La compréhension des effets physiologiques des exercices intermittents de courtes durées fait essentiellement appel à la connaissance des interactions possibles entre l’exercice court et la récupération courte (Saltin et Essen, 1971).
L’exercice intense (110 à 120% de VAM) et de durée courte (10 à 15s) dépent surtout de la dégradation des phosphagènes (ATP-CP). Lors des premières répétitions, un laps de temps aussi court permet uniquement d’ »enclencher » la mise en jeu accrue de la chaîne des transporteurs d’oxygène (diffusion alvéolo capillaire, concentration en hémoglobine, débit cardiaque, recrutement capillaires périphériques, diffusion membranaire, myoglobine) dont le témoin : la fréquence cardiaque, augmente rapidement mais demeure à un niveau infra maximal.
La récupération courte (15s) ne permet pas un retour au calme de la chaîne des transporteurs d’oxygène qui demeure à la reprise d’une nouvelle séquence d’exercice à un niveau relativement élevé et s’amplifie ensuite durant cet exercice.
A l’issue de 6 à 8 minutes de répétitions, alors que la chaîne des transporteurs se maintient à son débit maximal, aussi bien au cours de l’exercice que durant la récupération, on ne constate plus de baisse des réserves d’ATP-CP, pas de production de lactate musculaire mais, par contre, une baisse sensible des réserves musculaires de glycogène (Saltin et Essen, 1971). Ceci indique, qu’après 6 à 8 min, seule la glycolyse aérobie est sollicitée pour fournir l’importante quantité d’énergie requise. Ce phénomène se comprend très bien si on se souvient que, maintenue à son niveau fonctionnel maximal, la chaîne des transporteurs d’oxygène permet, en 15s de récupération, de reconstituer la quasi totalité des réserves d’oxygène de l’organisme (hémoglobine et myoglobine). La glycolyse étant toujours mise enjeu en début d’exercice, on peut raisonnablement supposer que le débit fonctionnel de ses réactions biochimiques ait aussi atteint son maximum. Ainsi, peut-être expliquée la sollicitation prépondérante de la glycolyse aérobie lors d’exercices intermittents courts, répétés pendant des durées totales supérieures à 6-8 minutes.
En sollicitant à son maximum les systèmes ventilatoire et cardio-vasculaire et, en améliorant l’utilisation rapide et massive de l’oxygène par le muscle, ce type d’entraînement semble être actuellement le plus efficace pour développer la puissance aérobie maximale.
De plus, à durée égale, les exercices intermittents courts permettent de réaliser un travail de 1,5 à 2 fois supérieur à celui d’exercices continus.
L’élaboration des séquences d’entraînement fondée sur cette forme d’exercices peut être riche. Cependant, les combinaisons entre intensité - durée de l’exercice, durée de récupération, nombre de répétitions totales, dépendent du niveau d’entraînement :
1. N’envisager cette forme d’exercices qu’à la suite d’une période consacrée au développement de l’endurance aérobie (4 à 6 semaines).
2. Commencer par des durées d’exercices courtes, des intensités supra-maximales limitées : 105 à 110% de VAM, des durées de récupération double de celles des exercices et un nombre de répétitions permettant une durée totale d’exercice égale ou sensiblement supérieure à dix minutes.
Exemple : [10s d’exercice à 110 % de VAM, 20s de récupération passive] x 25
3. Augmenter progressivement les durées, puis les intensités des exercices, puis diminuer la durée de récupération et augmenter le nombre de répétitions :
1- Exemple 1 : [15s d’exercice à 110% de VAM, 20s de récupération passive] x 25
2- Exemple 2 : [15s d’exercice à 115% de VAM, 20s de récupération passive] x 25
3- Exemple 3 : [15s d’exercice à 115% de VAM, 15s de récupération passive] x 25
4- Exemple 4 : [15s d’exercice à 115% de VAM, 15s de récupération passive] x 30
4. Respecter les limites suivantes :
Durée d’exercices : 20s ; intensité : 140% ; durée de récupération : 10s ; nombre de répétitions maximum = 35 à 40.
séries de 110m, et acide lactique par (invité) (90.58.96.xxx) le 06/10/11 à 09:22:44
20" à 110% de VMA, 40" au trot = séance VMA en début de cycle.
20" à 140 % et 10" au trot = séance VMA en fin de cycle, à manier avec précaution...
20" avec repos 1' en marchant = ligne droite.
30/30 = séance à la c.. qui peut déboucher sur du lactique.
séries de 110m, et acide lactique par Vieux_pistard (membre) (90.26.93.xxx) le 06/10/11 à 11:20:23
" 20" à 140 % et 10" au trot = séance VMA en fin de cycle, à manier avec précaution... "
Tu m'étonnes... Tu connais des entraîneurs qui font ça ? Pour beaucoup de coureurs (et pas que des vieux diesels), c'est tout simplement impossible à réaliser.
Sinon, ton étude est intéressante... mais elle a tout de même 40 ans. Et les moyens de mesure ont tout de même considérablement évolué depuis (jusqu'à remettre en cause les fameuses limites de seuil aérobie et anaérobie)
séries de 110m, et acide lactique par (invité) (90.58.96.xxx) le 06/10/11 à 12:51:58
40 ans c'est moins vieux que toi, évolution?... sans blagues! t'as tord! et c'est pas la première fois sur ce sujet.
séries de 110m, et acide lactique par VP (le vrai) (invité) (78.47.147.xxx) le 06/10/11 à 13:05:55
Hill (1927) trop vieux.
Astrand (1960) trop vieux.
Fox (1977) trop vieux.
Wasserman (1970) trop vieux.
Reindell et Roskamm (1959) trop vieux.
Tout ça c'est des vieux cons.
VP le vrai.
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